KENYA ▬ I'm forever blue cause there's no one else like

La honte mais la honte, je voulais être une petite souris pour me cacher à l'intérieur. Elle me regardait un peu je crois, j'en sais rien, je n'osais pas le faire, je voulais juste qu'elle ne sache jamais le nombre de larmes que j'avais pu verser pour elle, je l'avais fais rarement sauf que là j'avais éclaté à plusieurs reprises. Je déposais un baiser sur les lèvres d'Anya et dieu merci notre peste se réveillait. "Dis donc toi." Riais-je en la regardant. "Tu me veux plus ça y est, ta maman est là, je suis oublié." Je secouais la tête sans la lâcher des yeux jusqu'à ce que je me rapproche d'Anya pour juste toucher le creux de ses reins. "Ouais je… ouais, je vais essayer." Je lui faisais un sourire, j'étais pas confiant, je voulais que tout se passe bien au moins ce matin, je voulais qu'on se fasse de bons souvenirs dans cette ville, qu'elle apprécie avec Alessia la beauté mais aussi la culture qui avait dans chaque rue de Londres. Convaincu, je sortais avec les filles, prenant ma voiture ou plutôt la voiture de mon grand père, ce n'était pas un modèle de dernier génération mais elle était si belle, si authentique. "Je pensais qu'on pourrait aller à Soho, voir le marché aux fleurs, le zoo, y a pleins de trucs, tu veux faire un truc de spécial?" Je voulais prendre Alessia pour l'installer dans la voiture mais dès que je touchais son petit dos elle resserrait son étreinte vers sa mère et commençait même à pleurer. Là c'était frustrant.

Tout en parlant à Alessia, Kenny se rapprochait de moi pour poser sa main dans le creux de mes reins, dommage pour lui, j'avais mis un jean taille haute, aucun contact avec ma peau (aa) Kenny me disait vouloir essayer de ne pas être nerveux pour ne pas gâcher notre journée, parce qu'en effet, s'il continuait comme ça, il allait finir par la gâcher. Kenny m'exposait le programme de la journée, je ne connaissais que très peu Londres, d'ailleurs, je l'avais vraiment découvert avec lui, parce que les fois où j'étais venue avec Andy, nous avions fait la fête et nous étions restés à l'intercontinental. Sans plus. Oh non je te suis, je connais pas vraiment tu sais j'haussais les épaules, alors que nous allions vers la voiture, je défaisais les tresses d'Alessia, qui avait de jolies ondulations maintenant et alors que Kenny voulait la prendre pour la mettre dans le siège auto, elle s'agrippait à moi, d'ailleurs, elle m'avait même griffé, laissant la trace de ses petits ongles dans ma chaire. Aouuutch, Alessia tu me fais mal dis-je en retirant ses mains, je me frottais l'endroit, Kenny regardait ce qu'elle m'avait fait, mais elle commençait à pleurer. A croire que quand j'étais là, elle faisait sa chieuse. Tu sais quoi, je vais aller à l'arrière oui je n'avais pas envie qu'elle pleure, j'étais légèrement fatiguée, elle aussi devait l'être et à vrai dire, elle m'avait manquée.

Bien en plus qu'Anya et moi c'était pas le top, Alessia ne me voulait plus décidément je n'avais aucunes chances avec les Kataieva aujourd'hui. Je soupirais un peu, regardant l'endroit meurtri par les ongles d'Alessia dans la peau de mon épouse, dis donc elle avait pas été de main morte, on voyait bien les griffures. "D'accord." Anya allait derrière, je montais devant pour aller vers Soho, je sais pas pourquoi j'avais tenu à avoir une mâtiné en famille, on avait rien d'une vraie famille en cet instant, j'étais encore le déchet alors que pendant trois jours j'avais été son petit Dieu, elle avait jurée que par moi limite. Je conduisais en bougeant la tête face à la musique que j'avais évidemment lancé comme à chaque fois, il ne fallait pas longtemps pour rejoindre Soho avec ses milliers de boutiques, ses rues colorées et les gens de différentes horizons. Je me garais, la première place que je voyais jusqu'à descendre pour aller aider les filles, je n'osais même pas toucher Alessia pour être honnête, elle paniquait limite quand elle me voyait. "Je pense que je pourrais trouver un cadeau pour ta grand-mère, un truc anglais tu penses que ça lui plairait?" Mon allié dans la famille c'était bien elle, je l'adorais, je la trouvais différente des autres membres.

