[FLASHFORWARD] KENYA ► J'suis une oeuvre d'art , j'devrais avoir ma place au Louvre .

J'hallucine, Anya jubilait non? Quand je la regardais tourné le dos à la fille, j'avais l'impression de voir un sourire. Je levais les yeux au ciel, je pouvais rien faire avec elle et tandis que Victoria repartait voir les garçons, Anya me rejoignait. "Tu sais que notre fils à 15 ans, qu'un jour il va lâcher sa maman pour aller avec une autre femme?" Je la regardais en déposant un baiser sur son épaule. "Tu pourrais le laisser un peu, ils se débrouilleront pour les équipes. Reste avec moi, je te proposerai un petit jeu." Murmurais-je doucement vers son oreille. "AHHHH c'est dégoutant papa !" lâcha Alessia fortement. Je l'avais mise en attente pour parler avec sa mère, elle savait qu'Anya était un peu trop présente, comme moi elle me faisait souvent cette réflexion. "Bien quoi princesse, tu crois que tu as été conçu comment?" riais-je en remettant le combiné de téléphone sur l'oreille. Elle se mise à dire qu'elle avait besoin de voir un psy après cette révélation qu'à notre âge, elle pensait pas qu'on puisse encore faire ça, comme si on était bon à enterrer. "Anya !" Elle s'échappait. "Voilà j'ai perdu ta mère, elle a fuit." Riais-je en secouant la tête avant de reprendre ma conversation avec notre puce.

Est-ce que j'étais devenue comme la mère de Kenny ? J'avais cette attitude que je détestais tant chez elle. Je regardais Kenny soudainement triste à ses mots. Je posais même ma tête contre son torse Je sais ... non, je voulais que mon Noah reste à jamais avec moi, sa maman. Merde j'ai souffert pour le mettre au monde. Cependant, soudainement, Kenny me proposait quelque chose de plus intéressant que d'aller jouer avec Noah et ses amis. ça me parait plus adapté ... répondais-je jusqu'à entendre notre fille à l'autre bout du téléphone, je riais à ce qu'il disait puis j'ajoutais par le saint esprit Alessia, le saint esprit je riai, mais je profitais tout de même de leur conversation pour m'éclipser à l'extérieur, finalement, j'allais jouer. Ballon dans les mains, je regardais les amis de mon fils et ce dernier qui me faisait des gros yeux. J'avais l'impression de lui faire honte, c'était assez dure à vivre Me regardes pas comme ça, je suis bonne à ce jeu les amis de mon fils hochaient la tête à ce que je disais en me demandant de venir dans leur équipe et comme par hasard ils se mettaient tous derrière moi. Je tournais la tête vers la baie vitrée pour voir Kenny. Tu viens jouer avec nous ? et là j'entendais Noah lâcher un " Super, manquait plus que lui " désespéré.

Je rigolais de la phrase d'Anya encore plus d'Alessia qui me faisait le refrain des parents immatures parce qu'on ne savait pas se tenir en public selon elle. "Je t'aime." Lançais-je au bout du téléphone. Alessia se taisait, je l'entendais un peu sourire, elle ne me l'avait jamais vraiment dit, elle me le faisait comprendre, c'était suffisant car je savais au fond qu'elle aussi m'aimait. Raccrochant au téléphone, Anya devant mes yeux, je restais appuyé contre l'encadrement de la baie vitrée. "Non je viens pas jouer, j'ai des trucs à faire." Je n'étais pas vraiment en congé, je me reposais un peu depuis plusieurs minutes mais j'avais entendu la réflexion de mon fils et il était hors de question qu'il ait deux parents qui s'incruste dans sa vie. Je repartais regardant mon fils qui scrutait les regards de Victoria qui le regardait pas vraiment, en fait elle me regardait moi j'ai l'impression. Mouais je me faisais des idées, à mon âge je crois que les bébés comme eux ne s'intéressaient pas aux fossiles, dire qu'en fait j'étais loin de la vérité car les mecs scrutaient ma femme, matant son fessier rebondi, sa poitrine, tout, l'un deux commençait même à avoir chaud, très chaud quand Anya se baissait prendre la balle de volley, il perdait son sang froid, Noah veillait quand même sur sa maman, il avait beau râler contre elle, la protéger il le faisait très bien.

