LA CREMAILLERE de Isaac&Maxime&Thémis./ invités seulement

Elle rit légèrement lorsque Matthéo lui demande si elle n'est pas trop déçue. « Non, pas du tout mais en même temps, je n'attendais rien de particulier. » rétorque-t-elle avec un regard malicieux. Elle comprit tout à coup que l'interpeller de la sorte pouvait paraître étrange. Après tout, elle n'était pas  des plus sociables sur le campus. Disons, bien moins que la Présidente Dunster qui était connue comme le loup blanc. D'ailleurs Leevy lui avait signifié son amitié pour Talya et s'étonnait de la réaction de la Rousse. Elle reprit donc pour les deux à savoir Leevy et Matthéo. « Talya est ma cousine et disons que c'est compliqué. » En fait, on se déteste plutôt mais ça ne se dit pas trop à une soirée. A croire d'ailleurs que sa présence est gênante puisque la Blonde arrive bientôt pour faire la conversation à Leevy. L'Incendiaire souffle rapidement quelques mots. « Je vais grignoter un truc, je reviens. » Son verre à la main, elle prend quelques petites choses à grignoter puis décide de prendre l'air dehors où elle retrouve Matthéo, lui aussi échoué apparemment. Elle sort une cigarette et lui demande « t'en veux une ? Peut-être que tu ne fumes pas et ça serait aussi bien. » avec un sourire léger avant d'embraser le brin de tabac entre ses lèvres. « Dis-moi si ça te gêne, je peux aller plus loin. » La solitude, ça n'a pour elle, rien de dérangeant.

Et bien comme cela j'aurais tout le plaisir de te faire découvrir le fameux Matthéo ! dis je en affichant un grand sourire, avant de voir que Leevy et Talya se mettaient à discuter alors que la jeune inconnue, s'avérait être la cousine de Talya. Comme quoi le monde était petit, tout le monde était plus ou moins lié dans cette crémaillère. Arquant un sourcils, ne voyant pas réellement de ressemblance entre Talya et la jeune femme (Zoïa). C'est surement qu'elle doit pas être facile tous les jours ta cousine ! Oui je ne me souvenais plus trop des moments que j'avais passé avec Talya mais j'avais déjà remarqué qu'elle avait un sacré caractère.
Partant m'installer dehors, la jeune femme toujours au prénom inconnu, se mit à côté de moi me tendant au même moment une cigarette. J'crois que c'était la meilleure proposition de la soirée ? D'ailleurs qui ais je à remercier ? Puis je portais la cigarette entre mes lèvres, tirant une tafe en espérant que cela aurait les effets escomptés. Non reste là ... Tu es à la Dunster toi aussi ?

« Je demande à voir ça ! » s'amuse-t-elle en lui lançant un sourire et en observant rapidement les personnes autour d'eux. C'était bizarre, son commentaire sur Talya puisqu'ils étaient censés être meilleurs amis non ? Elle avait sûrement du loupé un épisode mais il faut dire que Demoiselle Rosenbach vivait dans sa bulle. Ou du moins dans le sous-sol de la police, mais c'était moins poétique tout de suite. « No Comment ! » dit-elle avec une grimace. Après tout, elle ne pouvait pas se moquer de sa force de caractère. C'était peut-être bien là, un de leurs seuls points communs. Puis, la Rousse se sent cernée et alors, elle décide de prendre l'air avant de retrouver le fameux Matthéo qui lui a promis un pass découverte. La Rousse ne semble pas vouloir s'arrêter en si bon chemin. « Zoïa, pour te servir. » Elle hôche la tête et aspire une grande bouffée de nicotine avant de relâcher la fumée en savourant le plaisir de cette caresse familière dans sa gorge. Elle sourit encore lorsqu'elle mesure le désemparement du Mather. « J'ai que ça à proposer. Je suis pas aussi dépravée que vous autres Mather. Pour moi, rien de mieux que la clope et la vodka. » dit-elle avant de sourire doucement. « Je suis Dunster ouais, et j'étais Eliot avant. Je me retrouve à fumer en compagnie d'un Vert, autant dire que je suis perdue pour de bon. » continue-t-elle en lui lançant un clin d'oeil complice.

Assis sur le perron tranquillement, sentant l'air frais sur mon visage, une tornade rousse venait de faire son apparition. Enchanté alors .... Prenant la cigarette à ma bouche, je l'écoutais raconter sa petite vie, ses jugements sur les Mathers qui m'étonnaient alors qu'on ne se connaissait à peine. Tous les mathers ne sont pas des dépravés ... et puis ça nous rend tout de même assez attirant et sexy, la preuve t'es là ! dis je en lui adressant un petit clin d'oeil amusé, oui il fallait bien le dire, surtout que tout cela me surprenait encore plus lorsqu'elle avoua être une ancienne bleu. Personnellement je n'avais rien contre les Eliots pour ma part, mais apparemment elle semblait être un peu plus virulente. Passer de la la classe artificielle, à la vraie classe .... tu montes en grade en tout cas ! Perdue pour de bon mais tu as l'air de plutôt bien le vivre.

