[FLASHFORWARD] KENYA ► J'suis une oeuvre d'art , j'devrais avoir ma place au Louvre .

Ma main glissait, Anya était énervée, je comprenais sa réaction aussi, Noah avait parlé trop fort dans un sens il ne lui avait pas manqué de respect vu que ce n'était pas directement adressé à elle, car oui on avait déjà tous dis des méchancetés derrière le dos de nos parents donc ça comptait pas à mes yeux. "Il est juste énervé Anya c'est normal, on dit souvent des mots qu'on pense pas." Elle avait fait bien pire quand elle était énervée durant sa jeunesse avec ses parents, elle comprendrait après qu'elle ne pouvait pas lui en vouloir. Je la contemplais jusqu'à ce qu'elle vienne contre moi, mes bras l'encerclaient automatiquement tandis que mes lèvres déposaient un doux baiser dans sa chevelure blonde. "Il va bien, il va avoir mal quelques jours à la lèvre mais ça va aller. Tu peux aller le voir, tu le connais, il s'enflamme et après il regrette." Je caressais le dos de mon épouse, on restait là tous les deux quelques minutes jusqu'à ce que Noah descende de sa grotte pour revenir à la piscine ou on était resté. "Maman?" Je m'en doutais, il ne restait jamais loin d'elle, il avait prit la peine de s'habiller et retirer un peu de sang. Malgré son visage d'adulte qui s'affirmait de jour en jour on voyait dans son regard qu'il était triste, qu'il avait besoin d'elle comme un enfant. "Je…" Il affichait exactement les mêmes mimiques que moi, les mêmes hésitations quand je parlais pour m'excuser. "Tu m'en veux?" Il avait peur, je souriais doucement attendrit car c'est exactement ça que je voulais dans la vie, avoir ma famille qui se protège les uns les autres, Alessia était aussi plutôt pas mal dans son genre, elle était pas bagarreuse disons que si on touchait à son frère ou ses parents, elle n'hésiterait pas à pourrir les gens jusqu'à les humilier un peu comme ma femme.

Je me laissais aller contre mon mari, triste. Je n'avais pas envie d'en arriver là avec Noah, je ne voulais pas qu'il me déteste, je ne voulais pas être la source de ses problèmes, je voulais que notre relation reste comme elle était, parce qu'elle était si belle. J'étais une mère accomplie et fière de l'être. Je fronçais les sourcils en écoutant ce qu'il me disait. Mon fils, ma bataille, c'est pas possible. Ce petit con avait amocher le si beau visage d'mon fils. Je respirais profondément, je me sentais coupable. Les minutes passaient et Noah descendait. Je levais la tête en le regardant. Il m'appelait, je le regardais, attendant qu'il dise quelque chose, assez froide dans le regard. Malgré les années, je n'avais pas changer. il baissait la tête, cherchait ses mots, c'était le même que Kenny. Fou. Si je lui en voulais. Bien sûr que non je ne lui en voulais pas, c'était mon fils et il avait fait ça pour mon honneur. Je crois. Je lâchais un petit soupir, suspense .... Bien sûr que non, je ne t'en veux pas, je suis juste déçue et triste, j'ai pas aimé la façon que t'as eu de parler de moi, je suis pas ta copine, je suis pas une inconnue que tu croises dans la rue, je suis ta mère et tu me dois le respect dis-je en le regardant droit dans les yeux. J'avais envie de lui dire " j'suis pas tombé de ton cul, t'es tombé du mien je te rappelle " mais je sais bien que Kenny allait s'mettre à rire et que je perdrais toute autorité (aa) Je tendais la main à Noah pour qu'il la prenne et je le ramenais contre moi pour un câlin. Allez, fais moi un bisous dis-je avec un petit sourire, sauf que c'est moi qui en déposait un dans ses cheveux ébène, les mêmes cheveux que son père. Je tournais le visage vers ce dernière d'ailleurs, la tête contre la tête de Noah et je fis un petit sourire et un clin d'oeil à Kenny. Heureuse. Je lui mimais un je t'aime du bout des lèvres, tandis que j'attrapais sa main dans la mienne pour qu'il la pose sur mes fesses oui j'aime ça (aa)

