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Il t'arrivait souvent de parler sans réfléchir, comme maintenant, mais t'étais tellement choqué toi-même par ses révélations que ça te semblait naturel, une réaction complètement à côté de la plaque par le poisson-clown que tu étais, ou peut-être un sujet sur Marvel qui amenait à réfléchir et a gagner du temps sur l'actuel et lourd passé qui n'était pas le tiens. Tu comprenais mieux d'où venait sa constante agressivité, son moto de taper avant de réfléchir et d'analyser, et ses difficultés de parler d'un temps où il était si différent. Plus tu y repensais, et plus tu te disais par les adjectifs qu'il avait choisi, que l'histoire était bien plus noire et sombre qu'à première vue, mais tu n'étais pas sûr de vraiment vouloir te mettre à penser à un Graham abusé sexuellement et sans pouvoir se défendre. A ta première remarque sur Captain America, tu entendais un petit rire, pas vraiment clair, pas vraiment insouciant et libre, mais tu comptais ça comme une victoire, même si Graham semblait batailler entre une foule d'émotions. Vous restiez silencieux après, ni lui ni toi ne disant un mot, alors que tu procédais à répétition de visualiser la vie qu'il t'avait décrit et les cauchemars qu'il avait vécu. Et puis tu ne pouvais que comparer, avec ta propre vie sur le côté. Et qu'est-ce qu'un mariage forcé pour faire de la publicité à la principauté et pour unir deux états, comparé au désespoir de vouloir perdre sa vie ? Soudainement, tes problèmes semblaient plus fades et insipides que tu ne l'aurais cru. Tu le sentais un peu bouger à tes côtés, changeant sûrement de position, et après un certains temps tu finissais par tapoter autour de toi, et par poser lâchement ta main sur son biceps. « Ton histoire craint dude. Je suis même pas sûr de pouvoir tenir comme toi si j'étais allé en prison si jeune. Mais j'suis très content que t'ai fini par te battre pour honorer ta vie, parce que sinon je ne t'aurais jamaaaais connu et ça aurait été une perte impardonnable tu ne crois pas ? » Tu finissais, le ton un petit peu plus léger. Pas sûr que lui pense pareil, mais whatever.

   
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Le souffle court, épuisé par un marathon émotionnel, par des révélations inédites. Je ne me suis jamais autorisé à dire tout cela, pas jusqu’à aujourd’hui et avouer à haute voix que je n’ai pas été assez fort à une époque pour parvenir à me défendre me fait honte. Je me fais honte, tout autant que je me dégoute lorsque je croise mon reflet dans le miroir. Ce que je suis me déplait, je n’ai plus jamais été capable de m’apprécier depuis cette terrible nuit où j’ai arraché la vie à mon père. Peut-être qu’un jour j’y parviendrai, difficile d’y arriver quand personne ne vous apporte l’affection nécessaire pour vous sentir important, pour vous sentir aimé ! Ma propre mère refuse de m’adresser la parole, elle a témoigné contre moi à mon propre procès sans même m’adresser le moindre regard, sans vaciller. Je crois que c’est ce dont j’ai besoin, une bouée de sauvetage à laquelle me raccrocher pour m’en sortir, être seul, inspirer la crainte m’aide à ne plus être en danger, à être respecté, mais il me manque quelque chose pour réellement me remettre à vivre et non plus survivre. Pour l’heure, j’ai besoin de me ressaisir de toute urgence, je m’allonge donc, à même le sol, pour me reprendre, le silence m’aidant à atténuer la douleur, à laisser plus de place à ce sentiment étrange de soulagement. Comme si un poids m’avait été ôté de la poitrine lorsque je me suis confié sur ce pan de ma vie. « Ton histoire craint dude. Je suis même pas sûr de pouvoir tenir comme toi si j'étais allé en prison si jeune. Mais j'suis très content que t'ai fini par te battre pour honorer ta vie, parce que sinon je ne t'aurais jamaaaais connu et ça aurait été une perte impardonnable tu ne crois pas ? » Sa main électrifie mon corps tout entier, de mon biceps à mon épaule pour mieux se généraliser sur l’intégralité de mon corps. C’est agréable, cette chaleur est revigorante. « C’est gentil, mais tu ne m’aurais pas connu, tu n’aurais donc pas ressenti le moindre manque ou quoique ce soit d’autre. » Je relativise, conscient que personne n’est éternel et qu’on ne peut pas manquer à quelqu’un qui ne nous connait pas.