Elle pensait pas le rencontrer un jour en fait, mais c'était plutôt drôle comme situation. « De même. » Et c'est la franchise qui l'anime lorsqu'elle prononce ces paroles. Elle allume son briquet machinalement et le tend vers la bouche du Mather afin d'allumer la cigarette qu'il porte entre ses lèvres. « Tu crois que c'est parce que t'es attirant et sexy que je suis là ? » Elle se met à rire doucement. Elle hausse les épaules et pose ses billes absinthes sur le visage du jeune homme. « Ok, c'est pas faux, mais je voulais juste prendre l'air, l'ambiance est bizarre là dedans. » Un peu comme un essaim d'abeille et elle n'a pas l'habitude d'autant d'histoires et relations contradictoires au mètre carré. Ça n'enlève rien au charme du Mather en tous les cas. « Les Eliots aiment les préjugés en général. » Elle sourit alors qu'il décide qu'elle semble bien le vivre. « Mais oui, j'ai changé depuis ces années. Je pensais les Mather dépravés, les Dunster têtes d'ampoule et regarde, je fais partie de leur rang. » Elle tire à nouveau sur sa clope et lui lance un regard de biais. « Tant mieux, si ça me fait gagner des points. » Ses sourcils se haussent sous cette petite provocation. Elle se fiche de se qu'on peut bien penser d'elle, mais elle est contente de son évolution c'est certain. « Et donc, c'est habituel que toutes les femmes se battent pour toi Matthéo ? » lance-t-elle en riant doucement et en accompagnant la nicotine d'une gorgée d'alcool.

Finalement ce n'était pas plus mal que Zoïa et moi ne nous soyons jamais rencontré auparavant, sinon elle ferait certainement partie de toutes les personnes que j'avais oublié, ce qui causerait aujourd'hui une sorte de mal être que j'avais tellement de mal à vivre face à Talya, Leevy, Maxime et pleins d'autres encore. Comme quoi j'avais raison d'y croire un peu ... jt'ai percé direct ! J'affichais mon plus beau sourire en me tournant vers la jeune, alors qu'elle semblait perturbée par l'ambiance qui régnait à l'intérieur, oui entre Ariel et Talya, le ton était déjà monté, à croire qu'elles avaient besoin de délimiter leur territoire. Tu as peut être hérité de Jimmy Neutron pour rejoindre les têtes d'ampoules comme tu aimes les appeler ... En plus charmant y a pas à dire ! Puis je me mettais à jouer avec mes doigts une fois ma cigarette terminée, comme pour montrer que sa question me mettait un peu dans un état peu appréciable, oui je ne comprenais rien à ces histoires et sa question était tout de même totalement sans réponse dans ma tête. Parce que oui ! Je ne savais pas qui j'étais, qui je fréquentais avant et qu'apparemment mes amis d'avant et celles d'en ce moment avaient décidé de compliqué les choses. Elles se battaient pas pour elles voulaient juste montrer leur voix de Castafiore ... Et toutes les femmes étant donné que cela se limite à Ariel et Talya, c'est une faible minorité tout de même. Et tu es une amie de Maxime ?

Elle sourit, un brin moqueuse lorsqu'il se targue de l'avoir percé à jour. « Tu fais des études de psycho ? » Parce qu'ils savent lire dans les pensées, ces gens là , c'est bien connu. Autant entretenir le mythe de la fille aux préjugés. Et surtout, se moquer un peu. « Encore heureux, parce que des souvenirs que j'ai de Jimmy Neutron, il est plutôt moche. » avoue-t-elle avant de pouffer. Puis, elle espérait être plus féminine quand même. Elle semblait l'avoir déstabilisé un brin avec sa question. C'était pas le but, elle voulait pas le mettre mal à l'aise, surtout que si il était parti prendre l'air, c'était pas pour rien. « J'aime pas l'opéra en tout cas. Ceci explique cela. » La musique classique, le classique, c'était trop conventionnel et ça lui rappelait trop sa mère. Elle rejetait ça, de la même manière que Talya. « Non, pour Thémis, c'est ma Bizut, sinon je connais personne à part Leevy et Talya. Et toi ? Pour Maxime alors ? » Ce serait logique mais bon. Ces colocataires connaissaient du beau monde, de quoi animer bien des soirées.