FIRST NIGHT TOGETHER ≠ JOSHENZIE

Je me sentais vivant. Très vivant. Pire que vivant. Elle me faisait cet effet là dès le simple moment où j'ai posé les yeux sur elle. Pas la première fois, la deuxième. Quand elle m'avait appelé ici même. Bien sûr, un truc s'était passé la première fois mais... la seconde a déclenché tout ça. Et on a beau tenter de ne pas céder à la tentation, on finit par le faire à chaque fois. 5 petites minutes, c'est ce qu'il nous a fallu cette fois pour en arriver à se déshabiller dans sa chambre. Faut croire que nos hormones nous travaillent bien plus qu'on ne le croit. C'était étrange, nous n'étions plus des adolescents... Mais bon. Alors que je la collais contre moi, mon bras la collant à mon torse quand je dégrafais son soutien-gorge, l'autre faisait en sorte que le baiser ne s'interrompe pas. Forcément, il s'interrompit quand Mackenzie faisait en sorte que, lorsqu'elle voulait retirer le t-shirt que je portais. Je me mis à rire tout en tombant sur le lit alors que je venais récupérer ses lèvres. « M'épuise pas trop, on va pas faire long feu sinon. » Ma main dans son dos glissait jusqu'au bas de ses reins, redécouvrant son corps encore et encore, sans m'en lasser.

Pourquoi je réagissais comme ça ? J'en avais pas la moindre idée. Je me laissais aller tout simplement. Et du coup, j'avais envie de la sentir contre moi, avoir la sensation de ses lèvres sur ma peau, de son regard sur mon corps tout entier. J'étais insatisfait quand il s'agissait d'elle et je m'en rendais compte de plus en plus. Si à Poudlard c'était légitime par le fait que nous étions en quelque sorte pris au piège, maintenant c'était par la frustration de ne pas pouvoir la montrer au monde entier. « Pas le moins du monde. » Non, je n'étais pas un petit joueur et si elle voulait crier toute la nuit, je ferai en sorte que ça arrive. Parce que c'était elle et qu'elle le valait bien. Puis je sentais ses lèvres toucher ma peau, se glisser dans mon cou et « Oh ! » Trop tard, j'avais une marque. Petite vengeance de sa part. Et puis voilà qu'on se laissait aller dans le plaisir charnel. Rien de plus, rien de moins. Si bien qu'une fois nos ébats terminés, on pouvait entendre la minuterie sonner. Sourire sur les lèvres et le souffle court, je me tournais vers elle. « Je crois c'est prêt... » Pfiou. C'était énorme, comme à chaque fois et c'est clair que je m'en passerai pas. Jamais.

Je sais pas pourquoi je n'arrivais pas à résister et quelque part, je m'en fichais pas mal. Après tout, c'est pas comme si je passais un mauvais moment, au contraire. C'était d'excellents instants que je partageais avec elle et pour rien au monde je ne les échangerai. Certes, ça ressemblait surtout à une relation basée sur les relations sexuelles mais.. non. Il n'y avait pas que ça. Il y avait ce putain de truc indescriptible entre nous qui faisait que oui, on couchait souvent ensemble au bout de très peu de temps après que nos regards se soient posés l'un sur l'autre. Tous les deux allongés l'un à côté de l'autre, essoufflés et le regard rivé sur le plafond, du moins pour ma part, j'entendais la minuterie s'exciter à côté, ce qui indiquait que le repas était fini de cuire. Mine de rien, j'avais pas tort, on avait réussi à faire ça en dix-huit minutes. « Okay » Je la regardais sortir de la chambre, me mordant doucement la lèvre sans m'en rendre compte. Et puis mon regard se portait sur les murs alors que je renfilais mon boxer. Woaw.. c'était juste woaw. Je crois que là, si j'avais un doute sur son côté artistique, il n'y était plus. C'était impressionnant. Du coup, je venais la rejoindre dans la cuisine, simplement vêtu de mon boxer. « Ta chambre c'est... woaw. C'est toi qui a tout fait ? » C'était peut-être con mais pas tant que ça au final. Elle aurait pu avoir l'aide d'amis. D'Erwan aussi.

Bon, j'aurais pu remettre mon pantalon et mettre un t-shirt... mais je ne l'avais pas fait. Parce que je me sentais suffisamment à l'aise ici pour pouvoir me balader en boxer en compagnie de la jeune femme. Après tout, c'était ma petite amie, je devais m'habituer à être comme ça avec elle, et le plus tôt était le mieux. « Une fois que t'étais plus dans la pièce oui, j'ai laissé mon regard divaguer et... c'est juste top. J'adore » C'était vrai, pour tout. Si à la base je n'avais pas posé mes yeux sur ses fresques, c'est parce qu'ils étaient bien trop occupés à la contempler. Et puis à lui faire l'amour aussi, accessoirement. « J'trouve pas ça bizarre, au contraire.. tu t'appropries le lieu, tu le décores à ta façon, avec tes envies et... j'admire, j'admire vraiment » J'étais même curieux de voir ce que ça donnerait quand elle aura envie d'inscrire mon passage dans sa vie sur ces murs. Et ce qui serait représenté aussi par la même occasion. Ouais, j'étais clairement admiratif de ce qu'elle pouvait faire de ses dix doigts. M'installant sur une chaise, je ne la quittais toujours pas du regard, le sourire toujours présent sur mes lèvres.

Tout ce que je disais, c'était la stricte vérité. Si moi, j'étais fan de la médecine et que je pouvais passer des heures à étudier le corps humain, elle c'était l'art. C'était une artiste et j'espérais qu'elle perce un jour dans ce domaine. Sa mère était un peu trop invasive dans sa vie à mon goût et j'aurais tendance à lui dire de faire ce qu'elle veut, faire ce qu'il faut pour être heureuse. Mais faut croire que c'est pas la voie qu'elle a choisi. « Bien sûr » Je gardais le sourire aux lèvres, surtout quand je voyais ses yeux briller face à mes paroles. « Le mur d'entrée ? Je suis pas aussi doué que toi... ça risque d'être moche et.. mais si tu veux ouais, le mur d'entrée » C'est à dire la première chose que voient les gens quand ils arrivent chez elle. Ouais bon, on va limiter les dégâts et ne faire que des petits trucs sans grande importance. Enfin, on verra quand on y sera. « Ça a l'air délicieux en tout cas » confiais-je en voyant la nourriture atterrir dans mon assiette. « Attends, je vais me rhabiller, j'arrive » Je me relevais et je déposais mes lèvres sur sa joue avant d'aller récupérer mes vêtements dans la chambre afin d'avoir quelque chose sur le dos. A présent rhabillé, je la rejoignais et je m'installais de nouveau à ma place, prêt à déguster ce qu'elle avait préparé.