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A day at Pleasant Bay.

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FEAT. SUMMER | Cette émission était un sacré tremplin dans sa carrière de danseur même si, Paris savait très bien que quoiqu’il arrive, c’était vers l’armée qu’il se retournerait. Néanmoins, il ne pouvait pas nier ses rêves de danser et surtout de performer. Il aimait les concours, il aimait la scène et l’idée de transformer une débutant en une excellente danseuse, il y avait de quoi éveiller son intérêt de compétiteur -sans compter le joli chèque à la clé selon son parcours. Autant être honnête, il y avait effectivement la question de l’argent. Cette émission lui permettrait d’empocher une jolie somme qu’il pourrait mettre en partie sur un compte bancaire pour les futures études d’Ashlynn. Il était hors de question que sa fille vive avec le doute de pouvoir ou non se payer le loisir d’aller à la faculté. Le problème, c’est qu’il avait l’impression de faire un caprice. Ses études étaient tout aussi importante que sa vie de famille ou de couple. Le Dunster ne voulait rien sacrifier sur le papier mais force était de constater qu’il allait devoir se bouger le cul pour tout mener de front. « On ne sait jamais dans la vie. J’ai souvent connu ce cas de figure… la mémoire des gens est sélective. Je ne sais pas si je souhaite retenter l’aventure. J’ai des idées, des projets, je ne peux pas le nier mais est-ce que j’ai réellement envie de me relancer dans le bain ? J’ai vu combien j’étais stressé ces dernières semaines. Si cela doit être comme ça tout le long de l’année mais je vais péter un câble » reprit-il avant de retourner sur le sujet de cette émission.

Il lui apprit donc que la décision était programmée pour la fin de semaine et il devait admettre qu’il était étonné que Summer ne lui fasse pas une crise de jalousie. Après tout, il allait voir bien souvent sa partenaire qu’elle durant des semaines entières et cela, jusqu’à ce qu’ils se fassent éliminer de la compétition. « Franchement, j’en reviens pas… je te dis que je vais passer mon temps avec une autre femme et tu ne dis rien… » la taquina-t-il pour voir tandis que le couple descendait quelques marches pour être dans le sable. « De tout de manière, avec un peu de malchance, je ne serais pas pris… »




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FEAT. PARIS | « Eh bien si les gens ont une mémoire sélective, je suis sûre qu’ils préféreront se souvenir de l’abandon de la vice-présidente, puis de la présidente, et de la reprise en période de crise d’un Président au top... » Franchement, il n’y avait pas à tortiller plus longtemps ! Mais je peux comprendre les réticences de Paris à s’engager sur ce terrain « Mais je comprends que ça puisse te faire peur de retourner dans ce contexte stressant. Je veux juste que tu sache que quoiqu’il arrive, tu peux compter sur nous, c’est tout… » Insistais-je en prenant Ashlynn dans le « nous ».

Autre fait stressant à venir : la compétition de danse en direct à la télévision. Oui, j’avais entendu que si Paris était sélectionné, il serait absent ! Oui, j’avais entendu qu’il passerait un temps fou avec une autre femme que moi ! Oui, je savais qu’il allait devoir se la jouer coller serrer avec elle bien trop souvent…mais qu’est-ce que je peux faire à ça ?! J’aimerais pouvoir dire « Hey, mais moi je peux être ta partenaire ?! ». Mais premièrement, je ne suis pas connue ou célèbre, et deuxièmement…deuxièmement je n’ai pas le droit de pleurnicher comme une gamine incomprise qui n’est pas d’accord pour partager son mec, et le priver de surcroît d’un tremplin comme celui-ci. Du coup, je luttais contre moi-même pour ne pas faire remarquer ma jalousie, mais c’était sans compter sur Paris qui évoquait le sujet. Je fis un sourire, mélangé à une pauvre grimace dépitée et haussais une épaule avant de répondre : « C’est juste bien enfouis ici là » je désignais mon cœur de ma main libre, pendant qu’on descendait les marches pour arriver sur la plage sablée, et j’ajoutais pour m’expliquer : « Et puis ce n’est pas comme si j’avais le choix : Si t’es pris, la production sera la première à m’éjecter du tableau parce que ça fait tâche de laisser la petite amie du danseur sexy, s’afficher et manifester son mécontentement… » Je regardais alors Paris qui se voyait déjà manquer de chance, et je me penchais sur lui pour venir culbuter gentiment le haut de son bras d’un petit coup d’épaule « Tu peux faire preuve d’un peu plus de confiance en toi, s’il te plait ?! ..On dirait moi là » déclarais-je en riant, avant d’observer silencieusement mon homme avant d’avouer quelques secondes plus tard « et je sais d’avance que tu vas terriblement me manquer…surtout en te sachant avec une autre ! »