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Tu fronçais tes sourcils dans le noir alors qu'il te répondait que tu n'aurais rien ressenti de la sorte, étant donné qu'on ne peut pas manquer ce qu'on n'a jamais eu. C'était pas faux, mais ça te rendait assez triste de te dire que s'il ne se serait pas repris en main, tu serais surement même pas à côté de lui ce soir-là. Qu'il n'aurait jamais été rien pour toi, ni un visage, pas même un nom. « Shhhhhh, gâche pas tout. J'te fais une déclaration toute mignonne et tu l'écrases de tes gros bras sans remords, c'pas cool man. Peut-être que quand tu meurs, y a Dieu qui te montre qui tu aurais pu rencontrer si tu avais fait tel ou tel choix. Et laaaaaaa, c'est toi qui dans les nuages aurait été trop dégoûté de ne jamais avoir pu rencontrer la perfection que je suis. Et à cause de ça, même au paradis t'aurais ressenti le manque de ma personne. Éternellement. » Bon, tu débloquais franchement, mais t'étais Nemo Grimaldi, t'avais le droit. Et puis... Et puis peut-être que ce que tu disais c'était vrai. Ce serait tellement cool - et assez cruel tu devais l'avouer - si une fois mort on nous montrait qui on aurait pu être, les autres chemins qu'on aurait pu prendre et les autres êtres qu'on aurait pu côtoyer si on avait dit oui plutôt que non dans tel ou tel cas, si on ne se serait pas suicidé avant que les choses deviennent meilleures. Tu ne savais plus trop si c'était une bonne idée finalement, maintenant que tu y réfléchissais encore plus. Ça devait être assez horrible de vivre son après-vie au paradis entouré de remords et de « et si seulement j'avais fait ça plutôt que ça ». Et puis, savoir qu'on aurait pu rencontrer un être aussi superbe et génial que toi, là ça devait être la goutte d'eau faisant déborder le vase, la loose totale, le regret ultime d'une vie sans saveur.

   
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Quand on y pense bien, la vie est assez spectaculaire, difficile à vivre et ponctuée d’événements minimes qui modifient sans cesse notre trajectoire. Qu’aurions-nous fait sans avoir rencontré telle ou telle personne à ce moment bien précis ? C’est la question que je me pose parfois, toute notre vie nous réagissons, prenons des décisions sur lesquelles nous aimerions quelques fois revenir. Que se passerait-il si je n’avais pas rencontré Léandra ? Que se serait-il passé si ma mère n’avait pas croisé la route de mon père ? L’intégralité de nos vies est, à l’origine, le résultat d’une action de nos parents. Le cycle de la vie est assez spécial, vous ne trouvez pas ? Il y a de quoi alimenter des centaines de débats philosophiques, pendant des heures et des heures sans réellement parvenir à trouver la moindre réponse satisfaisante. « Shhhhhh, gâche pas tout. J'te fais une déclaration toute mignonne et tu l'écrases de tes gros bras sans remords, c'pas cool man. Peut-être que quand tu meurs, y a Dieu qui te montre qui tu aurais pu rencontrer si tu avais fait tel ou tel choix. Et laaaaaaa, c'est toi qui dans les nuages aurait été trop dégoûté de ne jamais avoir pu rencontrer la perfection que je suis. Et à cause de ça, même au paradis t'aurais ressenti le manque de ma personne. Éternellement. » Je ne parviens pas à le distinguer dans l’obscurité, je n’ai que sa main contre mon biceps et je m’en sers pour le taper et ajouter, outré. « Eh ! Tu es une vile personne monsieur Grimaldi ! C’est horrible ce que tu laisses entrevoir, tu imagines la torture pour le mec qui arrive au Paradis, ou en Enfer ? Tu peux pas être en paix après avoir passé l’arme à gauche, faut encore qu’on te fasse chier avec toutes les options à côté desquelles tu es passé. » Oh non, espérons que la vie après la mort ne correspond pas à cela. De toute manière, je ne crois pas aux croyances populaires selon lesquelles nous continuons à vivre au Paradis ou en Enfer… Je pense que nous nous réincarnons, au pire des cas, et encore… Mes doigts s’aventurent naturellement, sans même que je ne m’en aperçoive, sur la paume de Nemo que je caresse, perdu dans mes pensées. « Tu crois qu’il y a quoi, après la mort ? »
