KENYA ▬ All my hidden desires Finally came alive

"Tu verras." Je tirais un peu la langue sur le coté concentré sur mon tatouage, il ressemblait tellement à celui que je portais que j'étais fier, fier de mon œuvre qui allait disparaitre sous la douche. "Presque." Je terminais la troisième phrase quand elle me posait la question, si pour elle avoir le même que moi ne signifiait rien ou alors très peu de chose, pour moi c'était un beau signe d'amour, vu notre relation on en avait pas forcément besoin mais je sais pas j'aimais bien même si mon initial remportait l'enchère des actes les plus mignons qu'elle avait fait pour me prouver que je lui appartenais. "Et voilà, c'est lui." Je lui montrais au creux de mon bras, les yeux brillants d'amour, ça me faisait un petit truc de la voir avec mes inscriptions, je souriais sans arrêt alors que mes lèvres répondait à son baiser avec tendresse. "Hum…" poussais-je en gardant les yeux fermés, je nichais ma tête dans son cou en lui caressant son ventre. "Vite oui… on essaye de faire un deuxième bébé tu t'imagines?" Je déposais un baiser dans son cou tout en gardant le stylo dans les mains, j'avais pensé une seconde à faire une connerie mais vu que ses parents venaient demain je préférais que tout se déroule bien on sait jamais. "Je repense à la première fois que j'ai vu tes parents, ils m'ont un peu intimidé je l'avoue enfin pas vraiment ton père, non c'est son rôle de faire peur aux copains de sa fille mais ta mère, elle parlait pas, très peu, elle cessait pas de me regarder comme si elle planifiait ma mort." Dis-je en souriant. "J'avais tellement peur qu'ils essayent de te convaincre ou pire te menacer de plus me voir."

Kenny était en train de me dessiner dessus, de me tatouer avec un stylo. Je gesticulais un peu en me demandant ce qu'il était en train de me faire, un peu frissonnante sous ses doigts et son savoir faire. J'attendais, j'étais impatiente de nature et j'avais envie de voir mais à cet endroit je ne pouvais pas voir grand chose et c'est là qu'il me montrait son tatouage. C'était le même que le sien. Je souriais en faisant le tour de son tatouage, touchant le mien en même temps. Un baiser et il répondait au mien en laissant échapper un petit soupire de plaisir. Ma main se posait sur sa nuque, enroulant un peu mes doigts dans les cheveux de sa nuque. Il caressait mon ventre, je me laissais retomber contre le paréo alors qu'il me parlait du second enfant qu'on essayait de faire. Je posais ma main sur la sienne avec un petit sourire, en donnant une petite impulsion afin qu'il sente un peu plus ma peau sous sa main. Je caressais toujours ses cheveux en l'écoutant me dire que ma mère lui avait fait plus "peur" que mon père à leur première rencontre. J'étais un peu surprise de l'apprendre, ma mère était comme moi, froide d'apparence, mais on pouvait déceler un petit quelque chose dans le regard. Ma mère planifier ta mort, .... mon père peut être, mais pas elle je riais en me surélevant légèrement, sa tête tombait contre les bonnets de mon soutient gorge, je le regardais, ma cage thoracique, se soulevant sous mes rires encore présents Mon père l'a fait à un moment donné, mais quand il a vu que j'étais heureuse, que tu étais un homme bon je pense qu'il a tout simplement abandonné l'idée de nous faire rompre, puis je l'ai joué fine avec Aleks ... plus d'héritage, je n'étais plus obligé de faire semblant, gagnant-gagnant c'est vrai qu'en y regardant de plus près, j'avais fait fort, le piéger avec deux prostituées, envoyer la vidéo à son père en menaçant de le révéler aux journaux s'il n'abandonnait pas la conquête du trône, bien sûr qu'il devait se douter que c'était de moi, mais je n'en avais jamais entendu parler et je suis même certaine que mon père en avait eu vent, mais surement devait-il être fier ? De ce que j'avais fait, prendre des risques, quitte à manipuler pour avoir ce que je voulais, c'était ainsi dans le monde des affaires, un monde de requin. Je déposais un baiser dans ses cheveux en me laissant retomber contre le paréo Ta famille a penser quoi la première fois qu'ils m'ont vu ? oui son père m'avait l'air gentil, il m'avait mit en confiance, en me donnant des petits surnoms, en me faisant danser, mais j'avais appris qu'il ne m'aimait pas d'après les dires de Kenny, au moins, mes parents avaient la franchise de rester eux même et de ne pas jouer, d'ailleurs, lorsque Kenny m'avait dit ça, j'étais resté sans voix et au fond, ça m'avait fait mal, je dois l'avouer.

