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T'essayais d'en savoir un peu plus sur lui, et que si tu ne pouvais jamais l'avoir, au moins que tu saches quel genre de filles l'aurait et attirerait son attention. Tu lâchais un petit rire pas du tout convaincu quand il osait poser l'hypothèse qu'il ne soit pas assez attirant, puis tu acquiesçais doucement, écoutant la suite de ses suppositions d'homme célibataire. « Un mec qui comprend pas du tout quand il plait ? Cute. Mais il doit y avoir un truc tue-l'amour là dessous. C'est quoi ton secret ? Tu te laves les dents qu'une fois par mois ? Tu fais que parler de ton ex lors du premier rendez-vous ? Tu dors avec un slip troué ? » Tu balançais en le regardant avec attention, tes yeux plissés en tentative d'essayer d'arriver à lire en lui, un petit sourire étirant tes lèvres parce que c'était toujours drôle d'essayer d'imaginer les gros défauts chez les autres – surtout quand monsieur Hulk avait un physique presque parfait. Tu secouais ensuite doucement ton visage quand il changeait sa voix pour réitéré le fait que le vol ne l'intéressait pas, et tu mordais doucement ta lèvre. « Tu vas me faire croire que t'enfreins jamais les règles ? » Peut-être vrai, mais difficile à croire. Mais après, il pouvait être l'un de ces hommes très responsables, tu ne le connaissais pas en vrai.

Après l'attaque de Graham, il se relevait tout content d'avoir gagné, et t'avais un peu envie de crier à la triche quand il était presque nu et que ça te troublait fortement. C'était sûr que s'il utilisait ce genre de tactiques déplorables et immorales pour avoir tes chips, il allait souvent gagner tiens. Tu tentais de décoller tes yeux de son bas-ventre pour les poser sur son visage, et tu lui parlais avec franchise du fait que t'allais réellement avoir du mal à rester passible s'il ne se couvrait pas le membre très bien tôt. Depuis le début tu faisais déjà tout pour ne pas trop le mettre mal à l'aise ni le faire fuir, mais là, ça n'aidait en rien tous tes efforts fournis. Rapidement il tentait de se couvrir avec le paquet de chips, et t'aurais bien ri de sa gène dans d'autres circonstances. Tu te redressais un peu, avant de venir te lever et qu'il s'excusait. « Pas de problèmes, ça arrive... Juste pour te faire remarquer que ce n'était pas de ma faute. » Tu répondais en souriant doucement, avant qu'il te demande si tu pouvais venir l'aider. T'as bouche restait entrouverte, un peu déconnecté par sa question, et tu gobais presque des mouches tellement tu ne semblais pas savoir quoi répondre. L'aider, comment ça, l'aider ? Il finissait par se rendre compte lui-même de l'ambiguïté de la chose et il se reprenait, avant que tu accepte doucement, hochant un peu ta tête. « Mh si tu veux... Mais tu veux attacher ça comment ? » Tu demandais d'abord afin de ne pas commencer à le toucher n'importe comment. Puis pour alléger le débat qui avait commencé tu parlais de prénoms d'enfants, et tu souriais doucement quand il semblait fier de son idée d'originalité. « J'ai vraiment hâte de voir comment il s’appellera tiens ! » Tu riais un peu, avant qu'il te demande quel était le premier prénom dont tu parlais, tu ouvrais la bouche, comme pour répondre... Avant de renifler un petit rire, te reprenant rapidement. « Oooooooh mais tes un p'tit coquinou toi, tu m'as presque eu ! » Tu t'exclamais tout content de ne pas être tombé dans son piège et d'avoir répondu à sa question, avant de réfléchir à sa suivante, soupirant en mangeant un kinder bueno. « J'me dis qu'il sera aussi intelligent que moi pour se trouver un super surnom comme je l'ai fait. » Tu répondais, levant tes yeux sur lui. Bah ouais, il aura son surnom qui lui correspondra à fond et qu'il aimera et qu'il se sera choisi lui-même, comme toi.

