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real eyes, realize, real lies (carmingham)

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S'il y avait bien quelque chose qui caractérisait Cole, c'était le contrôle. Il adorait donner son avis sur tout et n'importe quoi et je le voyais avec ce qu'il me disait, il avait toujours quelque chose à redire sur les fréquentations des femmes qu'il apprécie. Sa soeur jumelle en payait les frais et je me demandais réellement comment elle prenait la chose. Ça ne doit pas être facile tous les jours mais bon, il tient à elle et ce n'est pas donné à tout le monde ça.. En tout cas, sur ce point, il ressemble pas mal à Dimitri mais c'est bien le seul point et encore heureux, sinon je crois que j'aurai détalé à vive allure. Parler de ma famille n'est pas forcément l'idée du siècle mais bon, c'est moi qui avait lancé le sujet alors autant y participer un peu... " Les réunions de famille sont toujours très sympa chez nous oui... De la mauvaise graine, oui surement... Ça n'empêche que mes deux soeurs ont fait un tour par cette confrérie " Soufflais-je gravement. Les deux quoi ! Et moi, j'avais été terriblement tentée de les rejoindre à mon retour. Mais je ne l'avais pas fais. Je n'avais rien d'une pseudo anarchiste, alcoolique et droguée. J'aimais me foutre en l'air quand rien n'allait mais je gardais les pieds sur terre, j'avais bien trop à perdre. " On a jamais été très proche... Et visiblement, on ne le sera jamais. C'est la vie ! Je lui souhaite juste d'être heureuse et de me laisser être une tata gâteau " Lançais-je avec un large sourire. Delilah et un bébé, c'est la blague de l'année, pour ne pas dire du siècle voire même du millénaire ! Mais bon, que voulez-vous, c'est ainsi... " La famille c'est pas ça chez moi " Pas de nouvelles des géniteurs, la petite soeur qui fait n'importe quoi, la jumelle qui part en couille et la grande soeur... bouffée par les asticots depuis le temps. Enfin bref, bienvenue chez les Carmichaos. " J'étais beaucoup plus proche de mon cousin que de mes soeurs mais bon... c'est la vie " Et Dean me manque. Mais il a détalé avec Solveig, à mon grand regret...
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 C’était vrai que je me plaignais, de Vic, de ses mauvais choix et fréquentations douteuses, mais en entendant le récit de la vie sentimentale mouvementée de la petite Carmichael, ça aidait à relativiser. Kyla acquiesça quant aux repas de famille et quant au fait que les verts n’étaient tous que de la mauvaise graine. Sauf qu’elle ajouta ensuite doucement, dans l’espoir peut être que je ne l’entende pas, que ces deux sœurs avaient fait un tour au sein de cette conf. Je grimaçai aussitôt, air dégoûté au visage : « T’es sérieuse ? Tu m’étonnes alors que tu ne t’entendes pas avec elles… Si ça se trouve, elles sont de grandes potes de mon cher demi frère… » imaginai-je alors, loin de me douter qu’en fait, c’était Kyla qui avait la plus intime avec Forbes. Delilah en tout cas avait changé de vie, plus posée, enceinte et loin d’ici. Kyla s’était fait à cette distance qui s’était instaurée peu à peu entre elles. Elle conclut simplement que sa famille, ce n’était pas ça. Mes doigts resserrèrent doucement sur les siens. « On ne choisit pas sa famille, mais on choisit ses amis. » Si tant est que nous étions amis… Bref, c’était ma façon sous entendue de lui faire savoir qu’elle pouvait compter sur moi si elle le souhaitait, si elle avait des baisses de moral parfois.
