Noël avant l'heure • PRIALYA

« Tu sais... On a parlé elle et moi, il n'y a aucun souci de mon côté... Je n'ai rien contre elle, j'ai compris que votre écart de l'année passé n'était qu'un écart et que l'amitié qu'il y a entre vous et forte. » En effet, ce n'était plus moi qui faisait obstacle à une relation cordiale entre nous deux. Le destin avait fait qu'on s'était souvent retrouvées sur le chemin de l'une et de l'autre pour discuter et que j'avais compris le fond de la relation que mon ex et sa meilleure amie entretenaient. Ce n'était pas comme Isaac et moi parce que jamais nous n'avions pensé à aller plus loin, et quoi qu'on en dise ça se rapprochait de Matthéo et moi, mais avec un moins gros doute sur les sentiments de leur côté qu'on avait pu l'avoir et qui était finalement complètement résorbé. « Elia est enceinte ? Vraiment ? Je croyais qu'elle ne pouvait pas avoir d'enfant ! C'est génial pour elle vraiment ! » Mes hormones de femme enceinte me faisaient réagir à l'extrême mais la situation aussi, elle ne pouvait pas avoir d'enfant si mes souvenirs étaient bons et finalement elle avait réussi à tomber enceinte, c'était un petit miracle et j'espérais pouvoir lui souhaiter beaucoup de bonheur en personne, si elle ne me sautait pas à la gorge avant que je n'ai le temps de le faire en me voyant arriver au bras de Priape. Bref, pour le moment toutes les questions que je pouvais me poser sur comment ça allait se passer étaient loin. Je voulais juste profiter de ce moment avec Priape et lorsqu'il me dit que la grossesse m'allait bien le rouge me monta directement aux joues et je ne lui répondis qu'un simple : « Merci... » Très discret, tout bas... J'avais bien du mal à cacher ma gêne et lui aussi alors n'en rajoutons pas. Une fois tous les deux déshabillés, il était prêt et moi aussi. Je me dirigeais vers la piscine m'asseyant d'abord sur le rebord avant d'entrer complètement, l'eau n'était pas froide mais il y avait tout de même une différence de température avec l'extérieur. Alors que Priape entrait dans la piscine d'un coup je mouillais mon ventre, très sensible à tout en ce moment et notamment aux différences de température. Je finis par me mouiller la nuque et me laisser glisser dans l'eau à la force de mes bras. Une fois dedans je mis la tête sous l'eau, ça faisait du bien. « Ca fait tellement du bien un peu de fraicheur ! Puis dans l'eau je me sens tellement moins lourde ! » Sur terre j'avais l'impression de peser des tonnes mais là c'était mieux. Un petit rire me coupa quand je sentis das chatouilles dans mon ventre, petit bout se réveillait une nouvelle fois, quelle vilaine maman j'étais de lui imposer la fraicheur de l'eau vraiment. Je déposais ma main sur mon ventre tout en regardant Priape : « Il est en grande forme ce soir, j'espère qu'il va se calmer quand ça sera l'heure d'aller se coucher ! Mets ta main si tu veux... Tu sais que tu n'as pas besoin de demander... »