Alessia m'avait fait mal. Je me frottais l'endroit, laissant ensuite Kenny voir. Il me disait que la petite m'avait laissé des griffures et lorsqu'il avait voulu la mettre à l'arrière, elle se mettait à pleurer. Je levais les yeux au ciel en la serrant davantage contre moi pour le coup afin de monter à l'arrière. Je posais ma main sur l'épaule de Kenny, laissant glisser mes doigts sur sa nuque quelque fois, juste pour lui dire, je suis là, t'es pas un taxi. Alessia me montrait ses cheveux, elle me parlait comme si j'étais censé la comprendre. J'hochais la tête par moment, frotter mon nez contre le sien dans d'autre, alors qu'elle posait ses mains sur mes joues. Regardes comme c'est jolie Alessia, regardes toutes les couleurs je posais mon doigts contre la vitre pour lui montrer les maisons, en lui disant les couleurs par moment, elle essayait de répéter, mais n'y arrivait pas réellement ce qui me faisait rire. Nous sortions ensuite, je posais enfin Alessia au sol pour la mettre entre Kenny et moi, c'est qu'elle était lourde au fur et à mesure. Elle attrapait la main de son père et la mienne, nous la faisions voler en l'air, tout en la tenant, sinon adios Alessia. Y'a la poussette dans le coffre ? Parce qu'elle va vite fatiguer dis-je en la voyant vouloir sauter en l'air. Elle nous tirait les mains d'ailleurs. Quelque chose de typiquement anglais ? Pour ma grand mère ? j'éclatais de rire, mettant même, ma main libre sur ma bouche, tellement je n'en pouvais plus. Tu veux dire, une tasse avec la monarchie anglaise, une connerie dans le genre ? je riais encore, c'était la seule chose qui me venait à l'esprit quand on me parlait de chose typiquement anglaise tu te la mettrais à dos si tu faisais ça

Anya était là, sa main dans ma nuque me faisait un bien fou, j'avais besoin juste de savoir qu'entre nous tout allait bien qu'on avait juste besoin de temps, que notre couple fusionnel et passionné reviendrait au fur et à mesure. Je prenais tous les gestes en considérations, je souriais même en conduisant alors que j'étais bien morose tout à l'heure. Sortant de la voiture, je laissais les filles passer devant au début, je me sentais à l'écart mais rapidement Alessia cherchait à me tenir la main, mes yeux allaient vers Anya comme si je lui disais: regarde elle me veut aussi. Une réaction un peu enfantine, je le reconnais mais quand l'être aimé ne vous porte pas autant d'intérêt que vous l'espérez je peux vous dire que ça fait mal. On la faisait sauter à notre manière, s'envoler dans les airs, elle était super amusée, moi aussi je riais face à son insouciance, sa manière de lever aussi ses petits pieds pour recommencer. "Ouais je les prise." Riais-je en la regardant encore et encore et c'est en passant dans soho, dans ce quartier que je me demandais si emmener un cadeau rien que de Londres plairait à sa grand-mère, Anya ne me manquait pas d'ailleurs son rire se mélangeait au rire de notre fille. "Non pas ça." Riais-je en la regardant, c'était communicatif. "Non je pensais je sais pas à une spécialité un truc du genre puis viens pas chercher la famille anglaise, j'ai aussi vu qu'à Moscou y avait la tronche de son père sur un verre alors hein." Ouais je détestais qu'on se moque de la royauté, j'étais pour la famille anglaise comme tout anglais qui se respect c'était sacré. "J'abandonne l'idée alors je pensais que ça pourrait plaire." J'haussais les épaules, Alessia nous tirait vers des fleurs, attiré par la couleur, ça me réjouissais de la voir qu'elle n'était pas atteint de mon daltonisme même si rien était sur, le gêne ne se transmettait pas normalement. "Au fait ce soir mes grands-parents t'invitent à diner si tu veux."

