[FLASHFORWARD] KENYA ► J'suis une oeuvre d'art , j'devrais avoir ma place au Louvre .

Notre baiser avait toujours la même saveur, il n'était pas habituel, ça ne sentait pas le baiser qu'on faisait tous les jours, ils avaient tous un gout particulier. "Oui on va mater un film, je pourrais profiter de ton corps comme ça." Comme si je le faisais pas déjà. Je souriais, sortant avec Anya de la piscine, je prenais une serviette pour l'essuyer puis moi aussi filant à l'intérieur jusqu'à ce que la porte sonne. Serviette autour de ma taille, je partais ouvrir. Sara. Petite blonde, yeux vert, elle souriait doucement. "Bonjour mademoiselle." Je la connaissais par cœur, on l'avait vu grandir, faire ses premiers pas, Priape m'avait suivi en Russie quand Anya et moi étions partis vivre ici, on était déjà proche mais le fait qu'on partage un bébé du même âge nous avait encore plus rapproché, je la considérais un peu comme ma fille quelque part. "Bonjour." Elle était respectueuse, très bien élevé, y avait rien à dire sur elle. Je lui faisais un bisou en la laissant rentrer. "Il est dans sa chambre, je te préviens il a le visage un peu gonflé." Dis-je en levant les yeux au ciel. Noah descendait des marches rapidement, son visage avait gonflé à une allure folle alors qu'il attrapait Sara dans ses bras, la première chose qu'elle lui disait c'était des mots grossiers parce qu'il s'était battu mais elle lui refaisait un câlin. "Pas de sorties cette fois, ton père à faillit me tuer la dernière fois." Ouais autant vous dire quand ils étaient rentrés à 2 heures du matin, Priape et Anya m'avait assassiné chacun leurs tours. "Allez maintenant oust les monstres, j'attend ma femme." Je partais prendre mon bermuda, mon débardeur laisser dehors pour m'installer devant la télé tandis que les deux partaient en haut.

Kenny m'essuyait. Je levais les bras en le laissant faire, enfilant son tee-shirt qu'il avait laissé sur un des bains de soleil. J'allais dans la cuisine américaine, pour prendre de l'eau et des petits trucs à grignoter devant la télé, des fruits, je n'avais pas changé (aa) Puis la porte se mit à sonner. Je souriais, surement Sara, j'allais lui dire bonjour moi aussi, j'adorais cette petite. je lui ai déjà fait la morale, mais je suis persuadé que tu vas lui faire aussi dis-je en passant ma main dans ses longs cheveux. toujours aussi belle la Sara dis-je à Kenny lorsqu'elle partait en haut ... je respirais un peu, tendant l'oreille tout de même. Je sais bien que c'est sa meilleure amie et qu'il ne se passera rien mais tout de même. Je me jetais dans le canapé, en posant mon dos contre le dossier et un pied sur l'assise, laissant mon genoux contre ma poitrine tu crois qu'il va se passer quelque chose entre les deux ?

"Oui elle est belle mais surtout heureuse d'être là." La Russie lui manquait, Priape m'avait souvent confié que c'était difficile pour elle de vivre aux Etats-Unis vu qu'elle n'avait aucuns souvenirs reliés là-bas à cause de son jeune âge de l'époque. Je pouvais comprendre, j'avais vécu la même chose qu'elle à la même période de ma vie mais peu à peu on se faisait à notre nouvelle vie. Anya me rejoignais après que j'ai choisi une comédie romantique, pour elle, pas pour moi, je profiterai de la toucher comme ça, me distraire à ma manière. "Non je pense pas, depuis le temps y aurais eu un truc." Je pensais sincèrement qu'il ne se passerait rien, Noah me le dirait de toute manière, j'espère du moins parce qu'Anya et moi on était pas dans l'excès, on était pas là à juger leurs gestes tout le temps, on les soutenais, du moins on essayait. "Des fruits? Tu as apportés des fruits pour grignoter?" Je riais. "Pff même pas capable de contenter son petit mari." Je lui volais un baiser amusé alors que je partais à la cuisine, Noah descendait encore une fois. "Papa?" Il regardait partout comme s'il cherchait quelqu'un. "T'es pas avec Sara?" Je fronçais un peu les sourcils. "Non enfin elle se repose, le voyage la fatigue, je voulais… je voulais savoir comment tu as fais pour avoir maman? " Mentir ou pas mentir? Allez, je me laissais tenter par le mensonge même si je lui dirais la vérité. "Le charme des Kovalevski, elle m'a vue, elle est tombée comme une mouche dans mes bras."

