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The show must go on. Sally.

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Sally n’allait pas bien et même lui, il l’avait ressenti au ton de sa voix lors de leur dernière conversation téléphonie. Paris avait un peu insisté jusqu’à ce qu’elle lui révèle qu’Aaron et elle avaient rompu. Aussitôt, il lui avait proposé de passer la voix histoire de lui tenir compagnie et lui offrir une épaule sur laquelle pleurer. D’ordinaire, le jeune homme évitait les femmes dans ces moments-là car ce n’était pas vraiment son fort mais Sally était comme une sœur pour lui et hors de question de la laisser toute seule. Alors, il avait rapidement expliqué la situation à Summer et s’était éclipsé pour se rendre chez la jeune femme. En passant, il s’était arrêté pour prendre de quoi manger et boire.  Paris avait toujours résolu ses problèmes avec une bonne d’alcool alors une fois n’est pas coutume, il venait armé pour retrouver Sally. Une fois devant la porte de son appartement, il tapa quelques coups sur la porte, n’osant pas trop sonner au cas où que sa fille dorme déjà. Des petits réflexes de parents dirons-nous. Au bout de quelques instants, Sally vint lui ouvrir. « Hey… tu as une tête à faire peur mais je viens avec du renfort » lui dit-il en lui montrant la bonne bouteille de scotch qu’il avait pris avec lui. « Mais si t’as pas envie de boire, j’ai choppé de la glace et du chocolat » dit-il avec une petite grimace comique.

@Sally L-A. Mendoza



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Aujourd'hui je n'allais pas fort, au fond que mon histoire avec Aaron soit terminé n'était pas plus mal, on était parti du mauvais pied et on ne faisait que s'engueuler depuis qu'on avait officialisé mais le fait de me rendre compte que je n'avais pas le droit au bonheur une fois de plus dans ma vie me mettait le moral dans les chaussettes. J'avais préféré laisser Zoé chez ma mère parce que je ne voulais pas qu'elle ressente mon mal être et j'avais besoin d'être seule, peut être même pleurer, boire ou trainer au lit mais je ne voulais pas faire ressentir ma peine à ma fille. Le coup de fil de Paris m'avait fait du bien, parler avec lui me faisait toujours du bien mais j'avais préféré cacher les choses au départ, il était heureux avec sa chérie je ne voulais pas l'embêter avec mes problèmes mais quand il insistait autant je lui avais cracher le morceau en essayant de ne pas me remettre à chialer. Je l'avais attendu en essayant de me remettre de mon chagrin tout en enfilant un short et un top pour trainer à la maison au lit de rester dans mon peignoir et très vite il arrivait, j'avais un chignon sur la tête et des yeux tout rouge donc sa remarque me fit sourire une fois la porte ouverte. "On va dire que j'ai plus à plaire." Je souris en le regardant et je laissais entrer avant de m'enlacer dans ses bras. "Et un gros nounours." Je me décalais ensuite pour lui déposer un baiser sur la joue pour le saluer avant qu'on aille au salon ou je sortis des verres. "Je prend tout."
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Paris n’avait jamais vraiment dû gérer une séparation. Il y avait bien eu cette fois avec Maxym mais comment dire, les choses étaient déjà finies avant même de commencer dès lors qu’elle avait avorté de leur enfant. Une histoire ancienne qu’il n’avait jamais voulu compter comme une relation car il était jeune, un adolescent. Depuis, le Dunster avait accumulé les conquêtes sans s’attacher jusqu’à Summer. Il ne pouvait pas vraiment comprendre ce que traversait Sally mais il s’était juré de répondre présent pour l’aider au mieux à gérer cette crise. « Tu sais ce qu’on dit : quand tu tombes de cheval, faut remonter rapidement » lui dit-il avec un léger sourire avant de l’étreindre et de déposer à son tour, un baiser sur sa joue. « Ta fille n’est pas là ? » se renseigna-t-il tout en posant ses paquets sur la table basse alors qu’elle sortait des verres. Paris ne savait pas trop s’il devait poser la question qui fâche tout de suite ou non. Aussi, décida-t-il de botter en touche. « Comment tu te sens ? »



