Are you hiding from me, yeah?

Malgré lui, Bonaventure avait esquissé un petit sourire à destination de sa petite-amie. Mira faisait tous les efforts de la terre pour détendre l’atmosphère et il se devait de faire en sorte de participer à ses efforts. « Tu vas rire mais je n’ai jamais goûté une seule fois à une pomme d’amour. Je me suis toujours tourné vers les barbapapa » dit-il avec un sourire bien moins poussif que le précédent. Il avait encore pas mal d’expérience à faire dans sa vie et pourquoi pas, les faire avec -du moins, s’il ne gâchait pas avec ses conneries. « Donc si je résume, tu veux que je me teigne les cheveux en rouge ? Seulement si tu le fais avec moi dans ce cas » rétorqua-t-il un brin amusé. Néanmoins son humeur grise reprit vite le dessus et il avoua le nœud du problème à sa petite-amie : il était jaloux. Jaloux à en crever d’un mec qu’il ne connaissait pas vraiment mais qui avait le don d’être simplement sportif et beau gosse. Dans le fond, cela résumait presque en totalité tous les mecs d’Harvard mais celui-là était proche de Mira et cela ne lui plaisait pas. Une petite voix lui souffla tout de même que c’était l’hôpital qui se foutait de la charité : sur ses deux meilleures amies, il avait couché avec l’une et éprouvé un véritable coup de cœur pour la deuxième qu’il avait même embrassé. Bonaventure n’était donc pas en position de donner des leçons ou même de râler mais est-ce que la jalousie était quelque chose de logique ? Non. Cela vous prenait aux tripes, cela ne vous lâchait pas d’une semelle et surtout cela vous soufflait des paroles insidieuses qui n’attendaient qu’une chose : foncer sur vos faiblesses pour vous mettre à terre. « Tu as raison, je me suis conduit comme un idiot, j’aurais dû te donner des nouvelles pour au moins que tu ne t’inquiète pas » dit-il en l’attirant dans ses bras car il ne supportait pas de la voir aussi triste. Weasley devait apprendre à communiquer, à s’ouvrir à Mira sinon, ils n’avanceraient pas ensemble, main dans la main. Il le savait parfaitement mais se l’entendre dire était comme une piqure de rappel. « Je me sens idiot si tu savais »souffla-t-il sans se douter un seul instant que les deux avaient pu être amants par le passé. Une information qu’il ne préférait pas savoir. A la place, il préfère mettre des mots sur ses sentiments et les exprimer à voix haute. Mira méritait de les connaitre et égoïstement, il avait besoin de les exprimer. Il paniqua tout de même devant le manque de réaction de sa petite-amie mais elle le rassura bien vite en quelques mots. L’envie de l’embrasser, de la soulever dans ses bras était tentante mais il se contenta de l’embrasser longuement sur le front après qu’elle l’eut embrassé sur la joue. « Vivement que nous soyons seuls »murmura-t-il car il espérait bien lui montrer également par des actes combien il l’aimait. « D’accord » dit-il en se reculant légèrement pour la faire passer devant lui. Il se colla dans son dos pour lui donner l’arme. « Tu tiens l’arme comme ça.. pour tirer, tu appuies sur la gâchette et pour recharger, tu la secoues légèrement de haut en bas. Le but du jeu, c’est d’éviter de te faire tuer. Prête ? » lui demande-t-il en se décalant pour insérer un jeton dans la machine.

©TOWNTROTTER.

