A day at Pleasant Bay.

FEAT. SUMMER | « Je raconte pas n’importe quoi ! » s’exclama Paris en la coupant dans son élan en la balançant gentiment au travers de son épaule tout en commençant à s’éloigner en direction de la crique sous le regard blasé de Bonaventure. « Comme si je le savais pas déjà… » grommela-t-il en songeant que Summer était déjà pas mal bruyante au quotidien alors au lit, cela devait sûrement être le cas. Malgré lui, le Quincy les enviait beaucoup pour leur bonheur, leur complicité car lui, il n’avait plus ressenti ce genre de choses depuis Lucy. Les pensées de Paris étaient beaucoup moins tristes que celles du boiteux comme il aimait à l’appeler pour faire enrager à la fois Bona mais également Summer. Il faut dire que sa tigresse était encore plus magnifique une fois la colère dans le fond de son regard -à croire qu’il était masochiste. « Quoi ?! Moi je dis que c’est bien de dire aux autres que nous avons une sexualité épanouie. Ça évite les crevards qui veulent t’embarquer pour un week-end pour te faire ton affaire afin de te montrer ce qu’est une relation sexuelle du tonnerre. Je peux quand même pas te pisser sur la jambe pour marquer mon territoire alors je prends des chemins détournés » répondit-il en claquant une petite claque sur sa fesse, continuant de s’éloigner des touristes sans prendre le temps de se dire qu’ils devaient passer pour des tarés dans cette position.

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FEAT. PARIS | Je me laissais embarquer comme un sac à patate par mon fiancé, et chouinais comme une pauvre petite amie incomprise qu’on faisait passé pour une criarde. « Y’a une différence entre faire entendre discrètement à quelqu’un qu’on a une vie sexuelle épanouie, et balancer à un ami que sa petite amie est bruyante ! » Et là j’avoue que je ne suivais plus trop Paris dans son explication « Et qui est-ce qui pourrait m’embarquer pour un week-end pour me faire mon affaire ? Ce n’est pas comme si il y avait foule devant ma porte ! » Et même si c’était le cas, j’avais ce qu’il fallait auprès de Paris ; je ne vois donc pas pourquoi j’irais voir ailleurs ! « Je t’aime Paris, mais si un jour tu me pisse dessus pour marque ton territoire ?! Je te la coupe direct ! » Lançais-je sans ménagement, bien que dans le fond, je me marrais bien de la situation. Paris me claquais les fesses et je lâchais un hoquet surprise avant de lui sortir un « profiteur va ! » avant de me poser enfin la question « Tu m’emmène ou comme ça au fait ?! Parce que ce n’est pas le tout, mais ça presse là ! » Quoi ?! Oui, je sais…là encore, j’allume la mèche ! Mais…ça fait un moment que je n’ai pas entendu Paris râler alors je m’amuse un peu ! « J’aurais très bien pu te suivre à pied, HOMME ! »

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FEAT. SUMMER | « Vaut mieux être direct que de prendre des chemins détournés avec un mec » grommela-t-il pour la simple et unique raison qu’il savait pertinemment que quand une femme plaisait à un homme, qu’elle soit en couple ou non, ça changeait pas grand-chose surtout pour une histoire de coucherie d’une nuit. Paris était un homme jaloux et possessif mais surtout il craignait toujours plus ou moins qu’elle s’en aille avec un autre donc autant éviter toute concurrence inutile. « On sait jamais… Bordel Summer, t’es la femme parfaite : t’es gentille, tu me pètes pas les couilles au quotidien et au lit, t’es une tigresse partante pour tous les délires…En prime, tu fais les meilleurs pancakes bonhomme que j’ai jamais goûté de toute ma vie » décréta-t-il non sans grimacer quand elle parla de la lui couper. « Ouais ben si tu fais ça, tu n’auras plus qu’à l’empailleur pour t’en servir de sextoy mais je te préviens, y aura pas possibilité de mettre des piles, faudra user de l’huile de coude. Pas certain que tu gagnes au change » rétorqua-t-il en lui claquant une petite fessée. Cette conversation était vraiment surréaliste au possible mais leur correspondait tellement en même temps. « Y a une petite cabane de pêcheur pas loin, je me suis dit qu’on pourrait peut-être en profiter FEMME » lâcha-t-il en la ramenant au devant de son torse afin qu’elle enroule ses jambes autour de sa taille. « Embrasse moi déjà femme »