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Parler avec Cole c'est étrange parce qu'on va pas se voiler la face, c'est pas à ça qu'on est le plus doué. Mais ça fait du bien. Ça fait évoluer cette relation qu'on entretien, ce lien qui nous unit. Je n'avais pas une idée arrêtée sur les Mather. Et surtout, je ne les caractérisais pas tous de mauvaise graine. Enfin, là si parce qu'on parlait des choix désastreux de Méline mais bon, j'avais de vrais amis à la Mather House. Sage, bien entendu, mais aussi Jude qui a été très important pour moi quand j'étais au plus bas... Ils n'étaient pas tous pourris jusqu'à la moelle osseuse après tout. C'est comme partout. Je suis sure qu'il y a des brebis galeuses à la Eliot House. Commençons par parler de Sloan qui sort-couche-fait je ne sais trop quoi avec la grande soeur d'Alaska, avec une voleuse. Oui, purement et simplement, c'est une voleuse. Ça fait tache. Et Zakhar qui est fiancé à la présidente Mather, on en parle ? " Ouai peut être, je sais pas trop " Soufflais-je en haussant les épaules. Je ne passe pas assez de temps avec mes soeurs pour le savoir. Et puis, je m'en fiche un peu. Elles font ce qu'elles veulent et elles n'ont pas à foutre leur nez dans mes affaires. Pourtant, j'avais demandé à ma petite soeur d'aller casser la gueule de Cole et je m'étais bien mêlée de sa vie privée en lui remontant les bretelles face à ses révélations. Sa main se ressert autour de la mienne et je souris légèrement. " Oui c'est ce qu'on dit mais je suis même pas sûre d'être douée pour trouver mes amis " Riais-je rapidement en me tournant vers lui. " Sauf toi, bien entendu " Lançais-je en lui adressant un clin d'oeil. " Faut bien une exception pour confirmer la règle " Et Cole était mon exception, celle qui me faisait tourner la tête encore et encore, sans cesse aucune...
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  Finalement c’était une bonne chose qu’on n’ait choisi l’option de faire le chemin à pied… On prenait le temps de discuter, de se découvrir un peu plus… Et bizarrement, même si le fait d’apprendre que ses deux sœurs étaient d’anciennes mathers me faisait grimacer de dégoût, ça n’impactait pas l’intérêt toujours croissant que je portais à Kyla. Je finissais même par lier un peu plus mes doigts au sien, resserrant doucement ma main sur la sienne, et lui soufflant l’importance, quand la famille était défaillante, de choisir ses amis. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres et elle objecta alors qu’elle n’était pas certaine d’être douée pour choisir ses amis justement. «C’est vrai que tes goûts en la matière laissent à désirer… » plaisantai-je en ayant bien sûr en tête ce cher Dante, ou encore sa copine Madisson qui passait son temps à me lancer des regards noirs. Mais c’est avec malice qu’elle se retourna vers moi, ajoutant que cela ne s’appliquait pas à moi, que j’étais l’exception qui confirmait la règle, ce qui m’arracha un rire. « L’exception, j’aime ça. » Et j’étais surtout et avant l’exception parce que je n’étais pas un ami, que notre lien n’avait rien d’amical et c’est d’ailleurs en relâchant ses doigts pour venir ancrer mes mains sur sa taille, l’attirer à moi et lui voler un baiser que je prouvais encore une fois, quel drôle d’ami j’avais envie d’être avec elle…
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Je le regarde et fronce les sourcils. " Je t'interdis de juger mes amis " Lançais-je peut être un peu trop sérieusement. Non parce que, peut-on parler des siens sérieusement ? Entre la mégère apprivoisée qui lui sert de confidente, le connard fini qui lui sert de vice-président et tous ces Eliot dont l'intérêt et la capacité de discussion s'arrête à soirée, champagne et filles faciles, merci mais on repassera. Il avait surement des gens sur qui compter mais je n'en avais aucune idée. Alors que je sais déjà que j'ai Dante à mes côtés - même s'il risque de faire la gueule - que j'ai ces andouilettes de Cabot à mes côtés aussi... Je ne suis pas seule. Je le suis bien moins que l'année dernière en tout cas. Enfin, ce n'est pas franchement difficile pour tout dire. Et si je l'interdis de juger mes amis c'est bien parce qu'ils seront là quand il aura décidé que c'est l'heure de se concentrer sur Ombeline et tout ce qui va avec. Et puis, on avait fait un pacte avec Sage. Si avant le Summer Camp il n'y a pas de changement, c'est adieu Cole. " Forcément, t'aimes être unique " Lançais-je en me moquant de lui. Bon, tout le monde aime être unique mais je trouve que c'est surtout le cas de Cole qui a toujours envie de se démarquer des autres, de montrer qu'il est plus fort, plus riche, plus beau, meilleur. Il m'attire vers lui et m'embrasse. Les bras de long du corps, je lui rends ce baiser, le prolonge quelques secondes avant de sourire. " Garde ça pour la maison, on risquerait de nous voir " Et bien évidemment, je n'ai pas envie de le mettre dans une position adéquate. On avait fait un peu plus de la moitié du chemin alors c'est bon, on est sur la bonne voix. " Tu vas faire quoi de tes vacances ? " Demandais-je rapidement, m'écartant et reprenant mon chemin sinon, le petit chalet à l'autre bout là, il allait vite être squatté et ce n'était pas la solution !
