KENYA + Indian summer

Je ne le regardais pas lorsqu'il me parlait, alors puisque nous en avions déjà parlé, le sujet était clôt ? Je n'avais pas le droit de demander la chose la plus importante, la date de son départ ? Je levais les yeux au ciel, alors qu'il me disait ne pas vouloir s'étaler dessus. Du tout, je voulais juste prendre ma douche avec toi et voir comment tu allés, on était tranquillement en train de manger et d'un coup tu te lèves, j'ai aussi le droit de me poser des questions, tu te fermes comme une huitre ! ce genre de chose m'agacé clairement, le fait qu'il pense savoir ce que j'allais faire, sauf que je lui avais déjà prouvé à de nombreuses reprises, que je ne suis pas le genre de femme à agir toujours de la même façon, il arrive que je puisse le surprendre non ? Puis il se mit à continuer de parler, au départ, je ne voulais même pas prendre la peine de l'écouter, mais au fur et à mesure de ses mots, je fronçais doucement les sourcils. Sur l'instant, j'avais l'impression d'être la bouffonne de service, non, je ne serais pas là pour faire sourire monsieur, sauf que j'avais bien compris ce qu'il voulait dire, il me l'avait déjà assez souvent dit, que j'étais son remède, sa douceur. Je tournais la tête vers lui, le regardant un instant, pour finalement poser ma tête sur son torse, la main dessus également. Je faisais le tour de ses pectoraux dessinés, puis je m'amusais avec ses petits poils en essayant de les enrouler autour de mes doigts. Si c'est à cause de ça, pourquoi tu te mûres comme ça, pourquoi tu profites pas de nous voir ? De me voir pendant ces vacances ?! Si tu t'enfermes ça va être encore pire, alors le fait pas Kenny, pas maintenant alors qu'on a encore deux longs mois ensemble, puis on pourra se faire des skypes, si je peux, je viendrais moi aussi quelques fois

Elle avait raison j'étais parti un peu vivement, j'aurais du me calmer, j'aurais du respirer et encaisser la question seulement je n'étais pas comme ça, je devais bosser sur cet aspect de ma personnalité, pour le moment ce n'était pas gagné. Silencieux, je tournais la tête vers elle, j'avais un peu peur qu'elle prenne mal mes paroles vu comment je pouvais être maladroit. J'ouvrais la bouche pour essayer de rectifier le tir mais elle se logeait contre moi, elle avait comprit, je souriais, content. "Je sais pas." Dis-je en la serrant contre moi. "Tu viendrais?" dis-je avec une voix trop aigue cassant toute ma crédibilité, j'étais surpris, agréablement, je me voyais déjà ranger le loft de fond en comble parce que ma femme venait, ça me faisait bien sourire cette idée. "Je vais essayer d'en parler, je sais que ma réaction est débile mais tu as pris une part tellement importante dans ma vie que voilà c'est compliqué de te laisser." Je fourrais mon nez dans ses cheveux fermant les yeux quand j'eu un soubresaut. "AIE !" riais-je en la regardant tripoter mes poils. "Tu leurs à fait mal, ils ont rien demandés les pauvres." J'étais plus détendu, le son de ma voix, ma main qui grattait son dos de long en large, on voyait bien que les paroles de mon épouse avait portées ses fruits. "Tu l'as dis à ton père? Que tu faisais le doctorat?" demandais-je vraiment curieux de savoir ce qu'Igor avait pu dire, je suis sur qu'il avait jubilé d'avoir cassé nos plans. Voir sa petite princesse partir suivre son mari hors de question, par contre le cas contraire ne le dérangeait pas, je demandais pas à ce qu'on me prenne en compte dans la famille parce que c'était comme des girouettes chez les Kataieva, un coup on m'aimait vraiment bien puis de l'autre j'embêtais le monde, mais voilà un jour j'espérais qu'Anya dise stop à tout, qu'elle cesse de suivre son père.

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Bien sûr, je vois pas pourquoi tu ferais toujours les déplacements, puis si j'ai un emplois du temps similaire au tiens, j'aurais du temps libre je caressais son torse, ce torse qui m'avait toujours attiré, même par le passé, même lorsque nous n'étions pas ensemble. Je l'avais souvent vu torse nu, que se soit à des fêtes ou bien après les entrainements de basket, c'était normal, à moins, que c'était une technique comme une autre, pour laquelle il optait lorsque j'étais dans les parages. Heureusement que j'ai pris une part importante dans ta vie dis-je en riant On dirait que tu parles d'une amie de qui tu t'es rapprochée, souviens toi, je suis quand même ta femme, celle que tu as épousé et la mère de ta fille je levais les yeux au ciel en lui donnant une pichenette contre le nez avant de reprendre mes ronds sur son torse, chose qui lui faisait mal. Chochotte murmurais-je en continuant. Oui je lui ai dit, il était content de ma décision si je puis dire que se soit réellement la mienne au final.