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FEAT. SUMMER | Le soutien de Summer était quelque chose d’important pour lui. Il n’y avait qu’avec elle qu’il tombait le masque et osait admettre qu’il avait peur de quelque chose. Depuis son enfance, Paris avait rapidement compris que les faibles finissaient toujours par se faire avoir et qu’il valait mieux paraitre fort plutôt que le contraire. Alors, il avait musclé son jeu, devenant peu à peu cet homme aussi grand que large. Il avait conditionné son physique mais son mental n’avait que peu suivi. Certes, il ne se laissait jamais marché sur les pieds, il avait une trop grosse fierté pour cela mais dans le fond, la peur du rejet restait sa principale hantise. Il avait toujours l’impression qu’il y aurait toujours meilleur que lui et c’était ce qui transparaissait dans ses propos actuels. « Qu’est-ce que je ferais sans toi hein ? T’es ma warrior de mon cœur » la taquina-t-il gentiment mais c’était une manière comme une autre de la remercier et de lui dire que quoiqu’il arrive, il ferait tout pour la rendre fière de lui.

Si son soutien était quelque chose de primordiale, il allait de même pour sa jalousie. Oui, il était en quelque sorte un peu masochiste dans l’âme. Disons qu’il aimait la savoir un peu jalouse tant qu’elle ne se mettait pas dans la tête qu’il allait finir par la quitter. « Tu sais, ne pas en parler n’arrangera pas le problème » lui dit-il alors qu’elle lui donnait une bourrasque contre l’épaule. « D’accord, j’arrête de douter. Je crois que j’ai été trop sous pression ces derniers temps que j’en ai perdu mon esprit combattif. Il reviendra… là je crois qu’il a pris le large » lâcha-t-il avec un petit rire. Toutefois, le sérieux revint rapidement sur ses traits. « Je serais peut-être avec une autre femme mais c’est à toi que je penserais. Pour avoir vu l’émission par le passé, on risque de montrer des extraits qui sèmeront le doute car cela fait vendre de montrer des moments de complicité entre la star et son danseur. Je veux juste que tu oublies que ce n’est pas notre réalité. Dans notre réalité, je suis un étudiant en astrophysique, fiancé à la plus merveilleuse des femmes et surtout le maitre d’une chienne qui adore pisser pour montrer sa joie… sans compter notre Ashlynn. Les paillettes, ce n’est pas mon truc ! Je veux juste danser et mettre de l’argent de côté pour Ashlynn et notre futur »




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FEAT. PARIS | Le soutien mental et physique, c’était finalement la base même de la bonne fondation du couple que l’on formait Paris et moi.Je voulais être présente pour lui de la même manière qu’il était pour moi. Là où je doutais, peinais, il ne cessait de me rappeler que je n’étais pas capable, et que je devais avoir confiance. C’est tout à fait naturelle que j’en fasse autant et lui rappeler à mon tour que pour ce qui est de la présidence Dunster, il avait tous les moyens d’y arriver. Mais il avait le temps de voir venir les choses, de prendre sa décision. Je n’allais tout de même pas passer ma journée à lui reparler de cette dernière responsabilité qu’il avait eue et qui l’avait stressée ces dernières semaines ?!! Lui-même l’avait bien souligné il y avait d’autre chose en cours. Comme cette émission de télé par exemple.