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FEAT. PARIS | Je me demandais pourquoi Paris se mettait toujours en tête de me distancer des autres mecs, mais j’avoue que l’entendre me dire que j’étais la femme parfaite avait de quoi me faire chaud au cœur ! « Tu sais qu’il n’y a que toi pour me complimenter ainsi tout en me trimbalant tel un homme de Cro-Magnon ? » lui expliquais-je tout en ricanant légèrement ? « Mais je crois que le pire dans tout ça, c’est que je trouve ça sexy ! Finalement, c’est moi la plus tarée des deux ! » Paris évoqua le système de l’empaillage de son membre si jamais je venais à lui couper, et bien qu’il ne pouvait pas voir ma tête en cet instant, vu que c’est plutôt mon derrière qui lui faisait face à l’heure, je fis quand même mine de réfléchir, m’accoudant même à son dos, main sous le menton avant de déclarer « Bon okay, t’as gagné je te la couperais pas…mais ça veut toujours pas dire que t’auras le droit de me pisser dessus un jour ! »

On s’éloignait un peu plus de la plage, et je voyais de moins en moins de monde allonger sur le sable, signer qu’on commençait à dépasser largement la zone « touristique » de la plage. C’est à ce moment-là que je m’interrogeais sur notre destination, rappelant par la même à Paris qu’il me traînait comme un homme des cavernes ! D’un mouvement habile et d’une facilité déconcertante pour Paris, le Dunster me fit basculer de sorte que je pouvais maintenant lui faire face, enroulant mes jambes autour de sa taille. Je souriais bien heureuse de retrouver le visage de mon homme – bien que ce n’était pas que je n’aimais pas son dos, mais je préférais mieux le griffer plutôt que de le contempler – et je me m’exécuter sans ronchonner comme il me demandait de l’embrasser. Un gros baiser bruyant sur ses lèvres et j’écartais mon visage du sien fièrement pour lui dire, tout sourire « Comme ça ?! ou…. », cette fois-ci c’est un baiser avide et passionné que je lui réservais et une fois l’effet produit sur Paris, je m’écartais à nouveau de ses lèvres pour susurrer la fin de ma phrase « …ou comme ça… » J’entourais mes bras autour de son cou avant de déposer une multitude de baiser sur le visage de mon homme, ne lui laissant aucun répit. C’était mon truc à moi ça : l’étouffer de bisous parce que c’était ma façon à moi de le dévorer d’amour !

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FEAT. SUMMER | « C’est ça le talent bébé » lâcha-t-il avec un sourire satisfait qui s’accentua quand elle lui avoua trouver cela sexy. Il n’en fallait pas plus pour Paris qui bomba le torse de fierté somme toute masculine. Summer avait le don de lui donner l’impression d’être le meilleur en toute occasion et c’était quelque chose de nouveau pour lui, même après six mois de relation. « T’es sûre ? Non parce qu’admettons que tu te fasses piquer par une méduse, crois-moi, tu seras bien contente que je te pisse dessus » déclara-t-il en se marrant comme un crétin, fier d’avoir le dernier mot ou presque car il connaissait le caractère entêté de sa belle. Toutefois, bon prince, il la renversa de sorte qu’elle puisse à nouveau lui faire face et surtout qu’elle puisse l’embrasser. Un grognement fit vibrer ses cordes vocales quand elle lui plaqua un baiser sonore. « Pas comme ça » marmonna-t-il. Sa belle rectifia le tir et il soupira de plaisir contre ses lèvres approfondissant le baiser comme s’il souhaitait déjà lui faire l’amour au travers de ce dernier. « Bordel, j’en peux plus, j’ai trop envie de toi » dit-il entre deux baisers, resserrant sa prise autour de sa taille pour mieux se mettre à courir comme s’il avait le diable aux trousses ou la lance en feu… au choix selon les mœurs de chacun. Le couple arriva très vite à cette fameuse cabane et trouva refuge sur une petite barque qui ne sentait pas franchement l’air marin -ou plutôt si mais version eau de poisson.

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FEAT. PARIS | « Y’a pas plus talentueux que toi mon coeur » déclarais en sachant pertinemment que Paris en serait fière comme je ne sais quoi ! Mais justement, je voulais qu’il le soit : qu’il bombe le torse, qu’il lève haut la tête, qu’il puisse sourire fièrement ! Dieu qu’il était beau quand il semblait si puissant ! Pas étonnant que je cédais docilement à ses ordres, et répondait volontiers à ses désirs. Le baiser passionné échanger, je dévorais le visage de Paris quand je le sentais soudain resserrer son étreinte pour courir après m’avoir dit qu’il n’en pouvait plus. Pour ma part, j’en rajoutais même en riant en lui disant « plus vite, plus vite, plus vite ! » alors que je me tournais un peu dans ses bras ne serait-ce que pour voir ou se trouvait cette cabane. Parce que mine de rien, moi aussi j’en pouvais plus ! J’avais trop besoin de lui : il m’avait donné envie avec ses compliments, ses paroles rassurantes et attentionnées.

