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Noël avant l'heure • PRIALYA

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Insister plus ? Non ça ne ferait que créer un nouveau malaise entre nous et c'était vraiment la dernière chose dont j'avais envie maintenant qu'on était capable de se comporter comme des adultes et lui et moi. Il se détourna complètement de moi se rhabillant et j'en fis de même. Lorsqu'il souligna le fait qu'on ne pouvait pas et que ça compliquerait surement les choses, j'avais l'impression qu'il essayait de se convaincre plus qu'il ne tentait de me convaincre moi. Je détournai le regard de lui incapable de l'affronter. Lorsqu'il me parla de l'heure et du fait qu'il allait me raccompagner au chalet, je préférais lui dire : « Sienna, Chase, Andrea et Maxime sont sortis tous les quatre, Matthéo découche pour la soirée, le chalet est vide, je n'ai aucune envie d'y rentrer et de m'y retrouver seule, je vais rester un peu dans le camping et marcher. » Je n'avais pas plus envie de marcher seule que d'être dans mon lit au chalet toute seule, mais je comprenais bien qu'il était temps pour lui de mettre fin à notre entrevue d'aujourd'hui, je n'allais pas le forcer.
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Elle me fit alors part de l’absence de ses colocataires et bien qu’elle me les cita tous, mon attention se focalisa sur un seul : « C’est sûr que ton chalet sans Matthéo, ça ne doit pas valoir le coup. » Ou comment passer d’une ambiance chaude à glaciale en quelques minutes. D’ailleurs, plus besoin de me forcer, l’envie avait complètement disparu. J’étais juste énervé. Et puis d’ailleurs, une question me tarauda : « Comment vous vous êtes répartis les chambres au fait ? » C’était assez évident que les couples ne s’étaient pas séparés, alors en comptant bien les deux qui restaient pour occuper la troisième chambre c’était bien Talya et son meilleur ami. « Tu devrais au moins rentrer te sécher. T’es trempée, tu vas attraper la crève… » Et oui, même énervé, je ne pouvais pas m’empêcher d’être prévenant. « Enfin, tu fais comme tu veux… Moi je rentre. » Parce que je sentais que le ton montait, que ça pouvait vite déraper et tout gâcher et ce n’était pas ce que j’avais envisagé pour ces quelques jours en Arizona. Je tournai les talons et commençai à avancer dans l’allée vers l’espace chalet.
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J'écoutais Priape et je ne comprenais absolument pas ce qu'il se passait. Comment avait il pu passer du moment que nous venions d'avoir dans la piscine, de la douceur et la tendresse qu'on avait eu l'un pour l'autre toute la soirée à ce ton glacial. Des larmes montèrent à mes yeux et je remerciais la lune de ne pas briller assez fort pour me trahir. Son regard croisa rapidement le mien quand il déclara qu'il partait. Je restais un instant là sans bouger, incapable de dire quoi que ce soit, trop choquée par les quelques mots qu'il venait de dire et qui pour moi n'étaient pas justifiés, pas à leur place ce soir. Une fois mes idées claires et remises à leur place je courus derrière lui, revenant à sa hauteur, attrapant son bras et lui disant : « Priape stop ! Arrête toi s'il te plait ! » Ma voix ne tremblait pas et je n'étais pas sèche, j'étais parfaitement normale mais la peur qu'un trou béant se forme à nouveau entre nous se lisait surement dans mon regard. Lorsqu'il parvint à ralentir je me plaçais devant lui et plantais mon regard dans le sien, pas de mensonge, pas de larmes, juste de l'honnêteté et de la sincérité. « Sienna et Chase ont la première chambre avec lit double, Maxime et Andrea ont la seconde, quant à moi il n'était pas question que je dorme dans le même lit que Matthéo c'est pourquoi personne n'a rechigné à nous laisser la chambre avec les deux lits simples dès notre arrivée. Maintenant que je t'ai expliqué ça : parachute... » Mes yeux ne quittent pas les siens quand je prononce le mot d'alerte. Je veux qu'il se calme, qu'il redescende. « C'est impensable que je te laisse rentrer au chalet énervé comme ça alors que je n'ai rien fait et qu'on a passé une belle soirée... »
