Are you hiding from me, yeah?

Si Bonaventure s’écoutait, il lui ferait visiter tous les lieux auxquels il tenait ou tout simplement là où il se sentait le mieux. C’était fou comme elle arrivait à le faire parler aisément, chose qu’il pensait jusque-là impossible voire tout simplement impensable. Le jeune Weasley était connu pour être quelqu’un de très secret. Il ne parlait pas beaucoup de lui ou alors, il se contentait des choses assez simples comme ses hobbys. En dehors de cela, il n’évoquait que rarement la question de ses sentiments, de la manière dont il gérait sa vie. Auprès de cette ravissante blonde, les choses évoluaient peu à peu. « J’en cherche une désespérément ! » rigole-t-il avant de la regarder avec un sourire. « En prime, tu ne pourras pas m’en vouloir si je couchais avec mon assistante hein ?! Plus sérieusement, dès que j’aurais fini les travaux et l’installation de mon agence, tu seras la première à la visiter » lui promit-il. Elle lui mettait tout de même de drôles d’images dans la tête, attisant son envie.

« Petit cœur… tu serais pas en train de me réclamer des massages des pieds sans y toucher ? » rie-t-il. Décidément, elle n’en manquait jamais une. Bonaventure sentait que vivre à ses côtés allait être une partie de rigolade. « Tu es au courant que j’ai jamais été jusque-là avec personne ? C’est que ses intimes les pieds » s’amuse-t-il à dire. « Surtout qu’il paraitrait que l’on peut donner un orgasme à une femme simplement en lui massant les pieds » poursuivit-il avant de grogner contre cette discrimination envers les torses poilus arguant que cela tenait tout de même plus chaud l’hiver. Toutefois, c’est bien une douche froide qu’il se paya alors qu’elle lui affirmait qu’ils ne coucheraient pas ensemble. Bonaventure n’était pourtant pas idiot, il avait bien vu les signaux qu’elle lui avait lancé quelques minutes plus tôt alors qu’est-ce qui avait changé ? « Trois prochaines heures, tu m’en demandes trop » plaisante-t-il rassuré de savoir qu’ils s’étaient tout simplement mal compris. « Je me ferais pardonner de ton chat en lui payant des séances de psy » dit-il avant de se prendre au jeu et de tenter de la séduire. La seule chose qu’il trouvât c’est de lui chanter une chanson. Le Quincy adorait chanter, il passait le plus clair de son temps dans les karaokés avec Summer. Le merci de sa petite-amie le fit sourire et il l’embrassa très légèrement. « Alors sur une échelle de 1 à 10, côté séduction, je m’en sors comment ? » plaisanta-t-il.

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C'est toujours agréable d'avoir une discussion, simple je dirai, de pouvoir parler de tout et de rien avec lui. Même si pour ma part il reste quelques sujets tabous comme mon enfance, dont j'évite le plus souvent le sujet . J'aime vraiment cela, pas de préoccupation, pas d'inquiétude pour savoir de quoi nous allons parler... C'est tout simplement naturel entre nous, tandis que son boulot est plutôt original. Avoir un petit ami détective… c'est un peu comme avoir un petit ami espion je trouve, c'est intrigant, surprenant, et excitant je ne peux pas le cacher. Et, en tant que vrai fouine, curieuse de la vie, et surtout en tant que grande avare de secret, je suis sûr que ne je n'aimerais ce qu'il fait. « Euh… Si ton assistante c'est moi, non je ne m'en plaindrais pas au contraire , je suis assez fan des lieux insolites, tels qu'un bureau. » dis-je en lu i adressant un sourire équivoque avant de reprendre « les profs aussi étaient un de mes fantasmes... » jusqu'à il y a peu, quand c'est réalisé, ça ne donne plus vraiment envie… la tension sexuelle redescendue