   
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Je suis bel et bien célibataire à l’heure actuelle, plusieurs éléments peuvent l’expliquer, le fait que je me sois seulement détaché de Leandra, mon premier amour, il y a quelques semaines, en tournant la page. Ce blocage m’a empêché de me concentrer sur d’autres opportunités, il n’y a eu que Dixie depuis que je suis sorti de prison et ce fut au tout début, mi-novembre. Entre nous ça a, avant tout, été physique avant de devenir plus sérieux lorsqu’elle m’a proposé de devenir père de son enfant. Le pire dans tout cela ? Nous n’étions même pas en couple et nous n’avons jamais imaginé une seule seconde sauter le pas… Nous ne nous aimions pas, une simple tendresse demeurait pour rendre l’autre suffisamment attirant afin de se dévêtir sans éprouver le moindre blocage. « Un mec qui comprend pas du tout quand il plait ? Cute. Mais il doit y avoir un truc tue-l'amour là dessous. C'est quoi ton secret ? Tu te laves les dents qu'une fois par mois ? Tu fais que parler de ton ex lors du premier rendez-vous ? Tu dors avec un slip troué ? » Il se lance dans une enquête hilarante, je l’écoute, le laissant mariner dans son jus, je me contente de me bidonner en levant parfois les sourcils plusieurs fois de suite pour laisser du suspense. « Je dors nu, tu crois que c’est ça le problème ? » Je le questionne le plus innocemment du monde. Bah quoi ? Quand il fait super chaud, comme c’est le cas en ce moment, se dévêtir ne fait de mal à personne. Bon… Qu’on se le dise, je favorise le port de caleçons malgré tout, la nudité ce n’est pas trop mon truc. « Tu vas me faire croire que t'enfreins jamais les règles ? » Difficile de répondre à cette question objectivement. « Bien-sûr que si, je l’ai déjà fait et je m’en suis mordu les doigts ! » Trois ans de prison ça laisse du temps pour réfléchir, même si je n’ai pas fait exprès d’arracher la vie à mon père ce soir-là.

A trop chahuter je me retrouve dans une situation compromettante, tout nu devant lui. Je me sens pervers, malsain à me demander comment Nemo est construit, notamment en pleine érection. Ce n’est pas mon genre de me questionner de la sorte sur les autres garçons, je n’ai par exemple jamais maté sous les douches, ce genre de trucs. Bien-sûr, il m’arrive de dire qu’un mec est canon, être hétérosexuel ne nous rend pas aveugle après tout, mais jamais plus… Alors pourquoi ? Le climat ? La chaleur de ce gymnase ? L’abstinence ? Trop de possibilités ! « Mh si tu veux... Mais tu veux attacher ça comment ? » S’il pouvait se dépêcher de me raccrocher tout cela, que je ne sois plus tout nu. « Comme tu peux, histoire que je ne me retrouve pas à poil au premier mouvement brusque ! » Voilà qui me suffira amplement. Ses doigts effleurent ma peau et me font immédiatement réagir, un frisson parcours mon échine, merde, ce que le corps peut être sensible parfois. Puisqu’il me tend une perche, je me lance, comment s’appelle-t-il vraiment ? « Oooooooh mais tes un p'tit coquinou toi, tu m'as presque eu ! » Raté, merde, mais pourquoi ne veut-il pas lever le voile sur ce secret ? Une moue boudeuse remplace mon sourire. « Maiseuuuh… Tu sais quoi, j’te propose un deal… Tu me dis ton prénom et j’accepte de faire quelque chose pour toi, ou de te dévoiler ce que tu veux à mon sujet sans rechigner. » C’est une belle offre non ? Je ne peux pas faire mieux de toute manière. « J'me dis qu'il sera aussi intelligent que moi pour se trouver un super surnom comme je l'ai fait. » J’acquiesce, perplexe. « Tu vas être un père cruel, heureusement qu’on ne s’apprête pas à accueillir un enfant tous les deux, on s’écorcherait ! »
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What ? Il était sérieux le blondinet là ou quoi ? Il te chauffait trop, c'était pas possible. Et après il te faisait comprendre qu'il valait mieux pas que tu t'imagines des choses ou que tu l'approches de trop... Peut-être que s'il ne te sortait pas ce genre de choses ce serait plus facile pour toi ? Parce que maintenant il était difficile pour ton esprit de penser à autre chose que de dormir, juste dormir, aux côtés d'un Graham nu. Voilà, t'avais un nouveau fantasme, même pas sexuel, qui ne se réaliserait jamais. Fuck. Tu lui lançais un petit regard mi-noir, avant de lever tes yeux aux ciel. « Oh, je suis sûr que si tu cries ça bien fort dans un couloir bondé, t'auras des tas de filles sur toi en quelques secondes. » Comme si ça pouvait en faire fuir. Noooope, pas du tout même. Va falloir trouver une autre cause pour son célibat. Tu lui demandais ensuite s'il n'avait réellement jamais enfreins des règles, parce que c'était quelque chose dont tu avais du mal à croire. Tout le monde a déjà fait des bêtises, même si ce n'est qu'un vol de sucette à la boulangerie quand on avait 7 ans. Il te disait qu'évidement que oui, mais qu'il s'en est mordu les doigts. Tu lâchais un petit rire. « Petite nature va. »