JLa situation est loin d'être évidente. Voyant bien que Bona' n'est pas le même, n'est pas l'homme joyeux et rieur dont j'ai l'habitude. Cet homme me manque, je ne peux pas le nier, d'où mon envie de le faire un peu rire ; de lui montrer qu'à mon tour, je peux être son rayon de soleil . Je hausse même un sourcil à sa révélation. « Je ne vais pas rire, je suis choqué ! Comment t'as pu résister à ce sublime rouge, à l'acidité de la pomme, et du sucré du caramel ? Faut à tout prix rectifier ça rapidement. » dis-je en secouant la tête , avec une petite moue boudeuse ? La barbe-à-papa, c'est bon, mais rien n'est comparable à la pomme d'amour... et puis on a bonne conscience lorsqu'on en mange, étant donné que c'est tout de même un fruit… avec un sacré paquet de calories par-dessus. Cette couleur rouge m'a toujours plu, et ce malgré sa légère ressemblance avec le sang, mais c'est également la couleur de la passion dont son nom de pomme d'amour, et cela me ferait réellement plaisir de partager cela avec Bonaventure. Par contre la couleur de cheveux rouges. Je grimace légèrement en secouant la tête. « Non… il y a des choses quand même qu'il ne faut pas partager dans un couple. »Par contre la couleur de cheveux rouges. Je grimace légèrement en secouant la tête. « Non… il y a des choses quand même qu'il ne faut pas partager dans un couple. » dis-je avec un petit sourire à son intention, avant que la conversation ne se tourne vers le vif du sujet. La jalousie est un défaut, qui peut parfois être attendrissant mais peut rapidement tourner à l'accès et devenir un poison. Je ne tiens pas à ce que ça devienne le cas pour Bon' qu'il se torture l'esprit dès qu'il voit un autre homme me parler, ou m'approcher, mais surtout je ne tiens pas à ce qu'il garde ça pour lui. Je souffle un coup en le regardant, Bonaventure étant quelqu'un de très secret, mais comme je lui ai dit, il faut qu'on apprenne à communiquer. Un couple ce n'est pas que du sexe, c'est également une confiance, des sourires des fous rires, et des crises… mais tout cela passe par la communication ! ... et je ne veux rater aucun instant de cette vie de couple avec lui. « C'est rien » dis-je en relevant mon visage vers lui, quittant quelques secondes son cou pour lui adresser un sourire. « C'est du passé maintenant, je suis heureuse de t'avoir retrouvé mon panda ! » dis-je avec un sourire amusé aux lèvres, avant de remettre derrière mon oreille une mèche de cheveux , s'étant échappé. Il ne peut pas savoir à quel point je suis soulagé que toute cette histoire soit réglée aux clairs, effaçant de mon esprit tous ses scénarios tordus que je m'étais imaginé. Si lui était jaloux, pour ma part , j'ai réellement cru qu'il était réparti dans son pays, sans aucun moyen pour me joindre. Je ne suis pas sûr de pouvoir supporter une nouvelle fois une relation à distance, ce pour quoi je tiens à être prudente avec lui.Il aurait été plus judicieux de ma part de ne pas m’attacher à lui comme je l'ai fait, ne sachant pas de quoi l'avenir était fait, si notre histoire en avait un d'ailleurs... mais il est trop tard à présent, le Quincy ayant pris possession de mon coeur, me l’arrachant sans me demander mon avis, me laissant totalement dépendante de lui, ce dernier devenant aussi vitale que mon oxygène, que n'importe quels organes de mon corps. Et ça… je suis incapable de l'exprimer, comme je le voudrais, de lui déclarer à mon tour mon amour., me contentant simplement de quelques mots pour le rassurer. Mais le sentiment de culpabilité que je ressens est d'autant plus fort, par rapport à son infidélité, mariage blanc ou non, je me sens fautive... me faisant espérer la fin de ce cauchemar le plus rapidement possible, mais me faisant redouter la décision du juge... s'il décide de refuser cette adoption, obligeant le jeune homme à rester marié. Je préfère détourner mes pensées vers sa machine, lui adressant un petit sourire, pour chasser toutes ses pensées de mon esprit avant de me mettre devant son jeu. « Oki ça marche, je vais essayer. » dis-je avec un petit sourire en tournant mon regard vers lui avant de le reposer sur l'écran, et de voir le jeu commencer. La rapidité est de mise, et l'habitude non encore présente, je n'ai pas l'occasion de tuer beaucoup de soldats, mais faisant rapidement descendre. Je pousse un léger soupir, grimaçant un peu en voyant le sang gicler à l'intérieur de la machine. « 10 soldats… c'est un bon début? » demandai-je en haussant les épaules.

(Invité)

Il savait bien qu’en lui confiant qu’il n’avait jamais mangé de pomme d’amour, elle allait s’en offusquer et vouloir pallier à cet oubli inacceptable. « En fait, c’est idiot mais mon meilleur ami avait tendance à me dire que si je mangeais une pomme d’amour, j’allais tomber amoureux de la première personne que j’allais voir. Il m’a dit ça quand nous étions gosses et je crois que c’est resté » dit-il en se retenant de rire. Il parlait très peu de Jarod depuis la mort de ce dernier mais naturellement, cette anecdote était venue à lui. « Il faudra pas que je te quitte du regard alors si j’en mange une, question de superstition » ajouta-t-il. Croyance ou non, il était déjà amoureux d’elle et n’avait pour l’heure pas encore osé à le lui avouer. Manque de courage ou simplement parce qu’il se sentait morveux de ne pas pouvoir réagir comme un homme sain d’esprit. A la place, il lui offrait une magnifique vision de l’homme jaloux qui se conduisait comme un gamin. « Cela ne m’irait pas au teint le rouge » dit-il néanmoins avec un sourire sincère. L’air de rien, la présence de Mira l’apaisait, lui offrait une certaine sérénité qu’il avait perdu au moment même où il l’avait aperçu avec cet homme. Avec le recul, il avait conscience de s’être comporté comme un idiot patenté et il s’en excusa rapidement auprès de sa petite-amie. « Je sens que cette histoire de panda va me poursuivre très longtemps » rigole-t-il de bon cœur avant que son cœur n’ose enfin exprimer ses sentiments. Il s’était imaginé pas mal de film assez romantique sur son premier je t’aime mais il n’avait jamais imaginé qu’il le ferait en étant marié à une autre et encore moins dans une salle de gaming. Dans le fond, peu importe les circonstances, Mira partageait ses sentiments et il en était l’homme le plus heureux de la Terre. La seule ombre au tableau résidait en son mariage ou plutôt dans le contenu de la lettre qu’il avait reçu et dont il craignait d’en prendre connaissance. Bonaventure avait longuement réfléchi à ce qui se passerait si jamais son adoption était définitivement annulée. Il quitterait Mira, Harvard pour ne blesser personne et surtout pour ne pas la forcer à continuer à n’être qu’une simple maitresse. Il l’aimait comme un fou et ne souhaitait plus se cacher. Or, s’il devait supporter ce mariage encore quelques années, il ne pourrait continuer à la garder dans l’ombre. Partir était la meilleure des décisions. Toutefois, il préférait largement l’autre alternative à savoir qu’il puisse demander le divorce et l’aimer au grand jour. Or, pour savoir laquelle des deux situations était la bonne, il fallait qu’il ouvre ce fichu courrier.