Noah se triturait les doigts, il était mal à l'aise, je le savais, je souriais parce que je pouvais comprendre Anya était froide, c'était déstabilisant quand on cherchait à se faire pardonner. Je les regardais sans rien dire, ma femme était juste, droite, elle parlait sans hésitation même si elle lui pardonnait Noah ne restait pas tranquille, il savait qu'il avait blessé. "Pardon." Lâcha-t-il en regardant sa mère. Il fonçait dans ses bras, un fils à maman? Bien sur j'en étais un après tout, c'est vrai que je n'avais pas cessé d'être dans les jupes de ma mère, Anya avait souvent râlée, maintenant un peu moins j'ai l'impression parce que je m'étais détaché d'elle avec les années. Noah faisait un bisou à sa maman tandis qu'elle me mimait un je t'aime, je faisais la même chose, mes yeux étaient remplis d'amour pour elle par contre sa petite main qui prenait la mienne pour les poser sur son fessier me faisait doucement rire. Plus les années avançaient, plus on était moins sérieux, on était très complice encore plus surtout quand il s'agissait d'embêter nos enfants. "J'ai mal à la tête." Il voulait qu'Anya s'occupe de lui, ça me faisait rire. "Moi aussi." Dis-je en hochant la tête pour embêter mon épouse. "Tu crois que ça passerais si maman nous faisait des crêpes?" demanda Noah en me regardant. "Je pense." Souriais-je en regardant Anya. Ses deux hommes qui la regardaient avec des yeux tout adorable, espérons que ça marche.

Ils avaient mal à la tête et la seule façon de faire passer ce mal de crâne, soudain, c'était que je leur fasse des crêpes ? Sérieusement ? Je levais les yeux en m'éloignant des deux. J'ai peur que l'odeur vous donne encore plus mal à la tête, non, le mieux dans ce cas là c'est que vous alliez vous coucher, je vous apporte un médicament chacun et lumière éteinte et Noah, pas d'ordinateur et de téléphone, ça va te fatiguer dis-je avec un large sourire, supérieure et triomphant. Gooo les malades imaginaires oui je n'avais pas envie de faire des crêpes par ce temps là, puis Elena était là non ? Elle était payé pour faire toutes ces choses là. Sauf que les deux essayaient de me corrompre avec leur regard. Je posais une main sur chacun de leur visage pour cacher leur yeux Ne me regardez pas comme ça vous deux, vous n'arriverez pas à me faire plier et vous le savez très bien

Noah pestait tout comme moi, Anya ne se faisait pas avoir, elle nous envoyait même dans nos chambres. "C'est pas juste." Lança Noah en secouant la tête. "Je pense pareil." Dis-je en faisais mes petits yeux, Noah faisait pareil mais on se faisait avoir quand elle plaquait les deux mains sur nos visages. "On te regardait normalement." Je me débarrassais de sa main pour la prendre dans mes bras, Noah lui se mettait sur le coté pour enlacer aussi sa maman, il lui faisait même un bisou. Je rigolais car notre tactique était pitoyable je l'avoue, Anya était rodée depuis le temps, elle savait qu'on était prêt à tout pour avoir à manger mais on terminait dans nos chambres. "Moi je vais beaucoup mieux tout d'un coup." Dis-je en haussant les épaules quand je voyais que je n'aurais pas gain de cause par contre Noah non il était vraiment malade, il avait des petits yeux. "Va au lit toi surtout que Sara arrive ce soir, tu vas vouloir la voir je suppose." Je levais les yeux au ciel, sa meilleure amie depuis qu'ils étaient bébé, il avait rencontré dès sa première année d'école et depuis ils étaient inséparables, je l'aimais bien moi, je trouvais qu'elle faisait ressortir le meilleur de notre fils, Anya aussi avait l'air de l'apprécier.

