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T'avais hâte d'y aller au Summer Camp. Ça concluait l'année magnifiquement bien, c'était le moment où on pouvait tout relâcher et s'éclater, presque au même titre que le Spring Break. T'espérais juste que ça se passe un peu mieux, et que tu ne te retrouves pas une nouvelle fois à coucher avec l'une de tes amies dès le premier soir ou à finir par t'attacher à un mec qui finira par devoir partir d'Harvard. T'avais même failli ne pas y aller, tes parents préférant que tu rentres et aille passer quelques temps en Suède auprès de ta femme mais eeeeeeeh, t'allais pas arrêter de vivre pour eux et leurs idées débiles. Tu fronçais les sourcils, tournant ton visage pour le regarder. « Comment ça t'y vas seul ? C'pas acceptable ça. T'as choisi quoi pour dormir ? » Tu lui demandais, parce que passer son Summer Camp seul... C'était assez triste. Tu lui disais ensuite à quoi te faisait penser son ô combien magnifique prénom, et il avait l'air tellement outré que ça te faisait encore plus rire. En plus t'avais totalement raison ! Dis Pierre, tu me passes la boîte de Graham ? Putaaaaain qui a osé bouffer mes derniers Graham ! Je vais bouffer quoi moi ce matin ? Tiens, regarde, y a des promo sur le Muesli Graham, deux boites pour le prix d'un... Alleeeer, avouez que ça le faisait totalement. Tu levais tes yeux au ciel devant sa mine toute mignonne – ce mec allait être responsable de ta mort. « C'pas toi le dégueulasse, c'est le mu-es-liiii. » Parce que bon, Graham il devait déjà très bien savoir à quel point il était hot. Suffisait de lire dans tes pensées, ou de se souvenir de la première fois où tu l'avais rencontré – et avait fini par l'embrasser. Bref, il était canon ok ? Mais fallait pas non plus trop lui donner la grosse tête au Hulk.

T'étais assez excité, parce que t'allais enfin savoir quelque chose sur lui. Et détrompez-vous, ce n'était vraiment pas facile de connaître quoi que ce soit sur sa vie, à part les petites informations qu'il laissait échapper ici et là sans le vouloir – et que t'essayais de garder dans un coin de ta tête sans lui faire remarquer, afin qu'il ne se renferme pas. T'as vite été beaucoup moins excité quand il parlait de prison et que les lumières s'éteignaient deux secondes après sa révélation, comme un avertissement. Tu maudissais le mécanisme électrique entre tes dents, avant que Graham reprenne la parole. Tu tournais ta tête, espérant la tourner vers là où se tenait l'autre jeune homme, essayant de lui faire ressentir le regard noir que tu tentais de lui envoyer. « Dis-moi, t'essaie de me rassurer là ? Parce que je t'arrête de suite mais ça marche pas – mais alors paaaaas du tout. T'es pas censé en savoir autant sur les sociopathes, à part si t'es le genre de mec qui à une fascination morbide pour ce genre de personnages horribles. Un peu comme dans The Following, tu sais, la série ? A part si t'es toi-même un sociopathe. J't'en supplie, me tue pas me tue pas me tue pas me tue paaas. J'te laisserai tranquille, je materais plus ton corps d'Apollon, je fermerai les yeux dès que tu serais prêt de moi mais j'veux viiiiiiiivre. » Ta tirade qui était au début assez humoristique – même si tu ne disais pas faux en avouant qu'il ne te rassurait pas – finissait par réellement montrer ton petit stresse, face à cette personne que tu aimais pourtant bien le peu de fois que tu lui avais parlé, mais qui se montrait également très mystérieuse et qui venait d'avouer avoir fait de la prison pendant trois années. Tu te calmais ensuite un peu plus, même si tu n'étais pas réellement à l'aise face au noir plombant des vestiaires. Il commençait à te dire que tu devais avoir beaucoup de questions, et tu l'arrêtais directement, lui avouant que tu savais très bien qu'il aimerait surement ne pas en parler avec ta personne, et qu'il n'était pas obligé : après tout, le deal était une question, pas trente-six mille. Tu grognais un peu quand tu sentais son coup de coude mais tu clignais des yeux de secondes plus tard, carrément sur le cul. « Tu m'en vois honoré mais... Comment ça se fait ? Fin, tu m'aimes pas après l'autre fois, j'le sais bien, suffisait de te voir plus tôt quand je t'ai rejoint pour tenter de sortir. T'es pas vraiment... A l'aise avec moi. Je le vois bien. » Tu disais, pour une fois que tu avouais les choses et ne faisait pas juste semblant de ne pas les remarquer.

