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The show must go on. Sally.

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Avoir un enfant était une grande responsabilité. On ne pouvait pas gérer ses coups de blues de la même façon car quelqu’un dépendait de nous. Paris l’avait compris ou plutôt Summer le lui avait fait comprendre un soir, alors qu’il rentrait amoché d’un combat clandestin. Elle l’avait sermonné en lui rappelant qu’une petite vie dépendait de lui et qu’il ne pouvait plus mener la sienne comme il l’entendait. Sally, elle, ne pouvait pas se permettre de se morfondre non plus. « Je sais mais ta fille a besoin que sa mère aille bien… je t’apprendrai rien sur le fait que les gosses sont de véritables éponges à sentiments » répondit-il. Bon sang, la vie était vraiment chienne. Comment une femme aussi adorable qu’elle pouvait tomber sur un crétin pareil ?! « Ouais mais je serais plus rassuré en sachant que tu ne le fréquentes plus… J’ai pas envie qu’il t’arrive une merde » soupira-t-il surtout qu’ils savaient que les excuses étaient faciles à exprimer mais que les actes ne suivaient que rarement. Alors, comme il le faisait rarement, Paris vint la prendre dans ses bras. « Yep, t’es ma Sally ! Par contre, je te préviens, je risque de pas te faire de cadeau quand on va manger la glace, j’adore trop ça pour partager » répondit-il en caressant doucement ses cheveux. C’était une simple taquinerie pour la faire un peu rire.


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Je vivais pour Zoé mais là ce soir je pouvais clairement pas, j'avais assez pleurer seule dans ma chambre et je ne voulais pas qu'elle ressente ma peine, elle avait déjà senti que j'allais mal et elle le ressentait tellement vu qu'on était fusionnel et je ne voulais pas ça pour elle. "Je sais et j'essaye je me sens juste idiote de m'être fait encore avoir." Je n'en voulais pas à Aaron au final, j'étais énervée contre lui, je n'arrivais pas à lui pardonner ces mots mais au fond j'en étais toujours amoureuse parce que j'avais été sincère avec lui et cela faisait mal de tomber de si haut. "C'est plus facile quand tu rencontre une autre personne derrière je sais que moi je suis juste maudite avec les hommes, je ne suis même pas sûr d'en trouver un bien un jour." Je perdais espoir mais bon je n'étais pas là pour me plaindre, je me réfugiait dans ces bras pour avoir mon câlin et tout de suite j'avais le sourire, je le regardais après s remarque en faisant ma petite moue. "Même si je joue de mes charmes." Avec une petite tête de bébé comme la mienne il ne pouvait rien me refuser.
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« Arrête, t’es pas plus idiote qu’une autre. Des cons, il y en aura toujours.. tu as simplement la faculté de les attirer plus que d’autre mais tu sais, un jour, le crapaud se transformera peut-être en prince charmant. Tu sais, j’étais qu’un mec qui couchait à droite et à gauche avant de connaitre Summer. Elle a réussi à me ferrer alors je suis certain qu’un beau jour, toi aussi, tu trouveras le bon et tu lui donneras envie de se fixer » répondit-il car il ne voulait pas qu’elle perde espoir. Il n’y avait rien de pire qu’une femme qui perdait l’idée de trouver sa perle rare. Paris ne voulait pas la voir amère… il avait trop cotoyer ce genre de femmes et ce n’était pas ce qu’il souhait pour elle. « Tu trouveras mais pour le moment, tu dois surtout penser à toi. Prends le temps de digérer ton histoire avec Aaron, de pouvoir faire le deuil de tes sentiments car sinon, le prochain qui passera souffrira de la comparaison » lui dit-il en ayant l’impression d’avoir la science infuse en matière de relations sentimentales. Ce n’était pas le cas, il ne faisait que lui citer tous les conseils qu’il avait lu dans le dernier Marie-Claire. « Humm bon… je peux t’en donner un peu mais rien qu’un petit peu ! Tu veux qu’on se livre quelque chose à manger ? Je t’invite »