Je connaissais ses deux hommes, ils étaient entrain de me faire marcher, mais je ne tombais pas dans le piège, bien sûr que non. Tout deux se ravisés sur le soit disant maux de tête, mais je voyais que Noah se sentait mal. Normal après tout. Je déposais un baiser sur sa tête en lui caressant les cheveux, d'accord avec ce que Kenny venait de dire. Oui tu devrais aller te reposer, je te monterais un aspirine et des cookies qu'Elena a fait ce matin avec un verre de lait il montait, je le regardais faire, un peu soupirant, j'avais pu voir son visage et sa lèvre gonflé, mon pauvre petit. Elena a déjà préparé la chambre de Sara, mais peut être qu'elle devrait venir demain non ? T'as vu comment il se sent mal ? J'ai pas envie qu'il force lui dis-je un peu grimaçante, le connaissant, il allait vouloir faire plein de chose, sortir, mais avec les coups qu'il avait pris, je préfèrerais qu'il se repose. Je vais monter les biscuits à Noah puis de la glace aussi, histoire qu'il face moins pâle figure et je te rejoins dans la piscine dis-je en regardant mon mari entrer dans la piscine à débordement. Rapidement, je montais, je restais un peu avec Noah en lui mettant un film en partant et en le laissant tranquille. Retournant à la piscine, je restais debout devant celle-ci, mains sur les hanches J'ai le droit de me déshabiller maintenant ?

Noah hochait la tête, il était fatigué je le voyais mais quand j'avais prononcé le prénom de Sara son visage avait changé. Il était heureux de la revoir, content qu'elle vienne passer quelques jours ici parce qu'ils se manquaient, c'était normal sa meilleure amie après tout, depuis que j'avais muté Priape à Boston, la famille était partie seulement son père nous laissait sans souci sa fille lors des vacances, pareil pour nous. "Tu connais Sara si elle voit qu'il se sent pas bien, elle va pas l'embêter." Sara était l'opposée de Victoria, c'était une fille parfaite, elle ne remplissait pas les critères de la bimbo mais c'était le genre de fille qu'on épousait, pas comme Victoria qui elle me faisait rappeler Rachel. "Ça marche, dépêche toi." Je partais vers la piscine, je retirais mon bermuda, mon t-shirt pour aller nager un peu, faire quelques brasses, il faisait si beau, si chaud, c'était une belle fin d'après-midi qui s'offrait à nous. "J'y compte bien." Je lui lançais un clin d'œil quand elle me posait la question, je la matais sans complexe, on était tout seul désormais, en amoureux et c'était rare soit elle bossait, soit c'était moi, soit les enfants étaient dans nos pattes, soit c'est Elena qui trainait un peu, bref toujours quelque chose, ça nous manquait c'est vrai mais on avait notre technique pour se retrouver, se coucher tôt pour parler de notre journée, regarder un film en amoureux ou sortir quand on le pouvait. "Tu sais que tu es une maman poule? Genre beaucoup. Je me souviens à l'époque d'une femme qui râlait parce que j'étais trop proche de ma maman, là quand je vois notre fils." Je riais doucement en lui jetant un peu d'eau sur les jambes vu qu'elle n'était pas encore dans l'eau.

