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Tu te sentirais tellement mal si on ne te regardait plus enfin si tu ne plaisais plus. Tu ne vivais pas que pour ça mais ton corps est ta marque de fabrique et pour le moment tu n’étais pas encore casée alors tu devais rester un objet de convoitise histoire de trouver un jour un mec même si tu ne comptais pas te mettre en couple dans les mois à venir, il fallait que tu saches que tu pouvais en avoir quelques un sous la main histoire de passer à l’action séduction après. Tu aimais tellement ça séduire, savoir que tu plaisais. Maxime semblait plutôt d’accord avec ça, tant que tu dormais seule ou avec lui la nuit il n’y voyait aucun inconvénient. De toute façon, il n’aurait pas beaucoup de soucis à se faire une fois que tu seras à ton cinquième mois les hommes te fuiront comme la peste pensant que t’es une femme en couple ou une femme à problème. Mais finalement tu t’en fichais pas mal et tu allais profiter des bons moments avec chacune des personnes et sans forcément parler de sexe. Là tu rigoles bien, tu t’amuses et pourtant tu ne couches pas avec Maxime bon ça a été fait juste avant mais vous pourriez recommencer. Enfin bref, Maxime s’ouvrait un peu et parler de ses parents. Son père n’a pas l’air très commode comme monsieur quant à sa mère elle à l’air adorable mais un peu effacée et Maxime c’est le rebelle de la famille ce qui te faisais doucement sourire, ce mec était ton alter égo un truc de malade. Il te posait ensuite la question. Tu te redressais en ouvrant grand les yeux partant en direction du frigo pour revenir avec un truc sans alcool à boire et de la chantilly avec la glace en plus. Tu aurais bien bu un bon verre de whisky en fumant une clope pour parler de tes parents mais bon. Tu te rasseyais dans le canapé. « Mes parents ne m’ont pas élevée, c’est ma grand-mère maternelle qui m’a élevée parce que ma mère préparer sa seconde thèse en philosophie et elle était assez malade l’année de mes dix ans elle s’est d’ailleurs fait interner en hôpital psychiatrique parce qu’elle avait sombrer dans une démence super chelou et elle n’en est jamais ressortie enfin elle y est toujours quoi. » S’il avait envie de se barrer en courant c’était le moment. « Mon père était un grand juge reconnu dans le monde entier donc il n’avait jamais de temps pour nous. Du coup on ne le voyait pas. J’avais un frère Eden mais il est mort dans la bombe et puis autant dire que mon père s’en est toujours voulu parce qu’Eden c’était le fils modèle celui qui avait le droit de porter le nom St-James. Moi j’étais une droguée, alcoolique qui ne pensait qu’à danser. Alors quand j’ai eu ma tumeur je suis partie me ressourcer en Argentine chez ma grand-mère maternelle parce que mon père me détruisait. Et puis, je suis revenue, j’ai fait bonne figure mais tout est retombé quand il a appris que je bossais en tant que gogodanseuse dans une boite de nuit il m’a dit que j’étais une pute et il est mort un an, il m’avait totalement déshéritée, je n’avais plus rien j’allais me retrouver à la rue mais Timoteï mon ex qui vient de revenir à Cambridge m’a fait un gros virement dont il pensait que je ne serais jamais au courant. Enfin voilà, moi aussi je suis la détestée de la famille St-James mais ils sont tous morts les uns après les autres et moi je suis toujours là » Tu souriais légèrement, avant de venir mettre la tête en arrière et d’ouvrir la bouche pour la remplir de chantilly.
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