"Du temps à bosser tu veux dire." Je rigolais, le doctorat n'était pas facile non plus, je me souviens avoir pas mal bossé aussi quand je n'étais pas derrière mon boulot. Anya caressait mon torse, je la regardais faire ses petits cercles avant de fourrer mon nez dans ses cheveux, j'adorais faire ça c'était réconfortant, sentir son odeur, c'était mon tranquillisant, j'avais souvent pensé à elle quand j'étais à l'hôpital entrain de passer ma chimio, elle savait me calmer. "Bah quoi?" riais-je alors que je me mangeais une pichenette suivis des poils blessés par ses gros doigts, je rêve. "Non mais ça suffit de me faire mal, je vais appeler SOS mari frappé." Rigolais-je en déposant des petits bisous sur sa tête. "Tu m'étonnes qu'il est content." Igor je le voyais bien faire la danse de la joie dans sa tête quand Anya lui avait annoncé, je suis même sur qu'il comptait les points, style papa 1, Kenny 0. "J'ai hâte de le voir en tout cas." Mensonge, ma voix était tellement blasée encore une fois elle me discréditait. "Change toi Kovalevski, il est temps de dormir." Dis-je en baillant. J'avais pris ma douche, je m'étais mis en pyjama, prêt à dormir calé sur la sieste d'Alessia en plus, c'était royal. "En plus tu sens pas les fleurs." Je la charriais, Anya était le genre de femme qui sentait bon tout le temps parce qu'elle faisait attention à elle, délicate et douce (par moment). "Et si tu te dépêche, tu auras le privilège de dormir contre moi." Comme chaque soir en fait, rien ne changeait, j'aimais quand même le dire de cette manière.

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Y'en a qui ont plus de facilité que d'autre bébé le menton levé, je le regardais de haut avant de rire et déposer un baiser contre son torse pour finalement reprendre mes activités. Lui caressait mes cheveux, j'aimais ça, même beaucoup, ça me faisait toujours frissonner de bien être. Je pourrais faire de même, t'as la fâcheuse tendance à me mordre à des endroits inapproprié ou à me faire des suçons, la dernière fois, j'en avais un sur les fesses ! Sur les fesses Kenny, d'ailleurs, je me demande quand est ce que tu l'as fait, je dormais ou quoi ? vraiment, j'ai été choquée et je le suis toujours, lorsque j'ai découvert cela. Puis nous étions amenés à parler de mon père par la suite. La voix de Kenny changeait, il mentait, chose qui me faisait sourire. Oh oui, ça sentant tellement dans ta voix dis-je avec un petit sourire sur le visage, jusqu'à ce qu'il ne me parle de dormir. C'est vrai que nous en avions besoin, j'étais fatiguée. Ah qui la faute, tu m'as fermé la porte au nez je me redressais, tournant le visage alors qu'il me parlait encore. et si je me dépêche pas, on fait comment ? Je dors pas dans ce lit ? un sourcil arqué, j'attendais sa réponse, sachant très bien ce qu'elle allait être puis j'allais dans la salle de bain, prenant ma nuisette au passage. Je prenais une douche, me lavant le corps et les cheveux, c'est qu'après autant d'heure d'avion, je me sentais un peu sale. Alors je prenais mon temps, je me prélassais sous l'eau chaude pour en sortir 15 minutes plus tard. Rapidement, je prenais une serviette pour me sécher les cheveux, puis je fis de même avec le corps, enfilant simplement ma chemise de nuit. BE FREE, puis je retournais dans la chambre pour retrouver un Kenny, les bras étalés sur le lit, qui me regardait. Tu vois, c'est ce que je te disais, j'ai pas été si rapide que ça, mais tu m'attends je montais dans le lit pour me glisser sous la couette, après avoir tiré les rideau pour que la pièce soit plongée dans le noir, comme nous avions fait pour la petite. Je met un réveil ou on se réveille quand on se réveille ?

