KENYA + Indian summer

Ne me juges pas comme ça, je suis ... déshydraté dis-je en levant les épaules, un air innocent sur le minois. Alessia tendant son biberon à son père, d'une certaine manière, d'une manière que j'aurais pu faire. Non, mais t'es son papa chéri qu'elle aime plus que tout au monde et elle a besoin de ton aide dis-je en regardant Kenny, papillonnant des cils tout en le regardant et lorsqu'il allait jeté le biberon, Alessia et moi, nous nous tapions dans la main en faisant un petit " Yeaaaaah " silencieux. Bon, j'étais la seule à le faire, Alessia, elle, se contentait de rire. C'est en allant vers le lit, que je vis les vêtements traditionnel sur ce dernier. Je n'avais même pas réellement porté cas sur celle de Kenny bien trop obnubilé par la mienne qui était somptueuse. Oui c'est sûr que tu seras au top de ton sex appeal avec ça dis-je en posant ma main contre mes lèvres pour ne pas éclater de rire. Tu peux même enlever le pantalon, tu sais, on se sent tellement libre en robe je tournais sur moi même, les pans de ma robe volait légèrement, mais je ne pouvais pas m'empêcher de rire en pendant à mon époux, symbole de virilité la plus part du temps, dans ce genre d'accoutrement. Il m'attrapait, enroulait ses bras autour de moi et je me laissais faire, parce qu'être dans ses bras musclés était bien trop plaisant. Automatiquement, mes yeux se fermaient lorsqu'il déposait une myriade de baiser sur le bout de mon nez mais bien vite, je les ouvrais pour le regarder me dire tout ça. C'était beau. Il était heureux, heureux de la vie de famille que nous menions et ça me rendait tout autant heureuse. ça fera 100 000 dollars lui dis-je avec un petit sourire, pour rire un peu et alléger la situation, mais bien rapidement, lorsque je rencontrais ses yeux, je n'avais plus envie de rire, encore moins lorsque je rencontrais ses lèvres. Mes mains se posaient sur ses joues, pour que nos regard s'affrontent. De rien Kenny ... oui, ce de rien, n'était pas un simple de rien. Ce de rien voulait dire, je t'aime, tu me rends heureuse aussi, je suis une femme heureuse, mais ces mots non dit, ça il pouvait les lire dans mes yeux. Je penchais la tête pour l'embrasser et c'est à peine à quelques millimètre de ses lèvres qu'Alessia arrivait pour s'accrocher à ma jambe. Posant mon front contre celui de Kenny, je riais, avant de la prendre dans mes bras. mama, papa je levais les yeux vers Kenny avec un énorme sourire, elle avait dit mama, comme à son habitude, mais cette fois ci, elle avait réellement dit papa. Son doigt en bouche, elle nous regardait tour à tour avant de se jeter dans les bras de Kenny. Je riais, prenant mon téléphone dans mon sac pour les prendre tous les deux en photo

De rien se fut la seule et unique chose qu'elle me disait mais je comprenais. Son regard était suffisant pour me faire comprendre que je n'étais pas le seul à éprouver autant de bonheur avec elle, il fallait qu'on se le dise, c'était important en ce mois de juin ou j'avais décidé qu'on fêterait tout ce mois notre première année de mariage, de se dire nos sentiments qu'il frôle même la niaiserie totale, peu importe, c'était notre mois. Elle se penchait vers moi, près à l'embrasser, je posais mes mains sur sa fine taille la ramenant encore plus près jusqu'à ce qu'Alessia s'accroche telle une sangsue à la jambe de sa mère. Mama puis papa raisonnait dans la suite. "Oui mais je peux faire un bisou à maman?" Dis-je en levant les yeux au ciel. Je ne réalisais pas qu'elle venait de dire papa, pas papapa comme d'habitude, le temps que l'information soit dans assimilé ma tête fit un revirement fulgurant vers son petit visage d'ange cinq secondes plus tard après ma phrase. "Attend tu viens de dire papa?" Oh oui elle était là, à se mordre les doigts jusque jeter sur moi, j'avais de la bave pleins le visage vu qu'elle passait ses petites mains sur moi mais tant pis, j'étais déjà humide du à mes larmes qui roulaient sur mes joues. Je n'aurais pas cru que ça serait si étrange de se faire appeler papa un jour. "Oh mon amour, oui c'est papa." Je la serrais fortement contre moi, avoir un enfant je m'étais déjà fait à l'idée depuis l'annonce de la grossesse d'Anya mais tout ça devenait plus réel, un petit être dépendait de moi, d'Anastasiya aussi. Une Anya qui nous filmait, je m'en rendais compte, ce moment père-fille était beau à voir du point de vue de l'extérieur, j'en étais même gêné. "Arrête." Dis-je en me retournant un peu honteux de pleurer. Alessia me touchait les joues, elle ne comprenait pas vraiment pourquoi j'étais triste et son petit visage se déformait, elle se mise aussi à pleurer, mon bébé, je fondais comme neige au soleil. "Non pleure pas ma chérie, papa est pas triste, il est content, regarde."