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  « C’est tes mots pas les miens… » répliquai-je avec un petit sourire, malgré son ton sec. Content de l’avoir sur ce coupe, car à la base je n’avais fait que confirmer ses propres paroles, c’était elle qui avait soupiré et mis en doute sa capacité à bien choisir ses amis.  Son petit ton moqueur ensuite, lorsqu’elle souligna que j’aimais être unique ne m’atteint pas, d’autant plus qu’elle avait en partie raison. « C’est le comble pour un jumeau non? » Pas définition, je n’étais pas unique, j’étais l’un des éléments de la paire d’inséparables que nous formions Victoria et moi. Peut être qu’un psychanalyste de bas étages expliquerait ça ainsi, que mon besoin de me faire remarquer, de dominer tout le monde et de briller à tout prix en société venait de là, du fait que j’avais un double au féminin et que je devais donc redoubler d’effort pour me faire remarquer. Pour moi la raison était autre, d’autant qu’avec ma place de chouchou, je n’avais jamais eu grand chose à faire pour être le centre d’attention de mes parents, contrairement à ma jumelle. Peut être que c’était simplement dans mon caractère. Il y avait des gens qui étaient pour être des leadeurs tout simplement. Je finis par attirer la jeune femme pour lui voler un baiser et elle me rappela à l’ordre. Ici, on était à la vue de tous. « On arrive quand ? » demandai-je alors, avec une voix impatiente. Un gosse, un vrai. Mais ce mini baiser m’avait donné envie d’en échanger d’autre alors j’avais forcément hâte que l’on soit chez elle. Kyla s’écartait pour reprendre la marche et je la suivis avec un air lassé, essayant malgré tout de reprendre notre discussion. « Je vais me reposer, me ressourcer, comploter contre mon demi frère… » Comme le reste de l’année me direz-vous… « Et essayer de ne pas me marier… » Avec une fiancée qui vous plante le soir du bal, c’était plutôt bien parti. « Et puis, j’irai peut être à Londres, voir la famille. Et toi ? »
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" Je peux les juger mais pas toi " Soufflais-je avec un sourire tout sauf souriant. C'est le genre de sourire que vous balancez avant d'étriper la personne en face de vous. S'il connaissait tout le monde, s'il prenait le temps de les rencontrer, peut être qu'il pourrait avoir un avis sur eux mais là, non non... Pas folle la feuille, je ne le laisserais pas critiquer les personnes qui me sont chères, celles qui comptent pour moi, même si à la loterie de l'amitié, j'étais pas la mieux lotie. Mais c'est comme tout, il y a des exceptions, des gens qui se démarquent et Cole en faisait parti. " Non, moi je trouve ça logique... Parce que quand t'es toujours assimilé à quelqu'un, t'as envie de te sentir unique à un moment ou à un autre " Et c'était surement pour ça que Delilah et moi avions pris des chemins très - mais alors trèèèèès - différents. Jamais au même endroit au même moment. " Enfin ça va, t'as une jumelle, tu es super différent d'elle, personne ne peut vous confondre " Alors, même dans ce duo fusionnel, il a se part d'unique. Il est le jumeau de Victoria mais il est aussi, l'homme de la famille. Un baiser et je le rappelais à l'autre. Pas de ces choses ici. Je n'avais aucune envie que CS débarque et foute sa merde. " Si tu marches vite, je pense qu'on est chez moi dans cinq-sept minutes " Mais là, il a le gosse d'un gamin à qui on vient de piquer sa sucette alors qu'il n'a pas le droit d'en manger. Ça me fait mourir de rire mais je me retiens parce qu'une moquerie de plus et je pense qu'il me tanne. Je l'écoute en continuant notre petit chemin. " Si t'as besoin d'aide... " Surtout pour la partie "ne pas se marier", bien entendu. " Je croyais que Londres ne te manquait pas ? " Demandais-je rapidement en lui adressant un petit coup de coude. Quel menteur. " Je vais participer au summer camp, je vais aller voir mes parents quelques jours à Miami je pense. On a vraiment besoin de parler, surtout avec le cas Méline " Soufflais-je en fronçant les sourcils. Non mais celle la putain ! " Et je pense que je vais aller voir Andrew à Londres. Il m'a dit qu'il partait après les examens là, qu'il rentrait à Londres pour tout l'été et je dois dire que j'ai tellement passé de temps avec les petits ces derniers mois que je pourrais pas me passer d'eux deux ou trois mois... " C'était plus Aliénor, Chrysta et Connor qui allaient me manquer que Drew mais bon ! " On se croisera peut être à Londres, qui sait " Lançais-je en souriant largement. Ou on pourra y aller ensemble. Oui, c'est une idée aussi tiens. Allez, ta bouche Kyla. Vraiment, shut up.