"J'ai toujours cru." Dis-je en souriant désormais la tête posé contre son sein. Je fermais les yeux, l'ambiance était tellement bonne que je me laissais aller aux confidences, elle aussi d'ailleurs, je tournais la tête à plusieurs reprises sur ce que son père avait pensé de moi. "Un homme bon? T'es sur qu'il parlait de moi?" Je n'aurais pas cru car personnellement je me souvenais d'un matin assez tôt ou il était venu me chercher pour me faire soit disant visiter la ville en d'autres termes me menacer. "Mais pour Aleks c'est vrai je me souviens de tout ça, grâce à toi on en est là." Oui enfin je minimisais mon rôle parce que même si j'avais couru derrière elle comme un malade pendant trois ans, si elle n'avait pas forcée le destin on en serait clairement pas là. Frissonnant à son baiser, je souriais en déposant un sur le sommet de son sein sans arrière pensée. "Mon père t'a aimé vraiment énormément, il voyait que tu me rendais heureux mais au bout d'un moment quand j'ai dis que je partais en Russie, il a changé totalement, il a vu que je suivais pas ses traces et il a commencé à ne plus vouloir que je te vois." Je l'avais jamais dis ça, cet aveux avait aussi pour conséquence de faire mieux comprendre sans le vouloir mon amertume vis-à-vis de mon paternel. "Ma mère par contre elle a juste cherchée à te tester, elle me protégeait, elle savait qui tu étais, elle savait que tu étais fiancée, elle voulait pas que je m'emballe sur notre relation et maintenant…" J'haussais les épaules. "Elle t'aime bien, elle essaye de venir vers toi, je me souviens quand je lui ai dis que tu étais enceinte, elle m'a prise dans ses bras, elle voulait le faire pour toi mais voilà quoi." Je rigolais un peu. "Mes grands-parents eux t'aiment beaucoup surtout mon grand-père."

Il l'a pas dis comme ça mais j'ai appris à lire entre les lignes depuis le temps tu sais, j'ai eu que ça depuis mon adolescence lire entre les lignes pour ne pas me sentir rejeter par mon paternel que j'ai toujours admiré et affectionné. C'est pas que grâce à moi, t'as été patient avec moi, trois ans ... je te remercie pas avoir baisser les bras, parce que je sais pas si j'aurais pu être aussi heureuse je frissonnais lorsqu'il déposait un baiser sur le haut de mon sein, j'aimais ce petit geste d'ailleurs, il me faisait de l'effet et m'emplissait d'amour. Je caressais ses cheveux, faisant remonter mes doigts dans ses cheveux que j'avais pris entre. Il me disait que son père m'avait aimé, beaucoup, sauf quand Kenny lui avait dit qu'il voulait partir avec moi, oui, je crois que j'ai eu un petit aperçu de ça quand t'as eu une perte de mémoire passagère ... il m'a dit que je ferais mieux de partir, que tu devais te reposer, que tu ne savais pas qui j'étais ... et surtout que je ne devais pas te parler de nous, de notre enfant que j'attendais .. je passais ma main sur mon front en me pinçant un peu les lèvres, son paternel avait été dure à ce moment là. Sa mère m'avait aimé, me connaissait et voulait juste protéger son fils. Ta mère a toujours été gentille, sauf qu'elle a toujours été un peu trop présente et surprotectrice, bon dieu, tu te souviens lorsqu'elle est entré chez nous et se tenais à l'embrasure de la porte alors qu'on allait passer à l'acte et que t'étais en train de me parler de kennytosaure qui voulait retrouver son terrain de jeu dis-je en éclatant de rire, me laissant tomber en arrière, oui ce moment m'avait toujours marqué. puis qu'ensuite, elle m'a parlé de mes seins, puis des positions qu'on devait prendre pour faire l'amour à cause de ma grossesse, écoute, elle m'a choqué ce jour là bon et je passe la partie ou elle m'avait traité de conne sous mon propre toit, mais j'avoue l'avoir poussé à bout, c'était mon jeu préféré ça. J'aime aussi tes grands parents, un peu moins quand ils m'ont demandé d'aller tuer la dinde ! d'ailleurs, je donnais une petite tape à Kenny, parce qu'il faisait partie du coup.

