Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitySAY SOMETHING (+) NEMHAM


SAY SOMETHING (+) NEMHAM

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

   
was i invading in on your secrets ? was i too close for comfort ? you're pushing me out when i wanted in.
   
La tête dans l'eau, tu avais fait le vide, ne pensant plus à rien d'autre que tes mouvements de bras et de jambes, limpides, alors que tu te laissais entraîner, glissant sur l'eau entre chaque mouvement. Tu avais l'impression que cela faisait une éternité depuis que tu n'avais plus pris le temps de réellement nager, même si tu pratiquais ce sport depuis ton plus jeune âge et que tu avais intégré le club de natation de l'université en 2013. T'imaginais que c'était un peu pareil que le piano, que tu avais également appris jeune mais que tu délaissais de plus en plus face à tes cours et tes obligations. Et qu'est-ce que ça te faisait du bien de retrouver la magie de l'eau, même si t'étais dans une piscine pleine de chlore, comme si t'étais le seul mec restant au monde. Et en soit, c'était presque cela, puisque ça faisait plusieurs heures que tu t'entraînais dans la grande piscine olympique d'Harvard, et que plus personne n'était venu depuis un moment te déranger. T'avais même pas fait attention à l'heure, rien : tu avais juste voulu prendre du temps pour toi, oublier un instant que c'était déjà la fin de l'année et qu'il fallait que tu trouves quelqu'un pour réparer ta putain de voiture qu'Alaska avait embouti à la fin du bal et qu'il fallait que tu vérifies dans les moindres détails avec Tate pour voir si tout était prêt pour le voyage des Eliots, ce genre de pensées qui occupaient ton esprit vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Quand tu te sentais mieux, plus serein, tu sortais enfin de l'eau pour t'emmitoufler dans une grande serviette, et tu te dirigeais vers les vestiaires, afin de te doucher. T'en profitais même pour te laver, ayant apporté ton gel douche petit format, comme quand t'étais gosse et que t'allais à la piscine avec l'école. Ça fini, tu te séchais et venais t'habiller, avant de passer ton sac sur une épaule, et de marcher vers l'entrée du stade, pour sortir. Sauf qu'arrivé à quelques mètres de la porte, tu voyais un jeune homme déjà devant celle-ci, que tu reconnaissais assez rapidement – et c'était fou, étant donné que tu ne l'avais plus vu depuis au moins cinq mois. « Heeey, Hulk ! » Tu t'exclamais en t'approchant, passant un bras autour de ses épaules comme si vous étiez les meilleurs amis du monde depuis vingt ans – et merde, le toucher était surement la chose qu'il aimerait le moins que tu fasses, surtout par rapport à la dernière fois. « Ça fait un baille, t'as pris des muscles dis-moi ! » Tu disais toujours enjoué, même si techniquement, t'avais pas encore pu aller vérifier si ce que tu disais était vrai. Tu te détournais ensuite pour regarder l'entrée du stade, riant doucement. « Allons, tu sais plus ouvrir une porte ? » Si tu savais Nemo...

   
FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

   
was i invading in on your secrets ? was i too close for comfort ? you're pushing me out when i wanted in.
   