« Bah après tu l'interprètes comme tu veux … je te fais juste comprendre que oui j'aime bien ça. » dis-je en riant, un petit message subliminal. Je ne lui demanderai pas cash de m'en faire, je suis plutôt le genre de femme à laisser traîner des photos de ce qu'elle veut pour son anniversaire partout plutôt que de demander clairement qu'on m'achète ça . « je suis très sensible des pieds en plus, mais je pense que ça vaut le coup e tenter l'expérience un jour, tu ne crois pas ? » dis-je avec un sourire amusé aux lèvres, même si j'ai un léger doute à ce sujet… Le massage doit être vraiment intensif pour provoquer ce genre de réaction. Même si avec Bonaventure, ses mains et ses doigts sont des dons du ciel j'ai l'impression par moments, mais pourtant je lui refuse ce petit plaisir dans ma chambre pour le moment, voulant profiter encore un peu de sa présence, n'ayant pas beaucoup l'occasion de le voir dernièrement, et il est rare que cela soit dans un contexte ou le souci de se faire repérer ou prendre est absent. « oh c'est une moyenne comme une autre 3heures … Tout dépend de combien de temps je tiendrais à te voir aussi habillé... » dis-je avec un petite grimace, en effet je ne serais pas contre le fait de lui retirer son t-shirt... mais difficile d'avoir une conversation posée et rationnelle ensuite . « moh tu crois qu'il a besoin de séance ? » dis-je en faisant la moue en attrapant mon hat qui s'est allongé au pied du canapé, le posant sur mes genoux, avant de le baisoter « il a juste entendu maman crier, mais bon elle crie aussi quand elle voit son compte en banque ou quand elle se cogne le pied , hein mon bébé ? »dis-je en parlant à mon bonbon, il est pas fou pour autant hein' ? Il s'est pas encore venger sur Bona, s'en ai la preuve non ? Je lui fais un dernier bisou avant de le reposer au sol , ne voulant pas le retenir de force non plus, surtout que c'est un peu autour de mon autre chat de venir dans mes bras , l'écoutant me chanter sa chanson, une jolie petite déclaration que je prend vraiment à coeur , la musique étant quelque chose d'essentiel pour moi, tellement plus expressif que des mots par moment. « si je mets 10 ça fait trop lèche botte ? » demandai-je avec une petite moue avant de reprendre. « je ne savais pas que tu savais chanter »

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« Petit cœur, il ne peut pas en être autrement… C’est toi ou personne d’autre » répond-t-il avec un petit rire. L’idée même de coucher avec une autre femme le dégoutait. Bonaventure était très conservateur sur certains sujets et la fidélité en faisait largement partie. Il ne comprenait pas le concept même du couple libre ou de la tromperie. Si tu vas voir ailleurs c’est que tu n’es pas heureux avec ta partenaire. Donc, pourquoi la tromper et rester avec elle ?! Cela n’avait pas de sens. Le Quincy ne se voyait pas non plus jouer les seconds choix ou les bouche trous. Il avait besoin de se dire que si une femme était avec lui, c’était parce qu’elle ne voyait que lui, qu’elle ne souhaitait que lui. C’est pour cette raison que cela n’avait pas fonctionné avec une certaine Cabot. Bonaventure restait quelqu’un d’entier et il attendait d’une relation, ce côté justement entier. « Dois-je en conclure que tu as déjà testé ce fantasme ? » lui demanda-t-il avec amusement. Contrairement à d’autres, Weasley n’était pas jaloux du passé sentimental ou sexuel de sa petite-amie car c’était du passé.

Mira elle, était son présent. Il sentait d’ailleurs combien elle serait réceptive à un petit massage des pieds. Bien la première fois qu’on lui parlait de ce genre de truc songea-t-il non sans amusement. « Rien que par curiosité, je suis certain de tenter la chose un jour. J’ai envie de savoir si cette affirmation est vraie ou si c’est une légende urbaine » répondit-il avec un petit sourire. Le jeune homme se demandait si sa petite-amie était sensible ailleurs. Certes, ils avaient déjà couché ensemble plus d’une fois mais là, il ne parlait pas de sexe. Etait-elle chatouilleuse par exemple ? A tester. « Ah ça… je ne sais pas ! Pour ma part, dans ma tête, cela fait déjà plusieurs minutes que tu n’es plus habillée » rigole-t-il en faisant le malin pour mieux taquiner son chat. « Je pense oui… » lâcha-t-il taquin. « Hey, je sais pas comment je dois le prendre que tu compares les cris que je te fais pousser à ceux de la vision de ton compte en banque ou d’une blessure » fit-il en jouant les vexés seulement, son regard pétillant de malice trahissait ce petit rôle.

L’ambiance devint un brin plus tendre quelques instants plus tard quand il se lança dans une petite chanson improvisée. Les paroles lui parlaient beaucoup car dans le fond, c’était on ne plus véridique. Mira lui donnait une raison de se battre sans même s’en apercevoir. « On est entre nous, donne moi 10 ! C’est bon pour mon égo » répond-t-il avec un petit clin d’œil. « Il y a encore plein de choses que tu ignores sur moi petit cœur mais oui, j’adore chanter. En fait, il ne vaut mieux pas m’emmener dans un karaoké sinon tu auras beaucoup de mal à me récupérer. Le pire, c’est quand on y va avec Summer ! Là c’est mort » plaisante-t-il. « Et toi ? chanteuse de salle de bain ou pas ? » lui demande-t-il en déposant plusieurs baisers au creux de son cou, remontant le long de sa mâchoire pour mieux venir capturer ses lèvres dans un tendre baiser.