Il était nu. C'était peut-être pour ça que t'avais retrouvé ce maillot, parce que là personne qui était son heureuse propriétaire devait en avoir marre que les fils ne tiennent pas assez bien et qu'elle se retrouve souvent à moitié nu en plein milieu de la piscine à cause de celui-ci. Et toi t'as bêtement cru que c'était un cadeau du ciel pour aider Graham et ses habits trempés. Ou peut-être que c' »tait juste un cadeau pour tes yeux appréciateurs. T'essayais de comprendre comment il voulait arriver à fixer un putain de paquet de chips avec une corde à son membre, parce que là vous étiez en plein système D en mode Robinson Crusoé. Tu finissais par soupirer, commençant à déboutonner ta chemise. « Alleeeer, parce que tu m'fais pitié là... » Tu disais, pas méchamment mais parce que tu le sentais totalement perdu dans son maigre accoutrement, et tu enlevais ta chemise, t'approchant de lui afin de tenter de lui fixer la chemise autour de lui, tes doigts effleurant sa peau quand parfois tu n'avais pas le choix – bon il aura les fesses à l'air un petit moment mais si vous restiez assis y avait pas de mal non ? « Et la salis pas, je compte la remettre au Summer Camp. » Tu prevenais, avant de te rasseoir sagement. Et voilà que vous parliez prénoms, et qu'il a presque failli te le faire avouer sans grande difficulté, le fourbe ! Sauf qu'il finissait par te faire une proposition plutôt intéressante. La possibilité qu'il te fasse quelque chose ou qu'il te dévoile un truc ? Voilà qui te faisait changer d'avis. « Intéressante proposition... Mais tu vas être déçu alors... » Parce que bon, même si t'aimais pas vraiment qu'on t'appelle par ton vrai prénom puisqu'il n'était pas courant ni très beau, il n'était pas non plus exceptionnel dans les prénoms horribles. Graham s'attendait peut-être à un truc vraiment difficile, vraiment imprononçable, vraiment honteux, et ce n'était pas comme si tu t'appelais Adolf ou un truc du genre. Alors te donner ce privilège de répondre à une question de ton choix contre la révélation de ton prénom, c'était gros, et t'allais surement pas refuser ce genre de deal, même si lui perdait un peu dans cet échange.  « Mais d'accord, Deal. Mon vrai prénom c'est Rainier. » Et de suite, Nemo ça claque mieux hein ? Tu riais ensuite, levant tes yeux au ciel quand il osait dire que tu allais être un horrible père avec tes idées. « Je vais être un super papa. Et faire des compromis, c'est le minimum en couple. » Ouais, il s'en foutait puisque vous n'étiez pas en couple, mais quand même.

   
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« Oh, je suis sûr que si tu cries ça bien fort dans un couloir bondé, t'auras des tas de filles sur toi en quelques secondes. » Je souris bêtement en imaginant la situation. S’il était aussi simple que cela d’attirer quelques jeunes filles je pense que certains auraient déjà utilisé ce subterfuge non ? « Difficile de croire que cette simple affirmation penche en ma balance, mais j’essaierai peut-être, sait-on jamais. » Je poursuis en lui tirant la langue. Je plaisante plus qu’autre chose, sauter sur une fille comme si ce n’était qu’un morceau de viande ça n’a jamais été mon truc, j’aime la séduction, le charme, la considération. Il n’y a rien de vraiment plaisant à s’abandonner l’un à l’autre sans cela. En plus de ne pas avoir trouvé chaussure à mon pied je suis, comme il le dit si bien, une petite nature qui n’aime pas franchir les limites entre ce qui est légal et ce qui est illégal. Logique après avoir passé trois ans en prison non ? Je n’ai pas du tout, mais alors pas du tout envie d’y retourner. Cette simple petite réflexion ne m’amuse pas vraiment, je tente malgré tout de rester impassible, neutre… Difficile à faire quand mon corps, mon âme… Quand ils hurlent là-dessous, à l’intérieur. S’exprimer sans avoir de retenue ce doit être tellement agréable, j’aimerai être capable d’une telle chose.

