KENYA ▬ All my hidden desires Finally came alive

Igor n'était pas d'accord, je m'en doutais, j'aurais eu mon père en face de moi, il aurait eu la même réaction. Le monde changeait, les gens évoluaient, l'homme n'était pas forcément celui qui devait bosser après tout puis personnellement j'avais souffert de l'absence de mon père, je sais que le label allait me manger parce que j'étais passionné de musique, que j'aimais l'entreprise maintenant je savais aussi mes priorités, ma famille en était une. Il se grattait la barbe silencieux, je ne savais pas quoi dire, je n'avais pas honte de ce que je pensais et quand Irina parlait, je souriais bien que j'avais mal au cœur. Pas si mauvais que ça? Ça veut dire que même maintenant il me considérait comme mauvais? Je pensais avoir prouvé mon amour pour elle mais non. Anya me serrait la main sous la table, je lui répondais en la serrant doucement, je ne comprenais pas son peut-être pour ma part, alors je décidais de rentrer dans le tas. "Pas si mauvais que ça? Je n'ai pas été mauvais vis-à-vis de votre fille. J'ai fais des erreurs, je le sais et j'en ferais d'autres mais je fais tout mon possible pour rendre Anya heureux, pour la protéger. C'est la plus belle chose qui me soit arriver, je comprend qu'on puisse ne pas m'aimer, je demande pas que vous m'adoriez juste que vous vous rendez compte que pour elle je ferais tout. Alors peut-être que pour vous ce n'est pas la vision d'un homme mais pour moi c'est la vision de l'amour savoir laisser ses besoins de coté pour que l'autre soit heureux." Je posais ma serviette sur la table, cette soirée était épuisante, me battre autant pour prouver que j'étais légitime, que je l'aimais était éreintant sans compter les yeux d'Igor sur la tenue de ma femme, rouge, sexy, je m'étonnais qu'il n'ai encore rien dit.

Ma mère fut surprise par la plaidoirie de Kenny, elle regardait son mari en lui prenant les mains alors qu'il levait les yeux au ciel sous cette tirade. Ma mère secouait la tête en stoppant Kenny avant qu'il n'aille plus loin Je sais bien que tu es bon pour ma fille, que tu l'aimes et que tu serais prêt à faire n'importe quoi pour elle, tu nous l'a prouvé, c'est juste que je voulais dire à mon mari que malgré que tu ne sois pas de sang royale, tu n'es pas mauvais pour elle ... oui je devais me marier avec Alekseï au départ, c'était courant entre héritier au trône de se marier avec d'autre tête couronné, comme dans l'ancien temps, Kenny avait tendance à l'oublier ce genre de petite détail, oui j'avais été promise à un autre avant que je ne me laisse aller dans ses bras. Enfin. Mon père me regardait, sans rien dire, du moins pour l'instant parce que je le connaissais assez pour savoir que ça allait arriver et j'avais raison.... Anastasiya, c'est quoi cette tenue, tu pourrais te couvrir un peu plus, tous le monde te regardes va te changer je baissais les yeux vers ma tenue en relevant mon regard vers mon père J'ai pas envie de me changer

J'hochais la tête. Le sang royal, donc on était censé être bon quand on l'avait, ils ne connaissaient pas les petits secrets d'Aleksei eux sinon ils auraient jamais dis tout ceci. Je terminais mon assiette quand Igor émettait un jugement sur la tenue de mon épouse, faut dire que c'était vraiment sexy à mon plus grand des bonheurs mais voilà il n'y avait rien d'autres, je veux dire voir les jambes d'une femme ce n'était pas vulgaire, je vois pas ou était le souci. Je regardais Anya, petit sourire dans le coin, je l'aurais croqué sur place si je pouvais, elle était belle et rebelle. Non à son père, décidément ce soir Igor s'heurtait à des murs surtout qu'il n'avait pas l'air de s'attendre à un non de la sorte. Je les regardais se confronter, Anya devait s'imposer, elle devait dire non, Igor devait saisir que personne ne la regardait, les gens étaient trop occupés à discuter avec leurs proches. Non pour sa tenue, non pour le bébé, j'ai l'impression qu'il pensait qu'Anya gâchait sa vie, c'était surprenant, choquant aussi tandis qu'il s'apprêtait à surenchérir sur sa tenue, je préférais calmer ma femme en serrant sa main dans la mienne sous la table. Une main qui disparaissait sous la table pour serrer fortement la main de ma femme, ce n'était pas une manière de manger je le savais pour l'avoir apprit, cependant les bonnes manières chez eux c'était limite une bible et je crois que papa Kataieva n'avait pas les idées trop claires avec l'alcool qu'il avait bu.