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Tu sais pas trop d'où ça t'étais venu, t'avais juste voulu trouver d'une manière ou d'une autre une solution pour lui montrer que quoi qu'il arrive ou soit arrivé, t'aurais été dégoûté de ne pas avoir pu le connaître, aussi peu que tu en connaissais à ce jour sur lui. Comme si tu voulais lui montrer que sa mort t'aurait touché, même s'il avait complètement raison : tu ne savais pas qui il était ces quelques années auparavant, et ça ne t'aurait rien fait du tout – ou presque, car si tu avais entendu l'histoire d'un homme tabassé et violé en prison, ça t'aurait quand même révolté. Tu lâchais un petit rire alors qu'il en profitait pour te taper, et tu haussais tes épaules suite à sa réponse. « Quoooi, ça semblait cool dans ma tête. Pendant deux secondes et demi. Finalement ce serait comme regarder un film : tu aurais pu tombé amoureux de cette personne et finir ta vie en happy ending, tu aurais pu te faire manipuler par celle-ci, tu aurais pu gagner au loto si t'avais décidé de changer le plus petit des numéros, ou tu aurais pu rester en vie si tu n'avais pas pris le volant bourré. Tout cela vu par nos yeux, sans qu'on l'ai vécu. Mais c'est vrai qu'après, c'est une après-vie pleine de culpabilité qui nous attendrait. » Tu répondais, y réfléchissant peut-être un peu trop en fait. C'était pas de ta faute si ça te fascinait un peu ce genre de choses, car elles étaient assez incompréhensibles – et qu'est-ce que tu adorerais avoir la réponse à ce genre de choses, savoir ce qui pouvait se passer après qu'on meurt. Mais peut-être qu'au fond, c'était mieux de pas savoir aussi, ça permettait de ne pas y penser tout le temps ou de baser ses choix uniquement que sur cela. Tu finissais un peu dans tes pensées, ton esprit réfléchissant à tout cela quand tu sentais des doigts contre les tiens, puis contre ta paume. Tu fronçais tes sourcils, restant immobile pour voir s'il allait s'en rendre compte et vite les éloigner, et tu ferais comme s'il ne s'était rien passé, mais ils continuaient leurs chemins, t'envoyant des petits frissons dans tout ton être. Tu mordais ta lèvre inférieure et tu tentais de te relaxer une nouvelle fois, le laissant faire, avant que sa voix te rappelle à l'ordre. Tu réfléchissais à sa question puis tu soupirais, haussant une nouvelle fois tes épaules. « J'sais pas. J'pense qu'on veut tous se rassurer, s'imaginer un truc merveilleux, pour pas se dire que tout finirait juste, et qu'après ce serait le noir total, qu'il n'y aurait rien. C'est difficile ça, de s'imaginer le vide, le néant, n'être rien, n'avoir plus de conscience, ne plus être soit. C'est comme les réincarnations. Ce serait cool mais au final, rien ne changerait. On ne se souviendrait pas de qui on était avant, alors ce serait comme si on était juste une nouvelle personne. Mais je me dis que ce serait possible, si y a pas un genre de paradis/enfer. C'est trop bizarre qu'il y ai des personnes qui meurent si jeunes, que des enfants n'atteignent même pas un jour avant de crever. Pourquoi eux, tu vois ? C'est peut-être qu'ils ont du faire des trucs vraiment horribles dans leur ancienne vie. Ça ce serait plausible, compréhensible. Qu'ils soient mort par hasard par contre, ça enlève vachement d'espoir quelconque. » Tu disais, pas très sûr qu'il comprenne tout ce que tu souhaitais faire passer. T'avais presque l'impression d'avoir pris philosophie en majeur. « Et toi ? »

   