Je compris bien vite, à l’enjambée de Paris, que l’on allait finir la course dans la barque du pécheur plutôt que dans la cabane. « De véritables sauvages, y’a aucun doute » lançais-je sans pour autant me détacher de Paris. Bon l’odeur n’avait rien de l’effluve agréable de pétale de roses fraichement déposée, mais franchement je n’en avais rien à faire ! « Tu me montre ta belle canne à pêche maintenant ?! » proposais-je avec jeu de mot, pour paraître moins vulgaire. Mais j’osais à peine imaginer ce que ce jeu de mot pouvait engendrer comme connerie chez Paris derrière. C’est pourquoi je me rattrapais bien vite en coupant Paris dans son élan par un baiser et lui disait bien vite « Nan, oublies cette image ! Fais comme si j’avais rien dit parce que je sens que ça va partir en vrille » Et tout en lui sommant de rester plus sérieux que moi, je passais mes bras sous ces bras pour caresser sa taille du bout des doigts avant d’empoigner ses hanches et d’échouer mes mains dans le creux de ses reins.

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FEAT. SUMMER | Summer avait joué au jockey avec lui mais il comptait bien en faire sa pouliche très rapidement car il n’en pouvait plus. Ils avaient fait l’amour longuement ce matin mais il avait encore envie d’elle. Elle était son obsession, sa principale préoccupation mais je vous rassure, il ne pensait pas au sexe H24… seulement H23. « Non, des amants passionnés » rectifia-t-il tandis qu’il l’installait au fond de la barque. Il avait opté pour cette dernière car sait-on jamais ce qu’il y avait dans la cabine mais avec le recul, il commençait à douter de son choix. Summer le coupa dans son élan en parlant de canne à pêche et Paris arqua un sourcil, prêt à dire une grosse connerie mais elle le recoupa dans son élan. Décidément, elle le connaissait par cœur à présent. « Pas juste, tu sais maintenant quand je vais sortir une grosse connerie » bougonna-t-il pour le principe non sans lui ravir ses lèvres au passage dans un baiser passionné. « Tu préfères que nous allions dans la cabane ?! » lui demanda-t-il car derrière ses allures de pervers, il restait tout de même un amant attentionné et hors de question que de la prendre à la va vite dans un inconfort manifeste. En attendant sa réponse, il tira sur la petite ficelle de son bikini, jouissant de la vue magnifique de sa poitrine ferme et toute en rondeur féminine. « Je pourrais te dévorer toute crue » murmura-t-il en l’embrassant à nouveau, la plaquant contre son torse musclé.

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FEAT. PARIS | J’hochais la tête vivement au moment où Paris se plaignait de ma capacité à anticiper ses conneries, mais je reprenais bien vite possession de ses lèvres avec passion. Mes mains se baladaient dans son dos, jouant de mes ongles pour gratter sensuellement les muscles saillant de ses omoplates, le griffant même au passage « Non, on reste là ! Hors de question que tu te décolle de moi maintenant que t’es là ! » Lui répondais-je, lâchant ses lèvres pour reprendre mon souffle et mordiller gentiment le sillon de sa mâchoire, tandis que je sentais les mains de Paris venir défaire le nœud du haut de mon bikini. Sur l’instant, j’avais eu un bref moment de vérification, regardant à droite et à gauche autour de nous pour être sûre que personne ne nous regardait, puis une fois rassuré, je redevenais cette femme plein d’entrain et motivé à se laisser porter par la passion avec l’homme de sa vie. Paris me plaquait alors contre lui et je le serrais contre moi, jouissant du contact de sa peau contre le mienne, laissant échapper un soupir de satisfaction « J’ai l’impression que ça fait une éternité qu’on n’a pas fait l’amour…ce matin c’était y’a trop longtemps ! » déclarais-je, hyper dépendante de mon fiancé. J’étais plus qu’accro à lui : le toucher devenait viscérale, une besoin vital comme celui de respirer. J’avais toujours l’envie de le sentir près de moi, de sentir son odeur, de goûter à ses lèvres ou à sa peau. Et alors que la tête me tournait déjà à l’idée de me perdre avec Paris, mes mains desserraient leur étreinte pour passer entre nos deux corps. Là, je m’intéressais au short de bain de Paris, ne prévenant même pas pour enfouir mes mains à l’intérieur pour m’emparer de l’objet de mon désir et lui infliger quelques caresses. « Ce que j’aime, c’est que t’es toujours prêt ! Un vrai scout mon cœur ! » Ricanais-je avant de le fixer d’un regard sérieux, et une intention non dissimulée de mes appliquer dans mes caresses.
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FEAT. SUMMER |

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FEAT. PARIS |
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