Mon père commençait sérieusement à m'agacer je n'avais plus 4 ans, je pouvais m'habiller comme je le voulais et sérieusement, ce n'était pas vulgaire. J'avais le droit de mettre une robe non ? J'allais répondre, me fâcher mais Kenny venait serrer sa main dans la mienne sous la table ce qui attira bien entendu le regard de mon père qui s'empressa de faire une remarque. Je levais les yeux au ciel, avant de poser mes deux mains sur la table après avoir lâchée celle de Kenny Je suis grande, je suis plus une petite fille et tu veux que je te dise quelque chose, ce n'est pas maintenant que tu vas pouvoir te rattraper, si tu n'es pas satisfait de mon éducation, il aurait fallu la faire toi même, prends toi s'en à la nounou qui m'a élevé. Mes vêtements son convenables, j'ai un petit décolleté et alors ? c'est pas les chutes du Niagara non plus et tu veux que je te dise autre chose ?! Il faut que t'arrêtes de juger mes moindres fait et geste et aussi Kenny ! Il n'y a pas plus gentil, attentionné , intelligent ... que lui. Il me rend heureuse et c'est ça qui devrait t'importer, te dire. " Tiens ma fille est heureuse avec cet homme " mais non, non, tu t'en fou que je sois heureuse. Ce n'est pas parce que j'ai épousé Kenny que je vais tourner le dos à ce que je dois être, je veux reprendre le flambeaux mais si tu continus, je le ferais pas. Alors réfléchis bien à ce que tu veux, si c'est mon bonheur que tu veux si c'est pas le cas, on en restera là dis-je en me levant. Je poussais la chaise en arrière pour sortir dehors et prendre un bon d'air frais. Mon père avait l'air surpris et décontenancé mais aussi atteint parce que j'avais dis Je veux son bonheur ... j'ai ... je veux juste, qu'elle ne souffre pas dit-il à haute voix, mais plus pour lui même.

Igor avait clairement abusé, on n'était pas à une soirée mondaine, le décolleté de mon épouse n'avait rien de vulgaire, nos mains sous la table non plus, fallait qu'il se détende, Anya aussi sauf qu'elle pétait un câble. Je n'étais pas surpris, elle retenait tout ceci depuis des années, elle était à bout alors quand elle partait, je la regardais quelques secondes ne courant pas derrière elle peut-être parce que je pensais qu'elle avait besoin d'être seul seulement après les mots d'Igor, je ne pu m'empêcher de sortir une phrase. "Alors accepte-là comme elle avec les choix qu'elle fait." Je me levais à mon tour, sortant dehors. "Bébé…" Je venais vers elle pour l'encercler de mes bras. "Tu as bien fait." J'essayais de capter son regard. "Il fallait que tu dises tout ça, c'était trop." Je remarquais Igor et Irina qui se levait de leurs chaises plus loin, le diner était terminé, ce n'était pas plus mal. "Je t'ai trouvé si sexy en colère." M'amusais-je à dire. "Détend toi bébé, il… il cherche à te protéger vraiment maladroitement." Je déposais un baiser sur le bout du nez puis un autre, je comprenais son agacement, je sais qu'elle n'était plus une petite fille, oh non depuis que je l'avais connu Anya avait grandit tellement vite que l'écart d'âge je ne le ressentais même plus.

J'avais besoin de prendre l'air, d'être aussi seule. J'avais besoin de me calmer. Kenny arrivait après un petit bout de temps et lorsqu'il encerclait ses bras autour de moi, je défaisais cette étreinte. J'avais besoin de respirer. C'est pas contre toi, mais j'ai besoin de souffler dis-je en me laissant tomber sur une des marches pour poser mes coudes sur mes genoux et ma tête dans le creux de mes mains. J'écoutais Kenny me dire que j'avais bien fait, que ça ne pouvait plus durer comme ça parce que ça faisait trop. Je fronçais un peu les sourcils à ses mots d'ailleurs, parce que j'étais la seule apte à dire si ça faisait trop ou non. Il n'était pas à ma place, il n'avait pas vécu ce que j'avais vécu. Je ne répondais plus à ce qu'il me disait, je n'avais pas envie de me disputer avec lui, il n'avait rien fait après tout. Je levais mon regard vers le haut en soupirant un peu J'aurais pas dû lui parler comme ça ... ils ont gardé la petite, ils sont venu jusque là, pour passer deux jours avec nous et moi ... je .. oui je m'en voulais, d'ailleurs je me relavais un peu pour voir que mes parents partaient. tu crois qu'il m'en veut ?