Un entrainement de football américain dans les règles de l’art et une simple réflexion de l’entraineur pour tout foutre en l’air. L’enfoiré a osé remettre en question mes performances du jour alors que j’ai tout donné, comme à chaque fois. Il n’est jamais content, quelque part je pense que c’est son moyen à lui de nous stimuler et de nous rendre plus haineux, de nous donner envie de nous dépasser pour lui prouver qu’il a tort. Le pire c’est que cela fonctionne à merveille puisque j’ai enchainé après l’entrainement avec un passage par la salle de musculation pour lever un peu de fonte et déverser ma haine d’une manière productive. Voilà quelques mois que je suis constamment animé par une colère que je n’ai pas l’habitude d’éprouver. Si un sentiment de haine persiste depuis que j’ai terminé en prison et avec toutes les horreurs que j’ai enduré là-bas, je cogite énormément depuis quatre ou cinq mois… Depuis que j’ai été pris par surprise par quelque chose d’inattendu qui ne m’a pas fait l’effet attendu. J’ai été dégoûté sur le moment, en colère, à deux doigts de perdre mon calme et d’exploser la gueule du mec en question. Sauf que sur la durée, je me suis retrouvé à y penser de temps en temps et à me questionner. Je vous rassure, pas sur ma sexualité, je suis définitivement hétérosexuel et ce n’est pas un baiser qui changera la donne, surtout pas après les viols à répétition et toute la haine dégueulasse que j’ai pu partager avec les autres détenus pendant mes trois années de taule. Non, mais j’ai malgré tout peut-être apprécié le baiser, des lèvres sont des lèvres et ce fut assez étrange de partager cela bien malgré moi avec un homme. A présent tout va mieux, cela fait quelques semaines que je n’y ai pas repensé, que je ne me suis pas fermé net lorsqu’un mec a ne serait-ce que posé un doigt sur ma peau. J’ai tourné la page, je suis passé à autre chose et j’ai arrêté de me prendre la tête pour me poser d’autres questions essentielles. Je me suis investi corps et âme dans les études, ma première année en poche je me suis ensuite attelé à augmenter mes heures à la piscine pour pouvoir gagner plus d’argent et en finir avec mes dettes. Enfin, dernière évolution notable et très récente, je suis enfin parvenu à prendre mon indépendance. Un petit appartement au centre-ville, pas trop cher, plutôt très agréable, calme. Certes un peu petit, mais c’est suffisant pour une seule personne et c’est tout ce qu’aurais pu louer de toute manière. Ma vie est différente, voilà pourquoi j’ai été stressé, énervé, ce n’est pas uniquement à cause d’un mec qui m’a perturbé avec ses conneries. Non, c’est un changement on ne peut plus brutal dans ma vie qui m’a déstabilisé. J’ai retrouvé un mode de vie plus « classique » avec un peu d’argent pour me permettre de vivre. J’en ai fini d’être dépendant aux autres, d’abuser de la bonté de mes amis et de leur demander de me prêter de l’argent pour pouvoir survivre… Fini de crécher gratuitement chez Briony pour ne pas dormir sous les ponts. Et si les éléments de ma vie commençaient enfin à rentrer dans l’ordre ? J’ai bon espoir en tout cas… Ouais, sauf que pour l’heure, après trois heures d’entrainement intensives, en transe, trempé de transpiration, je me retrouve enfermé… Enfin, je crois, la porte refuse de s’ouvrir. J’ai oublié mon sac avec toutes mes affaires dans un casier à l’extérieur, sur le terrain de foot, comment je fais moi maintenant ? « Heeey, Hulk ! » Mon sang se glace, je reconnais sa voix, sa main glisse le long de ma nuque trempée et je le repousse d’un mouvement de recul par automatisme. Un mécanisme de défense et de méfiance vis-à-vis du mec qui me l’a fait à l’envers. « Ça fait un baille, t'as pris des muscles dis-moi ! » Je baisse les yeux pour jeter un œil à mon corps, oui, j’ai encore pris un ou deux kilos de muscles, je n’arrête jamais de m’entrainer, c’est donc tout à fait possible. Je ne parviens pas à me décoincer, j’essaye pourtant, je n’arrive plus à être naturel. « Ouais, l’entrainement ça a du bon là-dessus ! » Je réponds un peu froidement, distant et gêné. Je ne sais pas comment réagir et ça m’agace, lui que j’ai pourtant vraiment apprécié tout le long de cette soirée en boite. Pourquoi a-t-il déconné comme ça lui aussi ? « Allons, tu sais plus ouvrir une porte ? » J’en ai oublié cette histoire de porte verrouillée. Merde, suis-je coincé avec lui ? « Ahah, tu peux essayer, mais elle est fermée, le vigil n’a surement pas vérifié s’il restait quelqu’un, il ne s’est pas cassé la tête ! » Je recule, inspirant longuement. « Bon, ça a été cool de te revoir, à bientôt ! » Je compte bien trouver une autre sortie, et me tenir loin de lui.
   
FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

   
was i invading in on your secrets ? was i too close for comfort ? you're pushing me out when i wanted in.
   