Sur ses fesses? Je m'en souvenais même pas. "Ah ça je ne sais pas mais surement quand tu as essayé d'abuser de mon corps c'est toujours comme ça, tu me fais tes grands yeux bleu puis tu m'as dans ton lit. Je suis faible alors tes fesses on subit ma frustration de pas savoir te dire non." Le menteur que je faisais, je souriais en continuant de caresser ses cheveux blonds, je les aimais bien de cette taille, s'ils étaient trop long là je crois que je lui demanderais de faire un truc par contre. "Ta vu ça, c'est le bonheur de voir ton père." Je rigolais un peu, elle m'avait cramée, comme d'habitude je détestais qu'elle me connaisse si bien. Baillant, dormir semblait la meilleure solution, on devait se reposer pour ne pas être trop crevé pendant notre voyage sinon on finirait à l'hôtel après 4 heures passer dehors. "Exactement, tu dors pas ici parce que j'aurais pris la place sur toute la longueur. Tu pourras dormir vers mes pieds si tu veux, je te bannis pas totalement." Je m'amusais, souriant, je la regardais filer, l'attendre? Au début je pensais que Morphée viendrait me chercher rapidement sauf qu'Anya avait tendance à être mon doudou, la prendre dans mes bras, sentir sa peau contre la mienne, son souffle fort parce que je la serrais trop fort, j'avais besoin d'elle alors je patientais. Je posais sur le coté, les yeux sur la porte, les bras tendus jusqu'à ce qu'elle débarquait. "Je t'attendais pas… j'avais la flemme de tirer les rideaux." Devant son air fier, j'avais inventé un super mensonge sorti tout droit de mon esprit fatigué donc encore moins crédible que si j'étais en forme. "On en a déjà un de réveil, tu sais la petite chose blonde, qui te ressemble avec ses yeux bleu dans la chambre quand elle en aura marre de dormir, elle fera sa chieuse." J'haussais les épaules en souriant, notre bébé était la meilleure, notre réveil, alors que je calais Anya contre moi, que mes bras l'enlaçaient, on s'endormait rapidement.
"Pas maintenant." Dis-je tout endormi. Je bougeais en sentant des mains sur moi puis plus rien, Anya n'était pas contre moi, elle me cherchait à me réveiller, elle savait que je n'étais pas super matinal mais ce que je me doutais pas c'était la présence de notre puce dans notre lit. Elle était venue comme ça, la porte de sa chambre je l'avais laissé un peu ouverte, le noir total avait tendance à lui faire peur alors j'avais jugé bon de faire ça puis la connaissant jouer les cascadeuses en descendant du berceau et en montant dans notre lit indien à cause de la pile de coussin que j'avais mis au sol, ne lui avait pas demandé autant d'efforts qu'on le penserait. "MAMA !" s'écria Alessia assise vers la poitrine de sa mère, les doigts baveux qu'elle enfonçait sans le vouloir dans les narines d'Anya.

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Je dormais tranquillement et bien. Ce décalage horaire m'avait littéralement mise à l'envers. Kenny m'écrasait avec son bras, comme à sa plus grande habitude, alors je m'étais reculé et écarté de son corps pour dormir paisiblement mais là encore se fut un bien grand mot puisque une ou deux heures après, Alessia était assise sur moi, juste sur mon thorax et me mettait ses doigts dans le nez. Je fronçais les sourcils en secouant la tête, la tournant pour profiter encore un peu, mais non , ces petits doigts n'arrêtaient pas, se posant ensuite sur mes joues. Je prenais mon coussin pour me le mettre sur le visage, bon dieu, ce qu'elle me faisait chier en cet instant. Laisses moi dormir murmurais-je en remontant la couverture, mais bien entendu, c'était sans compter la ténacité de la petite. Elle se mettait dans mon cou en me serrant contre elle, j'avais l'impression d'être leur peluche à Kenny et elle. Kenny fais quelque choses, occupes toi de ta fille, prends la, jètes là, mais je t'en supplie ! je tapotais le torse de Kenny, ou du moins, je pense que c'était son torse, je ne voyais rien à cause d'Alessia et ma mobilité était assez restreinte, surtout que j'étais littéralement déshabillé à cause de tout ses mouvements , bretelle qui tombe sur l'épaule, moitié de sein à l'air, nuisette qui remonte, cheveux dans tous les sens. Besoin de sommeil ? Un peu oui !