Depuis que j’avais su pour son casting, j’avais serré les dents : l’idée de le voir toutes les semaines sur le petit écran pour le voir performer avec talent, cela m’enthousiasmait, y’a pas de doute ! ….Mais….savoir qu’il le ferait avec une femme célèbre et sans doute sublime (parce que c’est toujours comme ça), là je me sentais moins à l’aise. Paris n’était pas dupe, il savait comment j’étais ! Alors bien sûr, il avait fait l’ « étonné » de me voir si peu réagir à l’idée qu’il y aurait une autre femme, mais dans le fond il me connaissait comme s’il m’avait faite ! Et de mon côté, je le connaissais également assez pour présager qu’il viendrait me rassurer quant à sa possible participation à l’émission et à cette femme qu’il lui mettrait dans les bras. Je l’écoutais me prévenir à l’avance de la perversité des médias, et leur besoin d’avoir les titres à sensation pour leur une de journaux…et j’hochais la tête, tout en avançant dans le sable chaud de la plage sur laquelle on avait décidé de s’arrêter. « Tu sais bien que je te fais confiance, ce n’est pas le problème…c’est juste que…je ne suis pas dupe, et pas née de la dernière pluie non plus : Ils vont mettre une femme célèbre célibataire, et en tant que célibataire – face à un bel homme et bon danseur de surcroît – elle sera obligée de tenter sa chance !! » Je regardais l’horizon en posant une main juste au-dessus de mes yeux pour ne pas être aveuglée par le soleil et rajoutais tranquillement, tout en retirant ma main pour pointer une place au sol sur le sable, afin que l’on s’y installe : « Et l’idée qu’elle puisse te toucher, qu’elle puisse poser ses mains sur ton corps, sur tes biceps, sur - arghh -…même pour une danse, tu vois bah….ça me fait quelque chose. » J’haussais les épaules, presque désolée à l’idée d’avouer à Paris que j’étais jalouse malgré moi, et mimant les choses avec mes mains devant ma poitrine je lui expliquais « Ça me fait comme des petits picotements et j’ai l’impression que je respire mal…Et puis après, j’ai une envie fulgurante d’être en colère. C’est idiot je sais… » J’aidais alors Paris a détaché le porte bébé pour qu’il puisse laisser Ashlynn se poser sur le sable. « On devrait peut-être voir pour choper un parasol… »

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FEAT. SUMMER | Paris n’était pas dupe un seul instant. Il connaissait la jalousie de son petit bébé et surtout la souffrance qu’une telle émission pourrait engendrer dans son cœur. Dans un sens, il avait longuement hésité à se présenter pour ce genre d’émissions car il connaissait la mise en scène pour faire pleurer les ménagères dans leurs chaumières. Il fallait vendre l’émission et surtout faire de l’audience alors quoi de mieux que de jouer sur les attirances, l’attraction. Le sexe et la violence étaient les deux sources d’audience les plus efficaces. Paris n’en était pas dupe et Summer non plus. Pourtant, à l’écouter parler de cette potentielle star et de tout ce qui la ferait enrager, il prit réellement conscience que sa fiancée souffrirait durant des semaines. « Summer, si tu ne souhaites pas que je me présente à ce genre de truc, tu n’as qu’à me le dire. Tu as ton mot à dire… nous sommes fiancés ! Je pense qu’il est normal que tu me dises si quelque chose ne te plait pas car crois-moi, j’en ferais de même si l’occasion se présentait » lui dit-il en l’attirant dans ses bras pour l’embrasser sur le front.

L’émission, il la faisait surtout pour cette histoire d’argent et aussi parce qu’il aimait danser. Rien ne l’empêcher de se tourner vers un concours plus prestigieux et de s’entrainer pour le gagner. Il ne voulait rien faire qui puisse la blesser et désormais, leur relation avait pris une autre dimension. Ce n’était plus sa petite-amie mais sa fiancée. Si elle ne souhaitait pas qu’il participe alors il ne le ferait pas tout simplement. Des occasions de danser, il en aurait d’autre et ce n’est pas comme s’il souhaitait en faire sa carrière. De toute de manière, rien ne disait qu’il serait pris alors elle ne devait pas hésiter à faire part de son opinion. « Je n’ai pas envie de faire quelque chose en sachant que cela te fait souffrir bébé… Et je ne trouve pas cela idiot. Si je voyais un autre homme dans tes bras, je crois que j’aurais envie de le démonter. C’est pas pour rien que je menace régulièrement ton meilleur pote de le prendre par les couilles » haussa-t-il les épaules. Paris était devenu jaloux et possessif au fil du temps et il l’assumait pleinement. Son regard fut attiré par le petit être qui tirait sur son bermuda pour tenter de tenir debout. « Je vais aller chercher un parasol, tu nous trouves une place pour nous poser ? Et après tout le monde à la flotte » dit-il avec un léger sourire avant de l’embrasser tendrement à nouveau.