Je me redressais violemment face à la révélation, j'en revenais pas mon visage était prit de panique, prit d'incompréhension aussi comment il avait pu faire ça? Comment? Je m'installais puis pendant tout le reste de la conversation je restais sans voix, laissant Anya rire, moi j'étais anéanti de voir que mon père s'en moquait de ma vie personnelle, il me voyait juste comme un héritier en fait, quelqu'un qui prendrait son entreprise de merde. Je rageais. Mes poings se serraient machinalement alors que je restais assis dos tourné à ma femme. "Je vais vendre le label." La colère parlait. Je voulais pas tenir ça, je voulais quelque chose qui soit à mon image, concrètement le label porterait toujours le visage de mon père. "Il pensais qu'à lui, il a juste eu un fils pour l'assoir sur le fauteuil de président, peu importe ses véritables désirs…" Je secouais la tête, comment est-ce que je pouvais être un bon père si je n'avais pas eu de modèle? Anya elle en avait un, oui il n'était pas si expansif qu'elle espérait mais il avait accepté ses choix, moi mon père à chaque coups de faiblesses de ma part il cherchait à évincer celle que j'aimais le plus au monde. Blessé, je pensais à Alessia, à notre second enfant qu'on essayait de faire, la réalité s'imposait, jamais je ne les laisserais éprouver ce sentiment, j'écouterais leurs choix, je les relèveraient s'ils tombaient, je serais là. Mes yeux se fermaient, Anya n'aurait pas du me le dire, je le savais pas, elle me l'avait cachée et aurait du continué vu la piètre opinion que j'avais déjà de lui.

Kenny se redressait vivement après ma révélation. Je ne pensais pas que ça lui ferait mal ? Il me tournait le dos à présent. Fait chier, même mort il nous met des bâtons dans les roues. Je fronçais les sourcils, je n'étais pas en colère cotre Kenny mais contre son père, son souvenir. Je me redressais sur mes genoux pour me poser dans son dos, l'enlaçant de la sorte. Je posais mon menton contre son épaule afin de tourner mes lèvres contre son épaule. Je ne sais pas s'il ne pensait qu'à lui tu sais Kenny. Ton père, a fait de bonnes et de mauvaises choses. Il a été un bon père, t'a élevé comme il se doit, il t'a inculqué de bonne valeur, il a fait de toi l'homme extraordinaire que tu es aujourd'hui. Tu as de merveilleux souvenirs avec lui, alors gardes les en mémoire, c'est eux qui comptent. Il a été un bon père... puis ce qu'il a fait, il l'a surement fait pour toi. dis-je en serrant davantage mes bras autour de son torse. Il est parti de rien, ta mère a été prédestiné à être la rédactrice en chef de vogue, alors il a surement dû vivre dans son ombre, en étant le mari de avant de se faire son propre nom, avant qu'il ne soit dissocier de ta mère. C'est surement pas facile et je suis certaine qu'il ne voulait pas que ça t'arrive aussi je ne sais pas si c'est vrai, mais je voulais qu'il est une bonne image de son père et qu'il ne se torture pas avec tout ça puis bébé, avec tout ce qu'il s'est passé, ta maladie ... il a eu peur pout toi, pour ton avenir, il ne savait pas si tu pourrais continuer tes études alors il a voulu assurer tes arrières, il a voulu que tu puisses faire ce que tu voulais, ce que tu aimais, c'est pas lui qui t'as appris à jouer de la guitare, c'est pas en le regardant jouer que t'as voulu t'essayer à la musique toi aussi ? lui dis-je en changeant de côté pour le regarder droit dans les yeux. Ton père t'aimait et il voulait le meilleur pour toi et par moment, il arrive qu'on se trompe oui, souvent, il avait eu des idées noires, avait voulu me quitter pour que je ne supporte pas sa maladie, alors que ce n'était pas ce que je voulais moi aussi souris maintenant .. j'ai envie de le voir

J'étais si triste, j'avais l'impression que mon père c'était juste servis de moi pour me mettre sur le fauteuil du boss plus tard, comme si j'avais été conçu pour combler un vide futur. Mon cœur se brisait, je sais qu'il allait se reconstruire rapidement quand je verrais Alessia, quand je regarderais ma femme aussi parce que penser au passé ne servait à rien mais pour l'heure, trop de sentiments me guidaient. Anya m'enlaçait, je touchais ses mains sur mon ventre en l'écoutant. Elle avait des paroles si sage, si douce, je fermais les yeux en hochant la tête à chaque phrase, elle ne devrait pas me consoler, ce n'était pas son rôle surtout après ce qu'il avait pu lui dire, que je la quitte moi pour la protéger de ma maladie ne regardait que moi et elle mais mon père qui s'en servait non. Elle changeait de place, je la regardais avec un petit visage d'enfant sur l'instant, triste, jusqu'à ce que je prenne son visage entre mes mains pour l'embrasser tendrement, c'était ma réponse à tout ce qu'elle venait de me dire. "Merci." Murmurais-je en lui faisant un bisou esquimau. Je souriais doucement alors qu'il se faisait de plus en plus tard ici sur le country club. Je me sentais apaisé, mon père m'aimait, oui elle m'en avait convaincue. "j'ai envie qu'on se prenne une chambre, jacuzzi, massage pour toi, je veux prendre soin de toi avant la tempête qu'est-ce que tu en penses?"