Kenny ne venait pas jouer avec nous. J'étais incroyablement déçue, pour une fois que j'avais un day off, qu'on pouvait jouer en famille, monsieur repartait dans son antre. Je soupirais, en le regardant faire, levant les yeux au ciel, lorsqu'il me regardait pour lui faire comprendre ce que je ressentais, mais je n'allais pas me laisser abattre non. Je jouais avec les enfants et je ne faisais pas semblant. Quinze ans ou pas, je n'aimais pas perdre, même lorsque je jouais avec mes enfants, quand ils étaient plus petit, je ne les laissais pas gagner, parce que dans la vie, qu'on soit petit ou grand,c 'est pas comme ça que ça marche, on vous laisse pas gagner. Bon, c'était aussi parce que je n'aimais pas perdre. Le ballon arrivait droit sur moi, je sautais pour le frapper et l'envoyer derrière le filet mais je me cognais à l'un des amis de mon fils. Tombant à moitié sur lui, je me relevais vivement ayant sentie ... Je baissais le regard, faisais les gros yeux en lui donnant le ballon pour qu'il se cache. Humm ... vous savez quoi, Noah, je vais voir ton père dis-je en courant presque à l'intérieur, au moins, je les laissais tranquilles cette fois ci. Je montais rapidement les marches, deux par deux pour rejoindre le bureau de Kenny. Je claquais la porte derrière moi, me plaquant contre cette dernière. oh bordel Kenny, Anton, ... il je posais ma main contre le bas de mon maillot pour lui illustre mes propos. Drapeau en l'air. D'ailleurs, en bas, il y' avait un peu d'agitation, peut être que Noah avait remarqué.

Anya était déçue mais je voulais pas gâcher la vie sociale de mon fils, j'avais eu une mère étouffante, je savais ce que ça faisait, je voulais pas lui rajouter une couche alors je partais soit disant bosser oui en fait disons que je m'égarais bien dans mon bureau mais plus devant la console de jeu qu'autre chose. Je me reposais c'est tout, ne jugez pas. Je pensais être tranquille mais Anya déboulait, pris sur le faite je planquais la manette de jeu derrière mon dos seulement elle avait l'ait choquée. "Quoi Anton?" Je suivais ses gestes puis je faisais des gros yeux. "il avait le drapeau en l'air? Certaine?" Contrairement à ce qu'on aurait pu croire je rigolais. "Mais t'es sur que c'était pour toi y avait Victoria." J'étais sur un terrain délicat faut l'avouer en gros est-ce que tu es sur qu'il ne fantasmait pas sur la plus jeune et pas sur toi. "Quoique…" Je m'apprêtais à parler quand j'entendais des cris en bas. "NOAH ARRETEEEEE!" Une fille, je sortais directement de mon bureau, descendait les marches et là je voyais mon fils limite à califourchon sur ce Anton entrain de le frapper, son visage était en sang, il marmonnait dans un anglais très cru qu'il allait lui couper ses bijoux de sa famille parce qu'il fantasmait sur sa mère. "Noah." Je l'attrapais dans mes bras encerclant sa taille pour le porter. "Tu vas arrêter oui !" Je criais, il me ressemblait si bien, il avait eu la même réaction que j'aurais pu avoir moi-même encore maintenant. Anton avait le visage en sang, il se relevait honteux. "Sors de chez nous." Lançais-je à Anton. "dégage merde !" Je commençais aussi à perdre mon sang froid mais il partait, sans rien dire, les copains de Noah eux venaient l'entourer pour voir les blessures sur son visage, je m'étais planté, ils étaient fidèle eux.

Roooh Kenny m'oblige pas à le dire répondais-je en faisant les gros yeux, non je ne voulais pas le dire, ce gamin avait l'âge d'être le mien. Je plaquais ma main contre mon visage avant que mon mari ne mette en doute mon sex-appeal. Sympa, dis que je suis plus capable de faire lever le drapeau de personne c'était vraiment maladroit ce qu'il venait de me dire et assez blessant. Subitement des cris se faisaient entendre, Noah se battait avec Anton. J'attrapais une chemise à Kenny pour la mettre, histoire de , puis j'allais directement entre les deux jeunes hommes pour tenter de les séparer mais mon mari fut plus rapide. Je restais un peu à l'écart, je me sentais un peu honteuse, faut l'avouer, c'était de ma faute, mais je n'avais pas fait exprès, ce n'était pas voulu. Anton avait le visage en sang, Noah se mettait à lui parler avec une grossièreté cru que je ne lui connaissais pas et Kenny demandait au jeune homme de dégager, sauf que je ne pouvais pas le laisser partir avec le visage en sang. Nous étions des parents, nous étions responsable. J'attrapais Anton par le bras pour l'entrainer dans la salle de bain et là, il regardait Noah avec un petit sourire en coin et une main qu'il posait devant mes fesses, comme s'il s'apprêtait à les toucher, bien entendu, je ne voyais rien, bien trop obnubilé par ce qu'il venait de se passer.