Je sais, elle est parfaite cette petite dis-je avec un petit sourire, j'aimais beaucoup cette fille, puis je l'avais connu dès son plus jeune âge, depuis qu'elle était bébé. Je l'avais vu grandir et devenir une belle jeune femme. Alors que je m'étais occupé de notre fils, le bordant au lit, comme ci c'était encore un enfant d'ailleurs, je descendais rejoindre mon époux. Nous avions trop peu de temps ensemble, du moins, rien qu'à deux. Je me déshabillais tout en regardant mon époux, je me posais sur les marches, mes jambes dans l'eau tout en l'écoutant me dire que j'étais une mère poule. Je suis pas comme ta mère, arrêtes de dire ce genre de chose dis-je en me cachant un peu de lui lorsqu'il m'envoyait de l'eau dessus. je m'inquiète juste pour lui j'haussais une épaule en entrant dans l'eau, je nageais vers mon mari pour m'accrocher dans son dos, entourant son torse de mes jambes. et toi tu sais qu'il me rappelle un certain Damian c'était son deuxième prénom, je souriais, en déposant un baiser sur sa joue par contre, que mon époux s'en prenne à un ado ... du jamais vu. T'es malade ? je posais ma main sur son front, rieuse, alors qu'il allait sous l'eau sans me prévenir Heeeeeeey, t'aurais pu me prévenir que je me bouche le nez

Je rigolais. "Un peu quand même, à protéger ton fils de la sorte." J'haussais les épaules. "Mais pas grave, je t'aime quand même maman poule ou non." Je l'arrosais un peu jusqu'à ce qu'elle se glisse dans l'eau pour s'accrocher derrière moi. "Du tout, il me ressemble pas." Je préférais le nier même si c'était flagrant, il avait certains cotés de ma femme comme par exemple son amour pour la bonne nourriture, le sport, ce coté bosseur et fonceur après le reste c'est vrai qu'il y avait pas mal de chose de ma personne. "Je considère qu'à partir de plus d'1m70 c'est plus des enfants, regarde Noah dans 3 ans il va me dépasser." Il était grand, athlétique, brun avec les yeux bleu, des cheveux bruns, un sourire qui faisait tomber sa mère comme une mouche même si elle ne le reconnaissait pas. "Puis il n'avait pas à taper mon fils déjà sans compter qu'il comptait de mettre une main au fesse et ce fessier…" Je mettais mes mains sur ses fesses alors qu'elle était toujours derrière mon dos. "C'est le mien depuis plus de 17 ans, je compte encore avoir des droits dessus pour des années." Sur ces derniers mots je plongeais, Anya allait ronchonner, j'en mets ma main à couper alors quand je ressortais j'attendais. Trois, deux, un… Bingo ! "Nop c'est pas drôle sinon je t'ai pas entendu râler depuis un moment, j'ai besoin de ma dose." Je l'encerclais de mes bras, frottant mon nez contre le sien pour l'embrasser enfin. Ses lèvres étaient toutes douces, agréable, je le prolongeais délicatement, ça nous faisait un bien fou, surtout moi, je voulais qu'elle reste à mes cotés quelques heures juste nous deux.

Tais toi dis-je en plaquant mon index sur ses lèvres, non, je ne suis pas comme sa mère. Peu à peu, il me rappelait que notre fils grandissait. Trop vite à mon goût. Je voulais qu'il redevienne tout petit. Qu'il soit rien qu'à moi, comme avant. d'ici quelques mois, il te dépasse, c'est certain, pour moi, ça sera le mois prochain certainement je posais mon menton sur son épaule, lui parlant de la bagarre, mais surtout de sa réaction à lui, je l'écoutais et soudainement je sentais ses deux grosses mains se posaient sur mes fesses et les presser. Je riais en me laissant faire, j'aimais ça, je vais pas le cacher, puis en 17 ans, j'avais pris l'habitude (aa) le tiens, le tiens, c'est le mien avant tout non ? je déposais un baiser sur son épaule, jusqu'à ce que monsieur ne plonge sous l'eau sans me prévenir. Dès que nous sortions, je lui donnais une petite tape sur la tête, il aurait pu me prévenir. espèce de sado ! je riais un peu, c'est qu'avec le temps, il avait appris à aimer mes petites crises. Je le regardais droit dans les yeux, entourant mes jambes à nouveau. Je frottais mon nez contre le sien et alors que j'allais pour profiter de la proximité pour l'embrasser il le faisait avant moi. Mes mains se posaient sur ses joues, je souriais avant de lâcher ses lèvres, à contre coeur. on va se mater un film ?