Anya bougeait dans tous les sens, je pestais, je soupirais en me faisant bien entendre. "Arrête de bougeeerr." Dis-je d'une voix de mort. J'ouvrais les yeux, peut-être qu'elle avait un souci, c'est là que je voyais Alessia sur sa mère, bien tiens la petite l'adorait, l'aimait à la folie et pour une fois je n'étais pas jaloux de cet élan d'amour fallait la voir lui mettre les doigts dans le nez, j'en rigolais même. "Elle a pas envie." Riais-je en la regardant encore tout endormi. Anya me tapait sur le torse pour que je m'en occupe seulement mes paupières se fermaient toutes seules, j'étais épuisé mais face à ses paroles, mon humeur était juste au top. "C'est TA fille, pas la mienne… je suis pas si chiant que ça." Baillais-je en venant vers Anya. "Mais je vais t'aider." Si Alessia avait monopolisée le coté droit de ma femme, moi je me calais vers le gauche, je posais ma tête vers son épaule, mon nez dans son cou comme le faisait la petite. Anya râlait c'est clair que ce n'était pas agréable que de se faire réveiller ainsi mais c'était beau quelque part, c'était un amour hors norme qu'on lui livrait en cet instant, c'était ma femme pour moi, ma meilleure amie, mon tout et pour Alessia c'était sa maman, son modèle car oui je voyais bien qu'elle scrutait chaque geste qu'Anya faisait en sa présence. Elle était aimée cette grande blonde par une petite extension d'elle et moi. "Dodo." Murmurais-je en regardant Alessia qui fermait aussi les yeux, je faisais la même chose, on s'endormait tous les deux contre Anastasiya.

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Je détestais être réveillé en sursaut comme ça et même si c'était Alessia, elle ne s'opposait pas à la règle. Je râlais, demandant à Kenny de faire quelque chose, de venir m'aider, mais il ne faisait rien non, monsieur se contentait de ronchonner jusqu'à ce que je lui demande une seconde fois C'est ta fille quand ça t'arrange dis-je en soupirant et t'es aussi chiant qu'elle je te rassure lui aussi me prenait pour sa poupée, son doudou, tout ce que vous voulez. Il se décidait cependant à m'aider, je fus rassuré, alors que je poussais un peu Alessia pour qu'elle se mette sur le côté, mais rien à faire, elle s'accrochait à moi, je tentais de me rhabiller un peu, mais monsieur venait monopoliser le côté gauche à son tour. Je me retrouvais là, sur le dos, à regarder le plafond en pestant intérieurement. Les deux guignoles s'endormait contre moi et moi je restais là, les yeux sur le plafond, ne pouvant pas fermer un oeil. Les deux me soufflais dans le cou, l'impression d'être sous la clim me gagnait, puis je préférais m'endormir sur le côté et non sur le dos et devais-je parler des ronflements de Kenny ? Dodo pour vous oui lasse, je caressais tout de même le dos d'Alessia, pour remonter dans ses cheveux , faisant de même avec Kenny puisque leur têtes étaient finalement posées contre mon épaule. Je les regardais tour à tour avec un sourire sur les lèvres, ma famille était là, les deux êtres qui comptaient le plus pour moi était entrain de dormir contre moi.

Ma femme. Son odeur m'apaisait, Alessia aussi avait l'air d'apprécier sa chaleur vu qu'elle s'était endormie contre Anya en première puis moi, je peux pas vous dire si ma femme dormait mais pendant mon sommeil il y avait ce petit frottement super agréable qui me faisait frissonner. Nous deux contre Anya, sa fille et son mari, la vision était adorable seulement je me demandais bien si elle n'allait pas nous engueuler une fois qu'on était réveillé. Pour ma part ça se passait une bonne heure plus tard, je bougeais un peu alors que je me mangeais une petite main dans la tête. "Alessia." Râlais-je un peu avant de sourire. J'ouvrais un œil, la petite me fixait en mettant sa main dans sa bouche, je tournais la tête vers Anya en déposant un baiser dans son cou et constatait qu'elle était aussi réveillée. "On t'aime tu le sais, n'oublie pas ça quand tu auras envie de nous tuer." Je souriais doucement, passant ma main sur son ventre ainsi que dans le dos de notre fille. "Ahhh…" Je me poussais en m'étirant dans tous les sens sur le lit jusqu'à regarder les filles avec un regard tendre, ma petite famille à moi, je les aimais plus que tout encore plus Anya avec son allure complètement débraillé à cause de nous deux. "On fait des bisous à maman Alessia?" Je me penchais pour faire plusieurs bisous sur la partie du visage d'Anya, Alessia penchait la tête sur le coté et m'imitait avec des tout petits bisous légers.

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