« Va dire ça à Théo. Tu sais au bal, quand il m’avait frappé là, c’était parce que monsieur était tombé sur un photo montage d’Elia et moi et qu’il avait tout de suite tiré des conclusions hâtives… » expliquai-je en repensant au crochet qu’il m’avait mis ce soir là. Bal définitivement pourri cette année. « Et puis en Ecosse, il a fait la gueule à Elia pendant tout le voyage parce qu’elle avait accepté de partir avec moi… » Je soupirai un peu, lassé de l’attitude du winthrop. Enfin, il allait être marié à ma BF, le père de son enfant, donc je crois que je n’avais plus vraiment le choix, j’allais devoir composer avec lui. « Elle avait fait plusieurs fausses couches mais cette fois le petit bout est bien accroché, elle a passé le cap des trois mois. » racontai-je alors. J’étais vraiment content pour Elia, heureux de la voir réaliser ce rêve de devenir maman, surtout que je savais que c’était vraiment ce qu’il lui manquait pour être parfaitement épanouie. Je ne voulais pas me laisser troubler par la présence de Talya en sous vêtements, alors je ne mis pas longtemps avant d’entrer dans l’eau, espérant que le frais suffirait à dissiper mon malaise. La jeune femme, elle, mit plus de temps à se saisir mais une fois immergée, elle souligna combien ça faisait du bien. « J’avoue, c’était une bonne idée en fait. » fis-je en faisant la planche un peu plus loin, savourant la sensation de l’eau fraiche contre ma peau. Le rire de Talya me fit relever les yeux, elle avait posé ses mains sur son ventre et me fit savoir que les galipettes du mini-nous avait repris. Je la rejoins en quelques brasses et ne me fis pas prier, posant doucement les paumes de mes mains juste au dessous des siennes. Je sentis aussitôt les petits coups de la crevette et un rire s’échappa de ma bouche : « En fait, ça sera peut être un nageur olympique, si il aime déjà la piscine… »

« Est ce que je dois te rappeler que t'as frappé Raphaël parce qu'il m'avait embrassé rapidement en Egypte ? Quand on aime on fait des choses bêtes Priape, faut passer à autre chose, sois plus intelligent que lui pour montrer ta bonne volonté. » Je m'arrêtais puis me rendis finalement compte de ce que je venais de dire. Je venais de dire que quand on aimait on faisait des choses bêtes, disant donc qu'il avait été bête en frappant Raphaël aveuglé par son amour... Quelle idiote. Il avait les mains sur mon ventre et n'était pas très loin mais je baissais les yeux, détournais mon attention de son visage pas si loin du mien pourtant. « Je suis désolée... Ce n'est pas ce que je voulais dire. » Je n'étais personne pour tirer des conclusions sur les sentiments qu'il pouvait encore éprouver pour moi. « Et je suis vraiment contente pour Elia... Et que le bébé soit disposé à te montrer qu'il va bien en bougeant autant... » Je portais toujours mon regard ailleurs, je laissais ses mains sur mon ventre alors que la crevette se calmait doucement mais j'étais incapable de me remettre face à lui troublée par mes précédentes paroles. « Avec toi notre fils ou notre fille sera brillant dans tous les domaines ! » Je souris finalement, reportant mon regard au loin dans l'eau. Mes mains quittent mon ventre pour se déposer sur le rebord de la piscine, c'est inconfortable de devoir se tenir à la surface rien qu'avec les pieds. Et d'un coup je vois quelqu'un balayer la piscine avec une lampe. J'attire Priape sur le bord, tout contre moi en fait, dans le coin de l'espace aquatique là où on pourra le moins nous voir. Lorsque je sens son corps contre le mien je tente de respirer calmement et je ferme les yeux pour garder mon calme. « Bouge pas y'a le garde, j'ai pas envie de sortir. » Lui soufflais je tout près en rouvrant les yeux.

« Embrassé rapidement et massé. » corrigeai-je avec un ton mauvais, comme si cela justifiait beaucoup plus le coup que j’avais mis à Raphael, ne relevant pas vraiment d’abord le sens de la suite, le sous entendu que cela signifiait à propos de mes sentiments pour elle. Je ne le compris que lorsqu’elle s’excusa, détournant le regard, gênée. Je préférais ne pas en rajouter, me concentrant sur le mariage de mon amie. « J’vais essayer de pas tout gâcher, je veux qu’Elia soit heureuse. » Les petits soubresauts se faisaient de moins en moins forts sous mes doigts. « Il se calme on dirait… » La jeune femme s’accrocha alors au bord et aussitôt, mon inquiétude refit surface. « Ca va ? T’es fatiguée ? T’as une crampe ? Des contractions ? » Mais en guise de réponse, elle m’attira contre elle vers le bord. « Qu’est-ce qu… » Dans mon mouvement, j’aperçus la lueur d’une torche un peu plus loin et je compris. Talya me demanda de ne pas bouger, qu’elle ne voulait pas sortir. Son souffle effleura mon visage alors que nos corps étaient plaqués l’un contre l’autre. Je me pinçais les lèvres en l’observant. Mon regard plongea dans le sien : « On devrait pas rester ici… » Oui, on ne devrait pas et ça n’avait rien à voir avec le garde.