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« tu parles que du sexe ? Ou du sexe et de l'assistante ? » dis-je dans un éclat de rire l'idée d'être son assistante étant une plaisanterie à la base… juste l'espace d'un soir pour pouvoir réaliser ce petit plaisir et baptiser son agence, mais je n'ai pas vraiment vocation à devenir assistante … « Mais je ferai quand même passer les entretiens d'embauche avec toi, pour être sûr que tu n'embauches pas n'importe qui… le mieux serait un assistant. » dis-je en haussant la tête, moins de risques que ça dérape. Je fais confiance à Bonaventure, mais aux autres… non ! Alors s'il embauche miss gazelle, aux très longues jambes fines - même si je ne suis pas à plaindre de ce côté-là – avec le chemisier décolleté et un bonnet E ou F – où là je ne peux vraiment pas rivaliser… Ou alors une Nicky Minaj, avec des fesses bombées comme pas possible. « c'est quoi ton genre de femmes ? » lui demandai-je. J'ai bien le droit de savoir non . Pour être sûr de pas l'aider à embaucher son fantasme. Je passe une mai dans les cheveux de Bonaventure en hochant légèrement la tête à sa question. « Oui avec notre prof de théâtre Peter ... un peu avant le Summer Camp... » dis-je, ne me rappelant plus exactement la date, me rappelant juste que nous l'avons fait dans ma voiture brûlée … dans l'incendie. Je grimace un peu à l'évocation de ce souvenir avant de reposer mon regard clair sur mon petite amie « tu as des fantasmes toi... » dis-je avec un sourire coquin aux lèvres... si jamais je peux en réaliser certains…

« Je serai honoré d'être ton cobaye alors. » dis-je en riant . Après une soirée de boulot, un bon massage, peut-être accompagné d'un orgasme, qui refusait ? « Et si tu réussis… je te promets à mon tour un massage, qui lui te fera vraiment monter au 7ème ciel. » dis-je un regard ardent, et un sourire équivoque aux lèvres, accompagnant cette parole . Ce petit jeu de séduction me plaît vraiment, n'ayant pas vraiment l'habitude de me faire désirer de la sorte, mais j'y prends très vite goût... peut-être à en abusé un peu d'après ce que je comprends des dires de Bonaventure. « ah oui… pourtant tu n'as pas encore essayé de m'enlever ces tissus qui me collent à la peau... « dis-je un sourire se formant au coin de mes lèvres, tandis que je remonte mon pied le long de ma jambe et de sa cuisse très lentement . Tout en parlant à mon petit chat dans mes bras « non le mieux c'est qu'il vive l'expérience aussi… Je vais lui trouver une copine. » dis-je avec un sourire amusé aux lèvres, pensant déjà à le caser avec la boule de poils de Jay pour que mon Haribo connaissant aussi l'amour... déjà que je l'ai privé de ces bijoux de famille. « Je ne sais pas s'il y a vraiment une différence en fait… il faudrait tester à nouveau... » dis-je en riant, voyant son air vexé qu'il prend, déposant mes lèvres au coin de ses lèvres .

Je souris doucement face à ses dires lorsqu'il me parle de lui mettre un 10. « alors 10… mais parce que c'est mérité. » dis-je avec un sourire, estimant vraiment que cette chanson est dans le top des démarches de séduction, racontant une vraie histoire, je fronce d’ailleurs un peu les sourcils face à la suite de ses dires. « tu fais beaucoup de choses avec Summer... » dis-je en haussant les épaules, ce n'est qu'un constat. Dès qu'il me parle de quelque chose qu'il aime faire, le prénom de Summer suit très souvent « J'aime chanter... mais seulement lorsque je suis seule, mais pas forcément dans la salle de bain… quand je fais à manger, quand je joue de la guitare. » dis-je avec un petit sourire. Oui j'aime chanter mais je ne laisse jamais personne ne m'entendre. Je souris doucement à ses lèvres dans mon cou, un autre endroit sensible pour moi. « tu veux visiter le reste de mon appart . »