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   Je soulignais que c’était elle qui, en premier lieu, avait remis en question ses choix amicaux. Mais ce petit rappel sembla la piquer et je sentis à son ton que je ferais mieux de me taire, de ne pas en rajouter davantage. Des disputes mais pas trop on avait dit y’a quelques minutes de cela. Alors si on pouvait commencer à appliquer ce nouveau principe dès maintenant. Mon besoin d’être unique, d’être l’exception, alors même que j’étais partie intégrante de la paire que nous formions Victoria et moi, Kyla était parfaitement bien placée pour le comprendre.  Sauf que c’était surement plus vrai pour elle, Victoria et moi étions foncièrement différents, de faux jumeaux… Alors qu’elle et Delilah… « Moi je ne vous ai pas confondues… » Au premier coup d’œil, j’avais su que la furie qui s’avançait vers moi n’était pas Kyla. « Bon les béquilles m’ont aidées, j’avoue… Mais vous êtes différentes, et toi aussi tu es unique Kyla… » Unique et incroyablement attirante, au point que mes lèvres s’écrasèrent à nouveau sur les siennes et qu’elle dut me rappeler à l’ordre. Je ronchonnai, demandant le temps qu’il nous restait encore. « On a qu’à courir… » soufflai-je en regardant les fesses de la demoiselle qui avait repris la marche et avançait juste devant moi… J’essayais de reprendre notre discussion, répondant au sujet de mes projets… et mon non projet de mariage. « Et tu m’aiderais comment ? » demandai-je amusé, mon cerveau ayant déjà confectionné quelques plans tordus, impliquant Baptiste, impliquant Ludmila, mais aucun d’eux n’ayant porté encore vraiment ses fruits. Elle reprit au sujet de ma ville natale, mes propres paroles, selon lesquelles cela ne me manquait pas. « J’ai menti… » Et je l’avouais avec un grand sourire. Ca me manquait, beaucoup de choses de là bas me manquaient… Mais ce que j’avais trouvé ici valait bien tout ce que j’avais laissé dans mon cher pays. Et la questionnant en retour au sujet des siens, elle me répondit qu’elle envisageait d’aller au SC. « Princesse de miami c’est vrai. » me rappelai-je avec un sourire, alors qu’elle évoquait aussi l’idée de retourner un peu près de ses parents. En tout cas, Londres était dans nos projets communs. « Je suis sûr que je serais un bien meilleur guide qu’Andrew… Puis avec les gosses, vous avez surement pas pu visiter comme il faut la dernière fois… » J’étais en train de me proposer comme guide touristique, oui oui. Et attention, Cole Wildingham qui se projetait et dans quelque chose d’autre qu’un plan machiavélique, c’était du jamais vu.