« Embrassé et massé je te l'accorde... Mais la violence ça ne te ressemble pas quand même. » Je ferme les yeux et balaye cette conversation, c'est un terrain glissant et je n'ai pas envie de sortir le parachute ce soir, pas après un si bon moment passé tous les deux. J'acquiesçai simplement lorsqu'il évoqua tenter de ne pas tout gâcher au mariage de sa meilleure amie, sage décision. « Calme toi, tout va bien... Arrête de t'inquiéter vraiment... Tu vas nous faire repérer en plus. » S'il commençait à parler aussi fort et tout j'allais devoir le faire taire et ce n'était surement pas l'envie qui m'en manquait parce que j'avais bien la solution en tête. Mais bien vite un garde arriva et j'attirais Priape vers moi pour qu'on ne soit pas remarquer. Je sentais mes jambes contre les siennes, mon ventre rebondi contre son torse, son regard sur moi et son souffle qui s'était légèrement accéléré... Je relevais les yeux, il ne voulait pas rester là, je finis quand même par lui souffler : « Je n'ai aucune envie de sortir... Je ... L'eau me fait du bien... » Son contact aussi, tout en fait... Et mes lèvres ne peuvent s'empêcher d'aller chercher les siennes alors que ma main venue se déposer sur son bras exerce une légère pression dessus. C'est surement un geste idiot mais c'est ce que j'avais envie de faire, ce que nos deux corps réclamaient là de suite.

« Tu ne me connais pas si bien que ça alors… J’ai pas toujours été le dunster sage, posé et calme que tu imagines que je suis… » fis-je alors avec un petit ton mystérieux pour enlever le sérieux de mon aveu, qui était pourtant vrai. Par le passé, j’avais aussi été ce mec déprimé, camé et violent. J’aurais pu vraiment mal finir si je n’avais pas connu Caly puis Valentin. Avec le soutien de mes amis, j’avais pu faire les bons choix et devenir l’homme que j’étais désormais. Impossible de ne pas m’inquiéter pour Talya alors que je la vis se crisper sur le bord du bassin.  Mais ensuite tout alla très vite, les lueurs de la lampe torche, la main de la jeune femme qui agrippa la mienne pour m’attirer contre elle, son corps contre le mien, nos visages tout proches. Non, on ne devrait pas rester ici mais elle ne voulait pas sortir, l’eau lui faisait du bien. Et sans que je n’esquisse un quelconque mouvement de recul, je vis ses lèvres s’approcher des miennes. Je devrais me reculer, mettre fin à ce baiser sur le champ. Pourtant malgré ma raison qui me criait de mettre de la distance entre nous, je n’en fis rien. Pire je réalisais que j'étais en train de lui rendre son baiser. Mes mains se promenèrent sur son dos, avant de glisser au niveau de la cambrure de ses reins. Mes lèvres lâchèrent finalement les siennes pour glisser au creux de son cou, parsemant sa peau de baisers avant de lui souffler à l’oreille une nouvelle fois, bien qu’à présent j’avais perdu toute crédibilité : « On ne devrait vraiment pas rester là… »