Je pense aussi ... mais c'est l'âge des hormones dis-je en levant les yeux au ciel, nous étions passé par là nous aussi, oui oui, nous avions eu 15 ans. Il passait son bras autour de mes épaules, je posais ma tête contre son épaule prête à regarder le film qu'il avait choisis. parce que je peux le contenter autrement j'haussais deux fois de suite les sourcils mais monsieur partait dans la cuisine Okay, j'ai compris tu préfères te contenter autrement je lui lançais un coussin dans la tête, alors que du bruit se faisait entendre. Je reconnaissais les pas de notre fils dans les escaliers, je me redressais un peu pour les écouter et là quand j'entendais Kenny je pouffais de rire en allant moi aussi dans la cuisine. J'allais vers Kenny en posant mes fesses sur le plan de travail pour être face à Noah N'importe quoi. Ne l'écoutes pas ! Ton père a mit 3 ans avant que je ne tombe dans ses bras, pourtant il m'en a fait des avances, mais il se cachait derrière un masque de dragueur à trois francs en essayant de me sa... saluer oui j'allais bien dire sauter. Merde. Enfin, il me montrait pas réellement qui il était, parce que tu vois ta chère mère avait une réputation de reine des glaces à la fac, froide, intouchable je passais une main dans mes cheveux, aujourd'hui ça n'avait pas changé, mais pas avec ma famille. et c'est quand j'ai appris des choses sur lui, qu'il m'a montré ses faiblesses que je lui ai laissé la porte entrouverte et que j'ai commencé à ouvrir les yeux, parce que j'étais fiancé à un autre et heureusement qu'il a passé la 2ème parce qu'aujourd'hui, tu serais certainement pas là

"Et toi là-bas tu peux pas faire genre que tu es tombé dans mes bras histoire que notre fils me voit comme un playboy?" Je rigolais. Noah ne comprenait pas trop mais la bonne humeur qui régnait déteignait sur lui, il souriait écoutant sa mère parler. On avait jamais vraiment parlé de notre rencontre, de ce qui s'était passé entre nous alors il apprenait tout aujourd'hui. "Trois ans ! Trois ans quoi !" lâcha t'il complètement choqué. J'haussais les épaules, je sais que ça faisait beaucoup, je sais que plus d'une personne trouvait ça pitoyable d'avoir fait autant d'avances mais que voulez-vous j'étais comme ça. "En fait papa t'a eu à l'usure." Je m'étouffais avec mon eau. "Nan quand même pas, ta mère était juste très compliqué à avoir, elle avait aussi une condition qui faisait qu'elle pouvait pas trop faire ce qu'elle voulait." Je caressais le dos de ma femme assise sur le comptoir, Noah prenait un fruit en nous regardant assit sur une chaise. "Et comment tu as su que c'était la bonne?" Il me regardait, je souriais en baissant la tête. "Je l'ai su, pas tout de suite en la voyant mais quelques heures après, j'ai su qu'elle ne serait pas juste de passage dans ma vie, qu'il y avait plus puis ta mère est une belle femme, ça jouais c'est vrai mais son caractère de cochon était surement ce qui me faisait le plus rire. Aucunes femmes me tenaient tête, la première." Je lui déposais un baiser sur sa joue. "Et toi maman?" Il se posait des questions surement sur Victoria. "C'est ce que tu ressens pour Victoria?" Je tentais le coup même si tout de suite Noah se refermait, il voulait pas en parler devant sa mère j'ai l'impression. "Je demandais par curiosité."