Après lui avoir donné une visions plus belle de son père, je déposais un baiser sur sa joue avec un petit sourire, l'enlaçant un peu plus fortement, espérant avoir accomplis ce que je voulais faire, c'est à dire redorer le blason de son père et apparemment, j'avais réussi puisqu'il me remerciait. A vrai dire je me fichais bien de son père, je voulais juste que Kenny soit bien, qu'il ne soit pas hanter par ce genre de souvenir néfaste, je voulais qu'il puisse avoir une belle vie et qu'il ne soit pas détruit par la relation qu'il a eu avec son père et dont certain morceaux manquants apparaissaient aujourd'hui, sans que son paternel puisse se justifier et sauver leur entente. Il m'embrassait tendrement, je souriais contre ses lèvres tout en répondant à son baiser esquimau, frottant mon nez contre le sien. Puis Kenny me disait qu'il voulait qu'on se prenne une chambre ici, qu'on se fasse dorloter ou du moins, que je me fasse dorloter. Je riais à ce qu'il me disait après, sachant que la tempête n'était qu'autre que mes parents. Je serais folle de refuser mais on fait quoi, on va chercher des affaires au chalet ? Ou peut être que j'irais demain avec ma mère pendant que tu joueras au golf avec mon père dis-je en attrapant mon tee-shirt pour le remettre. Tu préfères quoi ?

Je réfléchissais, un peu, si on ne partais pas prendre des affaires au chalet cela voulait dire que j'aurais cette dégaine pour chercher le paternel d'Anya qui ne manquait jamais une occasion pour me juger. "Je propose que j'y aille pendant que toi tu prends une chambre et que tu lances le jacuzzi." Je déposais un baiser sur le bout de son nez encore une fois, adepte des petits câlins nous deux surtout que je me sentais tellement bien en cet instant. "Je te vois mal aller chercher tes parents dans une jupe si courte." Je me levais, prenant sa main dans la mienne pour l'aider et aussi nos affaires sur l'herbe, j'étais prêt à partir pour ma part après avoir tout mis dans la petite voiturette. "Je te laisse devant bébé." Dis-je en conduisant vers l'entrée du country club alors que moi je partirais rendre la petite voiturette sur le parking. "Je te prend tout ce que tu as dans ta commode?" Oui enfin comme d'habitude je ferais vite le truc, je prendrais quelques tenues sans regarder. "Au pire, tu prendras de quoi te changer avec ta mère si j'oublie un truc vu qu'on devra aller au chalet déposer les affaires de notre puce." Je m'arrêtais devant la fameuse entrée, me penchait pour embrasser rapidement les lèvres de ma femme. "A tout à l'heure." Je l'abandonnais pour partir au chalet tout seul.

Kenny partait prendre nos affaires, il voulait y aller tout seul pour que je puisse nous prendre une chambre pour cette nuit, réserver celle de mes parents, ainsi qu'une table pour le petit déjeuner et le diner et préparer, enfin, le jacuzzi. Kenny et les jacuzzi, à chaque fois qu'il en voyait un, il voulait qu'on aille y faire trempette. A tout à l'heure et fait attention je lui faisais un petit signe de main avant de m'engouffrer dans l'hôtel. Je nous réservais la plus belle suite du country club pour cette nuit, mais aussi pour les nuits suivantes, pour mes parents cette fois-ci. Bien entendu, ils auraient le droit au meilleurs, je ne pouvais décemment pas les faire dormir dans une suite standard. Montant dans notre chez nous pour la nuit, j'ouvrais les fenêtres, il faisait un petit vent très agréable d'ailleurs, je commandais de belles fleurs fraîches, des pivoines, que j'agençais à mon goût un peu partout tout en aillant allumé le jacuzzi pour que l'eau se réchauffe, bien qu'il ne mit pas longtemps à devenir chaud, mais au moins il serait prêt pour l'arriver de Kenny. Je commandais un repas le faisant installer sur la terrasse, j'avais des choses qu'il aimait bien entendu, autant lui faire plaisir avant la journée qu'il allait passer avec mon paternel. Elle aillait surement être rude. Alors que j'étais en train d'ouvrir la bouteille de champagne après avoir allumé tout un tas de bougies sur la terrasse mais aussi dans la chambre, Kenny arrivait. Je le regardais avec un petit sourire, me disant que j'en avais peut être trop fait, j'avais l'impression que les rôles s'échangeait, c'était lui qui en faisait trop d'ordinaire. Je crois que j'ai eu un élan de romantisme ... je posais mes mains sur mes hanches, en me mordillant la lèvre tout en regardant autour de moi, oui , j'avais peut être un peu forcé sur les bougies.