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Comment ne pas filmer ce moment, comment ne pas être ému ? Pour la première fois, Alessia venait de prononcer papa, sans rajouter un "pa" Kenny pleurait. J'avais envie de les prendre dans mes bras aussi, de partager ce moment, mais ils en avaient besoin tous les deux. Je trouvais ça tellement beau. Alessia regardait son père dont les larmes roulaient encore sur les joues et elle se mettait à pleurer elle aussi. Oh c'est à moi de pleurer maintenant ? demandais-je en les regardant tous les deux en riant. Je déposais un baiser sur la joue d'Alessia, puis sue celle de Kenny avant de passer ma main contre sa nuque pour la lui caresser. Tu vois, je te l'avais dit, elle te faisait marcher un baiser contre sa nuque et je les laissais tous les deux et défaire nos valises pour commencer à ranger. Il devait être 15h avec le décalage horaire et je commençais à avoir légèrement faim. On va descendre manger après, je commence à avoir faim

"Bien oui c'est séance larme, on t'attend." Je séchais les miennes, Alessia elle aussi se calmait sous le bisou de sa maman et ma main qui lui frottait le dos. "J'aurais préféré qu'elle continue à se moquer de moi parce que ça me donne un coup là." J'étais gaga, totalement déjà que je laissais passer beaucoup de chose, là Alessia avait le statut de princesse mais davantage. Me posant sur le lit, je délaissais un peu ma femme au profit de cette petite puce qui nichait sa tête dans mon cou, je lui faisais des bisous jusqu'à lancer une attaque de chatouille. Son rire envahissait la pièce comme le mien. "Ouh je vais la manger." Dis-je en la posant sur le lit, soulevant son petit haut, je lui soufflais sur le bidon créant un bruit qui continuait de l'amuser comme une folle. "Si tu veux, moi j'ai déjà mon repas." Je refaisais le bruit sur le bidon de notre fille qui passait ses mains hilare dans mes cheveux brun. "Ah regarde Kataieva c'est de ton coté, elle aussi cherche à me les tirer." Elle en manquait pas une pour me faire remarquer le caractère de notre puce, je faisais pareil du coup surtout que c'était flagrant Alessia faisait la moue en n'arrivant pas à s'accrocher sur les cotés. "Bien oui mademoiselle on ne s'amuse pas dessus et…" Une mauvaise odeur envahissait mes narines. "Ah livraison express de la future tzarine dans sa couche." Je me redressais moins rieur pour le coup. "Attaque chimique stade 4 sur 5 du au jus d'orange ingurgité. Alerte ! Alerte !" Elle avait la colique vu l'odeur, la prenant au niveau de sa taille je tendais les bras sans la coller contre moi et en la dirigeant vers Anastasiya. "Entre chieuse vous vous soutenez non? Alors vas-y." Je compte pas le nombre de fois ou je l'avais changé, Anya avait toujours un truc à redire quand il fallait le faire bien qu'elle le faisait quand même.

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Ils étaient tellement beaux tous les deux, j'avais envie de leur laisser leur moment, surtout que Kenny se sentait souvent délaissé par la petite à mon profit, alors autant ne pas trop m'imposer. Commences par les joues, elle en a beaucoup dis-je en riant, autant dire, qu'Alessia avait hérité de mes joues rondes. Alors que je rangeais nos affaires dans nos placard, je rejetais la tête en arrière par moment pour les regarder tous les deux, bon dieu, pourquoi devait-il partir ? Comment Alessia allait le vivre ? Oui sauf que moi c'est pas dans ce genre de circonstance dis-je avec un petit rire. Alors que je terminais de défaire les valises, Kenny parlait d'attaque chimique. J'arquais un sourcil en me décalant sur le côté, j'essayais de partir discrètement sauf que c'était sans compter Kenny qui me la menait en la portant à bout de bras. Je secouais la tête en me reculant, les bras en croix pour marquer mon refus. Humm je .. t'entends mon téléphone ? Olala, oui il va sonner je le sens dis-je en me reculant un peu. Mon dieu, c'est quoi cette odeur. en plus chieuse ou pas, ça c'est ton côté cette odeur j'hochais la tête, alors que je me prenais un fauteuil, tombant par terre. Bébé, penses que je peux pas le faire, je le nez délicat et là vraiment ... elle pue ! Puis, c'est à toi qu'elle a fait un beau cadeau, ça doit être l'émotion et ... moi elle a pas dit maman, Kenny, elle a dit papa, PA-PA dis-je en essayant de l'attendrir à nouveau