   
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Le Summer Camp, j’en ai beaucoup entendu parler cette année, il s’est surement passé énormément de trucs l’été dernier pour qu’il soit resté en tête de la sorte. Je me suis donc naturellement inscrit lorsque j’en ai eu l’occasion, pour pouvoir y participer à mon tour comme un étudiant lambda, ce que je suis à présent. La difficulté ? Financer un logement supplémentaire, je parviens à présent à payer mon loyer mais excepté une toile de tente il n’y a pas vraiment eu d’autres solutions pour moi. Les autres étaient en tout cas hors portée. « Comment ça t'y vas seul ? C'pas acceptable ça. T'as choisi quoi pour dormir ? » En effet, ce n’est pas acceptable, j’hésite depuis que je sais que je serai tout seul à me désinscrire, à ne pas m’y rendre, à économiser de l’argent pour une prochaine fois et ça me fait chier… Mes rares amis ne sont pas disponibles, chienne de vie. J’ai du mal à masquer ma déception. « Je n’ai trouvé personne pour m’y accompagner, la triste histoire de ma vie. Parce que, tu sais, contrairement à ce que tu crois, je ne suis pas, mais alors pas du tout populaire. J’ai pris une tente, pourquoi ? » Il me remonte quelque peu le moral en partant sur des bêtises plus grosses que lui, pas compliqué en même temps, avec mon prénom qui lui fait penser à des céréales dégueulasses. Bon, il y a mieux mais bon, je lui fais au moins penser à quelque chose quoi. Je suppose que je dois être flatté par cette gentille attention. « C'pas toi le dégueulasse, c'est le mu-es-liiii. » J’ouvre grand les yeux en hochant la tête, me voilà rassuré. « AAAAAH, okay, autant pour moi ! »

Le moment est venu pour moi de parler, d’exprimer à voix haute certaines choses, d’exorciser certains démons au passage. Je ne sais pas pourquoi j’ai choisi Nemo, je n’avais pas prévu de m’enfoncer sur un terrain aussi casse-gueule avant de répondre à sa question et pourtant, dès les premiers mots je me sens paradoxalement soulagé et effrayé. S’il s’éloignait de moi, je crois que cela m’attristerait… Putain oui, ce n’est pas une supposition, c’est une certitude. C’est dingue ce que je suis indécis, il y a une heure je tentais de l’éviter par tous les moyens, et me voilà à nouveau en train de boire ses paroles, de le trouver attachant, de me plaire à ses côtés, de me sentir bien ici. « Dis-moi, t'essaie de me rassurer là ? Parce que je t'arrête de suite mais ça marche pas – mais alors paaaaas du tout. T'es pas censé en savoir autant sur les sociopathes, à part si t'es le genre de mec qui à une fascination morbide pour ce genre de personnages horribles. Un peu comme dans The Following, tu sais, la série ? A part si t'es toi-même un sociopathe. J't'en supplie, me tue pas me tue pas me tue pas me tue paaas. J'te laisserai tranquille, je materais plus ton corps d'Apollon, je fermerai les yeux dès que tu serais prêt de moi mais j'veux viiiiiiiivre. » Il démarre en plaisantant mais le ton devient tellement vite sérieux que je loupe la transition, décontenancé sans trop savoir quoi dire pour l’empêcher de paniquer, de perdre pied. « Je ne vais pas te faire de mal, d’accord ? Je te le promets ! » Je me contente donc de répondre, soucieux de le rassurer. Il aimerait peut-être davantage de détails ? Qu’il en profite, je suis prêt à ouvrir les portes de ma carapace, pas pour longtemps, mais suffisamment pour pouvoir lui confier certaines choses qu’il pourrait être le seul à savoir. « Tu m'en vois honoré mais... Comment ça se fait ? Fin, tu m'aimes pas après l'autre fois, j'le sais bien, suffisait de te voir plus tôt quand je t'ai rejoint pour tenter de sortir. T'es pas vraiment... A l'aise avec moi. Je le vois bien. » Il est aussi choqué que moi par mes révélations, il n’était pas celui à qui je pensais avoir envie de parler, et pourtant, le monde est fait de surprises en tout genre. « T’es vraiment con quand tu t’y mets ! » Je démarre, sincèrement en colère. « Je t’ai évité, en effet, mais ce n’est pas parce que je ne t’aime pas, c’est parce que tu m’as énervé à ne pas faire ce que je t’avais demandé… Parce que, parce que je me suis peut-être senti un peu bizarre après que tu m’aies embrassé ! » Je n’ai jamais apprécié de cacher les choses, il est au courant à présent, ça m’a fait un petit quelque chose qui m’a perturbé un moment.