Noah avait une sale tête, il avait la lèvre ouverte, les traces de la chevalière du mec sur la tête, je le regardais sans être vraiment en colère, je comprenais comme je comprenais qu'Anya puisse prendre Anton avec elle. Par contre la suite, je vous promets que mon contrôle m'avait déserté quand j'avais vu le visage de ce gamin alors ok je devais montrer l'exemple mais c'était ma femme, hors de question qu'on la traite ainsi, j'avais agrippé le bras du gamin et sans que je m'en rende compte mon avant bras était écrasé contre son cou, son dos appuyé contre un mur. "Petit con, ta cru que tu allais toucher ma femme ! Excuse-toi auprès d'elle !" criais-je au gosse. Il était complètement apeuré, j'étais vert de rage quand Noah le tirait le bras, qu'un de ses amis faisaient la même chose. J'aurais pu le frapper, j'aurais pu mais je manquais de temps. "Va t'habiller Anya." Dis-je froidement. "S'il te plait." Je m'adoucissais de nouveau plus doucement. Elena notre gouvernante prenait les devants, elle allait s'occuper d'Anton et le renvoyer chez lui. Elle nous sauvait car aucunes personnes ici n'étaient capables de garder son contrôle.

Okay, je ne comprenais pas l'enchainement des événements. Noah s'était calmé mais c'était mon mari qui pétait un câble. Je regardais tous le monde tour à tour en mode Yolo qu'est ce qu'il se passe. Kenny mais t'es malade arrête c'est qu'un gamin dis-je en tirant sur le bras de Kenny, ce petit avait à peine quinze ans, il ne pouvait décemment pas faire ce genre de chose. Je regardais mon époux droit dans les yeux pour tenter de le calmer, Elena venait s'occuper de d'Anton et moi ... j'allais enfiler un jeans. Je rentrais la chemise de Kenny dedans, les amis de Noah étaient tous parti pour nous laisser régler l'histoire en interne. Si cela se savait, j'étais la tzarine du pays et mon mari venait d'agresser l'ami de mon fils, qui l'avait aussi agressé avant. Quelle famille. Je m'approchais de Noah pour essuyer son visage, il me repoussait et je restais bête, assise sur un bain de soleil toute seule, Kenny était avec lui et j'étais là, avec mon gant remplis de sang, sans vraiment savoir quoi faire, sans vraiment savoir pourquoi tout avait dégénéré.

Je parlais à Noah quand Anya revenait, elle essayait de le soigner mais il la repoussait, il ne voulait pas lui parler, il était furieux, j'essayais de le calmer comme je pouvais mais il criait en me parlant. "C'est de la faute à maman ! Elle vient jouer avec nous ok mais qu'elle fasse la belle là ! Ils étaient tous là comme des chiens !" Il était furieux, il était totalement déboussolé. "Je suis grillé en plus auprès de Victoria, de mes amis ! Tout ça c'est de sa faute !" Il en pouvait plus, il secouait vivement la tête avant de partir dans sa chambre. Je soupirais, il avait besoin de temps pour se remettre, moi j'étais moins sur les nerfs, je me revoyais à son âge, je comprenais. Posant mes fesses sur le transat d'en face, je prenais le gant des mains de mon épouse. "ça va?" demandais-je en posant ma main sur son genou. Je sais qu'elle était déboussolée, Noah avait crié, elle avait du entendre sans compter que pour la première fois il avait repoussé sa mère, Anya se faire rejeté surtout par lui ça n'arrivait jamais. Au loin j'entendais Elena fermer la porte d'entrée, Anton était parti désormais, on était seul en famille, je savais que l'histoire n'allait pas s'ébruiter, on avait la capacité de réduire une famille en silence surtout qu'Anton n'était pas de notre milieu, il savait qu'il risquait très gros.

J'entais mon fils crier que c'était de ma faute, que je faisais ma belle, que ses amis étaient comme des chiens devant moi ... je fronçais les sourcils essayant de me remémorait à quel moment j'avais fait cela, à quel moment le fil de l'après midi s'était rompu, rien. Kenny revenait vers moi, je levais le regard vers son visage en fronçant un peu les sourcils, parce que je ne comprenais pas. Je regardais sa main se poser sur mon genoux, puis je soupirais assez bruyamment. Non ça va pas, t'as vu comment ton fils me parle ?! Je suis pas un chien, je suis pas sa copine, je suis pas sa copine, je suis sa mère, il a pas à me manquer de respect comme ça j'ai l'impression d'être une pute en l'entendant c'était exagéré, mais ça me faisait tellement mal au coeur. Je soupirais en bougeant un peu les genoux pour faire tomber la main de Kenny et finalement, je me résignais à venir chercher du confort dans ses bras. Je laissais retomber ma tête contre son épaule, regardant devant nous Il va bien au moins ? Il a pas trop mal ? C'est pas grave ? Je préfère pas monter, parce que je pense que s'il me parle encore comme ça, je vais lui en mettre une