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« Quoooi, ça semblait cool dans ma tête. Pendant deux secondes et demi. Finalement ce serait comme regarder un film : tu aurais pu tombé amoureux de cette personne et finir ta vie en happy ending, tu aurais pu te faire manipuler par celle-ci, tu aurais pu gagner au loto si t'avais décidé de changer le plus petit des numéros, ou tu aurais pu rester en vie si tu n'avais pas pris le volant bourré. Tout cela vu par nos yeux, sans qu'on l'ai vécu. Mais c'est vrai qu'après, c'est une après-vie pleine de culpabilité qui nous attendrait. » Les gars, arrêtez tout, je crois que nous avons la base d’un scénario de série télévisée. Imaginez-vous le truc comme je suis en train de le faire ? Une intrigue principale avec, autour, une construction à l’image des séries policières, avec l’exploration d’une possibilité de vie chaque épisode. Vous ne trouvez pas que ça en jetterait un max ? Bon, pas sûr que ce soit vraiment ce qui arrive lorsque nous perdons la vie, mais soit, il est intéressant de le percevoir sous cet angle. « J'sais pas. J'pense qu'on veut tous se rassurer, s'imaginer un truc merveilleux, pour pas se dire que tout finirait juste, et qu'après ce serait le noir total, qu'il n'y aurait rien. C'est difficile ça, de s'imaginer le vide, le néant, n'être rien, n'avoir plus de conscience, ne plus être soit. C'est comme les réincarnations. Ce serait cool mais au final, rien ne changerait. On ne se souviendrait pas de qui on était avant, alors ce serait comme si on était juste une nouvelle personne. Mais je me dis que ce serait possible, si y a pas un genre de paradis/enfer. C'est trop bizarre qu'il y ai des personnes qui meurent si jeunes, que des enfants n'atteignent même pas un jour avant de crever. Pourquoi eux, tu vois ? C'est peut-être qu'ils ont du faire des trucs vraiment horribles dans leur ancienne vie. Ça ce serait plausible, compréhensible. Qu'ils soient mort par hasard par contre, ça enlève vachement d'espoir quelconque. » Je l’écoute attentivement, continuant mécaniquement à caresser la paume de sa main. Ce soir, après cet ascenseur émotionnel que j’ai été obligé de subir pour lui raconter une petite partie de mon histoire, j’éprouve le besoin de toucher, de ressentir… J’ai un cruel manque d’affection à combler pour revenir à mon état normal. Tant pis si c’est Nemo, tant pis s’il y voit un signe quelconque, il est le seul présent, il sait déjà à quoi s’en tenir… Tout autant que moi en tout cas, avec quelques points d’interrogation donc ! « Je suis condamné à mourir très tôt ou à avoir une vie encore plus merdique que celle-ci alors. » C’est sorti tout seul, j’en oublie presque qu’il est difficile d’user de l’ironie quand ton interlocuteur ne sait pas ce que tu as fait pour finir en prison. « Et toi ? » Il a en partie résumé ce que je pense, difficile d’en ajouter après tout cela. « Je pense que lorsque nous mourrons, nous nous réincarnons, il doit exister un mort pour une naissance chaque jour, nous renaissons en quelque sorte de nos cendres… Ce qui est plutôt déprimant quand on y pense, nous sommes condamnés à revivre pour l’éternité, sans même nous en rendre compte. A répéter les mêmes putains d’erreurs, à pleurer pour les mêmes raisons encore et encore… »