« Dix soldats c’est pas mal.. tu es une vraie warrior » la taquine-t-il gentiment, les mains sur ses hanches. Il avait besoin de la toucher, c’était plus fort que lui. « Cela te dirait qu’on rentre à la Quincy ? On pourrait finalement fermer tous les volets, se mettre sous la couette et regarder le fameux film d’horreur que nous devions regarder tous les deux » lui proposa-t-il en posant son menton sur son épaule avant de s’éloigner quelque peu. Ils étaient encore en public, il devait se calmer. « A moins que tu ne veuilles battre ton record… je peux prendre le joueur 2 et te prêter main forte »

©TOWNTROTTER.

Tomber amoureux de la première personne que l'on croise à cause d'une pomme d'amour. Je hausse un peu plus un sourcil face à cette nouvelle. D'où elle sort cette connerie . Ok c'est bon, mais pas au point de devenir fou et d'aimer n'importe qui non plus. « Eh bien ça ne m'est jamais arrivé… sinon je serai amoureuse d'un TRES grand nombre de personnes. » dis-je en hochant la tête et en écarquillant un peu les yeux. Bordel tous les vendeurs de pommes d'amour, des foires etc. que j'ai pu regarder en savourant ma pomme d’amour, bénissant cette personne de vendre des merveilles comme ça. Est-ce une forme d'amour ? « Mais si tu crois ça, a alors oui, on achètera des pommes d'amour et on s'enfermera quelque part, pour les manger à deux, sans personne pour nous déranger. » dis-je en riant légèrement, ajoutant tout de même à ma liste de choses à faire avec lui, d'aller à une fête foraine, même une petite, juste pour manger des bonbons, des barbes-à-papa, des churros et des pommes d'amour. Je ne renchéris rien sur la couleur rouge... pas vraiment sûr que ça lui irait, mais je ne suis jamais contre ce genre d'expérience loufoque… Sur les autres . Tant pis, je mettrai le produit dans un de ses shampoings dans ce cas ! Je viens m'installer entre ses bras, non sans rire, soulagé que cela soit derrière nous... Une première dispute, légère soit-elle, il fallait bien que ça arrive un jour. Il paraît quelles sont importantes pour le couple, mais bordel c'est dur d'être loin de lui et de ses bras. « Oui mais tu es « mon » panda, c'est clair . Mon panda, mon chat, mon coeur...et je trouverai certainement d'autres surnoms en allant. » dis-je avec un sourire amusé aux lèvres . Bonaventure, c'est beau mais… c'est pas assez personnel, je veux vraiment m'approprier cet homme, qu'il n'y est que moi qui l'appelle comme ça. Tout comme je veux lui prouver que je l'aime vraiment mais je ne sais pas comment faire, et les mots me semblent tellement peu, comme d'habitude, je suis incapable de dire ce que je ressens ; même si les sentiments sont là. Au lieu de quoi, je lui demande de m'expliquer comment jouer à son jeu d'arcade ayant bien envie de le défier sur son propre terrain. Pas sûr que je fais aussi mieux que lui mais je peux toujours essayer, qui ne tente à rien… Je réussis tout de même à en tuer plusieurs, 10 au total, je n'aime pas vraiment ce genre de jeu de guerre,, mais lorsque l'on a la rage, contre une personne, je sais à quel point ça défoule. « Qu'est-ce que tu crois, mes deux meilleurs amis au lycée étaient des mecs. » dis-je avec un sourire en coin en tournant de nouveau mon regard vers la machine J'avoue que ce n'est pas génial mais je peux faire mieux, je le sais. Je tourne légèrement mon visage vers lui lorsqu'il se place derrière moi, posant ses mains sur mes hanches, me mordillant légèrement la lèvre . J'aime son contact mais je ne veux pas qu'il parte loin de moi à cause de notre liaison encore secrète. J'ai l'impression qu'il comprend ce que je pense car il finit par s'éloigner, tandis que je baisse légèrement les yeux au sol, me sentant mal à l'aise a l'idée de ne toujours pas pouvoir m'afficher en public avec lui. « On peut encore faire une partie? » demandai-je avec un petit sourire, juste une ... pour avoir la fierté d'avoir un bon score quand même. Je le laisse prendre le deuxième joueur, tandis que je récupère l'arme entre mes doigts. « Mais oui, on peut aller à la Quincy après. » ajoutai-je tandis que la partie reprend. J'aurais aimé l'emmener à mon appart, avec mon petit Haribo, lui faire découvrir ma chambre, où la peinture blanche est recouverte de dessins, de photos en tous genres… Peut-être même lui faire écouter un morceau de guitare, mais n'ayant pas d’ascenseur, je ne veux pas lui infliger les cinq étages à monter