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FEAT. PARIS | Ca semblait évident que mes appréhensions face à cette émission pousseraient Paris à me demander si je voulais émettre une objection. Je grimaçais légèrement en l’entendant me dire que si je ne souhaitais pas qu’il se présente à ce genre de concours, que je pouvais lui dire : je ne voulais pas qu’il s’empêche de participer à cette émission sous prétexte que je me sentirais mal à l’aise…j’étais la première à le pousser à entreprendre ses rêves ou ses envies, ce n’était certainement pas pour lui mettre des bâtons dans les roues après ! « Je veux que tu fasses ce qu’il te plait, avant tout ! Je te remercie de prendre en compte mes sentiments mais, il ne faut pas que ça te freine… » J’étais plus que reconnaissante que Paris prenne cependant en compte mon avis et mon ressentit. Encore une fois il me prouvait que je comptais pour lui, que mon avis comptait tout autant.

On s’arrêtait sur nos pas pour poser Ashlynn et la laisser découvrir le sable de cette plage, quand Paris me rappelait qu’il ne voulait pas faire quelque chose qui me fasse souffrir « Le truc Paris, c’est que toi comme moi on sait ce que pourrais nous rapporter cette émission. On a besoin d’argent pour Ashlynn et les frais divers, et on ne peut pas nier que ça nous soulagerait pas mal !...Et puis, on a des projets toi et moi, qui impliquent qu’on doive assurer nos arrières ! » Ashlynn commençait déjà à demander de l’attention à son père, j’évoquais l’idée d’un parasol et Paris se proposais tout de suite d’en chercher un. « Ouais, pas de soucis, je pense qu’on va juste aller un peu plus par là » disais en désignant du doigt un point un peu plus proche de l’eau, sans être dérangé par la remonter des vagues et les possibles vacanciers qui viendraient plus tard. « On sera pas mal… » Je répondais au tendre baiser de Paris, et au moment où il s’apprêtait à partir pour aller chercher le parasol, j’agrippais le pan de son t-shirt pour l’empêcher de partir et le tirer vers moi « Attends ! » Je souriais d’un air amusé « J’en ai pas eu assez » déclarais-je avant de me pencher vers le Dunster pour l’embrasser encore « voilà »…et encore une fois « encore un peu… » Et, souriant contre les lèvres de Paris, je lui volais un dernier baiser « C’est bon ! ». Je laissais cette fois-ci partir Paris à la recherche d’un parasol et prenait la petite main d’Ashlynn pour l’aider à marcher sur le sol pour que l’on se dirige toutes les deux vers le point choisis, Häagen nous suivant tranquillement.


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FEAT. SUMMER | Pour Paris, tout était blanc ou noir dans la vie même si par moment, il était le premier à reconnaitre que l’existence pouvait être grise. Ces moments étaient rares et quasi inexistant dans sa vie de couple. Il ne souhaitait pas faire souffrir Summer surtout pas pour une connerie d’émission de télé. Elle déjà trop souffert avec cette histoire de Sienna pour qu’en prime, il en rajoute une couche. Voilà pourquoi, il lui demandait son avis ou plutôt son autorisation. Il était naturel pour le Dunster que sa fiancée participe, aie voix au chapitre. Ils allaient faire leur vie ensemble alors autant prendre les décisions de concert et non chacun de leur côté. « Ce n’est pas une question de me freine ou pas. Je ne joue pas ma carrière bébé… Je me dis juste que financièrement, ça peut être de l’argent facile car tout ce qu’on me demande, c’est de danser » hausse-t-il les épaules. Par moment, même lui oubliait qu’il n’était pas destiné à être un grand danseur mais un astrophysicien. La danse comptait tellement pour lui qu’envisager d’arrêter, était presque comme s’arracher un membre. Pourtant, malgré tout, il ne se voyait pas en vivre bien qu’il fasse partie de la catégorie professionnelle lors des concours.