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« De sexe » rigole-t-il. Il ne lui viendrait pas à l’esprit de lui proposer de jouer les assistantes surtout maintenant qu’ils étaient ensemble. Bonaventure était un adepte du : ma vie privée n’empiète pas sur ma vie sentimentale. Il n’y avait rien de pire qu’un couple qui bossait ensemble pour tuer toute leur vie sentimentale. Il préférait garder une certaine indépendance, un jardin secret tout comme il savait que c’était important pour son petit cœur. « Hey, tu as pas confiance en moi ? Et puis, tu sais, je peux tomber sur un homosexuel qui me fera peut-être virer de bord » la taquine-t-il. Elle était vraiment sérieuse avec son envie d’assister aux entretiens ou elle le taquinait ? Sa question suivante lui donna une légère piste quant au pourquoi du comment. Elle était jalouse. « Honnêtement, pas vraiment. Physiquement, j’ai peut-être une préférence pour les blondes mais sinon en dehors de ça, c’est surtout psychologiquement que je suis attiré. J’aime pas les gosses de riche ou les capricieuses à te mener par le bout du nez pour mieux te laisser sur le bord de la route. Je suis plutôt bonne patte comme gars mais j’ai mes limites. Sinon j’évite de fréquenter les filles à gros problèmes » hausse-t-il les épaules. Les drogués, les alcooliques etc. Bonaventure préférait s’en tenir éloigné car il savait qu’il ne pourrait pas les aider et surtout, il voulait s’éviter toute tentation inutile. « Je suis un gars très simple avec des envies très simples » ajoute-t-il en toute sincérité tant pis s’il passait pour le mec gentil qu’on préfère en ami plutôt qu’en petit-ami. « Et toi ? » lui demande-t-il avant qu’elle ne lui apprenne qu’elle avait couché avec le prof de théâtre. « T’aime les bruns plein de poil en fait » la taquine-t-il avant de se mettre à rire. Son rire se mua en sourire séducteur. Des fantasmes… « Yep j’en ai comme tout le monde » s’amusa-t-il à jouer les mystérieux pour attiser sa curiosité.

La séduction entre eux reprenaient, provoquant quelques rires. « Tu m’as dit que tu voulais profiter de moi alors je me montre patient et puis… honnêtement, j’ai bien envie de savoir qui va craquer le premier » lui répondit-il non sans amusement, l’une de ses mains venant caresser sa cuisse alors qu’elle remontait son pied le long de sa jambe. Mira le fit rire à nouveau avec son chat. « Tu as des pistes ? Ou tu vas l’inscrire sur un site de rencontre pour chat ? » plaisante-t-il pour mieux glisser ses doigts le long de ses cotes quand elle se moqua de son petit air vexé. « Crois-moi, ton chat sera traumatisé pour quelque chose très bientôt » lui promit-il en testant les chatouilles.

Sa question sur Summer le prit un peu au dépourvu. « C’est ma meilleure amie, normal que je fasse des choses avec elle non ? » rétorque-t-il en penchant la tête sur le côté. « Tu n’as pas à être jalouse d’elle petit cœur, c’est mon amie tout simplement » ajoute-t-il en déposant un léger baiser sur le bout de son nez. « En tout cas, je suis très intéressé de t’entendre chanter » reprit-il tandis que ses lèvres reprenaient leurs baisers contre son cou. « Avec plaisir… je suis le guide » dit-il en se redressant pour mieux l’aider à se relever en tirant sur ses mains.

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Un fin sourire vient s'afficher sur mes lèvres tandis que je regarde Bonaventure ne pouvant m'empêcher de passer une main dans la tignasse qui lui sert de cheveux . Il rigole bien sûr, mais pour moi cela prend une dimension différente . « Bien sûr que je si j'ai confiance en toi. » dis-je ne voulant pas qu'il en doute. Face à la vérité absolue, face à des épreuves irrévocables, certaines personnes préfèrent fermer les yeux, se voiler la face pour simplifier leurs existences . Et même si Bonaventure a une alliance au doigt, cela ne freine pas leurs ardeurs… Comme me la prouver sa collègue l'autre jour au Lord Hobo. Je préférerais ignorer tout cela au final, me dire que si Bonaventure affirme qu'il est heureux en couple, cela suffise aux autres mais malheureusement non. « ça va alors, je n'ai pas de « gros problèmes » ? » dis-je avec un petit sourire. Si on excepte certainement les cicatrices dont il ignore la source, a part cela, je n'ai pas de problème d'alcool ou de drogue... une fille banale en soi. Je lève les yeux au plafond, en laissant mes sourcils se plissaient légèrement, créant une légère ride sur le haut de front, la ride de la concentration comme j'aime l'appeler. « J'ai une petite préférence pour les bruns . Qu'ils soient extravagants ou classique, ça n'a pas vraiment d'importance pour moi, car je peux être également des deux. Après…je ne pense pas avoir d'autre critère. » dis-je en redéposant mon regard vers lui, avec un petit sourire. Oui je pense que c'est tous, et encore ces derniers ne sont pas rédhibitoire . Finalement je hausse les épaules face à ses dires sur Peter. « il a quelques ressemblances avec toi... » dis-je avec un petit sourire. La barbe, la couleur de cheveux, avant de perdre mon sourire, me demandant si ce n'est pas une offense pour lui, cette comparaison physique avec un ancien amant . « Et tu ne veux pas me dire lesquels... » dis-je en faisant courir mes doigts le long de son bras nu… peut-être faut-il que j'aille chercher la vérité par moi-même ?