« Je connais l'homme que tu es devenu, pas celui que tu étais c'est vrai... » Mais il ne pouvait pas me tenir rigueur de cela. Je n'étais juste pas en ville lorsqu'il était le mec peu fréquentable qu'il décrivait lorsqu'on parlait de ça ou qu'il décrit toujours maintenant. Le Priape que je vois devant moi, j'ai bien du mal à l'imaginer sombre et rebelle, mais je ne doute pas une seule seconde, s'il me le dit, qu'il ait pu être comme cela... Je n'ai pas vraiment le temps d'épiloguer là dessus que je fais déplacer Priape et se faire tout petit, tout petit coller contre moi... Je ne résiste pas longtemps à la proximité entre nous. C'est beaucoup trop dur de sentir son souffle contre ma peau et et ne pas venir déposer mes lèvres sur les siennes. Je ne savais trop à quoi m'attendre en le faisant alors quand il passe ses bras dans mon dos, dans le creux de mes reins et qu'il me rend mon baiser... Je ne sais plus quoi penser, je ne sais plus à quoi me raccrocher pour me ramener sur la planète terre pour le coup, mais d'un autre sens je n'ai aucune envie d'être ramenée. Tout est contrôlé depuis des semaines, pour qu'on évite de s'engueuler, pour qu'on évite d'être de mauvais futurs parents, pour qu'on évite tout cela... Alors un peu d'improvisation et de spontanéité ça ne fait pas de mal. Sa bouche finit par quitter la mienne et se diriger vers mon cou avant qu'il ne me souffle une nouvelle fois à l'oreille qu'on ne devrait pas rester là sans aucune conviction. Ma main se dirige vers son visage et le fait revenir jusqu'au mien, elle passe derrière sa nuque et s'emmêle dans ses cheveux pour lui donner un baiser beaucoup plus langoureux, beaucoup plus passionné et intense alors que mon autre main libre parcourt son torse sans retenue...

Mes paroles signifiaient quelque chose alors que mon corps, mes gestes, mon attitude signifiaient tout le contraire. Alors forcément, Talya ne prit pas au sérieux ma phrase. Elle attira à nouveau mon visage vers le sien, sa main glissant ensuite contre ma nuque puis dans mes cheveux provoquant un nouveau frisson en moi alors que ses lèvres s’emparèrent des miennes, plus pressantes, plus passionnées. Mon cœur s’affola un peu plus lorsque ses doigts parcoururent mon torse. J’étais faible. Je savais très bien qu’il ne fallait pas poursuivre dans cette voie, qu’il fallait y mettre fin, que cela ne correspondait pas à l’attitude que j’étais censé avoir. Mes doigts caressant toujours le bas de son dos descendirent alors un peu plus sur le rebondi de ses fesses, uniquement recouvertes par le tissu de sa petite culotte que j’avais soudain envie de lui arracher. C’était un point de non retour qu’on ne devait pas atteindre, et cette pensée suffit à me faire reprendre un peu raison. Mes mains stoppèrent leur balade dangereuse pour venir se placer sur ses épaules, y effectuant une légère pression pour décoller la jeune femme de moi. Mais quasiment aussitôt, mon front revint se poser contre le sien comme si nos deux visages étaient complètement aimantés. Mes prunelles se plantèrent dans les siennes et je lâchai dans un soupir : « On ne peut pas… » Et surtout il ne fallait pas, car au final, ça ne changeait rien... « Si tu continues, je vais finir par te donner une bonne raison de contracter. » Parce que le sexe pendant la grossesse, c’était bien connu pour provoquer des contractions. Et réalisant que je venais d’avouer à demi mot que j’avais envie de lui faire l’amour là, tout de suite maintenant, je me dis qu’il était temps de s’éloigner l’un de l’autre. Les bruits de pas du gardien s’étaient faits plus lointain, il n’était plus dans les parages. C’était donc le moment de filer sans être vus. « La voie est libre, on y va. » Alors sans laisser le temps à Talya de protester, mes mains vinrent s’ancrer sur ses hanches, et je la soulevai avec aisance, malgré ses quelques kilos de la grossesse elle restait un petit poids plume, et je la hissai hors de l’eau pour venir poser son petit popotin sur le bord de la piscine avant de moi même sortir du bassin. Sans attendre je me levai, attrapai mes affaires et me dirigeai vers la barrière, priant intérieurement pour que la pénombre dans laquelle nous étions l’empêche de remarquer les effets que notre baiser aquatique avait eu sur moi.