Summer n’avait pas tort, ils avaient besoin d’argent et cette émission tombait à pic. Pourtant, il continuait d’être sceptique quant à la finalité -alors que c’était lui, le premier, qui avait posté sa candidature. « Je n’ai pas envie que tu en souffres. L’argent, on le trouvera toujours ailleurs bébé… j’ai pas envie de partir de la maison en sachant que tu vas être malheureuse tous les soirs » lui avoua-t-il en comprenant tout ce qu’impliquait une telle participation : être loin de chez lui, de ses études mais en prime, devoir passer pour un objet de fantasme. Paris était beau, musclé, il n’en fallait pas plus pour savoir que s’il était pris, il allait passer son temps torse nu pour les beaux yeux de la ménagère. Or, ça, il l’avait déjà trop vécu en tant que stripteaseur. Une raison de plus pour faire machine arrière à moins que tout simplement, il se protège d’un échec. Le fait que Summer lui dise non, c’était sûrement une façon de se dédouaner, de se dire : ce n’est pas ma faute ou alors, de tout de manière, réponse négative ou non, j’y participe plus.

Paris s’en alla donc chercher un parasol quand sa fiancée l’interpella pour réclamer un autre baiser. Un sourire séducteur s’afficha tout de suite sur son visage tandis qu’il se penchait vers elle pour capturer à nouveau ses lèvres. « C’est bon ? Moi qui pensais que tu ne serais jamais rassasiée… il va falloir que je revoie ma technique car elle laisse à désirer » la taquina-t-il avant de s’éloigner à reculons. Cinq minutes plus tard, il revenait avec le fameux parasol mais aussi de quoi occuper Ashlynn à savoir un seau et une pelle. « Et voilà mesdames, votre serviteur est de retour et il réclame paiement » dit-il en soulevant sa fille pour mieux la faire rire en déposant une série de gros baisers sur son ventre. Puis, il se laissa à moitié tomber sur Summer (après avoir redéposé la petite sur le sol) pour l’embrasser. « Là, c’est beaucoup mieux »




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FEAT. PARIS | Le temps que Paris aille chercher le parasol, j’avais été nous trouvé une place pratique sur la plage, et commençait à poser les affaires. A peine les sacs posés au sol qu’Ashlynn commençait déjà à se tenir à l’un d’entre eux tout en fouillant dedans pour trouver un « nouveau jouet » pour la journée. Si bien que de mon côté, je vidais un sac pour en sortir une serviette que j’étalais sur le sol, puis me retournait pour retirer gentiment des mains les choses qu’Ashlynn sortait une à une en lui disant tranquillement « Nan ma puce, ça ce n’est pas un jouet ! » ou encore « Pas la crème solaire non plus » et ainsi de suite ; gérer Ashlynn et ses mains curieuses devenant une habitude maintenant ! Paris revenait bien vite avec en prime un seau et une pelle pour la petite. Le sauveur c’était lui, pas de doute ! Ashlynn avait enfin ses jouets idéaux pour la journée et inspectait ces derniers avec une concentration non négligée. Sa tête dans ses moments-là était plus qu’adorable ! Il ne manquait plus qu’elle tire la langue, comme son père quand il est à fond dans un truc qu’il lui demande de l’adresse – je me souviens encore de la fois où il avait dû recoller avec précision la confection du système solaire de Danika pour son exposé qui avait malheureusement chuté de la table du salon – et le tableau serait plus que parfait ! C’est dans des situations comme celles-ci que je me disais qu’on avait été aveugles au possible pour ne pas se rendre compte plus tôt de la ressemblance évidente entre Paris et Ashlynn. Comment n’avait-on pas deviné qu’elle était sa fille ?! En pensant à tout ça, et détaillant Ashlynn du regard qui rirait dans les bras de son père avant de se ré intéresser à nouveau à ses outils en plastique dans ses mains, j’avais été légèrement surprise par Paris qui se laissait retomber sur moi avant de m’embrasser. Assise les jambes tendus l’une contre l’autre devant moi, j’insistais d’un geste le Dunster à venir s’installer sur moi, sa tête sur mes cuisse, pour qu’il s’allonge perpendiculairement à moi, et je baissais la tête pour détailler son beau visage, dégageant du bout des doigts quelques petits cheveux, pour mieux lui caresser le contour du visage ensuite. Je repensais alors à notre conversation sur l’émission de télé : Paris semblait vraiment vouloir mettre un terme à cette opportunité qui s’offrait à lui, et à nous dans un deuxième temps au vu du gain financier qui en découlerait. J’étais vraiment reconnaissante de me prendre ainsi avec importance au point de me laisser avoir mon mot à dire sur tout ça. Mais il n’était vraiment pas question que je devienne celle qui freinait les ambitions de l’autre dans le couple ; de même que je ne voulais pas être celle qui dirait « non » égoïstement, sans réfléchir un seul instant à ce que l’autre devrait se passer. Cependant, je voyais bien que Paris ne semblait aussi déterminé à participer à cette émission de danse. Pourquoi ? Peut-être parce qu’il y voyait comme moi tous les inconvénients que ça apporteraient et que malheureusement, il en perdait de vue les avantages ? « Pour en revenir à cette émission… » Amorçais-je tout en continuant d’effleurer du bout des doigts les traits posés de son visage « si on laissait le destin choisir pour nous ?… » J’haussais une épaule et penchait la tête sur le côté, mes yeux détaillants Paris et souriant discrètement « Si tu es accepté, c’est que tu avais une occasion à ne pas loupé dans ta vie…et dans ce cas, il est hors de question que je ne te laisse pas faire. » Ca, c’était clair et net pour tout le monde : Paris savait de toute façon que quoiqu’il arrive, je serais là à le pousser pour le soutenir « Par contre, s’ils ne te choisissent pas et bien…la question ne se posera plus. On reprendra notre vie telle quelle ! » je me baissais alors, de manière à rapprocher mon visage du sien et à quelques centimètres de ses lèvres, je m’arrêtais pour ajouter « …aucunement séparés et dans le même lit tous les soirs » avant de sourire brièvement puis capturer ses lèvres pour un baisers que je prolongeais un moment, une de mes mains couvrant son visage d’une caresse en même temps.