Qui de nous deux craquerait le premier. Il est vrai que c'est une véritable interrogation. À première vue j'aurai dit Bonaventure, mais à présent, que le défi est lancé, il devient difficile d'en être aussi sûr . Il faut dire qu'hier soir, tout un scénario avait été prévu dans ma tête pour que nous fêtions dignement Halloween… Scénario était tombé à l'eau avec la disparition de Monsieur Weasley... mais qui reste tout de même présent dans un coin de ma tête, et évidemment que j'aimerai biens tester dans l'immédiat. Pourquoi ai-je dit cela aussi merde ! Je préfère détourner la conversation vers mon chat pour ignorer cette petite voix dans ma tête qui me dit d'arrêter de lutter et de lui arracher ces vêtements « non, je ne suis pas si idiote que ça, je sais que les sites de rencontres pour chats n'existent pas. » dis-je en levant les yeux au ciel avant de replonger mon regard dans le sien. « Disons que monsieur Haribo a tendance à rester près de la porte d'entrée lorsqu'il entend les miaulements du chat de Jay ». dis-je avec un petit sourire avant de mordiller ma lèvre inférieure lorsqu’il remonte doucement sa main sur ma cuisse, relevant mon regard vers lui, un regard brûlant de désir... je m'en fiche ce n'est pas moi qui céderai la première. « de quoi tu parles... » dis-je avant de subir le supplice des chatouilles, me tordant réellement de rire face à ses mains chatouillant mon corps. « Bordel… arrête» dis-je ayant du mal à respirer à force de rire ..

Summer . Je n'ai rien contre , m'entendant même très bien avec la Dunster que je considère réellement comme une amie. Aucune raison d'être jalousie.. .Depuis le texto de Paris, et sa révélation, il est difficile de ne pas être inquiète, de ne pas avoir peur de la Dunster, surtout en constatant les nombreux points commun qu'il possède , le bonheur et le sourire que je vois sur les lèvres de Bonaventure dès qu'il parle d'elle. « oui bien-sûr. » dis-je finalement, n'ayant pas envie de lui dévoiler mes doutes ou ce qui me tracasse, ayant toujours eu l'habitude de tout garder pour moi, évitant ainsi des discussions houleuse. Oui avec Bona je préfère les éviter, voulant vivre tous les instants comme s'ils s'agissaient des derniers, ayant peur de le voir disparaître avec le refus de son adoption, que je crains plus que tout. « tu as pas entendu ?? je chante juste quand je suis seule. » dis-je avec un petit sourire. Hors de question de lui révéler tous mes secrets et talents ce soir.. j'ai bien autre chose à faire. « Alors direction ma pièce favorite. » dis-je avec un petit sourire me relevant en gardant sa main dans la mien pour l'entraîner vers l'une des portes du bout. « alors tu penses que c'est quel « pièce » ? » dis-je avec un sourire en coin en me tournant vers lui, avant de tourner la poignée et de le laisser entrer.... Dans la chambre qui me sert de dressing et de foutoir « Voilà mon paradis !! » dis-je avec un grand sourire aux lèvres en me tournant vers lui . Les vêtements sont la principale raison de cette pièce, mais également mon atelier de création

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« Tu es parfaite comme tu es… je pense même que j’ai trouvé ma perle rare » souffla-t-il à destination de sa petite-amie. Mira était la réponse à toutes ses attentes. Elle était aussi simple que marginale sans compter ce brin de mystère qui la rendait comme inaccessible par moment. Bonaventure ne pouvait pas rêver mieux comme premier amour car c’était ce qu’elle était à ses yeux : la première femme lui ayant volé son cœur. « Je ne sais pas vraiment comment je dois prendre le fait que je ressemble à ton ex amant… Dans le doute, on va dire qu’il était ton brouillon et que je suis ta perfection » plaisanta-t-il en lui faisant un petit clin d’œil. Le Quincy n’allait pas être jaloux de son passé sous peine de devenir dingue car après tout, Mira avait connu d’autres hommes avant lui comme il en était de même pour lui. Un agréable frisson lui traversa le dos alors que ses doigts courraient le long de son bras nu. « Je préfère les vivre plutôt que d’en parler mais si je devais en citer qu’un, sur scène avec toi… Je me rappelle encore de notre premier baiser et de mon envie ce jour-là de te faire l’amour sur le canapé » avoua-t-il. Ce jour-là, il avait réellement eu envie d’elle, comme si le simple fait de l’embrasser avait tout réveillé chez lui à la fois son corps mais surtout ses sentiments qu’il avait inconsciemment développé au fil de leurs répétitions.