Nous faisions sauter Alessia dans les airs, une fois, deux fois, trois fois, ce geste était un peu gonflant à la longue, mais la voir si heureuse, me rendait heureuse, alors quand bien même, je commençais à avoir mal au bras, je le faisais, juste pour l'entendre rire, mais bien rapidement, son rire fut rejoins par le mien, lorsque Kenny me parlait de ramener quelque chose à ma grand mère, quelque chose de typiquement anglais. Je viens pas te chercher avec ta famille anglaise, juste que ma grand mère, connait ta reine, elles étaient amies toutes les deux, deuxième guerre mondiale, guerre froide, elles sont passées par là tu sais et je te dis pas ce que mon peuple a prit dans les dents je le regardais avec une certaine intensité, quand bien même les Russes n'avaient pas été très charmants. Ta reine a fait des crasses à ma grand mère alors excuses moi si ma famille ne porte pas ces gens là dans le coeur et moi non plus. Aoutch, très mauvais sujet de conversation, après tout, avait-il oublié que je faisais partie d'une lignée royale ? Que ma grand-mère bien qu'en forme lorsque nous étions présent, espiègle, avait dû céder le trône à son fils pour cause de fatigue et faiblesse générale ? D'ailleurs en pensant à cela, j'en avais des frissons et tout mon visage venait se peindre d'une tristesse profonde. J'avais subitement envie de la voir. Alessia nous tirait vers les fleurs, je voyais le regard de Kenny vers les couleurs de ces dernières, puis sur Alessia, je me pinçais les lèvres en me rapprochant de lui. Elle peut pas l'être Kenny, je ne le suis pas, au pire, tu vas lui transmettre le gêne, elle en sera vectrice et ses enfants auront 50 % de chance de l'être, mais pas elle, pas nos enfants je ne savais pas si Kenny s'était penché sur le cas de son daltonisme, cependant, moi oui, dès que j'avais été enceinte, parce que je ne voulais pas que mes enfants pâtisse de ce gêne, je voulais qu'ils puissent voir la magnificence que ce monde nous offrait de part le panel de couleur à notre disposition. Oh je pense, que je ne peux pas y échapper une seconde fois dis-je en riant un peu. Pour le coup, je m'avançais vers le fleuriste, commandant des tulipes pour sa grand mère, je trouvais les couleurs splendides, puis je prenais un bouquets de pivoine pour moi, parce que c'était l'une de mes fleurs favorite, comme la tulipe d'ailleurs. Ta grand mère aime les tulipes au moins ?

"Ces gens là ce sont des anglais, j'en suis un aussi." Bien pour le coup, je trouvais que le sujet déviait un peu trop, Anya sous-entendait qu'elle n'aimait pas mon peuple? J'étais anglais après tout, un anglais qui allait devenir tzar à ses cotés, c'était limite drôle finalement, je comprenais un peu mieux la vision d'Igor à mon sujet, il devait être vert de rage. Alessia nous tirait de cette discussion un peu houleuse en nous attirant vers les fleurs, je les regardaient à mon tour essayant de comprendre les couleurs mais je voyais rien. Mon visage s'affaissait un peu bien que j'étais heureux de la voir toucher les fleurs rouge, une couleur qui me parlait plus qu'une autre, j'espérais qu'elle ne soit pas comme moi, je refusais qu'elle le soit, j'étais très à cheval sur ses réactions face aux couleurs. "Je sais…" dis-je en passant mes bras autour d'Anya. "J'ai pas envie qu'elle vive ce que je vis, je serais jamais rassuré jusqu'à ce qu'elle puisse vraiment parler en me décrivant les couleurs, enfin plutôt à toi, je suis capable de me tromper malgré tes cours." Je faisais un peu la moue, j'étais fébrile, je l'étais depuis ce matin mais y avait des journées ou je me sentais pas d'attaque, je suivais juste le mouvement, comme là ou je me rappelais l'invitation de mes grands-parents pour ce soir. "Si tu peux." Dis-je en souriant finalement. "Ils le prennent pas mal, ils t'aiment bien puis je pense que ça ferait un peu du bien à Alessia que tu ailles la coucher ce soir, puis à moi aussi que tu viennes me border." Je déposais un baiser sur sa tempe, lâchant prise quand elle prenait les bouquets, la petite volait même une pivoine dans le bouquet de sa maman pour la garder dans ses mains, elle était si fière d'elle, faisant attention à ne pas la faire tomber. "Laquelle grand-mère? Judith? Ouais je crois." J'en avais deux en même temps, tout le monde vivait ensemble dans la même villa, la plus chère de Londres. "Prend ça te casse pas la tête à coup sur elles vont être heureuses de te voir et le bouquet passera au second plan." Je réglais la note rapidement avec ma carte bleue, on faisait livrer les fleurs à la maison pour ce soir et je gardais le bouquet d'Anya dans les mains. "Alessia !" criais-je en la voyant courir un peu dans la rue, s'éloignant de nous.