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Il ne nous a pas confondu ? Vraiment ? Enfin, Delilah a du débarquer comme une furie alors forcément, ce n'est pas trop l'accueil que je lui réserve. Je ris légèrement quand il parle de ses béquilles. Oui, ça aussi, je l'avais oublié. Ces béquilles qu'elle avait hérité de notre voyage au Chili. Elle en était débarrassée maintenant. Je dirais bien un connerie du genre "tu me reconnaitras toujours, je suis plus belle qu'elle" mais ce serait mentir. La seule chose qui nous différenciait réellement, c'était la taille de nos seins et de nos fesses. Merci la danse à haut niveau, je suis bien moins fournie que ma frangine mais j'étais bien heureuse qu'il ne l'ait pas remarqué parce que ça voulait dire qu'il ne l'avait pas reluqué, rien du tout. Ses lèvres sur les miennes, le baiser est agréable, me fait un bien fou mais je le reprends vite à l'ordre, aucune envie de le mettre dans la merde. Je l'écoute et ris. " Avec ces talons hauts ? Je ne crois pas non... " J'ai vraiment mais alors vraiment pas envie de me casser un truc connement parce que Monsieur voulait rentrer plus vite. " Mais je peux monter sur ton dos si tu veux vraiment courir " Un vrai gosse impatient celui là. Mais il me fait rire. Il me rattrape rapidement et on avance, parlant de nos vacances et de son projet de non-mariage. " La polygamie est interdite aux États-Unis " Suffit juste de le marier à quelqu'un d'autre et hop, adieu Ombeline. En fait non, pas de se marier à quelqu'un d'autre mais de se marier à moi. Ça arrangerait ses soucis et puis, j'aurais le statut pour intégrer les Eliot à la rentrée. On ferait d'une pierre deux coups. Je le regarde et fronce le nez quand il avoue, avec un large sourire, qu'il a menti. " Je devrais te faire dormir sur le canapé pour avoir menti " Lançais-je en retenant un léger rire. Oui, c'est ça. Et pendant la nuit, il se faufile dans ma chambre ou je me faufile dans le salon... Princesse de Miami. Ça m'arrache un sourire, vraiment. Si j'étais une princesse, j'aurai un peu plus de valeur quand même. Enfin, je lui souris et l'écoute. On a visité mais bon, avec une poussette double et une simple, pas toujours facile de visiter, de filer à travers les rues et tout ça. Et j'adore l'art mais autant dire qu'avec trois gosses, les musées c'est no way. " Et bien on fera ça alors... Si on se croise à Londres, on ira boire un thé et.. tu me feras visiter Londres à ta manière " Soufflais-je en souriant légèrement. Je n'avais pas envie de m'inviter mais alors pas du tout alors autant rester dans l'hypothétique. " On sort du parc et on est arrivé à destination " Soufflais-je en voyant l'appartement au loin, appartement plongé dans le noir. Étrange ça...

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    Un baiser, un avant goût de ce qui nous attendait quand on serait enfin chez elle, et cela suffit à m’enflammer, attiser mon impatience de gosse. Courir pour arriver plus vite ? La demoiselle refusa, talons hauts en tord. « Petite joueuse. » me moquai-je, taquin alors qu’ensuite elle se proposait de monter sur mon dos. « T’es vraiment pressée de me grimper dessus c’est ça ? » Oui, enfin, vu mon regard pervers sur son joli postérieur alors qu’elle avançait devant moi, c’était plutôt moi le pressé de l’histoire. Je la rattrapai quand même, en quelques pas, pour poursuivre notre discussion et j’étais curieux d’entendre sa solution miracle à elle concernant mon problème. « L’idée c’est de NE PAS se marier… » Alors en épouser une autre… Mon regard la scruta un instant, alors que je repris : « Parce que tu te porterais volontaire ? » Je me fis ensuite griller, concernant mon –mensonge- au sujet de l’Angleterre. « Sur le canapé avec toi ?» demandai-je avec un petit air innocent quand elle évoqua ma punition. Et c’est ensuite sur Londres qu’on s’attarda, projetant à coup de –si- de visiter la capitale anglaise ensemble. « Si on se croise oui… » acquiesçai-je avec un large sourire, notant dans ma petite tête d’harceler Drew de messages pour qu’il me tienne au courant du séjour de la brune là bas. Plus qu’une centaine de mètre. « En selle jeune fille ! » Je me plaçai devant la jeune femme, et me penchai pour lui permettre de grimper sur mon dos, soutenant ensuite ses jambes pour courir en la portant ainsi sur la distance restante. On arriva devant le digicode et je la reposai au sol, tournant la tête pour la laisser composer le code de l’immeuble, code que j’avais déjà eu l’occasion de repérer et de mémoriser de toute façon…

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