Embrasser Priape était la seule façon de le faire taire, de le faire lâcher prise, d'éviter à ce que son cerveau s'exprime plus que son coeur. Tout traduisait qu'il avait autant envie de cet échange que moi et il se laissa aller quelques instants. Mais bien vite il se ressaisi avouant qu'on ne pouvait pas alors que rien ne nous en empêchait mais surtout qu'il allait me donner une bonne raison de contracter si on continuait. J'eus un petit sourire aux lèvres, je savais vraiment de quoi il parlait mais après tout autant que je contracte pour une bonne raison hein. Bébé était bien accroché. Il se déttacha rapidement de notre emprise et me hissa sur le bord de la piscine pour me faire sortir. Il faut qu'on file. Complètement trempés, on sort, prend nos vêtements et on repasse la petite barrière. Une fois là, planqués dans un coin sombre pour ne pas se faire prendre, je finis par m'approcher à nouveau de lui et prendre sa main, je ne suis pas bête, je suis devant lui, je le vois et tout traduit son envie, encore plus maintenant qu'on est sorti de l'eau et que l'ensemble de son corps est exposé à mes yeux. « T'en as autant envie que moi Priape, pourquoi tu ne te laisses pas aller juste une fois hein ? Ca changera quoi d'assouvir cette envie qui nous ronge tous les deux, il n'y aura pas de conséquence, je n'attends pas une demande en mariage derrière, et il n'y a aucune chance que je tombe enceinte. » Mon sourire s'élargit, impossible de loger un deuxième bébé dans mon utérus déjà bien plein voilà tout. Alors clairement oui je réclame ses bras, son attention, sa douceur dans ce moment qu'on n'a plus partagé depuis si longtemps... Je ne sais pas ce que ça pourra m'apporter mais peut être que j'ai juste besoin de cette dernière fois pour comprendre que tout est fini entre lui et moi même si je ne suis pas sûre d'arriver à m'y résigner. Je me sens complètement ridicule pour le coup...

Il n’y avait pas de temps à perdre, ça serait dommage de se faire choper et surtout qu’on se fasse exclure du camping à cause de cette petite baignade. On franchit la barrière, nos affaires en main, encore tout dégoulinants d’eau. Puis je profitais de cette distance entre nous pour essayer de retrouver mon calme. Mais à peine de l’autre côté, Talya se rapprocha à nouveau de moi, sa main se glissant dans la mienne. « Arrête Talya… » Ma volonté était vraiment fragile, surtout quand elle se tenait là devant moi, presque complètement dénudée. Alors oui, j’avais envie d’elle, c’était dur de lui résister, mais ça le serait encore davantage de la quitter, de rester en dehors de sa vie, de tourner la page après avoir assouvi ce désir d’elle qui me rongeait. Tant pis pour ma frustration. Je lâchai sa main et fis un pas en arrière, défroissant mon T shirt pour l’enfiler avant de remettre également mon short. Je serai plus crédible dans mon speech si elle n’apercevait plus le tissu de mon boxer déformé par l’envie. « Tu sais très bien pourquoi on peut pas… Ca ferait que compliquer davantage les choses. » expliquai-je en me rhabillant et en évitant son regard. « Il est tard, je vais te raccompagner à ton chalet. » fis-je finalement une fois recouvert par mes habits. Oui, pensons à ce chalet qu’elle partage avec Matthéo. Parce que penser au mather me faisait toujours l’effet d’une douche froide.