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"Je t'assure que je n'y crois plus Paris, tu pourrais m'affirmer que j'ai tort je n'y crois plus, je ne suis tout simplement pas faite pour cela. Parce qu'elle est tombé sur toi et qu'elle doit le mérité, moi j'en ai juste marre d'être déçue et puis c'est pas comme ci j'avais une dizaine qui me courait après." Pour dire vrai il y en avait aucun qui me courait après lors c'est pour dire, j'étais assez déçue quand il s'agissait d'amour et je savais que j'allais rester seule un long moment. "Je pense surtout à ma fille, t'en fait pas je vais faire le deuil." Je faisais le deuil pour moi mais surement pas pour le prochain mais je n'avais pas envie de me plaindre sans cesse, je souris quand il acceptait de partager avec moi avant d'entendre son invitation. "Qu'est ce que vous avez tous à m'inviter à manger?? C'est parce que je me suis fait plaquer et vous avez pitié de moi." Je faisais ma petite tête d'enfant triste mais avec un air amusé aussi, entre Devan, Leandro et lui j'arrêtais d'être invité à manger.
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Sally était vraiment découragée et il ne savait pas quoi lui dire pour lui redonner de l’espoir ou même qu’elle aille mieux. « Laisse toi un peu le temps… Attends, je vais être franc avec toi mais t’es une nana sexy, intelligente, sympathique… bordel si tu arrives pas à te caser, c’est que j’y connais plus rien en la matière et puis, je pense que le mieux serait que tu prennes du bon temps au départ. Te mets pas la pression et si ça doit arriver, bah ça arrivera » répondit-il en essayant d’être le plus optimiste possible. Il ne voulait pas qu’elle baisse les bras parce qu’elle était tombée que sur des crétins. Sally méritait mieux que de rester célibataire toute sa vie. « Je sais que tu sauras rebondir, t’es de la trempe des gagnantes » lui dit-il avec un petit clin d’œil avant de se marrer en la voyant faire ses petites mimiques. « J’ai surtout la dalle ! J’ai pas eu le temps de manger alors je remplis mon estomac tout en passant pour le mec super attentionné… qu’est-ce que tu crois, je suis un mec multitâche » rétorqua-t-il en déposant un baiser sur sa tempe. « Alors, ça te tente ? Je me ferais bien une pizza avant la crème glacée »


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J'en avais un peu marre à vrai dire de me prendre des claques quand il s'agissait de l'amour mais si l'amour venait taper à ma porte pourquoi pas mais pas pour l'instant j'avais encore des regrets par rapport à Aaron. "Ben apparemment sa suffit pas, t'en connait toi des mecs qui serait prêt à être en couple avec une maman célibataire qui à la poisse niveau sentimental?? Je vais éviter de me prendre la tête t'inquiète." Je savais que j'allais vivre pour Zoé et moi et tant pis pour le reste. "Je ne vais pas me laisser me morfondre oui." Je souris quand il rit et il avait trouvé les bons mots pour éviter de me faire passer pour la petite victime qui avait besoin qu'on s'occupe d'elle. "Bon si c'est parce que ton estomac crie famine ne le faisons pas attendre mais tu t'occupe de commander." Je souris en sentant son baiser et secouais la tête. "Va pour la pizza, pizza crème glacé et tu pari sur le fait que je me retrouve quelqu'un mais j'aurais encore moins de chance si tu me fait prendre des kilos."
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« Techniquement j’en connais pas mais je fréquente pas vraiment des gars très portés sur les relations sentimentales ! » avoua-t-il. Les amis de Paris étaient plutôt comme lui à savoir des adeptes des relations sans lendemain et surtout sans attache mais cela ne signifiait pas que c’était cause perdue. « Même si ça me débecte de le dire, le Aaron t’a bien accepté avec ta fille alors pourquoi pas un autre ? » plaça-t-il son argument. Okay ce type n’était qu’un connard mais cela n’empêchait pas qu’à la base, il avait pris soin de Sally et de Zoé ; du coup, un autre homme pouvait encore le faire. Toutefois, il était ravi de l’entendre lui dire qu’elle n’avait pas l’intention de se morfondre. « Qu’est-ce que tu crois ? Que c’était parce que tu as les yeux éclatés, les cheveux dans tous les sens et le cœur en miette que je voulais t’offrir le repas… y a pas marqué prince charmant sur ma tronche » lui dit-il d’un ton taquin avant de décrocher son portable pour trouver non seulement le numéro d’une pizzéria mais commander également. « Tu veux quoi comme pizza ? Et ne t’inquiète pas, je connais plein d’exercices de torture pour perdre du poids » lui dit-il tandis qu’il consultait la carte sur le site web d’une pizzéria à proximité.


