Ivy ♦ La main au panier !

J’attendais patiemment qu’elle ait fini de se rhabiller tandis que je lui proposais de nouvelles activités afin qu’on puisse profiter encore de ce petit moment ensemble. Il fallait aussi que cette atmosphère étrange à forte tension érotique baisse un peu parce que sinon je risque de faire une bêtise et l’obliger à faire quelque chose qu’elle ne voudrait pas. Après quelques minutes de silence, elle parlait enfin et ce qu’elle me disait était assez alléchant. « D’accord, c’est une chouette idée ! Tu veux que j’aille chercher la glacière ? » demandai-je d’un ton souriant.

Je ne savais pas comment faire pour ne plus ressentir cette tension et même après ces quelques minutes de silence, je n'arrive toujours pas à chasser ce dont j'ai vraiment envie mais, je ne dis rien et me contente de lui sourire. Ce serait mieux si on s'installait à l'arrière de la voiture non ? Déjà ce serait plus confortable enfin c'est une idée. Je ne voulais pas rentrée et encore moins le voir partir. J'ai juste envie d'être avec lui en ce moment c'est tout.

Entre Ivy et moi, c’était devenu de plus en plus dangereux notre proximité. L’ambiguïté qui existait depuis quelques semaines s’était transformée en quelque chose de plus intime, plus fort que je ne saurais pas vraiment traduire au final mais une chose est sûre, c’est qu’au jour d’aujourd’hui je n’échangerais pas ma place et ce même pour tout l’or du monde ! Elle me proposait de faire le pique-nique à l’arrière de sa voiture et je dus batailler pour ne pas avoir des pensées peu conventionnelles. « Allons-y, ça me paraît être une très bonne idée ! » souris-je tendrement avant de lui emboîter le pas pour me diriger jusqu’à sa voiture.

Je ne sais pas comment va finir cette soirée mais, je sais une chose c'est que je vais rentrer avec lui. Est-ce qu'on va coucher ensemble ? Sans doute mais, est-ce que maintenant c'est juste du sexe ou c'est plus que ça ? J'en sais foutre rien et c'est ça qui me perturbe le plus. J'ai l'impression que c'est en train de me bouffer mais, je peux pas flancher, je dois rester distante et ne pas lâcher prise pour ne pas lui faire vivre ce que Samuel a vécu. C'est donc dans le doute qu'on part dans ma voiture profitant du déjeuner tourmentée par mes questions.

FIN