Je sais que tu es un anglais Kenny, je n'ai rien contre les anglais, mon mari est un anglais, ma fille est moitié anglaise et mon meilleur ami est anglais, je ne vis qu'avec des anglais dis-je en éclatant de rire je veux juste te faire comprendre, que ce genre de chose, c'est proscris dans ma famille dis-je en haussant les épaules. Alessia venait nous tirer de notre conversation, Kenny était vraiment susceptible aujourd'hui et à vrai dire, c'était chiant ! Kenny, tu peux déjà être rassuré, scientifiquement parlant, c'est impossible, des tonnes de médecins me l'ont dit je levais les yeux vers lui, posant mes mains sur ses joues pour le forcer à me regarder Alors tu ne t'inquiètes pas .... je trouve ça vraiment étrange que t'arrives à voir la couleur de mes yeux tout de même ... peut être que tu les vois d'une certaine manière alors que ce n'est pas la réalité oui, il m'avait toujours parlé de mes yeux, m'avait toujours dit qu'ils étaient magnifiques, mais comment le savait-il, les voyait-il de la bonne couleur ? Donc, je viens juste pour coucher la petite et te border ? en gros, après casses-toi à l'hôtel, mais à vrai dire, c'est à l'hôtel que j'avais envie de dormir et pas dans cette maison remplis de monde. Après je peux prendre Alessia et elle peut dormir avec moi à l'hôtel ou au cottage ... finalement, Kenny ne devait pas l'aimer, il ne m'en parlait jamais, n'y allait jamais. au fait, peut être qu'on pourrait le vendre... t'as pas l'air de l'apprécier et on y va jamais on paye des taxe pour rien dessus oui, encore si nous y allions au moins deux fois par ans, ça ne me dérangeait pas, mais nous n'y allions jamais, à chaque fois on devait se farcir sa famille entière, ce cadeau, c'était aussi pour pouvoir souffler. D'accord finalement, je prenais deux bouquets de tulipes, pour chacune des grands mères, un de pivoine pour moi, les tulipes seront livrées en soirée et quant à mes pivoines, Kenny avait le bouquet dans la main. Alessia se mit à courir en s'éloignant, rapidement, je me tournais pour la regarder et je me mit à sa poursuite. Une fois devant elle, je me baissais pour la regarder dans les yeux, l'index levé vers elle. PLUS JAMAIS ALESSIA ! dis-je avec des yeux en colère, j'avais eu peur, surtout lorsqu'elle était aller vers la route, il y avait plein de voiture Tu ne peux pas te mettre à courir et partir toute seule, c'est dangereux je m'étais calmé essayant de lui expliquer sans vraiment lui crier dessus mais ma voix était assez autoritaire au naturel , bien qu'elle se veuille douce pour l'oreille. C'était juste une question de prestance. Elle se cachait dans mes bras, en me tendant la pivoine, je soupirais en posant un baiser sur le sommet de sa tête en la prenant dans mes bras Finalement, c'est pas si bien que ça qu'elle se mette à marcher