Quand même, j'ai assez fait ce que je voulais dis-je en faisant les gros yeux. J'avais fait de sales choses à Harvard vis à vis des autres étudiants, faut le reconnaître. J'écoutais mon mari dire à notre fils qu'il avait su que j'étais la bonne quelques heures après notre rencontre. Je le regardais, avec un large sourire sur les lèvres, heureuse. Tu les aurais vu toute autour de ton père à dire amen à tout ce qu'il voulait, pitoyable ! En fait la première fois qu'on s'est rencontré, c'était à son anniversaire. Ton oncle, Andy, m'avait mené à cette fête, c'était le meilleur ami de ton père ç l'époque, oui avant d'être le mien et là ton cher père pensais que j'étais une escorte ou je ne sais quoi et de fil en aiguille, je l'ai attaché au radiateur avec sa ceinture, il m'a énervé je riais en y repensant d'ailleurs. C'était d'un drôle. Comment j'ai su que c'était le bon ? J'étais pas certaine à vrai dire ... disons que pour moi ce n'était pas instantané. J'ai jamais été le genre de fille, comme ta copine Victoria à butiner un peu partout j'en profite pour balancer , c'est le bon moment non ? parce que tes grands parents m'ont tout de même inculqué des valeurs et coucher sans sentiments, ce n'était pas mon délire Ouuuuuh attention, je parle de sexe à mon fils alors pendant ses trois années, ton père et moi on a été de très bon amis, on riait bien ensemble, on allait à des fêtes, il me déclarait sa flamme, tentait de sortir avec moi ... mais rien, puis quand j'ai su que je le voulais vraiment, que c'était le bon et que tant pis si je devais perdre mon trône, c'est quand je l'ai vu vraiment lui, pour ce qu'il était. Un homme exceptionnel, aimant, protecteur, jaloux, merveilleux ... et je pourrais te citer encore tout un tas d'adjectif comme ça. Alors au début, je devais pas être la super petite amie, parce que j'étais pas du genre à montrer mes sentiments mais de fil en aiguille, je me suis ouverte à ton père, parce que je savais que c'était lui et qu'il ne me ferait pas souffrir j'avais serré la main de Kenny dans la mienne, instinctivement, oui, au fond, notre relation était plus faite de bonheur que de malheur. Noah nous regardait avec de grand yeux, oui, au bout de 17 ans, nous étions toujours fou amoureux l'un de l'autre. C'est beau à voir. C'est bon, je peux entendre des choses quand même, je suis ta mère et je l'aime bien Sara

"Maman ! C'est dégueulasse." Quand elle parlait de sexe, Noah fronçait les sourcils, il voulait pas entendre, normal c'était personnel pour un enfant de cet âge là, moi je souriais amusé, écoutant tout ce qu'elle disait, je buvais ses paroles je m'étais même rapproché d'elle instinctivement pour lui prendre la main. "Oh je t'aime." Murmurais-je doucement après tout ce qu'elle avait pu dire. Je lui volais un baiser sur le bout du nez, Noah n'était pas trop choqué de nos démonstrations en public, il était habitué, je crois qu'en fait il avait l'air heureux pour nous, envieux, ma mère l'était en tout cas, combien de fois elle avait présentée ses excuses à Anastasiya pour avoir mit en doute notre relation. "J'ai plus envie de parler de ça." Noah se renfermait, parler de Sara était un sujet délicat, je sais pas trop ce qu'il en pensait apparemment Sara était amoureuse d'un jeune homme de sa nouvelle école, Priape m'avait raconté ça mais il en savait pas plus juste qu'il était plus âgé qu'elle. "Je monte." Je levais les yeux au ciel, tirant sur la main de mon épouse pour la faire descendre du comptoir afin de la coincer entre ce dernier et moi. "Regarde comment tu fais ronchonner ton fils." Il marmonnait en montant les marches des escaliers alors que moi je m'attaquais au cou de ma femme. "Par contre moi je suis heureux, tout ce que tu as dis… C'était inattendu, toi qui garde un peu tout pour toi devant nos enfants." Ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vraiment déclaré notre flamme mais tous les jours on avait des gestes qui ne trompait pas comme la tasse de café chaude qui attendait l'autre au petit matin, comme les petits mots sur notre miroir dans notre salle de bain ou encore les quelques minutes de notre réveil qu'on mettait plus tôt pour se réveiller tous les deux afin de prendre du temps à se faire des bisous, de discuter de notre journée qui arrivait, Anya et moi étions un couple vraiment amoureux, la flamme ne s'était jamais vraiment éteinte, heureusement. "On oublie le film, moi je te le dis." Je prenais mon épouse contre moi la portant jusqu'à notre suite pour la déposer sur le lit et l'embrasser langoureusement, retirant peu à peu sa chemise. "Bébé, je suis en droit de demander à ce que tu mettes la tenue de saint valentin que tu as pas mise à cause de TA fille qui à fait des conneries?" Je la voulais tellement, avoir la surprise en la voyant sortir de la salle de bain prendre du temps pour nous comme ça.