(Invité)

« Hey c’était une connerie d’enfant ! Je n’y crois pas… C’est juste qu’il m’avait raconté ça pour se moquer de moi. Mon meilleur pote était du genre assez blagueur… en fait, on arrêtait pas de se raconter des choses comme de s’inventer des monstres sous le lit pour se donner des insomnies » dit-il en souriant. Mine de rien, il n’avait jamais plus songé à manger une pomme d’amour de sa vie mais c’était juste comme ça, comme une chose actée. Jarod l’avait empêché de faire plein de choses avec le recul mais il en gardait un très bon souvenir. Jarod… il l’avait aimé plus que tout au monde et sa perte avait été la plus douloureuse de son existence. Encore aujourd’hui, il ne se passait pas un seul jour sans qu’il ne pense à son meilleur ami, à son frère. Il était clair qu’il aurait adoré Mira s’il avait ne serait-ce pu la rencontre quelques minutes. « Mais je suis d’accord pour m’enfermer avec toi, sait-on jamais, ça peut-être vrai » dit-il avec un autre sourire. Sa petite-amie avait le don d’égayer son quotidien par des petites touches ici et là même à rendre sa jalousie bien plus supportable à croire qu’il était vraiment mais vraiment amoureux d’elle. « Je te fais confiance… toi, tu es mon petit cœur » répondit-il tout simplement. Il n’avait jamais été très doué avec les surnoms affectueux, restant sur des choses vraiment basiques comme ma chérie, mon ange ou mon petit cœur pour Mira. Il n’était de tout de manière pas très doué en amour, d’où le nombre de fois où il s’était fait larguer en beauté. Toutefois, à l’heure actuelle, il s’en fichait pleinement car il avait enfin avoué ses sentiments à sa petite-amie et surtout, il avait réussi à s’ouvrir un minimum. Certes, ce n’était pas grand-chose mais pour Bonaventure : avouer un sentiment de jalousie, un amour et encore mieux, de parler de Jarod avec autant de légèreté, c’était déjà un grand pas en avant.

Mira s’essaya au jeu et lui, il ne pouvait s’empêcher de regarder son profil, ses traits délicats. Elle était magnifique, elle était sienne et il l’aimait. A cet instant, il n’aurait pu être plus heureux. Ah si… Ce stupide mariage qui continuait de lui empoisonner la vie et surtout de le forcer à cacher sa relation avec sa belle Quincy. Bonaventure se promit d’ouvrir le plus rapidement cette lettre pour enfin avoir le fin mot de l’histoire même si, il y avait des chances pour qu’il y laisse son cœur et son avenir sentimental au passage. « ça aide en effet ! Va pour une autre partie. Je ne savais pas que tu serais aussi intéressé par un jeu vidéo. J’en apprends des choses sur toi » la taquine-t-il en la lâchant pour mieux prendre le flingue du joueur 2. C’était toujours mieux qu’il s’occupe les mains car il avait tendance à vouloir la prendre dans ses bras -d’autant plus maintenant qu’ils s’étaient avoués leurs sentiments. « Si tu ne veux pas aller à la Quincy, on peut aller ailleurs… J’ai pas encore visité ton appartement et mon dos a l’air de pouvoir supporter de monter des marches » précise-t-il en lançant la partie.

©TOWNTROTTER.