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J’avais pris le chemin des chalets, tournant le dos à Talya, qui médusée, me regarda m’éloigner sans bouger dans un premier temps. Mes après quelques pas sans me retourner dans l’allée, j’entendis la voix de mon ex s’élever pour me demander de m’arrêter ce que je fis en soupirant. Je sais pas ce que j’avais voulu provoquer en filant ainsi, sur ces mots, ces sous entendus. Peut être qu’au final, j’étais plus à l’aise dans les disputes que dans la complicité, que ça me paraissait plus simple d’être ce mec froid et rancunier que d’être proche d’elle, incapable de lui résister… Mais Talya n’avait pas l’intention de me laisser jouer à ce jeu là. Elle se plaça devant moi, expliquant clairement comment ses colocataires et elle avaient décidé de se répartir, insistant bien sur le fait qu’elle ne dormait pas dans le même lit que Matthéo. Je secouais la tête avec un air mauvais, évitant son regard, j’avais envie de rétorquer –Pas cette fois- mais je n’eus pas le temps, car elle prononça le mot magique, du moins ce qui était censé l’être pour calmer les tensions entre nous. Je relevais la tête, mes prunelles interceptant les siennes qui me fixaient. Elle ajouta qu’elle ne voulait pas me laisser partir, pas énervé comme ça, pas après la soirée qu’on avait passé. « Je… Désolé. » finis-je par lâcher, un peu honteux de m’emporter aussi vite sur un sujet qui devrait vraiment me laisser indifférent à l’heure d’aujourd’hui. Ca faisait plus de 4 mois bordel. Et malgré tout, ça faisait toujours un mal de chien d’y repenser. « J’suis pas énervé, j’suis crevé du voyage c’est tout… J’ai passé une bonne soirée aussi. » ajoutai-je avec un petit sourire, m’apaisant peu à peu.  
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Le sang n'avait fait qu'un tour dans la tête de Priape pour qu'il s'énerve aussi vite. Moi j'étais restée là, surprise, bouche bée, comme une idiote. J'avais bien fait de ne pas réagir au quart de tour l'envoyant promener pour toutes les âneries qu'il ne cessait de croire. Les disputes c'était fini entre nous, je n'en voulais plus et même si je devais me mordre la langue dans certaines situations pour ne pas entrer dans son jeu je le ferais, du moins du mieux que je le peux. Lorsque je lui avais demandé de s'arrêter, il avait rapidement ralentit et j'étais arrivée à sa hauteur, non sans mal avec le bébé que je portais, marcher vite ou courir légèrement m’essoufflait rapidement, les joies des mois après le cinquième, quand tout devient plus dur dans la grossesse. Je le laissais s'excuser et m'expliquer qu'il était crevé du voyage. Je m'approchais de son visage et déposais l'une de mes mains sur son visage. « Sois pas désolée... C'est moi qui le suis... Moi qui suis vraiment désolée de t'avoir autant blessé et te blesser encore un peu plus chaque jour par ma simple présence... Vraiment Priape... » Je ne cherche pas à obtenir son pardon, je ne cherche pas à ce qu'il oublie tout, qu'il ne croit que mes mots, non je ne cherche pas tout cela, je veux juste être franche et qu'il soit conscient que je sais le mal que je lui ai fait et le mal que ma présence chaque jour lui cause... A ce moment j'aurais aimé disparaitre. « Mets des mots sur ta colère s'il te plait, sur ce que tu ressens, sur ce que tu as ressenti tout à l'heure pour que tu t'énerves si vite... Ou que tu te fatigues si vite... » Je souris légèrement à la petite boutade que je lui fais. « Je veux que tu t'exprimes, que tu me dises les choses vraiment... Comme tu les sens, les ressens... Je veux pas juste entendre tes nerfs s'exprimer vaguement et ta rancoeur et ton idée de vengeance sortir des mots qu'elles ne pensent pas dans le seul but de me blesser. Ca ne te ressemble pas. » Vraiment ce soir on aura tout eu : la tendresse, le désir, la colère et peut être maintenant ce qui ressemble à une vraie explication solide, des vrais mots, un vrai ressenti...