L’enchainement abusif des sujets de conversation plus différents les uns que les autres me permet de retrouver une certaine pointe de confiance, de légèreté qui me permet de m’emballer et de lui sauter dessus lorsqu’un paquet de chips s’immisce entre nous. J’aurai mieux fait de m’abstenir, maintenant que je suis à poil avec une culotte de bikini qui, entre nous soit dit, serait aussi utile complètement retirée qu’attachée à ma taille. « Alleeeer, parce que tu m'fais pitié là... » Il déboutonne chaque bouton de sa chemise qu’il retire pour me la passer autour de la taille. Ses doigts longent ma peau avec un certain respect qui me surprend, moi qui m’attendait à le voir en profiter à fond pour se faire plaisir en me tripotant. La douceur de ses doigts me fait frissonner, c’est agréable, tendre, dangereux… Il y a un moment que je n’ai pas ressenti tout cela, tellement longtemps qu’on ne m’a pas touché. « Merci ! J’apprécie ta pitié. » Il m’enroule sa chemise autour de la taille du mieux qu’il peut et je profite de cet instant pour détacher le deuxième cordage du maillot de bain pour le jeter un peu plus loin. « Et la salis pas, je compte la remettre au Summer Camp. » Je le regarde de haut en bas et explose de rire, c’est plus fort que moi, il faut m’excuser mais, devrais-je lui faire constater qu’il n’aura pas d’autres choix ? « C’est-à-dire que… Je suis entièrement nu sous ta chemise, mon corps tout entier est en contact avec ta chemise et je suis en partie trempé à cause de la chaleur. Je te conseille fortement de la mettre à la machine ou de l’emmener au pressing avant de la reporter ! » Ce serait plus prudent, plus propre mais bon, il fait ce qu’il veut hein, s’il a envie de se balader avec l’odeur de transpiration qui risque d’imprégner le tissu et l’odeur de mes parties intimes, ma foi, qu’il fasse. J’ai horreur du mystère, poussif quand on sait à quel point je suis prudent lorsqu’il s’agit de confier des éléments sur mon passé, je lui propose donc un contrat spécial, unique. Peu importe s’il n’est question que d’un maudit prénom, il me fait mariner dans mon jus depuis bien trop longtemps maintenant. « Intéressante proposition... Mais tu vas être déçu alors... Mais d'accord, Deal. Mon vrai prénom c'est Rainier. » Je fronce les yeux pour bien analyser les traits de son visage, passer au peigne fin chacune de ses mimiques… Il dit vrai ! « Rainier ? Original et… Étrange non ? Enfin, pas plus que Nemo tu me diras, ça te correspond bien. » Sa personnalité est à la hauteur de son prénom et c’est un compliment… Je crois ?! « Bon, quelle est donc ma sentence ? » Je suis prêt à honorer ma part du contrat.

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Tu voyais son sourire s'élargir un peu, le genre de sourire un peu niait, un peu Scott Mccall rencontre Allison Argent, et tu te disais qu'il devait surement s'imaginer en train d'essayer si la phrase magique marchait, et que toutes les filles couraient vers lui au ralenti à son entente, comme dans les pubs pour Axe. Le pauvre, il aurait surement des garçons aussi, voilà qui le dégouterait un peu plus. « Tu devrais totalement, t'as rien à perdre de toute manière. » Tu répondais en un sourire, et au pire il recevrait quelques regards bizarres, au mieux... Il trouverait le grand amour et aurait à te remercier. Et il serait obligé de te nommer témoin lors de son mariage féérique, et cela même si tu ferais une tête de rageux sur toutes les photos.

Ça devait lui faire un choc de se retrouver tout d'un coup nu, à cause d'un paquet de chips refusé. Nu devant le plus grand des prédateurs pour lui, aka les bisexuels attirés par sa belle gueule et ses muscles saillants. Il était chanceux que tu ai appris à mieux te retenir depuis la dernière fois... Mais il pensait vraiment se cacher le sexe dans un paquet de chips ? L'imaginer toute la nuit avec son paquet pendant entre ses jambes semblait très hilarant, mais t'allais lui éviter cette humiliation. Alors tu te décidais d'enlever ta chemise, et de la lui prêter de ton bon coeur d'humaniste. Tu prenais les devant, ne lui demandant pas si tu pouvais t'approcher ou non puisqu'il avait déjà demandé ton aide, et tu faisais comme tu le pouvais pour préserver sa vertue de tes yeux baladeurs. Tes mains le touchait le moins possible pour que tu n'aies pas à reprendre du début avec un Graham trop renfermé sur lui, et tu levais un peu tes yeux au ciel quand il remerciait ta pitié, avant que tu lui demandes de ne pas la salir. Et il riait le con, comme si t'avait fait la meilleure blague du monde alors que c'était une simple recommandation. Ça y eeeeest, le mec il était à nouveau couvert, et il recommençait à se payer ta tête, sympathique. « C’est-à-dire que… Je suis entièrement nu sous ta chemise, mon corps tout entier est en contact avec ta chemise et je suis en partie trempé à cause de la chaleur. Je te conseille fortement de la mettre à la machine ou de l’emmener au pressing avant de la reporter ! » Tu grognais un peu qu'il se moque de toi, lui lançant un petit paquet de biscuit contre son torse de marbre. Ouais, il allait s'en revoir des trucs à la gueule ce soir. « Évidement que je vais la laver ! Mais fait pas des taches indélébiles... » Tu le prévenais. Genre qu'il fasse pas caca dessus quoi. Tu finissais ensuite par lui avouer ton prénom. Rien d'aussi extravagant que lui l'aurait surement souhaité, mais t'allais pas lui cacher plus longtemps s'il te donnait en contrepartie des réponses sur sa personne. « Étrange, tu peux l'dire. Mais c'est comme une tradition dans la famille. C'est germanique j'crois. Ça veut dire conseil ou décision. Le genre de truc qui écrit bien responsabilité sur ton front. » Tu complétais en souriant un peu, avant de rire. « Nemo c'est la classe, chuuuut. » Tu mordais ensuite ta lèvre délicatement, réfléchissant. Meeerde, qu'est-ce que tu pouvais lui demander maintenant ? T'avais pleins de questions qui te passaient par la tête, du simple « quelle est ta couleur préférée ? » au « Il s'est passé quoi en détail avec ta famille ? » mais t'avais peur de toujours finir insatisfait, à en vouloir toujours plus dès qu'il t'aurait répondu. Tu prenais ton temps, réfléchissant quelques minutes dans le silence, avant de relever tes yeux sur lui. « T'as fait quoi durant tes 'pas vraiment' vacances ? » Ouais, ça, ça s'était bien.