Elle se détachait de moi, je la comprenais, être seule ou du moins ne pas m'avoir c'était ce qu'elle souhaitait, je lui donnais l'espace nécessaire avec difficulté mais je lui donnais. "Ils ont voulus garder Alessia, y a une nuance." Oui j'y tenais, à l'écouter sous prétexte qu'ils avaient gardés la petite elle aurait du se taire, c'est hallucinant. Je me posais à ses cotés, tournant la tête pour suivre son regard. Ils partaient. Normal. "Non je pense pas, il a parlé à voix haute quand tu es partie, on aurait dit qu'il pensait, que personne l'entendrait. Il a dit qu'il voulait pas que tu souffres, qu'il voulait juste ton bonheur." Mes genoux recroquevillés, je posais ma tête sur mes bras la contemplant. "Si tu te sens mal, tu peux aller les voir, ils ont du aller dans leur chambre, on est à coté d'eux." J'étais du genre à être rancunier pour ma part, je ne ferais pas le premier pas avec mon père s'il avait été encore là, je l'aurais laissé mariner mais Anya avait beau dire qu'elle n'avait pas eu l'éducation qu'elle aurait voulu, elle les aimait tellement.

Non je n'avais pas envie d'aller le voir, mais je me sentais comme une mauvaise fille d'avoir fait ça, parce que malgré tout ce que je reprochais à mes parents, à mon père particulièrement, je les aimais et je les respectais beaucoup. Je tournais la tête vers Kenny, le regard un peu triste qui venait s'heurtait au sien en écoutant ce qu'il avait à me dire. Mon bonheur ? Pourquoi diable ne pouvait-il pas le montrer comme tout bon parent qui se respectent ? Non je veux pas aller les voir, mais merci, merci pour avoir dit tout ça ce soir, mais surtout pour le penser je rapprochais mes fesses des siennes pour laisser ma tête tomber sur son épaule en souriant et en fermant les yeux. Il passait sa main dans mes cheveux pour les caresser, je souriais davantage en laissant tomber ma tête sur ses genoux cette fois ci et en allongeant mes jambes sur les marches pour le regarder dans les yeux. embrasses moi lui dis-je sans que ça ne soit réellement une demande.

Merci? J'avais rien fais, je crois, en fait j'étais plus persuadé d'avoir créé la dispute qu'autre chose. "J'ai rien fais de spécial." Je la voyais se rapprocher de moi, sa petite tête sur mes épaules d'abord je caressais délicatement ses cheveux avant qu'elle pose sa tête sur mes genoux. "Je sais pas j'hésite." Je faisais mine de réfléchir, bien que mon sourire me grillait totalement et que mon empressement se lisait sur mon visage. Je cédais. Mes lèvres contre les siennes, ma main derrière sa nuque, j'appréciais chaque instant, il était beaucoup plus intense que dans les toilettes, plus langoureux, plus chaud. Ma bouche était en feu à la fin, mes yeux étaient brillants de désir, brillant d'une envie bien particulière seulement l'alcool dans le sang de ma femme valait mieux éviter de faire des bêtises, la suite était à coté de la notre. "Allez viens on va se coucher." Je la prenais dans mes bras, sans la prévenir, je la portais comme une princesse et à travers une vitre je distinguais Igor qui regardait l'horizon puis nous ensuite avant de fermer le rideau. Fâché le papa j'ai l'impression. Je déposais Anya sur le sol, avançant dans le restaurant ou tout le monde nous regardait, je n'avais pas remarqué le rouge sur mes lèvres, Anastasiya non plus vu qu'on était dans le noir tout à l'heure et qu'elle marchait à mes cotés. "Tu avais dis quoi à propos des sacs poubelles? Que tu voulais bien en mettre un c'est ça? Parce qu'il va falloir, tout le monde te regarde."

Tu sais bien que t'en as envie lui dis-je avec un petit sourire alors dépêches toi je posais ma main sur sa nuque pour lui donner l'impulsion nécessaire afin qu'il rapproche ses lèvres des miennes et rapidement. Ses lèvres étaient douce smais fiévreuses à la fois. Ma tête toujours sur ses genoux, je sentais sa main glisser sur l'une de mes jambes, l'autre maintenait ma nuque pour que je ne me fasse pas mal au cou mais aussi que je reste contre ses lèvres. A bout de souffle, je souriais, laissant ma tête se reposer sur ses genoux et me lever une fois mon souffle repris. Il faisait noir, je ne voyais pas que mon rouge à lèvre était aussi sur les lèvres de Kenny. Si j'avais su ... plus jamais ce rouge à lèvre. Je n'aimais pas lorsqu'il laissait des traces. Je ne vis pas mon père fermer le rideau et heureusement, parce que je n'aurais certainement pas apprécié et au fond, cela m'aurait rendu de nouveau triste. Nous passion de nouveau par le restaurant et là, tous les regards étaient posés sur nous. J'attrapais la main de Kenny pour le tirer rapidement et c'est une fois arrivé dans les escaliers, parce que oui, l'ascenseur était déjà occupé et que mine de rien j'avais envie de me coucher, je vis le rouge sur ses lèvres. C'est plutôt toi qu'il regardait t'.... es trop beau c'est pour ça je ne lui disais pas, il le verrait dans la chambre et j'avais envie de voir sa tête. Je déposais un baiser dans son cou en attrapant sa main pour l'entrainer dans les escaliers jusqu'à l'étage de notre chambre.