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La main de la jeune femme vint se poser doucement sur mon visage alors qu’elle refusait mes excuses, me confiant que c’était elle qui était désolée, elle qui s’en voulait de m’avoir blessé… Elle s’excusait oui, et moi je ne pouvais pas pardonner, pas quand la blessure était toujours là, prête à se rouvrir à la moindre occasion. On était dans une impasse, encore et toujours. Elle essaya de me faire m’ouvrir, m’encourageant à mettre des mots sur ce que je ressentais plutôt qu’en m’énervant ou en fuyant et prétextant une soudaine fatigue. « J’suis pas sur que de m’entendre me plaindre une énième fois de ton meilleur pote ça va beaucoup t’aider tu sais… » soupirai-je néanmoins après son speech. C’était peut être mieux de jouer les crevés et d’en rester là mais puisqu’elle y tenait… « Je t’ai déjà dit que ça m’avait pas plu que tu cohabites avec pour l’été. Et me dis pas que t’avais pas le choix, qu’il y avait plus de places ailleurs, je sais que c’est faux. Rien que le chalet d’Elia n’est pas complet. » Elle avait eu le choix, elle avait une multitude d’amis, et c’est avec Matthéo, encore une fois, qu’elle avait voulu passer son temps, ses vacances, et visiblement ses nuits puisqu’ils partageait la même chambre. Je m’étais appliqué, pour garder un ton calme en expliquant tout cela, évitant de laisser mes nerfs s’emporter à nouveau.
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Je sentais Priape bouillir en lui malgré l'apparent calme qu'il s'efforçait d'avoir. Ce n'était pas simple pour lui de parler calmement de Matthéo, quand je voyais déjà la violence dont il avait fait preuve avec Raphaël alors qu'il ne s'était rien passé entre lui et moi, enfin rien d'important, je me demandais comment le jeune Silver pouvait encore tenir sur ses deux jambes et respirer le même air que moi sur terre. Même si je sentais l'agacement dans les paroles de Priape, je gardais un ton calme et mes yeux ne quittaient pas les siens. Je ne suis pas une personne qui ment, qui cache des choses, joue la comédie, je m'étais égarée une fois, j'avais dû emprunter ces chemins une seule et unique fois et je comptais bien lui montrer un peu plus chaque jour que cette fois était unique. « Je ne vais pas t'inventer une histoire de chalets complets... Depuis quand est ce que j'ai la moindre envie de te raconter des conneries Priape ? Je t'ai perdu, j'ai perdu l'homme que j'aime, j'ai besoin d'avoir mes amis autour de moi. Il en fait parti. Tu détestes nous savoir dans la même chambre, je le conçois, et je m'excuse une nouvelle fois de rouvrir la blessure qui ne cicatrise pas en toi mais je n'ai aucune envie de te bander les yeux pour que ta blessure aille mieux, ce n'est en aucun cas la solution, c'est la blessure qu'il faut bander pas autre chose... » Mes yeux s'attardèrent sur son visage, je voyais bien qu'il ne contrôlait pas tout ce qu'il se passait, que ce n'était pas simple pour lui, mais ça ne l'était pas plus pour moi, vraiment. « Il n'est que mon meilleur ami, il sait qu'il n'a pas le droit de dépasser certaines barrières que je lui mets et il s'y tient, pas parce qu'il me respecte, juste parce qu'on sait très bien ce qu'il y a entre nous et qu'on en a fini de se voiler la face ou se poser des questions idiotes sur la nature de notre relation. » La réponse était devant nous pendant tout ce temps et on a été incapable de la voir avant, avant que le mal soit fait. « Je sais que mes mots ne changeront rien... Et tu sais très bien que si je demandais à Matthéo de sortir de ma vie ça ne changerait rien pour toi Priape... » J'hôchais calmement la tête sur le côté pour qu'il me réponde espérant une nouvelle fois qu'il garderait son calme.
