I want you, now (aazel)

Dans  le lit, Aaron ne se pose aucune question. Tout ce qu'il veut, c'est dormir. Et c'est ce qu'il fait, après avoir amené Azraël, tout contre lui. Plongé dans on un sommeil profond, il se laisse aller. Une bonne nuit, c'est le moins qu'on puisse dire. Jusqu'au matin. Alors que quelques rayons du soleil vient l'éblouir. Il ouvrit tout doucement les yeux, réalisant où il est vraiment. Ouais, la veille, c'est comme s'il avait été ivre, du moins à la fin. Alors, ce matin, il a du mal à savoir où il se trouve, pendant quelques secondes. Puis, il se redresse, tentant de savoir si la boule sous la couverture est Azraël ou juste des coussins.

Et comme à chaque fois, le matin arrivait bien trop vite. Y avait les rayons de soleil qui venait m'saouler et pour montrer mon mécontentement, je rabattais la couette sur mon visage cherchant encore un peu de noirceur. Puis pile quand j'commençais à retomber dans les bras de morphée, y avait Aaron qui s'agitait un peu, signe qu'il venait de se réveiller. Pitié, noooon. J'étais pas du matin moi, j'aimais pas me lever. J'voulais pouvoir rester dans mon lit pendant des semaines sans avoir à bouger et en plus de ça, j'avais mal aux jambes. Un petit souvenir de la veille j'suppose. Poussant un soupir, j'attrapais un coussin tapant Aaron avec celui ci. Si ça pouvait t'assommer ce serait vraiment cool en vrai. Que je ronchonnais. Pas ouais, j'étais pas tout sourire en me levant. C'était à prévoir.

Quelques rayons du soleil l'éclaire et il fut réveillé. Difficilement mais tout de même. Il baille puis il se redresse, prenant davantage conscience d'où il est et de ce qui s'est passé, durant toute la nuit. Il ne peut s'empêcher d'avoir un sourire au visage, rien qu'à cette pensée. Il se remit dans le lit, ne sachant pas si Azraël était dans le lit, ou non. En fait, si. Grâce au coussin qu'elle lui envoie. Il fut surpris, pendant une seconde avant d'en... rire. Toujours aussi agréable. dit-il en se redressant du lit, pour chercher ses affaires. Mais en vain, en fait. Ouais, ses affaires ne devraient pas être ici. Pas dans la chambre. C'est bien le dernier endroit.

Non mais j'y pouvais rien si j'étais définitivement pas du matin. Je détestais avoir à me lever et j'adorais dormir. Forcément, quitter mon lit était un calvaire. Encore plus quand j'étais conne au point de pas fermer mes volets et que le soleil venait me gonfler. Bref, j'envoyais un coussin sur Aaron qui gigotait un peu trop à mon goût et lui, il riait. C'est comme ça que tu m'aimes. Casse couille et désagréable. Parce que oui, c'était exactement ce que j'étais et je le vivais bien. Finissant par rejeter la couverture, je me redressais légèrement me découvrant vraiment très peu vêtu. Ah ouaaaais, souvenir de la nuit dernière. C'était peut être pour ça que j'étais épuisé d'ailleurs. Tu t'en vas maintenant ? Non mais il donnait l'impression de vouloir s'tirer alors je demandais.

Alors qu'il vient à se recoucher dans le lit, Aaron reçoit un coussin. Azraël, toujours aussi agréable. Mais il le prend, un peu à la rigolade. Que je te supportes. dit-il d'un petit sourire avant de se redresser pour remarquer qu'il n'y a, aucun vêtement à lui, dans cette chambre. Mais absolument pas. À moins que tu proposes le petit déjeuner ? Dans ce cas, il pourrait rester, un peu plus. C'est à elle de voir, parce que après tout, il n'est pas chez lui. Mais, il doit avouer qu'il a faim, là. Par contre, il part à la recherche de ses vêtements, au moins le bas.