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Je savais que si Paris avait un problème un jour j'aurais tout fait pour lui remonter le moral, j'aurais débarqué chez lui sans hésiter et sans perdre une seule minute du coup qu'il soit là pour moi ne m'étonnait pas et je comprenais pourquoi je m'étais attaché autant à lui, j'avais l'impression d'avoir enfin un grand frère, je l'aimais vraiment comme ci c'était mon grand frère. Bref j'étais ravie qu'il soit arrivé avec tout ce qu'il fallait et je souris encore une foi à sa remarque. "Si tu parle des mecs j'en ai fini je tombe toujours sur les mauvais." Je n'avais pas l'impression que c'était fait pour moi et j'en avais assez de perdre des gens auxquels je m'attachais. "Non je l'ai laissé avec ma mère, je n'étais pas de très bonne compagnie même pour elle." Je le suivis au salon en apportant des verres que je posais sur la table et je me laissais tomber sur le canapé. "Pas si mal que ça en fait, je ne suis pas en train de pleurer c'est déjà bien."
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« Arrête dis pas ça… je te vois mal finir en vieille fille aigrie alors que tu n’as même pas la trentaine » rétorqua-t-il. Comment connaissait-il son âge ?! Simple, grâce à sa carte d’abonnée qu’elle avait dans son club de boxe. « Tu sais, tu pourrais venir boxer à la salle, c’est une bonne façon de se vider la tête et puis, tu pourras cogner ton ex sans craindre d’avoir une plainte pour coups et blessures » reprit-il sincèrement navré que son histoire avec Aaron soit terminé. Il la revoyait encore cet été, sur la plage, en train de lui confier qu’elle avait envie d’être avec lui malgré son peu d’autorité sur elle. Avait-elle rompu ou est-ce lui ? se demanda-t-il soudainement. Toutefois, au lieu de poser la question, il préféra l’interroger sur sa fille. « Tu as bien fait… ça va te faire du bien d’être livrée à toi-même » la soutint-il dans sa démarche en se laissant tomber sur le canapé à ses côtés. « Qu’est-ce qui s’est passé entre vous ? »



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"Je suis pourtant une maman célibataire sans papa, sans copain, enfin c'est simple dès que j'ai un mec je le perd alors franchement je n'ai pas tellement envie de retenter le coup." J'étais à bout en fait sentimentalement et j'étais aussi à bout de force donc venir cogner à la salle je n'étais même pas sûre d'en être capable. "Non mais là tu vois j'ai l'impression d'être faible et je ne me sens pas capable de cogner dans quoi que ce soit." Je ne savais même pas si je serais capable de m'en prendre physiquement à Aaron, j'étais sincèrement tombé amoureuse de lui malgré que cela n'est pas marché et je ne voulais pas non plus le détester même si j'étais très en colère contre lui. Il me questionnait sur ma fille et je préférais lu confier que je l'avais laissé à ma mère, je préférais qu'elle ne sente pas ma peine surtout que comme je l'avais dis je me sentis faible. "Ouais enfin pour le moment je suis un peu perdue sans elle." Je détestais être sans ma fille mais j'avais d'abord penser à elle qu'à mes besoins à moi. "C'est compliqué, beaucoup de dispute. On a eu pas mal de disputes au départ après j'en ai profité pour lui parler du manque d'autorité qu'il avait sur moi mais il est passé d'un extrême à l'autre et il m'a carrément menacer, du genre si ma fille n'avait pas été là il m'aurait surement foutu sur la gueule. Je n'accepte pas du tout donc je me suis barré ce soir là avec ma fille et quand on s'est revu on c'est encore disputé parce que je n'arrivais pas à lui pardonner ça et il ma quitter."
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« Tu as besoin de prendre du temps pour t’en remettre » consentit-il à lui dire tout en sachant que ce n’était que des paroles faciles à dire. Paris n’était vraiment pas très doué à ce jeu mais il faisait des efforts pour Sally car elle était importante pour lui. « C’est normal ma belle… je ne disais pas qu’il fallait le faire dans la foulée mais le sport a toujours été une bonne façon de se vider la tête… ça et les crèmes glacées. D’ailleurs, j’ai un litre qui ne va pas tarder à fondre si je le mets pas au congélateur. Bouge pas… indique moi simplement la cuisine » lui dit-il avant de se relever pour aller mettre à l’abri la crème glacée et revenir vers elle pour s’enquérir de cette fameuse histoire avec Aaron. « Ouah… deux secondes ! Ce type voulait t’en coller une ? » demanda-t-il le visage fermé. Pour sûr, Paris était prêt à aller lui en coller une à ce crétin d’Aaron. Si ce dernier n’était pas capable de faire la différence entre fermeté et violence, il allait pouvoir lui donner une sacrée leçon. « Attends, tu n’avais rien à pardonner. Ce type t’a menacé de te frapper, y a rien à pardonner. C’est un connard point final. Si tu veux que je lui brise les genoux, tu n’as qu’un mot à dire » reprit-il le plus sérieusement du monde car s’il y avait bien un truc qu’il ne supportait pas, c’était qu’on frappe une femme surtout Sally qui avait un passé douloureux.