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"Et moi pareil donc tu vois il doit pas y en avoir beaucoup." Aaron avait été un des seuls qui m'avait accepté avec ma fille et pour une relation sérieuse, je ne connaissais pas beaucoup d'hommes qui recherchaient du sérieux du coup j'avais perdue espoir de ce côté là. "Parce qu'il voulait être avec moi aujourd'hui les hommes en générale recherche rien de sérieux." Au pire je n'avais pas tellement besoin d'un homme pour vivre ma vie, je pensais peut être trop au prince charmant mais je ferais sans, j'allais vivre pour ma fille et pour moi avec ou sans mon prince charmant. "Ouais peut être que tu avais pitié qui sait... Si avec ta chérie tu es le prince charmant dans toute sa splendeur." Je le laissais prendre le contrôle de la commande et à sa question je secouais simplement les épaules. "Je te fais confiance gère... Oui ben pour ça je te fais totalement confiance aussi."
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« Rien n’empêche qu’au départ, ça ne soit pas sérieux et que tu rendes un mec tellement accro à toi qu’il veuille quelque chose de sérieux par la suite » hausse-t-il les épaules. Paris était déterminé à ce qu’elle ne perde pas espoir et surtout ne se laisse pas abattre. Si elle oubliait toute vie sentimentale alors ce type aurait gagné. Or, il était tout simplement hors de question que le Dunster laisse une telle chose se produire. Sally était sa protégée, son amie et il comptait bien prendre soin d’elle quitte à lui trouver des rencards. « Non mais avec Summer, c’est différent. Il m’arrive de faire de la merde aussi. C’est juste qu’elle a une patience d’ange avec moi » avoua-t-il car combien de fois l’avait-il blessé à cause d’une parole maladroite ou en oubliant un peu trop le côté romantique de sa compagne. « Tiens, pour notre première Saint Valentin, je suis rentré tard, j’ai complétement bousillé sa surprise d’un dîner romantique et la première chose que je lui ai proposé : c’est d’aller faire la fête avec d’autres personnes » lui apprit-il avec une petite grimace. Summer avait hurlé ce soir là et avec le recul, il ne pouvait pas lui en vouloir. « Cela marche alors ça sera deux calzones avec un bon rosé » décida-t-il avant de passer commande. « On sera livré dans trois quart d’heures au max. En attendant, qu’est-ce que tu veux faire ? »


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"Tu veux me faire mourir de rire?? Non parce que j'ai longtemps espérer et justement j'en ai marre d'espérer mais c'est pas grave c'est juste que ce n'est pas fait pour moi simplement." Je ne voulais pas jouer la fille relu qui faisait chier les gens avec ça mais j'avais trop espérer et je n'y croyais plus mais au fond c'était pas si grave il me restait Zoé. "Comment ne pas avoir une patience d'ange avec un mec comme toi." Mine de rien à mes yeux Paris était l'homme parfait et je trouvais sa relation avec Summer superbe, rien d'entendre Paris parler d'elle on comprenait que c'était toute sa vie avec sa fille. "Oui et c'était une connerie parmi tant d'autres parce qu'on peut pas être parfait non plus mais quand je t'entends parler d'elle je comprends combien tu l'aime et que tu ferait tout pour elle." Je comprenais qu'il y est des disputes mais depuis Paris avait dû se faire pardonner. "C'est parfait." Je le laissais s'occuper de la commande avant qu'il me propose de faire autre chose en attendant la pizza. "Parle moi de ta relation avec Summer, j'ai l'impression que tu aime bien parler d'elle et j'ai besoin d'entendre de belles histoires d'amour à moins que tu avais autre chose en tête." Comme jouer à un jeu vidéo ou un truc de mec quoi.
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