Tu n'as pas plus réfléchi que cela quand tu l'as revu. Sûr, le revoir d'un coup, sans t'y attendre le moins du monde, t'avais un peu choqué. Tu n'avais pas vraiment su qu'il allait lui aussi à Harvard, et étant donné que ça faisait de nombreux mois où tu n'étais pas tombé sur lui, t'en a déduis qu'il devait étudier autre part, dans une autre université. Tu avais tord. Et t'as une nouvelle fois agis sous l'impulsion, sans vraiment te rappeler qu'il n'avait pas l'air d'être le genre de personne aimant le contact humain ou tactile, et cela encore plus avec quelqu'un qui l'a embrassé quand il ne le voulait pas. Alors évidement, à peine ton bras était posé autour de ses épaules qu'il s'éloignait, préférant surement laisser une certaine zone de sécurité entre vous. Heureusement, tu ne t'en accommodais pas : tu savais que s'il réagissait comme ça c'était de ta faute, et que c'était à toi d'éviter de trop faire le con si tu voulais espérer que cela change un peu. Tu n'oubliais tout de même pas de lâcher une petite remarque sur son corps – ça allait devenir une habitude, vraiment – qu'il prenait le temps de répondre, mais assez... Bizarrement. Froidement. Pas comme l'homme avait qui tu avais sympathisé durant la soirée t'aurais répondu. « Ouais, la natation aussi, c'pour ça que je m'y suis remis. » Tu répondais tranquillement, venant appuyer doucement avec ton doigt sur ton ventre, caché sous ton t-shirt. Après tout, t'étais le champion pour ignorer certaines situations, et s'il allait être distant, t'allais faire le mec normal qui n'a pas du tout vu où était le problème, afin de rétablir un poil les choses. Si possible. Tu ne comprenais pas, par contre, pourquoi il n'ouvrait pas cette porte, et tu le lui faisais remarquer sans méchanceté avant de froncer les sourcils quand il t'expliquait que le vigile avait dû la fermer. Tu tentais à tour d'ouvrir la porte plusieurs fois, avec plus ou moins de force, et quand tu te retournais, Graham avait déjà mis plusieurs pas de distances à nouveau entre vous. « Attend ! tu t'exclamais alors qu'il allait pour partir, trottinant pour le rejoindre. Tu veux pas qu'on cherche une sortie ? On va pas rester-là toute la nuit quand même ! » Tu tentais de raisonner, sans comprendre que c'était son idée, mais... Son idée loin de toi.

   
FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

   
was i invading in on your secrets ? was i too close for comfort ? you're pushing me out when i wanted in.
   
Je suis perturbé par l’arrivée de Nemo, la faute à son apparition surprenante. Il n’a pas fait de bruit, on ne peut pas dire qu’il se soit lancé dans une annonce explicite de sa présence. A vrai dire, il s’est contenté de m’accoster en glissant ses doigts sur ma peau. Le truc qui, l’autre soir, serait plutôt bien passé mais qui me bloque à présent. Peut-être parce qu’il a essayé de m’embrasser, non, parce qu’il m’a embrassé tout court alors que j’ai passé une soirée entière à lui faire comprendre que je n’étais pas intéressé par les mecs. Retrouver un semblant de naturel après cela est tellement difficile, il a gâché une belle amitié naissante et putain ce que ça me fait chier. Le feeling passait tellement bien, j’ai rarement autant rigolé depuis ma sortie de prison et ça m’a fait beaucoup de bien. Pourquoi diable s’est-il lancé cet objectif stupide de me mettre dans son lit ? Et pourquoi la nature humaine me fait-elle apprécier les baisers ? Je crois que c’est cela le pire… Je n’ai pas totalement détesté le baiser qu’il a déposé sur mes lèvres, peut-être parce que toutes les lèvres sont plus ou moins semblables ? On se rassure comme on peut ! Je ne parviens donc pas à trouver un angle d’approche, ma spontanéité est renvoyée aux vestiaires et je me retrouve bêtement à tout faire pour imposer de la distance entre nous. Il me complimente sur mes muscles, ce qui passe tout de suite pour une nouvelle tentative de drague à mes yeux, encore plus maintenant qu’auparavant. Je réponds évasivement, à la limite d’être froid. « Ouais, la natation aussi, c'pour ça que je m'y suis remis. » Un demi-sourire très fin, coincé dirais-je même, étire mes lèvres, parce qu’il parvient quand même à m’amuser, malgré tout. Non parce qu’on ne voit pas trop la différence, il est toujours aussi maigrichon. S’il n’avait pas tout gâché j’aurais pris plaisir à me lancer dans une tentative désespérée de le remplumer pour qu’il se muscle un peu et gagne en épaisseur. Un mec avec des formes c’est plus sexy non ? Ne suis-je pas mignon avec mes abdominaux parfaitement dessinés et mon petit cul bien rebondi et musclé ? Celui-là il fait perdre la tête à tout le monde, les filles en raffolent. Bon, je ne sais pas quoi dire, je ressens un énorme blocage que je n’arrive pas à dépasser, j’opte donc pour la solution de facilité, je prends la fuite pendant qu’il se défoule sur une porte que j’ai déjà moi-même tenté de déverrouiller en utilisant la force. « Attend ! » M’interpelle-t-il en trottinant pour me rejoindre. Et merde, il ne va pas me faciliter la tâche, pas du tout même. « Tu veux pas qu'on cherche une sortie ? On va pas rester-là toute la nuit quand même ! » Je le regarde, distant. « Je ne compte pas rester là non plus, je pensais plutôt à trouver une autre sortie, oui ! Donc si tu veux, mais ne reste pas dans mes pattes ! » Ouais parce que s’il faut défoncer une porte, je n’aurais pas peur de le faire. Je me lance à la recherche d’une sortie, la première porte que je trouve est verrouillée, à quelques mètres de là, une autre porte est condamnée par des chaines bouclées par un cadenas… A court d’options je n’ai plus qu’à me rendre à l’évidence. « Bon, soit je défonce une fenêtre, soit… Soit on doit dormir ici ! » Et je suis toujours tout humide, la transpiration j’ai horreur de cela en plus et je n’ai même pas une serviette pour m’essuyer si je prends une douche ! Rien, pourquoi ai-je tout laissé dehors ! Dormir dans de telles conditions va être difficile.
   
FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

   
was i invading in on your secrets ? was i too close for comfort ? you're pushing me out when i wanted in.
   
Tu sentais que la discussion était plus difficile, que ton apparition totalement hasardeuse et spontanée avait du mal à passer pour lui. Ça le rendait moins naturel, encore moins que lorsque tu étais venu l'accoster en pleine boîte de nuit – alors que déjà là, dès les premières phrases, ça avait été un peu awkward. T'étais pourtant qu'un être humain, qu'un gringalet, qu'un bisounours, il ne devrait pas se trouver comme cela face à toi, comme s'il avait peur. Peur que tu lui sautes à nouveau dessus peut-être, peur que tu recommences avec tes avances lourdes, ne prenant pas en compte la fin de soirée de janvier que vous aviez passé. Comme si t'avais déjà oublié que tu l'avais embrassé. S'il avait été si effrayé, tu pouvais toujours tenter de le rassurer, aussi pauvrement que tu le pouvais : ça ne fera pas un peu trop gros si tu te baladais le bras en l'air, ta main près de sa tête afin de lui montrer ta bague de mariage ? Ouais, non, il allait surement croire que c'était une nouvelle tactique pour lui faire baisser sa garde. Tu répondais donc sur la natation, et c'était vrai que les gens avaient souvent du mal à imaginer ton corps sous les épaisseurs des habits, mais ça ne voulait pas dire que tu n'étais qu'une planche à pain comme certain semblait le croire. T'étais certes grand, mince, élancé, mais t'avais tout de même ces muscles qui dessinaient tes bras, tes petits abdos qui se faisaient un peu voir, et une v line qui s'accentuait de plus en plus. En gros, t'avais pas un corps dégueulasse. Alors que tu cherchais d'ouvrir la porte il s'éloignait déjà, et tu tentais de le rattraper, ne voulant pas rester tout seul et le perdre dans le stade. Il te regardait, et tu faisais ensuite un grand sourire, te mettant droit comme un piquet avant de faire comme un signe militaire. « Promis chef, je resterais dans ton ombre, tu ne me verras même pas ! » Tu t'exclamais comme fier de toi, avant de le suivre, le regardant essayer plusieurs portes, toutes verrouillées ou cadenassées. Tu étais tout de même un peu frustré après vos essais, et Graham n'en revenait qu'avec deux options : briser une fenêtre ou dormir là. Tu fronçais tes sourcils, soupirant. « Brise la fenêtre que si tu peux la rembourser, riche ou pas riche je préférerais pas avoir ce genre de dette sur mon compte. » Tu prévenais, avant de regarder autour de vous. « Dormir encore, j'm'en fous... mais j'ai la dalle moi. » Putain, y avait pas un distributeur quelque part déjà ?

   
FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

   
was i invading in on your secrets ? was i too close for comfort ? you're pushing me out when i wanted in.
   
