Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityCOZ IT'S TIMES LIKE THESE REMIND ME, THAT I GOTTA KEEP MY FEET ON THE GROUND. (+) NEMHAM - Page 7
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COZ IT'S TIMES LIKE THESE REMIND ME, THAT I GOTTA KEEP MY FEET ON THE GROUND. (+) NEMHAM

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room on the third floor not what we asked for, i’m not tired enough to sleep. one bed is broken, next room is smoking, air-conditioning’s stuck on heat. outside it's raining, hear the guest upstairs complaining about the room that’s got their TV too loud.


A la seconde où tu ouvrais la porte, tu déguerpissais plus vite que ton ombre, refusant l'idée qu'il puisse te coincer en bouchant le passage de la porte par son gabarit. Tu ne regardais même pas Graham, accoudé tu-ne-savais-où sur le côté, et tu te dirigeais sans plus attendre dans la chambre de ce dernier, récupérant tes affaires pendant que l'autre reprenait ses gueulantes sur le fait que c'était trop facile et blablabla. Facile mon cul. Tu relevais tes yeux sur lui, comme par obligation, lorsqu'il attrapait ton poignet, et tu grognais de rage quand il te plaquait contre la porte, te gueulant d'assumer. « J'assume si je veux ! T'es qui pour me donner des ordres ? » Tu levais à ton tour la voix, soutenant son regard. Il était drôle lui. Assume. Il savait pas que ce serait bien plus facile s'il ne réagissait pas de la sorte ?

Puis tu ne compris plus rien. Tu t'attendais à tout, à ce qu'il continu de te gueuler dessus jusqu'à ce que tu en meurs de honte, à ce qu'il mette en place ses anciennes menaces et qu'il te défigure de ses poings par la rage qu'il ressentait, mais tu ne t'attendais pas à ce qu'une nouvelle fois dans la matinée tournée désastreuse, ses lèvres viennent rencontrer les tiennes. S'écraser contre, vraiment, sans douceur ni aucune recherche de sensualité quelconque, et tu te laissais malgré-toi retomber dans la tentation qu'étaient ses lèvres, qu'était sa bouche, ton cerveau bien trop déconnecté et à l'ouest pour comprendre vraiment ce qu'il venait d'arriver, pour comprendre que cette fois-ci c'était Graham qui avait initié le contact, pas toi. Alors tu répondais au baiser, furieusement, une main venant s'accrocher désespérément au t-shirt du blond sur son torse, profitant de ce contact si soudain avec l'appréhension qu'il s'efface comme dans un mauvais rêve. Il fallait croire que Graham avait ce pouvoir de te faire tout oublier par son simple touché, car lorsque vos lèvres se décollèrent, tes tremblements incertains reprirent, et tu avais ton cerveau complètement perturbé par tant de changements de décisions en peu de minutes. « Qu'est-ce que tu fous ? P-pourquoi t'as fais ça ? Tu demandais dans un murmure brisé, tes sourcils se fronçant et tes yeux devenant bien plus froid. J'ai compris que j'avais été égoïste mais là, t'es tout bonnement cruel ! » Tu t'exclamais en le repoussant, énervé qu'il ai osé se moquer de toi d'une telle manière, en t'embrassant une nouvelle fois alors qu'il savait ce que ça te faisait à toi. Connard. Connard. Connard. Apparemment, son but était de t'humilier jusqu'à ce que tu te suicide en sautant de sa fenêtre minuscule, ce n'était pas possible autrement. D'ailleurs, retour sur le plan qui était de t'enfuir, encore plus depuis qu'il avait décidé de jouer avec toi pour te punir. Tu attrapais tes affaires, et tant pis si tu lui piquais son putain de jogging trop grand et que t'avais pas le temps de mettre des chaussures. T'allais faire avec. « T'sais quoi ? Va te faire foutre. J'ai peut-être dépassé les bornes en me laissant aller, mais toi t'es vraiment qu'un gros connard pour te moquer d'moi de la sorte ! » Tu lui lançais dans l'énervement un doigt d'honneur, si différent des anciens, amusé et insouciants, que tu avais pu lui envoyer. Et tu prenais la porte et la claquait, direction l'ascenseur – t'étais pas fou de passer par les escaliers où il aurait pu te retrouver en deux secondes, oh nooon. Tes yeux piquaient, mais tu tenais bon, il le fallait.

FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.
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room on the third floor not what we asked for, i’m not tired enough to sleep. one bed is broken, next room is smoking, air-conditioning’s stuck on heat. outside it's raining, hear the guest upstairs complaining about the room that’s got their TV too loud.

J’ai perdu pied, je me suis perdu en chemin et à présent il n’y a plus rien pour m’arrêter, pour me retenir. J’ai besoin des lèvres de Nemo comme d’une bouée de sauvetage en plein milieu de l’Océan. Je suis à bout, sevré contre ma volonté. Depuis quand suis-je accro à lui de la sorte ? Je n’ai rien vu venir, pas eu le temps de m’apercevoir que notre relation tournait au vinaigre. Je pensais qu’il n’était qu’un très bon ami avec qui j’aimais passer du temps. Je me suis royalement trompé et cette erreur s’apprête à m’être fatale. Mes lèvres heurtent les siennes, se collent avec violence et laissent échapper pour la première fois tout ce que je ressens, là, à l’intérieur. La porte est ouverte, les murs commencent à s’effriter, ma raison est portée disparue et nos langues se lient pour une dangereuse balade. Plus rien ne compte, plus rien ne m’importe si ce n’est Nemo, ma peau me brûle, elle est à vif, chaque mouvement me blesse et les lèvres diaboliquement délicieuses de mon camarade m’apparaissent comme le seul remède à mes maux. Il m’entraine à ma perte et je ne ferais rien pour l’arrêter, je n’ai plus la force de résister, de m’induire en erreur, je le veux juste pour moi, je le veux ! Nos lèvres s’éloignent, j’ai besoin de reprendre mon souffle, de visualiser ce qu’il vient de se passer, de comprendre. Je relève la tête immédiatement, déboussolé, pour chercher le regard de cette petite boule de nerf qui vient de m’offrir un bref instant de bonheur. Il est perdu, en colère, énervé, j’ai du mal à interpréter ce que son regard me permet d’analyser. Je suis paumé, incapable de me calmer suffisamment pour réfléchir. « Qu'est-ce que tu fous ? P-pourquoi t'as fais ça ? Je tente de répondre, que suis-je censé dire ou faire ? Quelle est la bonne formulation ? Je veux faire les choses bien, mettre mes tripes sur la table et m’exprimer clairement. « Je… Je… » Bégayement deuxième langue, tous les mots s’emmêlent, je retombe vingt ans en arrière, incapable de formuler une phrase correctement. « J'ai compris que j'avais été égoïste mais là, t'es tout bonnement cruel ! » Non Nemo, tu ne comprends pas, je le veux, j’en ai envie moi aussi ! m’hurle mon cœur dans une volonté désespérée de me sortir des sables mouvants au milieu desquels je me trouve. Impossible que je parvienne à le faire, j’ai mal, je ne sais pas quoi lui dire pour le convaincre d’attendre, de ne pas s’emballer à ce point. Il ne doit pas faire la même erreur que moi, il ne doit pas juger avant d’avoir toutes les cartes en main. « T'sais quoi ? Va te faire foutre. J'ai peut-être dépassé les bornes en me laissant aller, mais toi t'es vraiment qu'un gros connard pour te moquer d'moi de la sorte ! » Il prend ses affaires et ne me laisse pas une seconde pour comprendre ce qui est en train de se passer, il en oublie la crème chantilly qui recouvre certaines parties de sa peau. Il nous jette aux lions, m’abandonne après avoir gentiment offert à son majeur l’autorisation de m’appliquer le coup de grâce. J’aimerais m’élancer à sa poursuite, hurler dans tout l’immeuble pour le retenir mais… Mais je reste paralysé, abasourdi, incapable de faire taire les centaines de voix qui m’hurlent de m’activer. Il est parti !

END

FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.
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