Ma langue vient se passer délicatement sur le coin de mes lèvres, humidifiant doucement mes lèvres, avant de laisser un sourire apparaître tandis que je l'entends se défendre, me faisant légèrement secouer la tête. « j'espère bien que c'est une connerie sinon je ne pourrai plus manger de pomme d'amour sans ta présence à mes côtés. » dis-je en levant les yeux au ciel. Évidemment j'ai l'intention d'en manger une avec lui, pour sa première… mais après, une pomme d'amour je peux avoir envie d'en manger n'importe quand. Je l'écoute me parler de son ami, aimant l'entendre parler d'enfance, chose que je n'ai pas eue, la vivant toujours au travers des différents souvenirs que l'on peut me confier sur cette période de vie. « Je te vois très bien vérifier sous ton lit avant d'aller dormir qu'il n'y a rien ou personne. » dis-je un petit sourire amusé aux lèvres. C'est bien là, l'insouciance d'un enfant. Tout comme il est naturel pour un enfant de trouver des surnoms à ses camarades ou à son amoureuse, ce qui est loin d'être mon cas. Je n'ai jamais d'imagination pour ça, disant simplement le premier mot qui me passe par l'esprit, même si cela peut-être un peu ridicule. Ce pour quoi le mot revenant le plus souvent reste le surnom du chat. J'passe une main dans ses cheveux, un sourire tendre aux lèvres. Oui il me fait penser à un petit chat aimant les caresser, réclamant des câlins, mais qui a tout de même une âme de joeur, ne reculant jamais devant un jouet, ou une souris. « Tu es mon petit chat...gris tigré noir même. » dis-je en riant. Oui les rayures symbolisant sa personnalité, une partie grise que je connais… et la partie noire restant encore secrète pour moi. « Mais petit coeur j'aime bien, surtout maintenant que je sache que je possède le tien. »dis-je déposant mes lèvres sur sa joue, mon signe d'amour dans ce lieu public, ne pouvant guère faire autre chose pour lui prouver, si ce n'est qu'en lui disant, à mon tour, qu'il a gagné mon coeur et que jamais personne ne m'avait fait ressentir des sentiments aussi fort que j'ai pour lui. Mais rapidement je me décale de lui, pour ne pas attirer les regards sur nous, même si je doute qu'un journaliste ou un ennemi de Bon' se trouve dans cette salle, plutôt fréquenté par des geeks, mais je ne veux pas prendre le risque de le voir repartir en Namibie, ou de le voir, obligé de rester marié à sa femme. Je préfère donc m'atteler à l'arcade, apprenant rapidement à jouer aux jeux vidéo. Un échec cuisant que je prends avec le sourire. « oh ça dépend les jeux vidéo bien sûr . Mortal Kombat c'est une tuerie. » dis-je avec un clin d'oeil à son intention. Même à l'époque où j'y jouais ce jeu était déjà un peu révolus, mais j'étais prête à faire une crise à Jake et Feliks pour qu'il me laisse y jouer lorsqu'on se retrouver ensemble, dans la chambre de l'un d'entre eux les après-midi de pluie. Je m'accroche à mon arme et commençant à tirer sur les soldats que j’aperçois à l'écran, me mordillant légèrement aux dires de Bonventure. « Il y a 5 étages … je ne tiens pas à te retrouver à quatre pattes mon chat... » dis-je simplement, ça ne me dérange pas, je préfère qu'il ne visite jamais mon appartement plutôt que de le voir souffrir. « t'as vu, je suis carrément plus douée avec toi comme allié. » dis-je voulant changer de conversation, ne voulant pas qu'il se sente démuni ou quoi que ce soit, car c n'est pas le cas.

(Invité)

« Ce serait un crime que de te priver de tes pommes d’amour, je ne voudrais pas que tu m’en veuilles » la taquina-t-il, plus léger de minutes en minutes à ses côtés. Son rayon de soleil avait obtenu l’impensable : le faire sourire, le faire se confier. « Mais le pire c’est que c’est ce que je faisais. Je courais toujours sur mon lit une fois la lumière éteinte pour être certain que le monstre sous mon lit ne me choppe pas les pieds au passage ! Avec le recul, je me fais pitié, j’avais douze ans mais Jarod avait le don de rendre l’histoire la plus incroyable réaliste. Il t’aurait même fait croire au père noël à quarante ans » dit-il en secouant la tête de droite à gauche. Jarod lui avait collé des frayeurs durant des années mais le Quincy avait adoré cela car il avait toujours aimé les choses effrayantes. Ce n’était pas pour rien qu’il adorait regarder des films d’horreur, de participer à des jeux de rôles avec des zombies etc. C’était un de ses hobbies et la seule chose qui lui manquait à présent, c’était la main rassurante de son meilleur ami sur son épaule. A la place, il y avait celle de Mira qui glissait dans ses cheveux. Il en aurait ronronné sur place s’il en avait eu la capacité. C’était fou comme un simple geste pouvait être aussi libérateur. Il avait l’impression de ne plus être seul, d’avoir enfin la chance d’être heureux. « Tu le possèdes tout entier tout comme je suis tout à toi ! J’aime l’idée d’être ton chat » rie-t-il à son tour. Cela pouvait être un manque de virilité d’être un chat mais il s’en fichait totalement car sa petite-amie savait à quoi s’en tenir avec lui et il aimait beaucoup trop la sensation d’être à elle.