Difficile de ne pas garder en tête que quelques mois plus tôt Nemo a tenté de m’embrasser malgré les nombreuses mises en garde que j’ai pu lui donner pour ne pas qu’il se lance comme il l’a fait. Peut-être que je n’en aurais pas fait tout un plat si tout ceci ne m’avait pas un petit peu perturbé sur le moment et encore bien assez travaillé à mon goût après coup. Le revoir pourrait de nouveau me mettre mal à l’aise parce que je le connais, je sais qu’il va volontairement ou non placer quelques allusions qui vont me rappeler à chaque fois qu’il avait pour objectif de me mettre dans son lit. De là, être autre chose que froid avec lui me parait assez impossible, je tente pourtant de faire un effort, de prendre de grandes inspirations pour contrôler mes pulsions et mon instinct mais, comme on le dit si bien, chassez le naturel et il revient au galop. Le seul moment où je parviens à me dérider, c’est lorsqu’il admire son petit corps maigrichon en annonçant fièrement avoir pris du muscle grâce à la natation. Le pire c’est qu’il peut très bien avoir gagné en épaisseur, il est tellement maigre qu’on ne peut malheureusement pas vraiment distinguer le résultat sous ses vêtements. Je suis intéressé à l’idée de voir le résultat, par curiosité et par amour de la musculation, pas parce que je suis excité ou même attiré par son corps. Non, mais je me sens obligé de préciser parce que bon, on peut se faire de fausses idées hein ! J’aimerai réellement trouver une porte de sortie pour m’en aller, je n’aspire pas à dormir ici et encore moins en puant la transpiration et en restant dans ces vêtements humides qui me collent à la peau. Après avoir fait le tour du propriétaire, je me rends compte qu’il n’y a malheureusement pas la moindre petite porte de sortie, nous sommes définitivement dans la merde… A moins d’exploser une fenêtre à l’arrache et de la justifier par l’incompétence du vigile ? Une option comme une autre, pas la meilleure pour moi, n’oublions pas que je suis toujours très surveillé, malgré mon procès que j’ai finalement remporté grâce à Leandra. « Brise la fenêtre que si tu peux la rembourser, riche ou pas riche je préférerais pas avoir ce genre de dette sur mon compte. » Moi non plus, je n’ai pas l’argent pour de toute manière. « Ouais mais non, je viens de terminer de rembourser mes dettes, ce n’est pas pour me remettre dans la merde jusqu’au cou ! » Je balance sans même me rendre compte sur le moment de la « confidence » que je viens de lui faire, moi qui ne parle jamais de mes problèmes d’argent qui sont justifiés par tout ce qui m’est arrivé précédemment. « Dormir encore, j'm'en fous... mais j'ai la dalle moi. » Il a faim ? Je ne peux malheureusement rien faire pour lui, ni pour moi lorsque j’aurais un petit creux moi aussi. « Tu as une serviette sur toi ? J’irai bien prendre une douche, au moins pour laver la sueur même si mes vêtements continueront à empester et à me coller à la peau. » Autant passer le temps comme il se doit hein. « Bien entendu, j’te veux en dehors du périmètre des douches. »
   
FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

   
was i invading in on your secrets ? was i too close for comfort ? you're pushing me out when i wanted in.
   
C'était assez triste la manière dont il se comportait maintenant. Tu comprenais bien que se faire embrasser par quelqu'un quand on ne le voulait pas du tout était dérangeant et frustrant, mais tu ne pouvais pas imaginer que cinq mois après tu le dégoûterais toujours autant dans son esprit. Ça n'avait pas été ton but, pas le moins du monde, et pourtant tu semblais avoir laissé une trace indélébile et dégoutante sur ses lèvres tant il s'en souvenait encore. Tu l'imaginais rentrer chez lui ce soir-là et se brosser les dents, se frottant la bouche énergiquement comme pour effacer tout fantôme de ta présence quelques secondes plus tôt. Et c'était triste, et ça t'étais même incompréhensible, le fait que ce simple geste de quelques secondes lui soit gravé dans la mémoire et lui retourne tellement l'estomac qu'il te voulait le plus loin de lui possible. Tu le prévenais sur la fenêtre, parce qu'autant ça pouvait être une bonne idée, tu étais du genre à quand même penser aux conséquences, qui serait assurément le remboursement de la partie dégradée, et une fenêtre du stade de la prestigieuse université d'Harvard devait surement valoir étonnement beaucoup d'argent que certes, tu avais peut-être, mais que tu ne souhaitais pas utiliser pour ce genre de manœuvre. Tu écoutais attentivement ses paroles quand il parlait de dette et d'avoir été dans la merde, et tu posais un instant tes yeux sur lui, avant de regarder tout autour de vous. « Problème d'argent ? » Tu disais comme désintéressé, comme si tu continuais juste tranquillement la conversation alors qu'en vrai, t'avais plutôt envie d'en savoir plus, curieux comme il t'arrivait de l'être. Il devait être putain d'intelligent s'il était pauvre et avait une bourse au mérite. Il te demandait ensuite si tu avais une serviette – ce dont tu avais puisque tu revenais de la pisicine – et tu levais tes yeux au ciel à sa dernière petite remarque – petite pique ? « Bieeeen mon capitaine. » Tu disais en appuyant sur les mots, ouvrant ton sac pour en sortir une grande serviette et la lui lançant sur lui, avant de lui lancer également ton petit gel douche. « Va t'faire tout beau pendant que je joue au Robinson. » Tu disais, t'éloignant pour protéger la vertue de monsieur pendant qu'il allait dans les douches de la piscine, et tu faisais le tour, retrouvant enfin ton coin avec quelques distributeurs. Tu sortais de la monnaie qui trainait dans ton sac et tu prenais quelques sodas et paquets de chips et gâteaux, que des conneries certainement pas bonnes pour vos corps, mais importantes ce soir pour tenir et pas mourir de faim. Après une quinzaine de minutes tu revenais vers l'endroit où tu l'avais laissé, tapotant contre des carreaux pour te faire attendre sans entrer. « Est-ce que monsieur à fini de prendre son bain royaaaal ? » Tu appelais.