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"J'ai toujours eu besoin de temps mais regarde la finalité." Je savais qu'on en contrôlait pas les sentiments et que je pouvais tombé amoureuse sans le prévoir mais j'en avais pas envie et cette fois ci j'étais vraiment sérieuse, j'en avais marre des relations et le prochain s'il y avait un prochain il devra faire ses preuves. "Oui je sais que le sport aide c'est juste qu'en ce moment je n'ai vraiment pas la forme. Juste derrière" Je lui montrais la direction de la cuisine du doigt qui se trouvait juste derrière le salon, il y avait que l'entrée qui séparait le salon de la cuisine. Je le laissais aller mettre la crème glacée au congélateur avant qu'il revienne et soit surprit par ma révélation sur Aaron. "C'est mots étaient ceux là.. Tu as de la chance que ta fille soit là Sally." Je secouais alors des épaules. "Cela ne pouvait pas être plus clair et il c'est excusé d'avoir été menaçant mais bon c'était un peu tard." Je lui en vais vraiment voulu et c'est ça qui m'a empêché de me remettre avec lui, j'avais eu un père violent qui m'avait battu et qui avait surtout battu ma mère alors j'avais eu vraiment du mal à passer au dessus malgré ses excuses et ces belles paroles. "Non ne t'en fait pas, il ne l'a pas fait alors ne t'attire pas des problèmes pour moi... Ce n'est pas utile." Il était vraiment mignon de me proposer cela mais je n'avais même pas envie de me venger.
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Sally était totalement démotivée et il ne pouvait que la comprendre. Elle venait de sortir d’une histoire et l’idée de rencontrer un autre homme ne devait certainement pas l’emballer. Paris réagirait de la même façon si jamais, son couple devait voler en éclat. Il mettrait du temps avant de s’en remettre et tomberait sûrement à nouveau dans la facilité des rencontres sans lendemain de peur de s’attacher. « Laisse toi du temps pour te remettre… tu as besoin avant tout de prendre du temps pour toi » lui dit-il avant d’aller mettre la glace au congélateur. A son retour, Sally le surprit en lui confiant qu’Aaron l’avait menacé. Son sang n’avait fait qu’un tour et il lui avait proposé dans la foulée d’aller apprendre la vie à ce type. « Ouais comme tous ceux qui battent leur femme ou leur gosse… ils s’excusent, promettent de ne plus recommencer. Cela commence par les menaces et après, on en vient rapidement à l’exécution de ces dernières. Reste loin de ce type Sally… je veux pas te savoir avec un connard pareil » dit-il sérieusement. Elle méritait beaucoup mieux qu’un mec du genre d’Aaron. « Je t’ai dit… je veillerai sur toi ma belle » lâcha-t-il avant de soupirer et de s’approcher d’elle pour la prendre dans ses bras. « Profites car je ne fais pas des câlins à tout le monde » plaisanta-t-il.


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J'avais l'impression comme toujours que je ne m'en remettrais pas parce que je commençais à me dire que je n'étais pas fait pour être en couple, j'avais beau essayer j'en avais marre et j'avais envie cette fois ci de faire comme ça, ne pas m'approcher de mec plus que je ne le devrais. "J'ai Zoé maintenant je ne peux plus prendre du temps pour moi." J'avais été assez surprise quand Aaron m'avait menacé parce que ce n'était pas lui, il avait été trop romantique, trop gentil pour moi et quand je lui avais part de ça il était passé à un extrême en devenant violent mais juste dans les paroles et c'est vrai que j'avais du mal à croire que c'était le Aaron que je connais. "Pourtant cela ne lui ressemble pas du tout, je ne comprend pas. De toute façon il m'a quitté donc c'est clair qu'on ne se verra plus c'est juste que c'est difficile parce que j'étais sincèrement amoureuse de lui." J'étais vraiment touché par sa réaction avec moi, j'avais vraiment besoin de ça. "T'es vraiment adorable." Je le laissais s'approcher de moi et je souris quand il me prit dans ses bras, je l'entourais de mes bras pour m'enlacer et poser ma joue contre son torse, j'avais besoin de ça là maintenant. "Mais moi je ne suis pas tout le monde, je suis ta Sally."
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