Ils se séparent tout de même, de peur de trop dévier de leur ligne de conduite qu’était d’être uniquement des amis en public. Cette situation était pesante à la longue mais cela lui permettait d’apprécier davantage leurs retrouvailles une fois l’intimité de leur couple retrouvée. « J’avais bien aimé jouer à Mortal Kombat mais j’ai deux sagas préférées : Uncharted et Assassins Creed. Quand je pense que les deux vont être adaptés au cinéma… je risque de passer des heures et des heures là-bas » rigole-t-il. Déjà il devait aller voir Docteur Strange en bon fan de comics qu’il était. « Au fait, cela te dirait de te faire un film prochainement ? Y a un Marvel qui est sorti » tenta-t-il le coup avant que la partie ne recommence et qui lui propose entre autre de la suivre jusqu’à son appartement. « Je peux y arriver ! Mon kiné aimerait que je fasse plus d’exercice de musculation alors pourquoi pas du step »hausse-t-il les épaules et puis, il avait envie de voir son appartement. « Ouais, t’es la meilleure petit cœur ! » s’exclame-t-il avec un léger sourire tandis qu’il repose sur son socle, le pistolet. « Ou alors je suis un trop bon coéquipier » s’amuse-t-il à rajouter en bombant le torse, faussement hautain.

©TOWNTROTTER.

J'adresse un petit sourire à Bonaventure en haussant légèrement les épaules concernant les pommes d'amour, ne pensant pas qu'un jour je pourrai lui en vouloir pour une chose aussi minime que les pommes d'amour, contrairement aux restes. Je préfère l'écoutez me parler de son meilleur ami, que je ne connais pas, dont je n'ai jamais entendu parler à vrai dire, mais je l'écoute avec un sourire aux lèvres, en silence, passant doucement ma main dans ses cheveux en l'écoutant. L'insouciance d'un Bonaventue Weasley m'attendrit, vraiment. « tu n'as pas des photos de toi jeune ? » demandai-je au bout d'un moment, ayant bien l'envie de voir à quoi ressemblant l'homme que j'ai devant les yeux âgés de seulement une dizaine d'années. « Je n'ai jamais cru au père Noël alors j'aurai bien aimé voir ses méthodes. » dis-je avec un clin "œil. Ouais Noël, la plus belle fête de l'année, une fête que l'on célébrait en famille… cette famille qui me détestait autant que je la détestais... Où les cadeaux que je recevait étaient plutôt offert par le père fouettard que par le père Noël. Mais je secoue doucement la tête pour chasse cette idée néfaste de mon esprit, voulant plutôt concentrer sur mon petit chat, à qui j'adresse un sourire en hochant doucement la tête . Oui son coeur est tourné vers moi, simplement vers moi et il est hors de question que quelqu'un d'autre s'approche de ce dernier, un sourire espiègle s'installe sur mes lèvres « et un chat… c'est viril ! » dis-je avec un sourire aux lèvres, imaginant bien ce qu'il doit penser par rapport à ce surnom. « imagine un chat en train de chasser, la détermination qu'il a dans le regard, et aussi la force qu'il a pour attraper ce qu'il veut … c'est très puissant un chat. » dis-je en hochant la tête avec conviction ; pensant notamment à mon Haribo, qui n'abandonne jamais, et qui peut être sacrément méchant … et sadique avec une mouche notamment ou une araignée, capable de jouer avec cette dernière pendant des heures.

Je laisse mes mains caresser l'arme, et appuyer régulièrement sur « la gâchette » pour tirer sur quelques soldats se trouvant sur mon chemin. Le jeu ne lui-même n'est pas compliqué, il suffit simplement d'être rapide et de ne pas quitter du regard l'écran durant toute la partie. Je souffle un coup, me mordant malgré tout la lèvre inférieure, totalement prise au jeu, mais n'hésitant pas à parler avec Bon' malgré tout. « Je ne sais plus trop à quel autre jeu ils jouaient tous les deux. Peut-être assassin Creed aussi… c'est toujours des jeux de tir sur la seconde guerre mondiale je crois. » dis-je en haussant les épaules, ne comprenant pas souvent les histoires de ces jeux, passant le plus clair de mon temps à les regarder jouer , assise sur un lit, à jouer avec la guitare de Jake, recommençant ce que j'avais appris quelques jours auparavant en cours d musique. « Euh oui pourquoi pas... qu'est-ce que tu veux aller voir ? » lui demandai-je en tournant mon regard vers lui, un sourire aux lèvres à l'idée d'une nouvelle sortie à faire ensemble, mais ce petit échange de regards me fait perdre un peu de concentration, je reporte rapidement mon intention sur l'écran, tuant au passage quelques personnes., ayant osé me tirer dessus. « d'accord dans ce cas, on va essayer. » dis-je en hochant la tête, un petit sourire aux lèvres avant de redéposer mon arme sur la console « je pense que l'on forme surtout une bonne équipe. « dis-je en lui souriant, avant d'attraper sa main, entrelaçant nos doigts quelques secondes. « on va chez moi alors ? » dis-je en tournant mon regard vers la fenêtre, voyant qu'il ne peut plus. « on peut y aller à pied. » dis-je en haussant les épaules ?. Je n'ai plus de voitures de toute façon, tout dépend s'il est venu à pied ou en voiture.