   
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Difficile d’imaginer réellement plaire à quelqu’un en annonçant à voix haute dans un couloir bondé de monde que je dors nu pour attirer l’attention. Est-ce vraiment ainsi que les jeunes s’y prennent pour séduire d’autres personnes de nos jours ? Il y a du souci à se faire si c’est le cas, on peut effectivement se trouver un bon plan cul, peut-être même plusieurs en se comportant de la sorte mais je doute fort que l’on puisse faire connaissance avec son âme sœur en se comportant de la sorte. Dans le cas contraire, ce serait une bonne anecdote à raconter à ses amis après coup. « Tu devrais totalement, t'as rien à perdre de toute manière. » Il a bien raison, je n’ai rien à perdre, on ne peut pas dire que je jouisse d’une réputation extraordinaire qui plus est, je ne risque donc pas de baisser dans l’estime des autres… Ce n’est pas non plus comme si j’accordais de l’importance au regard des autres.

D’un acte stupide à un autre c’est la nudité qui apparait comme punition lorsque mon slip de bikini décide de partir en vacances loin, très loin de mon intimité. Tout nu, gêné, avec peu d’options pour trouver le salut je me retrouve à cacher mon pénis à l’aide du paquet de chips acquis pendant la bataille. Il m’aura servi à quelque chose au moins, juste pas à ce que j’imaginais à la base. Mon sauveur de la nuit, Nemo, se lance en bon Samaritain dans la confection d’une tenue plus habillée à l’aide de sa chemise. Si le contact est étrangement plaisant je me réjouis non sans démonstration de la fin de mon relooking. Je devrai être plus en sécurité à présent, enfin j’espère. Les dangers écartés, je peux à présent en profiter pour repartir à l’assaut, pour l’embêter comme je sais si bien le faire. « Évidement que je vais la laver ! Mais fait pas des taches indélébiles... » Des tâches indélébiles ? Il m’a pris pour qui au juste ? J’ai conscience que nous sommes en période de crise, isolés, enfermés dans ce gymnase mais tout de même. Je lève la main droite, paré pour prêter serment. « Promis, je ferai en sorte de me tenir, moi qui suis si sauvage d’habitude ! » J’ironise avec ce sourire provocateur qui me caractérise tant ! J’ai obtenu réponse à ma question, non sans prendre de risques, il s’appelle Rainier, original et un poil étrange le blase. « Étrange, tu peux l'dire. Mais c'est comme une tradition dans la famille. C'est germanique j'crois. Ça veut dire conseil ou décision. Le genre de truc qui écrit bien responsabilité sur ton front. » Je bois ses paroles sans broncher, soudainement plus assidu, plus à l’écoute. « Nemo c'est la classe, chuuuut. » Il brise le calme qui s’était installé en moi en faisant renaitre un vilain sourire moqueur. « Chez les enfants de cinq à douze ans c’est sûr que Nemo ça fait un carton ! »

« T'as fait quoi durant tes 'pas vraiment' vacances ? » La question vient d’être posée, la bombe est lâchée sur moi et je ne peux rien faire pour l’éviter, pour limiter les dégâts. Parce que je me suis engagé à respecter ma part du contrat et que je ne suis pas un menteur. Mon sourire laisse place à une moue embêtée, comment lui annoncer cela sans lui faire changer d’avis à mon sujet ? Au final je n’ai même pas peur de la révélation en elle-même, je ne veux juste pas le faire fuir. « J’ai passé les trois dernières années en prison. Je suis sorti en novembre ! » Effet de style ou pur hasard, le minuteur est surement arrivé au bout de son cycle, toutes les lumières s’éteignent, nous sommes plongés dans la pénombre la plus totale. Ce sera le cas jusqu’à demain matin. « Nemo ? T’es où ? »

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T'avais été bien gentil de laisser ta chemise devant son air totalement ahuri et son paquet de chips recouvrant son pénis. Vu comme il avait l'air assez pudique – surtout devant des mecs – tu ne te sentais pas de le faire souffrir encore longtemps. Il était bien mieux dans ton habit, plus couvert malgré que tout ne soit pas à caché des regards, mais il devait au moins se sentir plus à l'aise qu'avec deux bouts de ficelles. Il se moquait par contre de toi quand tu lui demandais de ne pas y laisser des taches, de ne pas pourrir complètement ta chemise, et il finissait par promettre d'être sage. Tu levais tes yeux au ciel, souriant doucement en coin devant ses conneries. « Je ne sous-estime pas ta sauvagerie, justement. » On savait jamais, sous ses airs calmes et posés... Puis tu avouais ton prénom, plutôt étrange surtout pour quelqu'un qui ne venait pas de Monaco ou de France, et ton surnom te collait bien mieux à la peau, c'était certain, même si le vilain Graham tentait de t'humilier une nouvelle fois. A croire que c'était son passe-temps favori. « T'aurais préféré que j'm'appelle comment hein ? Graham ? Quelle originalité ! » Tu t'exclamais pour l'emmerder.