   
FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

   
was i invading in on your secrets ? was i too close for comfort ? you're pushing me out when i wanted in.
   
La prison m’a vraiment fait du mal, j’ai toujours été très ouvert sur tout, pas vraiment du genre à m’énerver lorsqu’un mec tentait le coup avec moi bien que ça ne soit jamais arrivé avant que je sois envoyé pourrir en taule avec certains des pires déchets de l’humanité. Après avoir expérimenté bien malgré moi le viol à plusieurs reprises et avoir survécu de justesse à plusieurs actes de violence pour avoir commencé à me rebeller j’ai tout simplement été dégoûté. Comment m’en tenir rigueur ? Je n’arrive même pas à me regarder dans la glace, aujourd’hui encore, j’ai tendance à me donner la nausée, à me trouver hideux, repoussant, dégueulasse, souillé ! Le terme est parfaitement choisi, en s’introduisant de force en moi, en n’ayant aucune pitié pour mon corps, encore moins pour mon âme, ils m’ont souillé de la pire des manières qui soit. Le parfait petit étudiant de psychologique que je suis sait très bien qu’il me faudra des heures et des heures de psychanalyse pour me remettre de ces épreuves. Il me suffirait peut-être d’en parler, tout simplement, pour pouvoir enclencher le processus mais je n’y arrive pas. Ce n’est pas facile d’admettre que l’on a été utilisé de la sorte, que la vulnérabilité a été ma principale source de motivation pour me mettre à la musculation… Que mon corps tel qu’il est aujourd’hui, je l’ai construit pour m’en sortir en prison. Difficile à croire, mais trois ans en arrière j’étais exactement comme Nemo, maigrichon et tout mignon. Je confesse à demi-mot mes problèmes d’argent, survenus après ma sortie de prison fin novembre. « Problème d'argent ? » Me demande-t-il, avec un air désintéressé qui me fait naïvement tomber dans le panneau. Je baisse ma garde et je réponds, calmement. « C’était le cas jusqu’au mois dernier, par chance, deux amies se sont proposées pour m’héberger quelques mois, pour réduire mes dépenses et me permettre de repartir à zéro. » Est-ce l’aspect huit-clos qui me rend si bavard ? J’en oublierai presque ma fierté. Quitte à passer la nuit ici, j’aimerai pouvoir le faire en étant propre, en ne dégoulinant pas de sueur comme je le fais présentement… J’ai poussé ce soir en plus, je me suis dépassé comme rarement pour extérioriser ma colère. Seul détail de taille, je ne veux pas qu’il soit dans le coin pour mater ! Je ne veux pas lui donner des idées, la nuit sera déjà bien assez longue comme ça. « Bieeeen mon capitaine. » J’acquiesce d’un simple hochement de tête, prêt à aller prendre une bonne douche revigorante. « Va t'faire tout beau pendant que je joue au Robinson. » Déjà en mouvement, je m’arrête, immobile. Encore une petite allusion qui me glace. Merde, depuis quand suis-je aussi… Aussi coincé et gêné ? « Ouais c’est ça ! » Je conclus en entrant dans les vestiaires après avoir récupéré la serviette légèrement humide de Nemo, normal, il s’est surement servi de cette dernière pour se changer et se sécher lui aussi. Je ferais avec puisque je ne possède rien d’autre pour m’essuyer. Mes vêtements rejoignent très vite, et bêtement, le sol pour ne plus laisser place qu’à la nudité. J’allume l’eau, la réglant à basse température pour me rafraichir, un gros soupir exprime ô combien cette sensation est plaisante, ô combien je suis détendu à présent. J’utilise le gel douche qu’il m’a donné pour me nettoyer, je le fais longuement mousser entre mes doigts avant de m’aventurer sur chacune des parcelles de ma peau. L’eau chasse la mousse qui s’écrase au sol et recouvre mon corps d’une pellicule brillante, l’effet laissé par la présence de l’eau sur mon corps. « Est-ce que monsieur à fini de prendre son bain royaaaal ? » Le moment était trop beau pour être vrai, je me crispe à nouveau et jette un œil à mes vêtements au sol. Comme un con que je suis, je n’ai pas pensé que l’eau n’allait pas s’écouler suffisamment rapidement pour éviter une accumulation. Trempés, mes habits sont trempés. « Et merde ! » Je coupe l’eau et enroule la serviette du jeune homme autour de ma taille, histoire de ne pas me trimballer à poil. Je ne tarde pas à le rejoindre, agacé par ma propre connerie. « Tu ne sais pas s’ils gardent des maillots de bain vers les piscines ? Ou des shorts ou quelque chose ? »
   
FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

   
was i invading in on your secrets ? was i too close for comfort ? you're pushing me out when i wanted in.
   
« C’était le cas jusqu’au mois dernier, par chance, deux amies se sont proposées pour m’héberger quelques mois, pour réduire mes dépenses et me permettre de repartir à zéro. » Voilà qui était intéressant tu te disais alors que tu l'écoutais te parler un peu plus. Tu savais que tu ne devrais surement pas te montrer si curieux, que s'il s'en rendait trop compte ça ne servirait qu'à l'éloigner une fois de plus, que tu devrais être la dernière personne sur terre avec qui il avait envie de parler de ses problèmes, et même parler tout court. Mais voilà, c'était comme si tu ne pouvais pas faire autrement. C'était que la seconde fois de ta vie que tu le voyais, mais t'avais envie de le connaitre un peu mieux, allez savoir pourquoi. Peut-être était-ce à cause d'une curiosité malsaine et mal placée, ou peut-être simplement par égo, sachant que s'il te parlait c'est qu'il en prenait le temps et baissait sa garde et c'était ça, qui t'intéressait. Qu'il redevienne « comme avant ». « T'as de la chance d'avoir des amies comme elles. » Tu disais en hochant la tête, ne poussant pas plus le sujets sur les merdes qu'il avait du avoir, parce que tu ne voulais pas trop forcer ta chance sur ce coup-ci. Tu le laissais ensuite prendre sa douche, le laissant tranquille pour une fois – et noooon, t'avais même pas essayer de le regarder quelques secondes au loin, quel gâchis – et tu en avais profité pour acheter quelques éléments de survit pour la nuit que vous aurez à passer si personne d'autres ne venait vous ouvrir. Tu les rangeais tous dans ton sac afin de revenir vers les douches, et tu demandais à Graham s'il avait enfin fini. T'entendais un juron de l'autre côté du mur carrelé, et tu fronçais les sourcils, te demandant ce qui n'allait pas, avant de le voir apparaître devant toi, tout mouillé, extrêmement sexy, et l'air bougon. Tu tentais de ne pas laisser tes yeux regarder trop longtemps son torse, et tu ne comprenais pas, il avait pourtant des vêtements quelques minutes auparavant non ? « T'as foutu quoi avec tes habits ? T'as essayé des nous fabriquer une longue corde pour nous échapper de là ou quoi ? » Ouais, t'étais totalement en train d'imaginer le genre de fausse corde qu'on pouvait voir dans les films ou séries quand l'adolescent avait envie de faire le mur. Tu soupirais ensuite. « Bon reste-là... J'reviens. » Et tu refaisais le tour des locaux, regardant dans les gradins à la piscine, dans les vestiaires et les casiers encore ouverts, et tu revenais cinq minutes plus tard avec tes deux trouvailles. Tu mordais tes lèvres histoire de paraître désolé, alors qu'au fond de toi, tu rigolais déjà assez. « Mh... » Tu commençais, avant de lui fourrer les deux maillots dans ses mains avant qu'ils les regarde bien et de le pousser à nouveau sous les douches. « J'aitrouvéqu'ça ! » Tu t'exclamais rapidement en sortant des douches, le laissant en tête à tête avec... Le bikini blanc à pois rouge et le maillot une pièce toujours féminin à rayure bleue et orange assez moche que tu avais trouvé.

   
FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

   
was i invading in on your secrets ? was i too close for comfort ? you're pushing me out when i wanted in.
   