Il se rappelait aussi de combien elle avait su lui résister et à présent, l’envie de la faire craquer la première était devenu comme un nouveau challenge. Néanmoins la mention de Jay lui fit relever la tête et froncer les sourcils. Okay il était gay mais s’il comprenait bien, Mira vivait dans le même immeuble que lui. Il n’en fallait pas plus pour réveiller sa jalousie. « Jay est ton voisin ? » lui demande-t-il d’un ton qu’il espérait léger. Malgré lui, Bonaventure ressentait l’envie de la faire sienne à nouveau comme un besoin tout ce qu’il y a de plus primaire et possessif. Mira était à lui et à personne d’autre. Alors, il se laissa aller à la torture des chatouilles, se ravissant de son rire. « humm je sais pas tu es craquante à te tordre de rire » rigole-t-il en perdant de vue sa jalousie fugace. Il la laissa néanmoins reprendre son souffle et Mira en profita pour l’interroger sur Summer. « Hey… tu peux me croire, c’est vraiment qu’une amie à mes yeux et puis, je suis pas fou au point de risquer à titiller la jalousie de Paris » réplique-t-il avant de l’embrasser. Certes, il avait eu le coup de cœur pour Summer mais avec le recul, il savait que c’était un coup de foudre amical qu’il avait simplement confondu avec autre chose, tant il se sentait seul. Rien à voir avec ce qu’il ressentait pour la jolie blonde qu’il tenait contre lui. « Alors je viens de trouver un nouveau fantasme : t’entendre chanter rien que pour moi » la taquine-t-il avant de la laisser se relever et de la suivre vers une porte close. « J’ai bien envie de dire ta chambre » dit-il avec le même sourire en coin. « Ouah… sacré dressing » nota-t-il en l’enlaçant par derrière, posant sa tête sur le sommet de son crâne. « Tu me montres une de tes créations ? »

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« Parfaite ? » je lève légèrement les yeux au ciel, un petit sourire aux lèvres. Personne n'est parfait, je suis bien placé pour le savoir mais si Bonaventure estime que mes défauts sont susceptibles d'être passé et pardonné, j'accepte de le croire. « tu vas me faire rougir… quoi que ça serait un avantage de séduction de plus pour moi. » dis-je avec un sourire amusé aux lèvres, même si je ne suis pas loin de vraiment rougir face à ses compliments. Une perle rare , cela ne me correspond pourtant pas selon moi « Rho j'ai juste couché une fois avec lui... C'est tout cette tension sexuelle pendant les répétitions au théâtre tu sais ça...j'ai misé sur le mauvais cheval au départ. » dis-je en continuant de sourire. Non pas que ce n'était pas bien avec le professeur, mais Bonaventure… il représente tout ce dont j'ai toujours rêvé… un prince charmant moderne en quelque sorte, ces défauts ne le rendant que plus attirant à mes yeux. Je continue de faire courir mes doigts sur son bras, souriant en sentant ses poils se dresser, quelle sensation agréable que de faire ressentir ce genre à un homme. « Mais si tu ne m'en parle pas je ne peux pas les réaliser. » dis-je un sourire coquin aux lèvres, avant d'écouter l'un d'entre eux, me mordillant légèrement la lèvre. « Il n'y a peut-être pas de scène… mais il reste le canapé là. » dis-je en souriant toujours de la même façon « Si tu aurais été direct ce soir-là... peut-être aurait-il été réalisé » dis-je avec un haussement d'épaule. On ne peut pas refaire le passé, mais il y a toujours possibilité de préparer l'avenir et surtout de vivre le présent comme il se doit.