T'avais osé poser l'une des questions qui te trottaient dans la tête, et tu n'attendais plus que la sentence, que sa réponse dite haute et forte. T'espérais qu'il n'allait surtout pas mentir, qu'il n'allait pas se trouver une excuse de rechange face à ce que tu venais de lui demander, tout simplement parce que c'était lui qui avait commencé avec ce deal, et que tu voulais qu'il l'honore. Et d'une autre manière, s'il mentait, tu n'étais même pas sur de le desceller, et ça te faisait bien chier ça aussi. Tes yeux étaient rivés sur son visage, et il n'avait pas vraiment l'air enclin à lâcher son petit secret, mais il le fit tout de même. « J'ai passé les trois dernières années en prison. Je suis sorti en novembre ! » Tu n'eues même pas bien le temps de tout procéder, ta bouche ouverte en choc, que les lumières s'éteignaient toutes. Pile au bon moment... Tu te retrouvais un peu paniqué, parce que tu ne t'attendais pas à te retrouver dans le noir, et que ton cerveau avait du mal à se concentrer sur une chose à la fois. Et entre la prison et perdre la vue, il ne semblait plus savoir où se placer, comme secoué, confus. Tu prenais une petite inspiration, et tu tentais de te calmer, ta jambe tremblant contre les carreaux. Il avait été en prison. Graham avait été en prison. Durant trois ans. C'était long comme séjour, ça voulait dire qu'il avait fait quelque chose d'assez grave... Et en même temps, s'il était si dangereux que ça, Le Doyen ne l'aurait pas autorisé à venir continuer ses études ici... Non ? T'étais plus sûr de rien, et tu te disais que t'aurais mieux fait de prendre Droit pour le coup afin de mieux comprendre et d'avoir de meilleures hypothèses. « T-tu vas pas m'tuer heeeein ? Le coup des lumières, juste après ta confession... C'était pas un coup préparé d'avance pour me torturer à l'abri des regards et des caméras, dis-moi ? » Tu disais, tremblant un peu. T'étais juste... Perdu. Tu te sentais paumé. Tu ne connaissais pas énormément Graham et il venait de t'avouer cela... Ça ne te rassurait pas – même si t'avais vraiment envie d'avoir confiance en lui. Mais ça aurait été plus aisé avec les lumières allumées. Il te demandait ensuite où t'étais et ça te faisait rire, te détendant un peu. « Mais j'suis pas lààààà, mais j'suis oùùùùù ? Pas lààààààààààà... » Tu chantonnais du Vianney, gloussant comme un débile avant de tendre un peu tes bras pour retrouver Graham dans le noir, vers la direction d'où il était assis près de toi juste avant. Aller, t'avais pas le choix que d'espérer qu'il n'allait pas te tuer à la première occasion de toutes manières.

   
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Même si avoir une chemise enroulée autour de la taille en guise d’unique vêtement n’est pas très confortable, je crois que ça l’est toujours plus que précédemment lorsque je portais le bas de bikini d’une jeune femme. Je suis déjà plus à l’aise, moins comprimé par le peu d’espace qui m’avait été laissé pour ce qui me fait être un homme physiquement parlant. Nemo a été sympa de sacrifier cette chemise qu’il devra passer à la machine quoiqu’il arrive, j’irais même jusqu’à dire qu’il m’a sauvé la vie, je lui dois une fière chandelle. « Je ne sous-estime pas ta sauvagerie, justement. » Et il a bien raison le petit, parce qu’il m’a toujours vu sous un angle relativement agréable, appréciable et posé. Il n’a encore jamais été témoin d’un réel moment d’énervement, que ce soit de folie en plein délire ou de colère intense. « Tu fais bien, je suis redoutablement sauvage parfois. » Parlez-en à Dixie qui, dans un autre style, en a fait les frais lorsqu’elle a délivré la bête qui sommeillait en moi et qui était affamée après trois ans d’abstinence. Elle m’en a longuement reparlé après coup. Je prends un risque de taille en lui proposant un deal, son prénom contre une question de son choix. J’obtiens gain de cause, il s’appelle donc Rainier, original comme prénom. Je comprends pourquoi il a choisi un surnom. « T'aurais préféré que j'm'appelle comment hein ? Graham ? Quelle originalité ! » Je souris fièrement, paré pour rentrer dans son jeu. « Par exemple oui, un magnifique prénom, exceptionnel dirais-je même ! » Bon, ou pas, il y a mieux que Graham et je suis le premier à le dire, je ne l’admettrais juste pas maintenant, histoire de bien l’embêter.