Je ne sais pas pourquoi j’ai dit cela, pourquoi lui ai-je raconté mes problèmes d’argent ? Je ne suis pas rentré dans les détails, il ignore par exemple pourquoi j’ai été amené à m’endetter, il ne sait pas que j’ai dépensé tout mon argent, même celui que je n’avais pas, pour m’inscrire à Harvard. Qui aurait attribué une bourse au mérite à un taulard ? Personne, encore moins une université aussi populaire et prisée qu’Harvard. En parler, ça soulage malgré tout, et je me rends compte que de me limiter à Briony, Keyla et Jacey n’est peut-être pas bon, surtout qu’ils me connaissent, m’aident énormément d’un point de vue financier et que j’ai donc énormément honte. Moi qui déteste être dépendant de quelqu’un ou quelque chose, avec eux je suis on ne peut plus servi. Le pire dans tout cela, c’est que pour survivre je ne peux pas faire le contraire. C’est ce qui me mine le plus je crois, ne pas pouvoir faire autrement. Jacey m’aide toujours un peu à présent, le temps que je puisse prendre un rythme et gérer mes comptes efficacement, je ne suis indépendant que depuis le début du mois après tout, il n’y a pas plus récent. Il m’aide mais aujourd’hui je me sens malgré tout moins dans le besoin, je déploie petit à petit mes ailes, prêt à m’envoler au risque de me brûler les ailes à nouveau. « T'as de la chance d'avoir des amies comme elles. » Oh que oui, j’en ai de la chance, sans elles je ne sais pas où j’en serais aujourd’hui, toujours dans la rue ? Un minable SDF forcé de se rendre aux vestiaires pour prendre sa douche chaque jour ? J’ai vécu comme cela pendant mon premier mois sur le campus, je n’ai pas mangé à ma faim, j’ai à peine dormi, toujours sur le qui-vive, à me préparer à répondre en cas d’agression lorsque j’entendais le moindre bruit… Chose on ne peut plus courante dans les rues. « Elles m’ont sauvé ! » Paradoxal non ? Je nous impose une distance, je me comporte froidement avec lui mais je baisse ma garde et me confie à lui comme je ne l’ai fait avec personne. Moi-même j’ai du mal à me comprendre, ce garçon me rend bizarre ! Il m’abandonne le temps d’une petite douche revitalisante, quoi de mieux pour se détendre un petit peu malgré le contexte. Attendez, le moment au calme aura été de courte durée, j’ai trempé mes vêtements, je n’ai plus rien, même pas mon caleçon qui est gorgé d’eau. Et merde, je suis con et je ne le fais pas exprès parfois ! Dernière option, croiser les doigts pour qu’un maillot de bain traine dans le coin, ou des fringues, ou peu importe, n’importe quoi à vrai dire, du moment que je ne sois pas nu, pas avec Nemo ! « T'as foutu quoi avec tes habits ? T'as essayé des nous fabriquer une longue corde pour nous échapper de là ou quoi ? » Je lève les yeux au ciel, déconcerté ! « Je n’ai pas eu cette intelligence non, j’ai juste oublié, dans le feu de l’action, que la tuyauterie des vestiaires des mecs est très très ancienne et qu’il est à la limite d’être bouché ! » Erreur de débutant en soit ! « Bon reste-là... J'reviens. » Je ne compte pas partir en safari en Tanzanie avec le peu de fringues que j’ai sur le dos, une serviette ça glisse, ça se défait et ça tombe. Je me refuse à une nuit à poil, dans un gymnase où, la nuit tombée, il fait un froid de canard. Il revient, se mordille la lèvre en dissimulant son butin… Merde, ça ne sent pas bon pour moi ! « J'aitrouvéqu'ça ! » Il me fait une blague n’est-ce pas ? Un maillot de bain une pièce ou un bikini ? Je relève la tête pour le toiser du regard, en attente d’un rire moqueur et d’une solution alternative, plus masculine et confortable. Raté, il est bel et bien sérieux. « Non ? Non ! » Je le questionne, pas certain d’être désespéré à ce point. « Putain fait chier ! » Je m’énerve en attrapant le bikini. Je retourne dans le vestiaire, retire ma serviette, enfin celle de Nemo. Je contemple longuement la culotte de bikini, minuscule, je ne vais peut-être même pas rentrer dedans moi ! Je l’essaye et… Doux Jésus, quel détail est le pire ? Mes fesses qui, trop bombées, débordent de tous les côtés ? Mon soldat que je trouve pour la première fois de ma vie trop imposant ou mes testicules qui sont à deux doigts de prendre la fuite d’un côté ou de l’autre du bikini ? Comment une fille peut-elle porter cela efficacement ? Et qu’est-ce que c’est que ces deux morceaux de cordes sur les côtés pour faire tenir le slip ? Et si ça craque ? « Je le jure devant dieu, si tu te fous de ma gueule je te tue ! » Je le préviens en sortant, sa serviette appuyée contre cette magnifique catastrophe. « En plus ça caille ! » Je m’indigne en retirant la serviette, à deux doigts de mourir de honte.
   
FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)