J'évoque Jay sans réellement m'en rendre compte, parlant de mon chat et surtout de sa future petite amie. Je me mordille légèrement la lèvre… Oups, c'était peut-être pas la meilleure chose à faire, en sachant la petite crise de jalousie qu'il m'a faite quelques heures plus tôt... « Euh oui… il habite en face… » dis-je d'une petite voix, presque inaudible, comme si cette information était sans importance. En vérité ça 'est, pour moi, du moins. Jay n'étant qu'un ami. Et le fait qu'il vive en face ou à la Winthrop, cela ne change rien, je ne le vois presque jamais. Pourtant la tension redescendant rapidement lorsqu'il commence à me chatouiller, du moins pour lui. Mon fou rire me tord les côtés, ses mains caressant mon corps sont d'une douceur presque ironique par rapport à l'acidité des chatouilles « Tu aimes… me voir … souffrir ? » dis-je en riant entre deux éclats de rire C'est un véritable supplice pour moi, dont il m'est finalement fin. Je reprends mon souffle tandis qu'il me parle de Summer, ressentant un léger pincement au coeur lorsqu'il me parle d'elle. Elle semble compter énormément pour lui, et je ne suis pas sans savoir que la jeune femme est tout simplement génial , qu'elle correspond au critère physique et mental du Quincy . « oui bien sûr » répondis-je sens réellement y croire mais les cours de théâtre ont parfois du bon pour cacher ses émotions.

Finalement j'attrape la main de Bonaventure pour l'entraîner vers la seconde chambre de mon appartement, prise au départ pour servir de chambre d'ami, au cas où l'envie de prendre un colocataire un jour me titillerait… et puis finalement c'est devenu un débarras , la pièce où j'entreposait les vêtements n'entrant plus dans mon armoire pleine.. ou j'ai installé mon matériel musical, tels que mes guitares ou mon ampli , ou encore ma machine à coudre avec les nombreuses pièces de tissus que j'utilise. J'adresse un sourire à Bonaventure avant d'hocher la tête et de me diriger vers mon armoire pour sortir une robe « Je l'ai porté au bal de fin d'année il y a 2 ans »

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« Yep ma demoiselle, vous êtes parfaite à mes yeux » dit-il car il se fichait bien de ses défauts. Qui n’en avait pas après tout ? La perfection ne l’intéressait pas mais Mira correspondait à ce qu’il attendait d’une femme, d’une relation également. Elle avait su le toucher là où tant d’autres avec essayer mais échoué. Il avait l’impression qu’avec elle, il pourrait se confier, il pourrait un peu se décharger de ce fardeau qui lui empoisonnait l’existence depuis tellement d’années. En même temps, cela lui faisait terriblement peur. Bonaventure craignait tellement de trop dépendre de cette femme et qu’elle finisse par comprendre qu’elle perdait son temps avec un gars comme lui. D’être le mauvais cheval dirons-nous. « Je suis ravi d’être le bon étalon dans ce cas » rigole-t-il en lui passant une main dans les cheveux pour les ébouriffer légèrement. Il aimait bien la voir râler ou même essayer de le convaincre de lui livrer ses fantasmes. « Oh mais je ne dis pas qu’on ne les réalisera pas hein… c’est juste que je préfère te les montrer, te les faire vivre un peu comme dans cette cabine d’essayage » dit-il avant de grimacer. « Parce que tu crois que c’était facile pour moi de te dire que j’étais dans un mariage blanc ? Je craignais que tu penses que je cherchais à te mettre dans mon lit, que je te racontais des mensonges.. » soupira-t-il. Elle aurait très bien pu ne pas le croire et l’envoyer paitre. Il ne lui en aurait pas voulu dans un sens.

« Ah… okay » lâche-t-il au sujet de Jay. Clairement, cela l’ennuyait mais il n’allait pas lui interdire de voir un ami qui était gay en prime n’est-ce pas ? Il devait simplement apprendre à vivre avec cette jalousie mais quelque part, au fond de lui, il savait qu’elle ne lui livrait pas toute l’histoire sur cette relation. Appelez ça intuition ou alors déformation professionnelle. Sa gêne, sa façon de lui répondre d’une petite voix.. Tout lui indiquait qu’elle lui mentait quelque part. Le Quincy lui faisait confiance, elle n’avait pas d’amant dans le placard mais il ne pouvait s’empêcher de se demander si justement, dans le passé, ils n’avaient pas été amants. Pourquoi était-il jaloux uniquement de cet homme ? Il n’en savait absolument rien. A la place, il préféra oublier ses suppositions pour la faire rire en la chatouillant, s’amusant à la voir se tordre sous ses doigts. « Souffrir de cette manière… oh oui » rigole-t-il avant que ce soit son tour d’être jalouse de Summer. Elle avait beau être bonne comédienne, c’était son boulot de déceler la vérité chez les autres. Toutefois, il préféra ne pas insister, espérant simplement que le temps efface cette crainte fugace qu’il avait lu dans ses beaux yeux.