Alessia s'amusait bien avec les fleurs devant ses yeux, moi je m'approchais d'Anya qui ne me fuyait pas, que demander de plus mais pourtant je trouvais le moyen de m'inquiéter. "D'accord, d'accord, c'est pas que je veux pas te croire juste que je m'inquiète tellement pour elle." C'était normal, on était parent, rien de méchant, ce n'était pas une question non plus de croire en Anya juste qu'on l'aimait tellement qu'on voulait que son bien. Mes yeux ne partaient pas de notre puce, mon épouse devait me forcer à la regarder. "Ils ont une autre nuance." Dis-je en regardant ses yeux. "Ils sont clairs mais je sais pas, c'est différent, j'ai jamais vu ça, ils sont beaux à mes yeux." Je pense que je ne voyais pas la vraie couleur des yeux de ma femme, qu'en vrai, ils étaient encore plus beau mais je ne pouvais rien y faire, j'avais entendu une innovation de lunette qui inversait le processus contre le daltonisme, l'envie d'essayer m'avait même traversé l'esprit, quand je restais encore planté devant ses yeux, je me disais que je devais peut-être investir pour voir le monde comme il est. "Mais non roh !" Je levais les yeux en rigolant. "Je te demandais de manière subtile de rester avec moi." Comment pouvait-elle encore croire que je la voulais pas, après hier soir d'accord mais là non sinon je resterais pas la journée entière avec. "Non je veux pas le vendre !" Je fronçais les sourcils, croisant les bras même. "C'est pas que je l'apprécie pas, c'est juste que mes grands-parents aiment bien quand je suis à la maison, je les vois rarement alors j'en profite, ta vu comment Judith adore faire à manger pour tout le monde, recevoir, ça lui manque." Et pour cause, on était souvent fourré en Russie ou au Brésil, d'ailleurs j'étais persuadé qu'on resterait que trois jours ici comme d'habitude puis Anya ne proposait pas non plus de passer des vacances dans mon pays alors le cottage servait pas. Une chose entrainant une autre, Alessia avait disparue. Courant sur le trottoir, elle s'échappait comme si sa vie comptait, j'en revenais pas, courant derrière elle avec une Anya qui avait fait limite un sprint pour la rattraper. Elle était furieuse, l'envie de mettre une fessée à la petite me traversait même l'esprit tellement j'avais eu peur. "Ouais son fait comme certains parents on lui met une laisse." J'avais déjà vu ça, une espèce d'harnais pour enfant, ça m'avait sourire mais je peux vous dire que là j'y pensais sérieusement. "Dire que je voulais qu'on aille au magasin de nounours juste en face pour t'en faire un spécial." On créait un ours nous-mêmes, typiquement anglais, on choisissait tout, sa fourrure, la couleur de ses yeux, si on voulait qu'il soit tout gros avec pleins de mousse à l'intérieur ou non et même son costume.

Alors tu rates le meilleur dis-je en déposant un baiser sur le bout de son nez. Parce qu'ils sont vraiment magnifiques je riais, mais à vrai dire, je ne gonflais pas la réalité cette fois-ci. Peut être mais regardes quand on va en Russie, on va chez nous, pas chez mes parents, et je dis pas qu'on ne peut pas y aller manger, chaque jours, pour prendre chaque repas si ça lui fait plaisir, mais finalement, ça ne sert à rien ... quand on vient ici, on reste chez tes grands parents et quand bien même je les aimes beaucoup, c'est ... étouffant. je n'avais pas connue, tout les repas en famille comme Kenny, notre famille était différente, notre éducation aussi, il le savait, d'ou ma réticence. Puis rapidement, Alessia était partie, hors de notre vue, avec ses petites jambes et ses petits pieds. Rapidement je la retrouvais en lui faisant la morale, Kenny arrivait en me parlant de laisse, je ne répondais pas vraiment, parce que je trouvais ça assez humiliant, notre fille n'était pas un chien. Bien qu'il faisait comme si nous n'allions pas aller dans ce fameux magasin, je savais qu'on allait y aller, pour la simple et bonne raison qu'il en avait tout aussi envie. C'était un grand enfant. Heureusement pour notre fille, parce que moi je n'étais pas porté sur toutes ces choses.