(Invité)

Quand Bonaventure songeait à son enfance, il ne voulait retenir que les bons moments. Il avait été heureux jusqu’à ses douze ans, il ne dirait pas le contraire. L’enfant en lui ne voulait pas se rappelait toutes les fois où les gamins de la haute société l’avaient regardé de travers, lui le petit africain adopté par les Weasley. Dans son malheur, il avait échappé au fait d’être noir car il savait que l’on ne l’aurait pas épargné et le racisme, il ne voulait surtout pas avoir à le subir. Au fond, il l’avait subi mais Bonaventure préférait parler de discrimination, c’était moins violent pour le gosse en lui. C’est pour cela qu’avoir eu Jarod comme meilleur ami, cela avait changé toute sa vie. Grâce à lui, il avait pu supporter un peu mieux le poids de sa culpabilité. Son presque frère ne l’aurait jamais laissé faire autant dire qu’à sa mort, le Quincy avait chuté de toute sa hauteur. Aujourd’hui, une autre personne avait pris la relève de Jarod, sans même s’en rendre compte : Mira. Sa petite-amie lui apportait tellement de choses positives qu’il s’était même éveillé un jour, le sourire aux lèvres. Cela faisait des années que cela ne lui était pas arrivé. « Pas sur moi mais je dois en avoir quelques-unes sur mon ordinateur sinon un appel à ma mère et je serais enseveli de photos » rigole-t-il de bon cœur. Sa mère arrivait toujours à lui sortir une photo au plus mauvais moment mais il savait que c’était sa façon à elle de s’assurer qu’elle était bien sa mère. « Crois-moi, Jarod avait le don pour cela… je pourrais même pas t’expliquer comment il faisait mais tu finissais toujours par te faire embobiner. Il aurait fait un politicien de malheur mais son truc, c’était la comédie. Je crois que c’est de sa faute si j’ai atterri au théâtre » dit-il avec un sourire mélancolique. Dans un sens, c’était un peu grâce à son meilleur ami qu’il avait pu réellement rencontrer Mira et tomber amoureux d’elle -à croire que même mort, il continuait à veiller sur lui. « D’accord, d’accord, va pour le chat viril ! N’empêche, je crois que ton chat m’aime pas trop depuis le Summer Camp » s’amuse-t-il à lui dire en se souvenant qu’il l’avait privé d’un bon repas et de sa maitresse toute une nuit.

« Et toi, en dehors de Mortal Kombat, y a des jeux que tu aimes ? » lui demande-t-il histoire de savoir s’ils pourraient jouer tous les deux. Bonaventure était un vrai gosse avec une manette dans les mains et pouvaient se taper des heures et des heures de jeu. « Il y a Docteur Strange au cinéma ainsi que le dernier film adapté du romancier Dan Brown… Je me demandais si tu serais intéressée ? » lui proposa-t-il en échangeant avec elle un sourire. Il aimait cette femme, c’était plus que certain et l’idée de partager davantage de choses avec elle l’emplissait de joie, chassant les derniers vestiges de sa jalousie. Il pouvait lui faire confiance et arrêter de voir l’avenir aussi négativement. La partie se termina rapidement et Bonaventure hocha la tête. « Je suis venu en voiture, tu habites loin ? » la questionne-t-il en la sentant prendre sa main. Le Quincy la laisse faire, serrant même la sienne avec tendresse alors qu’ils sortaient de la salle de jeu pour traverser le parking vers sa voiture. « Au fait, tu vas faire comment sans ta voiture ? Si je peux te déposer quelque part certains soirs, dis moi. Ton bar est sur le chemin de l’hôpital »

©TOWNTROTTER.