Noah montait à l'étage, Kenny me faisait descendre du plan de travail où je m'étais posé alors que l'instant d'après il me tirait par la main pour me coincer contre lui et le plan de travail. C'est un petit plaisir que je m'accorde de temps en temps dis-je amusé. Je souriais en entendant les paroles de Kenny, je sais bien que j'étais réservé sur mes sentiments, qu'on ne parlait pas trop de notre époque à Harvard, de notre encontre avec nos enfants, même si Alessia nous avait déjà demandé tout ça il y'a longtemps maintenant. Alors que j'allais retourner sur le canapé pour qu'on regarde notre film, Kenny m'entrainer dans notre suite en me portant. La notre était au rez de chaussé, nous avions laissés l'étage aux enfants, puis ça nous garantissait un peu d'intimité. Monsieur me posait sur le lit tout en retirant sa chemise que je portais, occupant mes lèvres en même temps. Mes mains étaient dans ses cheveux, j'adorais ça pouvoir laisser mes doigts courir dans sa chevelure brune. Je profitais encore un peu de ses lèvres jusqu'à ce qu'il me demande de porter la tenue de la saint valentin. Je riais en me laissant tomber contre le lit passant mes mains sur le torse musclé de mon mari. C'est qu'il avait gardé la forme, même avec l'âge. Kenny ... tu crois que c'est sérieux, Noah et Sara sont à l'étage et si notre fils venait nous voir ? Qu'il se sentait mal ? lui demandais-je en jouant avec l'élastique de son short de bain, inconsciemment.

J'avais envie de voir sa tenue sur elle, la saint valentin avait été un peu une catastrophe à cause d'Alessia qui avait fait une fête ou elle était revenue complètement malade pendant trois jours et en bonne maman poule qu'était ma femme, elle avait chouchouter. Je pouvais pas lui en vouloir, moi aussi j'avais pris soin de notre puce, j'avais été inquiet vu son état maintenant désormais tous les deux dans notre suite, je la voulais, je voulais voir sa fameuse tenue mais c'était son compter Anya qui riait en me parlant de Noah. "Je vais le tuer ce gosse." Lâchais-je en pestant totalement. C'est vrai par moment j'en avais marre, Anya avait beau s'amuser avec le bas de mon maillot, elle ne passait pas à l'attaque. Surtout que j'entendais des rires en bas, ils étaient surement dans la cuisine, je ronchonnais en restant sur le lit sans rien dire pendant quelques secondes. "ça me saoul." Je me levais en sortant de la chambre Noah me fixait mais ne disait rien tandis que Sara tenait un petit paquet dans les mains. "Kenny, mon père m'a dit de te donner ça." Je fronçais les sourcils, un cadeau? Oui une bouteille de vin de 1949, il me connaissait particulièrement bien dis donc. "Tu lui dira merci, il a bien compris que j'en aurais besoin." Je la déposais sur la table en souriant un peu. "Vous comptez faire quoi ce soir?" demandais-je un peu curieux, fallait que je me change les idées à défaut de ne pas le faire avec Anya. "Un film, je vais prendre ma douche avant." Sara partait, bisou sur la joue de mon fils quand on se retrouvait seul, il me disait qu'elle voulait voir un film de fille et qu'il voulait me parler en secret. "Oui bien sur, dans la chambre on sera tranquille viens." Je partais dans la suite, Anya n'était pas là surement dans la salle de bain que je partais fermer en faisant des gros yeux à mon épouse l'air de dire tiens toi tranquille, sort pas.

Je me mordillais la lèvre tout en passant mes doigts sur son élastique, le faisant claquer un peu contre sa peau, prête à lui retirer, j'attendais qu'il me dise qu'on pouvait passer un petit moment ensemble, que c'était même une obligation que j'aille me changer mais non, il se levait après avoir entendu du bruit. J'aime mes enfants, vraiment, mais bon dieu, j'avais besoin de retrouver un peu mon mari, de passer du temps avec lui. Alors, lorsqu'il partait, je décidais tout de même d'aller me changer d'enfiler la petite tenue de la saint valentin que j'avais prévu, mais que je n'avais pas pu porter à cause d'Alessia. Je l'enfilais en prenant mon temps, me pomponnant un petit peu au passage. Je relevais mes cheveux en mettant une pince, puis finalement je les relâchais sachant qu'il préférait que je les laisse longs et libres. Je posais mes mains sur les portes de la salle de bain, pour les ouvrir en grand jusqu'à ce que je vois Kenny devant moi, l'index sur les lèvres, je vis Noah qui me regardait avec de grand yeux, puis je regardais Kenny en faisant moi aussi les gros yeux. Merde ! dis-je en refermant les portes rapidement, coinçant le tee-shirt de Kenny dedans, oui monsieur était coincé lui aussi entre les portes.