Viens finalement le moment tant redouté, la question qu’il pose est justement celle qui m’inquiète le plus. J’ai peur que ce que je m’apprête à lui confier ne l’éloigne de moi et… Étrangement ça me foutrait vraiment en rogne qu’il fasse cela. Je n’ai plus envie de l’éviter, j’ai envie d’apprendre à le connaitre encore et encore, dans les moindres détails. Merde, c’est dingue ce que l’on peut changer son fusil d’épaule en une soirée. Je respecte cependant ce que j’ai promis de lui confier, peu importe les conséquences, c’est malgré tout la boule au ventre que je lui explique très brièvement que j’ai passé les trois dernières années en prison. Avant que je n’aie pu en dire plus la lumière nous abandonne, la faute à l’heure avancée de la nuit et au mécanisme qui coupe la lumière automatiquement à cette heure-là chaque soir. Et merde, comme si c’était le bon moment cela ! « T-tu vas pas m'tuer heeeein ? Le coup des lumières, juste après ta confession... C'était pas un coup préparé d'avance pour me torturer à l'abri des regards et des caméras, dis-moi ? » Vous me prenez pour un psychopathe si vous avoue être en train de rire ? Je vous rassure, c’est plus nerveux qu’autre chose. « Non, je n’ai pas prévu de t’assassiner ce soir, c’est promis. Les lumières s’éteignent surement automatiquement à partir d’une certaine heure, voilà pourquoi nous sommes et serons dans le noir jusqu’au matin. » Pas sûr qu’il soit rassuré, je ne suis pas quelqu’un qui apaise les autres, je n’ai jamais su faire ce genre de choses. Je le cherche, éprouvant un besoin assez inédit d’être près de lui, de sentir sa présence. L’obscurité je n’y adhère pas vraiment, encore plus dans un gymnase avec des bruits bizarre. Courageux oui, mais pas fou. « Mais j'suis pas lààààà, mais j'suis oùùùùù ? Pas lààààààààààà... » Je pouffe de rire, je distingue enfin son parfum que je suis maintenant capable de reconnaitre et j’en profite pour glisser ma main contre son épaule, bon, je commence par prendre un vent, ayant raté mon coup, j’atteins finalement ses cheveux avant de descendre jusqu’à cette fameuse épaule. « Et si on s’asseyait ? Je suppose que tu as, que tu as beaucoup de questions à me poser ? » Je me sens étrangement prêt à parler, à me confier s’il en a envie. Qu’il en profite, c’est réellement rare.


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Tu souriais doucement quand il avouait être un redoutable sauvage parfois – et tu n'en avais pas le moindre doute, car même si tu l'avais vu dans des situations relativement calmes, vos premières discutions avaient assez tournées sur son self-contrôle et son besoin de taper du poing avant de s'expliquer. « On verra ça en Arizona, rien d'mieux que le désert pour raviver son côté sauvage. » Tu répondais, parlant du Summer Camp. T'allais être encore plus sauvageons toi, puisque t'avais décider d'oublier le confort d'un chalet et de prendre une tente. Ça ça allait être drôle. « Par exemple oui, un magnifique prénom, exceptionnel dirais-je même ! » Tu riais, secouant ta tête devant cette énoooorme bêtise. « On dirait une marque de céréales au Muesli dégueulasse, y a rien d'exceptionnel à ça. » Nooon, t'avais pas envie juste de le faire chier avec ça.

Les lumières venaient de s'éteindre, et tu ne savais pas si tu devais en rire ou en pleurer. T'aimais déjà pas trop le noir – et c'était compréhensible quand en plus tu te trouvais dans Harvard, aka l'université la plus touchée par les fifou mentaux du monde – mais tu l'aimais encore moins quand il arrivait juste après une bombe lâchée par Graham. Et c'était pas n'importe qu'elle bombe, il ne t'annonçait pas qu'il allait devenir papa, qu'il était marié ou qu'il avait envie de changer de sexe, mais quelque chose de bien plus choquant et sombre. Il avait fait trois ans de prison, et tu ne savais pas du tout comment le prendre. Tout ce que ça te donnait, c'était des nouvelles questions, des nouvelles hypothèses, et l'envie de réponses comme une curiosité malsaine. Tu ne pus tout de même pas t'arrêter de lancer une connerie, même si elle avait l'arrière-goût d'une vraie inquiétude, et il tentait un peu de te rassurer par sa réponse, surement. « C'est nul, ils pensent même pas à ceux coincé dans leurs putain de gymnase, il pourrait y avoir Scream dans le coin de la douche qu'on le verrait même pas. » Tu marmonnais tel un vieux aigri, oubliant un instant que Graham avait dit qu'il n'avait pas prévu de t'assassiner ce soir – ce qui voulait dire que ce n'était pas encore certain pour d'autres soirs. Tu finissais par chantonner à cause de la phrase qu'il avait sorti, et tu finissais par sentir quelque chose contre tes cheveux qui au départ te faisaient sursauter, avant de comprendre que c'était surement la main de Graham qui te cherchait, et qui finissait par se poser sur ton épaule, un frison paradoxal te parcourant l'échine. Il pouvait te tordre le cou en deux minutes chrono là, et en même temps, t'aimais sentir son touché, même si insignifiant que celui-ci. Tu hochais légèrement la tête même s'il ne pouvait le voir, venant t'asseoir. « Ouais mais... » Tu commençais, réfléchissant, parce qu'il était vrai que tu avais quelques questions, comme d'habitudes. Mais il venait déjà de te dire ce qui semblait être un lourd sujet et un grand secret, et tu te doutais que parler ce cela n'était surement pas chose facile pour lui. Tu soupirais. « T'es pas obligé d'en parler. J'imagine bien que j'dois être la dernière personne sur ta liste de ceux avec qui tu voudrais bien en parler. » Tu répondais en lâchant un tout petit rire, haussant tes épaules. Et encore, si un jour t'avais apparu sur cette liste, ton nom devait depuis être barré des centaines de fois. Il t'aimait plus vraiment, tu le savais.