[quote="Mira J. Hudson"]

Je n'ai pas eu le loisir d'avoir l'enfance dont j'aurai rêvé, ni même une enfance tout court. La peur au ventre qui me tenaillait dès que je descendais du bus scolaire, la peur aux ventes lorsque la sonnerie annonçant le début de la récréation résonnait. Cette enfance, je ne la souhaite à personne, pas même à mon pire ennemi, je ne suis même pas sûr d'avoir un seul souvenir heureux de cette époque de la vie ; contrairement à Bonaventure qui semble malgré tout avoir quelques bons souvenirs avec son meilleur ami. Ses souvenirs me donnent le sourire aux lèvres, tandis que je l'écoute, buvant presque de ses paroles, me nourrissant de ces dernières pour mieux imaginer la scène « j'espère que je pourrai en voir rapidement dans ce cas… je veux tout connaître de toi ! » dis-je avec un sourire resplendissant aux lèvres. Oui Bonaventure est la personne la plus importante de ma vie actuellement, il est hors de question que je passe à côté de quelque chose le concernant. J'ai un peu peur qu'il m'en demande en retour mais je ne pourrai pas satisfaire sa curiosité si c'est le cas... de toute façon, il vaut mieux qu'il ne voit pas dans quel état j'étais. « c'est une bonne chose que tu te sois tournée vers le théâtre dans ce cas… Je t'avoue que la politique, c'est pas du tout mon truc… trop sérieux pour moi . Le théâtre, ça me permet de m'évader, de changer de vie l'espace de quelques instants. » dis-je en haussant les épaules. Je ne sais pas ce qui l'a attiré dans le théâtre mais pour ma part, c'est cela, la possibilité d'être une multitude de personnes, sans jamais vraiment oublié qui l'on est pour autant. Je secoue légèrement la tête lorsqu'il parle de mon Haribo, pourquoi mon chat est toujours une obsession pour mes petits amis ? Avec Wolf c'était plutôt l'inverse. « Mais si il aime tout le monde mon bonbon! Il est très influençable en fait… comme sa maîtresse. » dis-je avec un clin d'oeil, même si ce n'est pas totalement faux. Il suffit d'une caresse par ci, un peu de de nourriture par là , lui donner un jouet.. et le tour est joué.

"euh" Je me mordille légèrement la lèvre, réfléchissant aux jeux vidéo qui pourraient me plaire mais aucun ne me vient à l'esprit. « Je n'avais pas de console. » dis-je finalement en passant une main dans mes cheveux. Quoi ça existe encore les gosses qui n'ont pas de consoles de jeux vidéo de mon âge ? « Mais je pense que j'aurais aimé les jeux d'aventures, pas forcément ceux auxquels il faut tuer, mais où il y a une quête, un objectif. » dis-je avec un petit sourire, voulant faire passer en douceur cette nouvelle comme quoi je n'ai pas vraiment eu les mêmes jeux que les enfants de mon âge. Par contre le cinéma, reste quelque chose que j'adore, voir un film sur grand écran est toujours meilleur que sur une petite télé, le son est meilleur… et les fauteuil super confortable, il faut l'avouer. « Pourquoi pas… je vois pas du tout qui est Docteur Strange ni de quel livre tu parles... mais pourquoi pas. » répétai-je en laissant un rire s'échapper de mes lèvres. Que Bon' me fasse découvrir de nouvelles choses est tout aussi bien, je suis curieuse et voir un film à l'aveugle, sans connaître l'histoire ou avoir vu la bande-annonce… ça me plaît aussi. Je finis par reposer le pistolet, lorsque le mot « game over » apparaît une nouvelle fois à l'écran. Je tourne mon regard vers Bonaventure face à ses dires. « Non à Central Square. Si tu as tous les feux verts, on y est dans moins de 10 minutes. » dis-je avec un sourire en prenant sa main dans la mienne quelques instants. J'aimerais pouvoir la garder dans la mienne, mais tandis qu'on avance vers la sortie, je la lâche à contre-coeur, ne voulant pas éveiller les soupçons. Bon sang que j'aimerais que cette situation soit finie, de devoir nous cacher, de ne pas réveiller la vérité aux autres, de devoir vivre cacher. Je ne suis pas sûr de pouvoir supporter ça encore longtemps. « Je prends le bus...ou je rentre à pied . J'espère trouver rapidement de l'argent... je sais pas encre comment faire, peut-être prendre un autre un autre boulot en plus… » dis-je en haussant les épaules. Il me semble que le Nirvana cherche une nouvelle serveuse .. une boîte de strip-tease… je me mordille légèrement la lèvre inférieure, ce n'est certainement pas la meilleure idée que j'ai eu mais si je n'ai pas le choix. Et serveuse c'est pas strip-teaseuse, je serai un peu plus habillé qu'elle. « C'est gentil mon coeur, j'avoue que quand il fera vraiment froid, je serai pas contre ta proposition. » dis-je avec un sourire aux lèvres en arrivant à sa voiture montant rapidement à l'intérieur…. Côté passagers pour mon plus grand malheur.

(Invité)

(Contenu sponsorisé)