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FEAT. SUMMER | Paris mesurait la chance qu’il avait de passer des vacances au calme après ces semaines de pression mais surtout, il profitait de la présence des deux femmes de sa vie. Summer et Ashlynn. Les deux amours de toute une vie en espérant qu’un jour ou l’autre, une ou deux autres petites vies viendraient éclairer leur quotidien. Armé de son parasol et surtout de quoi occuper la petite le temps qu’ils se posent, le Dunster revint vers ses anges pour mieux les bisouiller -du moins en ce qui concerne Ashlynn car pour Summer, ce fut un véritable baiser qu’il lui offrit. Cette dernière le poussa à s’installer la tête sur ses cuisses et Paris se laissa faire docilement, fermant même les yeux pour mieux savourer les caresses qu’elle lui offrait sur son visage. Dieu qu’il aimait cette femme même si elle était l’être le plus têtu de la terre comme en témoignait son retour à la charge concernant cette émission. « D’accord, on laissera faire le destin » lui répondit le jeune homme avant de mieux accepter le baiser qu’elle lui offrit. « Tu sais que quand tu me parles de lit et de tous les soirs, je pense à autre chose que de dormir ? » la taquina-t-il en venant glisser une main sur sa nuque pour la ramener vers lui et goûter à nouveau au plaisir de ses lèvres.

Il était bien à cet instant précis mais grogna néanmoins quand Ashlynn lui donna un coup de pelle par mégarde. « Mini bébé, c’est dans le sable que tu dois donner les coups de pelle et non sur moi » lui dit-il avec un sourire, se redressant sur un coude pour mieux l’observer. Elle était vraiment belle et c’est fou mais avec sa blondeur, on aurait pu clairement la faire passer pour la fille biologique de Summer. Dans le cœur du père, en tous les cas, sa fille n’avait qu’une seule mère : Summer Wingfield. « Au fait, pas trop en manque de Sims ? » lui demanda-t-il non sans amusement. Sa petite-amie était véritablement accro à ce jeu de gestion ces derniers temps que Paris avait du plus d’une fois se trimballer tout nu pour lui montrer combien faire l’amour avec le vrai était plus gratifiant que de voir leurs homologues sims le faire dans une penderie.