   
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Je ne suis pas le garçon le moins turbulent du campus, au contraire, j’ai un caractère merdique et s’exprime quotidiennement par le biais de mes actions parfois très discutables. Je me suis, par exemple, pas vraiment bien comporté avec Nemo depuis qu’il m’a embrassé. Je possède une tonne de raisons différentes, la plupart liées à ce que j’ai vécu en prison, mais ça ne justifie pas mes actes. Je l’ai évité comme la peste et aujourd’hui encore, si d’autres options m’avaient été proposées, je me serai éclipsé sans me retourner. Il y a un tas de choses que j’aurai raté et, quelque part, je pense qu’il y aurait beaucoup à déplorer. « On verra ça en Arizona, rien d'mieux que le désert pour raviver son côté sauvage. » Le désert, idéal pour relâcher la pression et s’imposer de ne pas avoir la moindre limite. « J’y vais tout seul, pas sûr que je sois réellement tenté par quoique ce soit ! » La solitude est parfois pesante, surtout dans ces moments-là, j’aimerai me rendre au Summer Camp avec des amis, m’y amuser comme jamais et revenir à Harvard avec des souvenirs plein la tête. Dommage que ça ne soit probablement pas le cas, pas pour cette année. « On dirait une marque de céréales au Muesli dégueulasse, y a rien d'exceptionnel à ça. » Ose-t-il me dire à propos de mon prénom ô combien fabuleux. Je prends sur moi pour ne pas me mettre à rire, à fond dans ce petit jeu, j’exagère mes réactions à l’extrême, c’est à se demander si mes yeux ne vont pas sortir de leur orbite devant mon air outré ! « Comment oses-tu ? Et puis, je ne suis pas si dégueulasse que cela ! » Et je termine avec une petite intonation toute mignonne de chien battu, je joue clairement avec ses sentiments là.

Je passe aux aveux, pas vraiment rassuré par la réaction qu’il pourrait potentiellement avoir après une telle révélation sur mon passé. Pour le moment, il n’a cependant pas à s’inquiéter, j’ai peut-être passé trois ans en prison, mais il ignore encore la raison pour laquelle je me suis retrouvé là-bas. On en reparle lorsque j’en serais arrivé à ce stade dans mes petites confidences, là, il aura une raison de prendre peur. « C'est nul, ils pensent même pas à ceux coincé dans leurs putain de gymnase, il pourrait y avoir Scream dans le coin de la douche qu'on le verrait même pas. » Je crois que je possède un esprit de contradiction, non parce que je ne peux m’empêcher de lui faire remarquer, perplexe. « Les sociopathes aiment jouer avec leurs victimes avant de les assassiner, je suppose que ça rend le meurtre plus excitant. » La tension redescend d’un cran, il recommence à plaisanter et c’est très bon signe. Cela dit, je pense que le moment est parfaitement choisi pour poursuivre sur mon passé, il est tellement rare que je sois enclin à en discuter qu’il doit vraiment en profiter, ce n’est pas dans mes habitudes de lui ouvrir la porte de mes secrets comme je m’apprête à le faire. « T'es pas obligé d'en parler. J'imagine bien que j'dois être la dernière personne sur ta liste de ceux avec qui tu voudrais bien en parler. » Nous sommes très proches tous les deux à présent, je peux sentir son souffle s’écraser avec une certaine douceur, paisible, sur ma mâchoire. Je n’hésite donc pas à lui mettre un petit coup de coude, réprobateur. « Ne dis pas n’importe quoi… Tu veux que je te dise ? Tu es le premier à qui je suis prêt à raconter ce qu’il m’est arrivé ! » Ne me demandez pas pourquoi, je l’ignore, tout cela me vient naturellement, c’est tout.

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