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Il fallait croire que tu étais assez inspiré sur la question, tu mentirais si tu disais ne jamais y avoir réfléchit avant. C'est ce genre de discussion qui parfois nous prend en famille, et où on se promet que le premier qui mourra enverra un signe dans le ciel aux autres pour leur montrer s'il y a quelque chose après cette fin. C'est ce genre de pensées qui nous revient quand on se sent curieux, trop curieux, et qu'on finit encore plus frustré de ne pouvoir apporter aucune réponse concrètes. Tu tournais ton visage vers l'endroit où était supposé être celui de Graham suite à sa petite remarque sur lui-même, et tu lançais une pichenette sur ses doigts sur ta paume – tu l'aurais bien fait sur son bras ou sa joue mais tu voyais rien et t'avais peur d'atterrir plutôt maladroitement dans son oeil – lui lançant des flèches de tes yeux comme tu le pouvais. « Arrête de dire des conneries. C'est peut-être le contraire, t'as vécu tout ça si tôt pour qu'à partir de maintenant, ça n'aille que de mieux en mieux. » La positiiiiiiiiiiiive attiiiituuuuuuuuude, presque encore mieux que Lorie. N'empêche, t'espérais vraiment que ce que tu disais sois la vérité, tu ne le voyais pas encore plus misérable qu'il devait l'avoir été avant. Tu lui retournais ensuite la question, et tu hochais légèrement ton visage quand il parlait de réincarnation. « Ça dépend. Se souvenir de la personne qu'on était avant pourrait soit nous conduire à faire les mêmes erreurs en ayant le même caractère, soit apprendre de celles-ci et changer. Et ne pas se souvenir de notre ancienne vie revient au même, ne pas faire les mêmes erreurs si on est vraiment différent et pense différemment qu'avant, ou faire les mêmes car on ne les a techniquement jamais faites. Je sais pas ce que je préfèrerai. » C'est pas comme si on te donnait le choix en même temps, Nemo.

   
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« Arrête de dire des conneries. C'est peut-être le contraire, t'as vécu tout ça si tôt pour qu'à partir de maintenant, ça n'aille que de mieux en mieux. » Je laisse échapper un rictus, déjà parce qu’il m’a mis une pichenette, chose qu’on ne m’a pas fait depuis que j’ai terminé le collège, et également parce qu’il n’a pas la moindre idée de ce qui me pousse à dire cela. « T’es mignon, mais tu ne sais même pas pourquoi j’ai été envoyé en taule en premier lieu… Et je peux t’assurer qu’on ne m’attend pas avec des banderoles là où nous serons envoyés à notre mort. » Oh que non, j’ai surement rendez-vous en enfer… Tu me diras, c’est peut-être le dernier endroit où on ne nous casse pas trop les couilles avec des règles stupides, un bon plan derrière le côté diabolisé de la chose. « Ça dépend. Se souvenir de la personne qu'on était avant pourrait soit nous conduire à faire les mêmes erreurs en ayant le même caractère, soit apprendre de celles-ci et changer. Et ne pas se souvenir de notre ancienne vie revient au même, ne pas faire les mêmes erreurs si on est vraiment différent et pense différemment qu'avant, ou faire les mêmes car on ne les a techniquement jamais faites. Je sais pas ce que je préfèrerai. » Je l’écoute, le plus attentivement possible, mais la fatigue commence à pointer le bout de son nez. Qui aurait cru qu’il était possible de trouver le sommeil vêtu de la sorte, en plein milieu d’un gymnase, sur un sol pas très confortable. « Je ne suis pas certain d’avoir tout compris, mais je suis d’accord ! Il y a matière à discuter chacune des options. On ne sera pas là pour les décrire aux vivants de toute manière. Si réincarnation il y a, alors on ne se souviendra même pas d’être passés par là… Peut-être bien que nous sommes tous les deux déjà morts cent fois… » Je baille, de manière pas très élégante mais on s’en fiche puisqu’il ne me voit pas. J’attrape sa main pour l’attirer par terre, lui aussi. « T’es pas fatigué ? »