Le couple se leva et Mira l’attira vers la pièce qui semblait être son petit jardin secret. Il laissa son regard se poser dans les moindres recoins visibles, comprenant combien cette pièce était le reflet de la personnalité de sa petite amie. « Très jolie robe, tu devais être magnifique dans cette robe ! » la complimenta-t-il sincèrement. « C’est le moment où je dois t’avouer que je déteste les bals ? » dit-il d’une manière assez comique, le tout accompagné d’une grimace. « En général, je les fuis comme la peste » ajoute-t-il en haussant les épaules. « En tous les cas, cette pièce te correspond bien… »

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Un léger sourire traverse mes lèvres face à ses dires tandis que je ne réponds rien. J'aimerais vraiment me voir à travers ses yeux par moments, pour m'en convaincre moi-même. Je continue de passer ma main dans ses cheveux d'un geste protecteur, rassurant également pour moi. Il ne peut pas savoir à quel point ce qu'il me raconte me touche, me permet de prendre un peu plus confiance en moi... ça peut paraître idiot, même totalement stupide, mais en cet instant j'aimerais que mon père soit là... pour voir qu'une personne est capable de m'aimer, malgré TOUS ses défauts qu'il ne cessait de critiquer chez moi. J'attrape sa main au vol lorsqu'il commence à me décoiffer. « Hey, propriété privé là ! » dis-je avec un sourire amusé aux lèvres, candis, qu'à mon tour, je passe ma main dans ces cheveux roses pour les remettre en place. « tu apprendras que mes cheveux sont quelque chose que j'affectionne tout particulièrement. » dis-je en riant. Ce n'est peut-être pas flagrant au premier regard surtout lorsque l'on voit ce que je leur ai fait subir avec cette couleur, mais… j'ai passé des heures à trouver justement une teinture qui ne soit pas nocive pour eux . « Ouais mais s'il est question d'une femme pompière ou d'une dompteuse de tigre ou de lion… il faut bien que j'aie la tenue. » dis-je en riant avant de me souvenir cette fameuse fois au centre commercial. « J'avoue que ce coup-là j'ai préféré la démonstration au blabla... » dis-je en souriant en coin recommençant à jouer de mes doigts sur son bras et de passer lentement sur son torse. « c'est vrai … mais bon c'est finalement ce que tu m'as fait comprendre aussi au Summer Camp lorsque tu me l'avais oublié... Je te rappelle que c'était qu'une nuit à la base la promesse. » dis-je avec un petit sourire à son intention, voulant le détendre face à ce soupir dramatique sortir de ses lèvres.

.Je ne préfère pas argumenter concernant Jay sachant que le jeune homme n'est même pas venu me rejoindre hier juste pour m'avoir aperçu avec le président rouge. Il ne devrait même pas être au courant qu'il vit en face de chez moi, cette information m'ayant échappé, mais j'ai peur qu'à présent il se fasse des films à chaque fois que je serai chez moi. Je souffle doucement en en basculant sur le canapé, en prise avec les mains de Bonaventure que j'essaie de stopper en les attrapant. En vain . Mais je me rattrape rapidement, l'entraînant vers ma petite pièce, capable de me kidnapper pendant des heures, me faire oublier mes soucis sans problème. Je tourne mon regard vers lui lorsque je lui montrais ma robe, un léger sourire aux lèvres, ne cachant pas vraiment ma fierté « elle reste assez simple tout de même… surtout que le thème était féerie si je me rappelle ben … mais porter une de mes créations était un vrai plaisir pour moi. » lui avouai-je en allant raccrocher cette dernière. Je ne sais pas si j'aurai encore l'occasion de la remettre un jour , mais ce qui est sûr c'est que je ne la vendrais jamais. Mon premier bal en tant que petite amie officielle de mon cavalier, premier bal où je me sentais vraiment épanoui avec mon cavalier, où je connaissais tout simplement l'amour. « Hein' ? » dis-je en tournant mon regard vers lui en refermant le rideau qui cache mon dressing. « Mais les bals … c'est magique, Mignon… romantique quoi ! Tu es romantique… donc tu dois aimer les bals ! » dis-je en avançant vers lui en faisant une petite moue, déçue de ce que je viens d'apprendre « Ouais... » dis-je en balayant ses dires d'un geste de la main bien trop concentré sur sa révélation. « qu'est-ce qu'e je peux faire pour te faire apprécier les bals ? » dis-je faisant une légère moue boudeuse, attrapant ses mains

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