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Je savais que la discussion était inutile, que ça n’avancerait pas : parce que oui, la savoir avec lui me faisait mal. Que elle, de son côté, affirmait que maintenant c’était clair : il était son meilleur ami, rien d’autre, qu’ils avaient mis des barrières entre eux. Trop tard j’avais envie de dire, mais voilà, les voir ensemble, limites ou pas, cela rouvrait toujours la blessure, parce que leur amitié n’avait quand même rien de conventionnel. « Ecoute Talya, on pourra avoir cette conversation 10 fois, 20 fois, que ça n’avancerait jamais. » Elle, elle ne pouvait qu’imaginer ce que je ressentais et du coup, elle n’arrivait pas à percevoir le mal qu’elle faisait en s’affichant toujours continuellement avec lui, et moi, malgré tous mes efforts et mon début de sympathie à l’égard du mather, j’aurais toujours l’impression qu’il était fou amoureux de ex petite amie. « Et puis t’as raison : ça changerait rien. » Oui voilà, ça changeait rien parce que de toute façon, nous n’allions pas nous remettre en couple. Alors qu’elle fasse comme bon lui semblait, qu’elle dorme dans sa chambre, son lit, ses bras, il fallait que j’accepte l’idée de ne pas avoir mon mot à dire là dedans. Il fallait mieux clore ce sujet de toute façon, c’était un débat sans fin. Je tendis la main vers son visage, mes doigts s’emparant d’une petite mèche blonde mouillée qui tombait devant ses yeux. Je la lui remis doucement derrière l’oreille en réitérant mon conseil, sur un ton un plus doux cette fois : « Tu devrais rentrer et aller te sécher vraiment. Je veux pas que tu tombes malade pendant le peu de temps que je passe ici. »
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Priape avait malheureusement raison, avec sa rancœur et ses œillères il ne voulait pas voir tout ce qui avait changé entre Matthéo et moi. Je pouvais comprendre mais c'était douloureux d'entendre que malgré les mots rien ne changeraient, en fait même dans quarante ans quand nous serons tous les deux grands parents surement, parler de Matthéo serait toujours un tabou. J'espérais vraiment qu'il trouverait de quoi dépasser tout cela parce que même après cinq mois je pouvais constater que la blessure était toujours aussi vive. Je n'ajoutais rien à la conversation, il n'y avait rien à dire de plus en fait. Je me contentais de sourire et le laisser remettre une mèche en place. « Tu m'accompagnes ? » Je n'avais aucune envie d'être malade moi non plus mais aucune envie de le laisser filer si vite. J'ajoutais finalement assez rapidement : « Tu as vraiment envie d'aller dormir ? » Mes yeux croisèrent les siens et je finis pas compléter ma demande. « Non parce qu'on pourrait se poser sur les transats de la terrasse une fois changés et tu pourrais me raconter tout ce qu'il s'est passé à Cambridge et surtout à l'hôpital pendant mon absence... Si mon père n'a pas trop fait des siennes... » D'ailleurs en pensant à mon père je me rendais compte que je ne lui avais pas donné une information cruciale sur lui, son talon d'Achille, ce que j'avais appris il y a quelques semaines maintenant.
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Le sujet clos, les esprits apaisés, ou au moins un tout petit peu, Talya se décida à rentrer. Elle me demanda si je l’accompagnais. J’hochai positivement la tête : « Oui je te suis, on sait jamais si t’es prise d’une nouvelle envie de jouer les délinquantes… » Ca me faisait une raison pour reste encore un peu plus avec elle. On avança vers les chalets et elle me questionna sur mon envie de dormir. J’attrapais mon téléphone pour regarder l’heure en lui répondant : « Tu sais qu’il est 3 heures du mat à Cambridge. » l’informai-je avant de relever les yeux vers elle alors qu’elle me proposait de rester un instant avec elle pour une mise à jour sur les cancans de l’hôpital. « Mais je vais pas pouvoir dormir si t’es pas au courant des derniers ragots de Cambridge, ça va me tracasser sinon. » ajoutai-je avec un sourire, acceptant ainsi implicitement son invitation. On passa devant le chalet d’Elia avant le sien, du coup, je la laissais un instant : « J’attrape des fringues dans ma valise et j’arrive. » Et sans faire de bruit, j’entrais dans le logement de ma meilleure amie, fouillant discrètement dans mon sac pour attraper, T shirt, short et boxer secs avant de ressortir aussi vite, ne voulant pas laisser attendre Talya trop longtemps. « Il est situé où ton chalet ? » demandai-je alors en observant les petites habitations en bois qui nous entouraient.
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