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FEAT. PARIS | Ma façon si peu conventionnelle de prouver à Paris que même si il n’était pas pris dans cette émission, on y trouverait du bon dans la chose ; le fait de ne pas être séparés serait le plus de l’histoire. Mais j’avoue quand évoquant cette histoire de lit, je ne pouvais que m’attendre à ce genre de réflexion de Paris. Je riais gentiment à son propos, me laissant aisément attirer à lui par la pression qu’il exerçait sur ma nuque pour prolonger notre séance baiser, puis lui répondit le plus innocemment – malicieusement – du monde « J’ai dit « dormir » pour paraitre sage dans mes propos, mais tu sais très bien que c’est pas à ça que je pensais » Oh oui, Paris n’avait plus besoin d’être prévenu concernant mon envie constante d’être dans ses bras, pour un câlins ou pour partie de sexe torride. Je l’avais prévenue bien vite que je serais la glue de service, celle toujours en train de quémander un bisou par-ci, une étreinte par là ! Je ne compte pas les fois où j’ai fait semblant de bouder parce que Paris, concentré sur ce qu’il faisait sur l’instant, omettait de m’accueillir quand je rentrais à la maison après une journée à l’hôpital. Je ne compte pas non plus les fois où, lorsque Paris me disait bonne nuit en s’installant dans son coin dans le lit, je montrais bien vite une moue toute triste parce qu’il me prenait pas au moins un petit instant dans ses bras avant de dormir ! Pour ce qui est du sexe par contre, je n’ai jamais eu besoin de bouder, ça c’est clair ! Il a toujours répondu présent à mes « exigences » naturelles !

Ashlynn vint taper Paris sur la tête avec sa pelle, et je cachais mon sourire moqueur par une main devant ma bouche, tandis qu’Ashlynn avait simplement relevé la tête vers Paris qui lui parlait, mais sans vraiment comprendre pourquoi il venait l’interrompre dans son moment. Sa tête en disait long sur ce qu’elle aurait bien pu lui dire à ce moment-là. C’était un genre de « Pourquoi il me parle là, je suis concentré et il vient me distraire…je comprends à ce qu’il me dit en plus ! » Je me focalisais sur la tête de cette petite blonde adorable, la contemplant comme le ferait une mère avec sa propre fille, en me disant égoïstement –tant pis pour la vraie – qu’elle était MA fille, la mienne ! Peu importe qu’elle ne soit pas de mon sang, d’ailleurs personne ne pourrait vraiment savoir que ce n’était pas le cas dans le fond…enfin si…seuls mes plus proche amis et nos deux familles le savait. Mais quand on sortait ainsi dans la rue, ou quand Ashlynn ira à l’école, qui pourra prétendre que je ne suis pas sa mère ??!! Personne ! En tout cas, je commençais sincèrement à m’en persuadé.

Paris me sortit de ma rêverie passagère, et bien que je n’avais pas cessé de caresser son visage tout du long, ma réaction de léger sursaut a du tout de même se faire remarquer. Revenant donc à la réalité, je fis une légère grimace de frustrée et avouais « Rhhha pourquoi tu m’en parles, j’avais presque oubliééé….voilà maintenant je vais être frustrée parce que je ne vais pas réussir à nous faire avoir nos promotions, et qu’on va vieillir avant que nos enfants devienne de jeunes adultes ! » Je savais bien que ma légère (oui, légère !) addiction à ce jeu faisait bien rire Paris, mais en attendant, je me souviens parfaitement de sa réaction quand je lui avais dit « Je vais accoucher !! Je vais accoucher » en parlant de mon avatar virtuel : Monsieur avait débarqué à côté de moi pour assister à la scène, juste pour savoir ce qu’on allait avoir comme premier enfant ! Un garçon, une fille ??! Et la tête qu’il avait faite quand il avait vu le Sim qui le représentait jouer au papa gâteau ! « J’ai fais une promesse en disant que j’emmenais le PC avec nous, dans l’unique but de faire quelques recherches internet et pouvoir envoyer des mails ou faire des convos avec la famille…mais si tu commences à me parler des Sims, je vais avoir envie de jouer et faudra pas te plaindre !!! »



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