Alerte général. L'odeur nauséabonde sortait de ce petit être si mignon était à tomber par terre, mes poumons souffraient et je peux vous le dire Anya allait se coller à la tâche. "C'est pas grave, y a une messagerie sur ton téléphone, la technologie c'est super bien fait." Dis-je tout satisfaits de ma phrase. Alessia agitait les pieds tranquillement pas du tout traumatisé par la manière dont je la portais, les bras tendue, mes mains coincés désormais sous ses aisselles. "Tatata ! Toi aussi ça sent pas bon, l'odeur de fleur qu'on dit des filles c'est faux, alors occupe toi de ça." Je continuais d'avancer alors qu'elle se ramassait par terre, le jeu était fini j'allais la poser sur les jambes de sa mère quand elle me rappelait qu'elle m'avait appelée papa. Mon corps se détendait instantanément et mes bras la ramenaient contre moi pour lui faire un câlin. Oh oui mon petit bout de chou m'avait appelé en premier et non pas sa mère qu'elle adorait par-dessus tout, comment je pouvais ne pas m'en occuper. "Oh oui papa va s'occuper de toi." Dis-je en partant dans l'autre sens, je prenais son petit sac pour aller vers la petite chambre de la suite afin de la changer, c'est fou comme l'odeur ne me dérangeait plus, comment j'étais si niais et surtout comment Anya m'avait bien manipuler, je m'en rendais compte en changeant la couche, en me mangeant l'odeur en plein narine. "Toute propre demoiselle." Dis-je cinq bonnes minutes après. "Tu vas voir maman c'est ça?" Je la déposais au sol, elle se mettait sur ses deux jambes et marchant, se dandinant de droit à gauche de manière rigolote pour aller trouver sa maman qui était entrain de ranger les affaires. "Crois pas que j'ai pas vu que tu me manipulais Kovalevski mais je laisse passer parce qu'elle a dit papa aujourd'hui." Alessia me regardait, se mangeant encore ses doigts. "On devrait descendre manger sinon elle va perdre un bras à force de se grignoter elle-même."

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J'avais réussi. Kenny changeait la petite et autant dire que j'étais fière Oh oui, papa il va te changer et il va faire ça bien ma chérie dis-je en faisant un signe de la main à Alessia qui grimpait presque, sur l'épaule de son père pour me faire un signe de main en me regardant. Après de longues cinq minutes, ils revenaient, du moins, c'était Alessia que je voyais venir vers moi en dandinant. Je me baissais, écartant les bras pour qu'elle vienne s'y réfugier dedans. Je riais en la serrant dans mes bras, elle se mangeait à nouveau les doigts, je levais la tête vers mon époux en hochant la tête et moi je vais finir par te manger toi, on pourrait croire qu'on est atteint de cannibalisme dans cette famille oui parce que Kenny me mordait souvent, cela voudrait-il dire que lorsqu'il le faisait, c'est parce qu'il avait faim ? Ce n'était pas du désir ? J'attachais les cheveux d'Alessia, avant que nous sortions de la chambre pour aller au restaurant de l'hôtel, pas le temps d'aller en ville chercher ou Alessia allait finir sans bras et pas de bras, pas de chocolat (ahah) Alors que nous nous installions, je demandais une chaise pour la petite afin qu'elle soit à notre hauteur, ça ne m'aurait pas dérangé de l'asseoir sur mes genoux, mais elle devait se débrouiller seule et être autonome. Essayes de pas prendre des choses trop épicé, après tu vas avoir mal à l'estomac dis-je en levant les yeux vers Kenny avec un petit sourire et bon dieu, c'était mauvais pour nous s'il avait mal à l'estomac (aa) On se fait une petite sieste avant d'aller en ville ? oh oui, Alessia avait besoin de se reposer un peu, elle piquait du nez.