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T'essayais de rester positif, peut-être que c'était dans ta nature lorsque que tu parlais des autres et de leurs vies, mais c'était ça aussi, c'était tellement plus simple de parler du futur hypothétique d'une vie qui n'est pas notre. Et peut-être qu'il avait raison, peut-être qu'il ne méritait pas d'être envoyé au paradis si paradis il existe, mais tu ne connaissais pas tout de son passé et tu faisais donc ce que tu faisais de mieux : tu espérais. « Non, j'sais pas pourquoi t'y es allé. Tu me diras ça si tu le voudras, quand tu le voudras. Mais j'me dis que le Doyen il serait pas si bête que de t'autoriser à faire tes études ici si t'étais un dangereux psychopathe. » Quoi que... Faut pas oublier que les quatre ayant pris en otage les différentes parties d'Harvard étaient bels et biens des étudiants, comme lui et toi. Tu te rassurais en te rappelant que les autres n'avaient - tu pensais - pas d'antécédents. Quelqu'un étant allé en prison comme Graham, le Doyen devait forcément en être au courant, malgré la grandeur de l'université. Il devait connaître son histoire et le juger capable de garder son calme et son sang-froid dans un contexte scolaire. Alors tu lui faisais confiance, à ce bon vieux gardien. Graham ne devait pas être si dangereux que ça s'il était là. Puis tu passais à une comparaison qui serait bonne a analyser durant quatre heure, et tu riais doucement à la voix de Graham qui te disait de n'avoir sûrement par tout compris. Tu te mettais à t'imaginer tes passés si tu avais réellement déjà vécu cent vies, et c'était assez effrayant quand on y pensait. Puis tu finissais par hausser les épaules, laissant Graham te tirer de sa main par terre, allongé contre les carreaux. « Un peu. Va bien falloir dormir si on veut pas être des zombies vivants demain. » Tu répondais, te mettant à bailler maintenant que vous parliez de sommeil.

   
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Difficile pour Nemo de juger mes capacités à rejoindre le Paradis ou non lorsqu’il ignore encore la raison pour laquelle j’ai été envoyé en prison pour y croupir un maximum de temps. Je pense qu’il va prendre une deuxième claque dans les dents, que je vais à nouveau redescendre dans son estime lorsqu’il comprendra que ce que j’ai fait m’offre un ticket en première classe au panthéon des monstres. « Non, j'sais pas pourquoi t'y es allé. Tu me diras ça si tu le voudras, quand tu le voudras. Mais j'me dis que le Doyen il serait pas si bête que de t'autoriser à faire tes études ici si t'étais un dangereux psychopathe. » Il n’a pas tort sur une chose, le Doyen ne m’aurait jamais admis sur le campus s’il avait estimé que je représentais un danger. Son aval reste cependant discutable, quand on voit le nombre d’incidents qui ont été répertoriés ces dernières années. Il en a accueilli un certain nombre, de dégénérés. Je reste silencieux un moment, sans réellement avoir envie de dépasser un nouveau stade en lui dévoilant la raison de mon emprisonnement de trois ans. J’ai été chanceux, quand je repense à tout cela, trois ans ce n’est rien comparé à ce qui m’attendait. Sans Leandra, je serais encore en taule à cette heure-ci, prêt à affronter les dix-sept ans qu’il me manquait avant d’être de nouveau libre. Je le force à s’allonger, fatigué et prêt à saisir l’opportunité pour fermer un petit peu l’œil et grignoter quelques heures de sommeil. « Un peu. Va bien falloir dormir si on veut pas être des zombies vivants demain. » Il a tout à fait raison, je ne peux cependant m’empêcher de lui faire remarquer, moqueur. « Un zombie, par essence, est vivant, tu sais ! » Je marque une brève pause, le silence s’installe, parfait pour nous permettre de trouver le marchand de sable. « Tu as froid ? » Je jurerai l’entendre grelotter.
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