Au pire, je m'en fichais un peu. C'était pas non plus comme si j'allais me foutre à pleurer parce qu'il voulait passer la porte. Bien au contraire. Mais j'devais avouer que la nuit qu'on venait de passer avait été plutôt cool et que s'il décidait de rester, j'allais pas le foutre dehors non plus. T'es plutôt pancake ou bacon ? J'avais de quoi lui cuisiner un petit truc. Si c'était pas mignon ça. Fallait vraiment qu'il le note en rouge dans un calendrier puisque c'était typiquement le genre de chose qui n'arriverait pas souvent. Voir même jamais en fait. Disons juste que j'étais de moins mauvaise humeur que d'habitude. Ouais, voilà. Et c'était quand même un événement notable pour la peine. Café ? que je disais en quittant le lit.

Pancake. dit-il alors qu'il partit à la recherche de quelques vêtements. Il trouve dans le salon, tout les bas, que se soit son boxer et son pantalon. Qu'il enfile alors. Non, il n'aime pas se trimbaler longtemps nu. Ce n'est pas une passion, chez lui. C'est ensuite qu'il rejoint Azraël, dans la chambre. T'es bien serviable, ce matin. Il ne sait pas si ça fait vraiment partie de son caractère mais c'est quelque chose de nouveau, qu'il voit chez elle. Et dont, il est témoin. Un chocolat fera l'affaire. Le jeune homme n'est pas très café.

Peut être que là je faisais un peu beaucoup d'effort en fait. Ouais. Parce que j'étais bien aimable pour quelqu'un qui s'était levé du mauvais pieds et pire encore, mes efforts allaient en direction d'Aaron. J'pourrais presque être choquée de mon propre comportement à vrai dire. Fais gaffe, ça ne dure jamais bien longtemps. Non mais je préférais le prévenir histoire qu'il ne prenne pas l'habitude de ce genre d'attention. Je me dirigeais vers la cuisine, sortant du lait du frigo avant de prendre la lourde responsabilité de cuisiner. Ouais, c'était carrément le genre de truc qui n'arrivait pas tout les jours en fait. C'était même tellement rare qu'il fallait mémoriser ce genre de moment. Ca t'arrives de sourire parfois ? Que je demandais. Non mais clairement, j'avais l'impression que c'était l'option inexistante chez lui.

Serviable. Oui, elle l'était. Bien qu'il ne la connaît pas tant que ça. Mais faut avouer que ça l'étonne. Et peut être que c'est plutôt bien qu'elle le soit. Il est un peu à l'ouest, n'ayant pas dormi une nuit entière, il a du mal à émerger. Faut juste du temps. Alors je devrais en profiter. dit-il d'un petit sourire en coin, une fois qu'il est habillé au bas. Il finit ensuite par la suivre jusqu'à la cuisine, ayant un sourire au visage, en repensant à la nuit dernière. Bien sûr, regarde. Je pensais justement à cette nuit. En fait, où qu'il regarde, il est obligé d'y penser.

Au moins, moi j'étais sympa ce matin. Et bien sûr que ça n'arrivait pas souvent mais il avait l'occasion de le voir alors que lui, sourire, c'était genre inexistant. Bon, j'savais bien que de base, il pouvait pas me blairer mais il couchait quand même avec moi. Puis fallait dire ce qu'il en était et on avait passé une nuit plutôt torride lui et moi. J'aurais peut être préférée quelque chose d'un peu mieux qu'un tirage de gueule incessant. Je tournais la tête vers lui quand il reprenait la parole avant de secouer la tête. J'aurais du prendre une photo pour immortaliser le moment. Histoire de pouvoir me rappeler que t'en es capable. J'souriais à mon tour sortant deux assiettes d'un placard avant de remplir les tasses. Chocolat pour monsieur, café pour moi même. Pour ce qui était de manger, faudrait attendre un peu plus longtemps.