FIRST NIGHT TOGETHER ≠ JOSHENZIE

Pourquoi lutter ? C'était plus vraiment nécessaire. Rien ni personne ne nous empêcherait de profiter de notre début de relation, pas même Erwan. Donc non, plus de lutte contre les sentiments. On se laissait aller, on se laisser porter et puis advienne que pourra de cette relation qui était si particulière. La laissant retirer le reste de ses vêtements - son unique sous vêtement - j'en faisais de même pour mettre mon pantalon et mon boxer à mes chevilles. Pas besoin de les enlever entièrement pour ce que je vais faire, exprimer le désir ressenti à la demoiselle juste collée à moi. « C'est nouveau pour moi aussi » murmurais-je entre deux baisers avant de nous laisser aller dans ce que nous venions d'entreprendre, laissant alors notre repas refroidir sur la table, juste à côté de nous.
Quand nous avions terminé, je restais collé à elle, souffle coupé, respiration haletante et l'esprit totalement ailleurs, à des années lumières de mon corps, tant elle m'avait transporté loin. Septième ciel ? Non, tellement plus haut, bien plus haut. C'était hallucinant mais si bon en même temps. J'en perdais la tête.

Et puis voilà qu'on remettait le couvert. C'était dingue cette façon que j'avais d'être totalement attiré par elle et surtout incapable de lui résister. Je veux dire ça faisait quoi... genre deux heures que j'étais là, en sa compagnie. Deux heures et on venait de faire l'amour pour la deuxième fois, laissant même de côté le plat qu'elle nous avait préparé pour céder au plaisir de la chair. Collés l'un à l'autre, je glissais mon visage dans son cou comme elle l'avait fait pour y déposer quelques baisers en cherchant à me stabiliser la respiration qui était haletante. J'étais bien là. Genre vraiment bien. Comblé et satisfait. Cette soirée se passait parfaitement bien et j'en étais bien content. « J'ai pas envie de bouger » confiais-je sans bouger. Ouais non, j'avais pas envie de quitter ses bras pour faire quoique ce soit. Là, j'étais à ma place et j'avais aucunement envie de me trouver ailleurs.

Hypnotisé, envouté. Je sais pas ce qui se passait, mais il était clair que là, je n'avais d'yeux que pour elle. Et je ne m'en plaignais pas à vrai dire, puisqu'elle était belle et sexy et que je commençais à apprendre les petites particularités de son corps vu le nombre de fois où on s'est retrouvé nu tous les deux. C'était quand même assez dingue cette façon que j'avais de me retrouver toujours sans aucun vêtement en sa compagnie. Disons juste qu'elle éveillait cette partie de moi, celle qui avait besoin d'exprimer ce que je ressentais de manière physique. Ouais, c'est beau comme façon de dire ça. Collés l'un à l'autre, on ne bougeait pas... ou presque. En fait, elle commençait à gigoter, signe qu'elle ne tenait plus tellement en place. Je pouvais comprendre, mais j'avais pas tellement envie de bouger. « Mh ? » J'avais le visage enfoui dans son cou mais du coup, je me reculais légèrement pour la regarder, mes mains posées sur sa peau, mes bras enroulés autour de son corps. « C'est pas que je veux pas.. vraiment. Je... tu crois vraiment que tu veux partager ton chalet avec moi ? On a même pas fini cette première soirée ensemble » Non mais parce que l'idée de passer mes vacances avec elle me plaisait. Énormément. C'est juste que... voilà. Ça va vite, ça fait peur mais tout ça s'envole quand je sens ne serait-ce qu'une parcelle de sa peau contre la mienne.

C'était tentant de passer tout l'été en sa compagnie, genre vraiment tentant. L'année passée, j'avais fait la même avec Joan sauf que nous étions sur un bateau et on avait quasiment aucune intimité ensemble. Là, ça risque d'être différent si on vit à deux dans un chalet. Surtout avec Mackenzie. Seulement, une part de moi émettait des doutes puisqu'on ne se connaissait pas tellement donc vivre ensemble durant deux mois.. ouais non, je sais pas. Au pire on avisera une fois qu'on sera sur place. « On verra ouais » Je l'embrassais rapidement avant d'enfouir mon visage dans son cou. Sauf que non, nous n'allions pas rester comme ça pendant une éternité, elle préférait se rhabiller. A mon grand damne. « Moi j'aime bien comme t'es actuellement. À vrai dire, j'aurais bien proposé qu'on aille dans ta chambre pour finir la soirée là-bas » disais-je, sourire sur les lèvres alors que mon regard était rivé sur elle.