"Mange moi Anya, je suis pas contre, tu le sais bien que j'ai cet esprit de sacrifice très exacerbé." Alessia était contre sa maman, elle mangeait ses doigts sans arrêt en me regardant, moi mes pensées allaient vers des choses moins enfantine, plus coquine, déjà tout à l'heure dans l'avion puis là, je suivais mes deux femmes perdus dans mes pensées jusqu'au restaurant de l'hôtel ou on s'installait ensemble. "Oui maman." Dis-je en prenant la carte sur la table, je levais les yeux au ciel, je voulais pas lui avouer qu'elle avait raison, qu'elle me connaissait bien, quand c'était trop salé, j'avais de ses douleurs au ventre qui me faisait avoir des vents bruyant pas forcément nauséabond, le point positif très important que je tenais préciser. "Ouais parce que je suis crevé, je suis pas le seul." Alessia avait envie de dormir, on allait manger rapidement comme ça elle pourrait se reposer pendant quelques heures ainsi que nous. "Puis tu sais on reste une grosse semaine ici donc si on fait pas grand-chose aujourd'hui c'est pas grave, vaux mieux qu'on soit en forme…" Je baillais à m'en décrocher la mâchoire. "Sinon on profitera pas trop." La carte face à mes yeux, je commandais pour moi puis Anya qui se décidait jamais vraiment, à coup sur on allait échanger en plus sans compter que pour la petite puce j'optais pour un truc sans épices mais qui avait l'air délicieux. "Ma chérie…" Je caressais la joue de la petite qui fermait ses yeux. "Reste parmi nous, on va manger." Oh non j'avais de la peine de la laisser sur la chaise haute toute seule, je la prenais alors dans mes bras pour lui caresser le dos sous son petit haut, elle adorait ça seulement madame s'endormait, je me retrouvais comme un idiot.

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Une fois installés au restaurant, comme à mon habitude, je prenais du temps à choisir, je n'aimais pas ça. Bien souvent, Kenny choisissait à ma place, mais l'inconvénient, c'est qu'il prenait ce que j'aimais, des valeurs sûrs, mais par moment, j'avais envie de goûter de nouvelles choses, sauf que je n'avais pas envie de me retrouver face à quelque chose que je n'aimais pas. T'as raison, on va pas profiter sinon et ça serait dommage je me décidais enfin pour un plat local au cury. Kenny essayait de maintenir réveiller la petite, la prenant même sur lui pour qu'elle ne pique pas du nez, mais dans les bras de son père, se fut encore pire. Montes là, je vais demandé à ce qu'on nous monte tout ça dans la suite alors que Kenny se levait avec Alessia, j'allais voir l'un des serveurs pour lui dire de monter notre repas dans la chambre finalement, sans donner plus d'explication, le client est roi n'est-ce-pas ? Peu de temps a près, je rejoignais Kenny et Alessia, un employé de l'hôtel m'avait glissé une fleur dans les cheveux, ils étaient vraiment aux petits soins pour nous ici. Kenny ouvres, j'ai pas pris la clé dis-je doucement en toquant à la porte, bloqué dans le couloir

J'aurais pas cru qu'elle s'endormirait contre moi, qu'elle aurait si confiance, je sais qu'elle m'aimait mais je n'avais pas le même statut qu'Anya face à ses yeux, bien souvent Alessia la choisissait, je m'étais fais une raison mais je reconnais quand elle me faisait ce genre de chose, qu'elle se montrait si innocente, si aimante, je fondais devenant plus possessif que jamais. "D'accord à tout de suite." Je me levais en faisant attention à ne pas me prendre la chaise ou la table, Alessia bougeait un peu mais rapidement son petit nez se retrouvait encore contre mon cou en bavant légèrement. J'arrivais sans encombre à l'ascenseur, encore moins en haut dans notre suite. "Bonne nuit ma chérie." Dis-je en la regardant. Mes yeux étaient brillants d'amour pour elle, je restais quelques secondes rien qu'en la contemplant, elle bougeait un peu cherchant son nounours qu'elle trouvait vu qu'après l'avoir changé j'avais fais son petit lit avec son foulard, ses couvertures, histoire qu'elle ne soit pas déroutée. Un son, quelqu'un frappait à la porte, sortant de la petite chambre je fermais la porte pour aller ouvrir à ma femme qui avait une fleur dans les cheveux? "Qui ta donné ça?" dis-je en faisant un mouvement de tête vers ses cheveux, j'étais jaloux, je sais pas pourquoi surtout que ça pouvait être une femme qui l'avait donné mais j'en doutais fort vu que mise à part à l'accueil les femmes n'était pas vraiment présentes dans l'hôtel. "Non en fait je veux pas savoir." Je m'absente deux minutes, on lui saute dessus alors imaginez quand je serais pas présent avec elle pendant trois jours, je la retrouverais avec un millier de mec à ses pieds.

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