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La fin de l'année ne pouvait pas venir aussi vite pour toi. T'avais juste hâte, trop hâte de finir tout ce qui était période d'examens et devoirs à rendre, et t'étais juste excité de pouvoir partir à l'aventure en Arizona entre excursion et repos bien mérité. T'avais longtemps hésité entre les choix de logements, indécis sur quelque chose qui aurait un gros impact sur le reste de ton été, et t'avais finalement choisi la tente, comme pour retrouver ces souvenirs d'enfance lorsque tu partais en camping avec ta famille ainsi que pour concilier le goût de l'aventure qui serait bien plus présent là que dans un chalet tout confort. Tu l'écoutais alors qu'il t'expliquait ne pas être populaire contrairement à ce que tu pouvais fantasmer dans ton esprit, et tu hochais ta tête quand il finissait par t'avouer qu'il avcait choisi une tente. « Nikeeeeel, tu logeras avec moi alors. Promiiiiiiis, j't'tenterai rien pendant ton sommeil. Y aura Devyn et Cody qui pourront veiller à ce que ta vertu soit protégée. » Tu promettais dans un sourire un coin, légèrement angoissé à l'idée qu'il réfute ta proposition à cause de ta petite personne.

Ce ne fut pas le dernier moment d'angoisse que tu ressentis cette soirée. Quand il commençait à parler de sociopathes et de leurs méthodes pour torturer leurs victimes, alors même que tu essayais déjà de te calmer avec les lumières qui s'étaient subitement éteintes, cela ne fit rien pour apaiser tes esprits. T'étais juste pas à l'aise, juste pas rassuré alors que tu avais pourtant mis du tiens pour que la suite des évènements se passe bien depuis votre enfermement. Après tout, qu'est-ce qui te disait qu'il n'était pas un fanatique morbide de tel artiste vivant ou mort et qu'il ferait tout pour mener les projets de sa secte à leurs buts ? T'avais trop vu The Following pour te souvenir qu'il ne fallait jamais se fier à personne car dans cette série, il y avait des traites et des infiltrés de partout – vraiment de partout que s'en était effrayant et que tu en avais fait des cauchemars. Peut-être que Graham allait profiter de ce noir perçant pour t'enfoncer deux aiguilles dans les yeux, ou pour t'étrangler de ses bras musclés jusqu'à la mort. Charmante fin. Tu levais rapidement ta main, cognant la mâchoire de Graham sans faire exprès dans trop de précipitation. « Meeerde, désolé... » Tu t'excusais un tout petit peu embarrassé, baissant légèrement ta main qu'il ne voyait pas, mais tendant ton annulaire. « Pinky promise ? » Tu demandais, comme pour lui faire promettre par ce geste ultime qu'il ne te ferais pas de mal. Tu essayais ensuite de comprendre un peu mieux son point de vue, le fait qu'il ai apparemment envie de te parler quand tu n'étais vraiment que toi en fait. C'était pourtant l'occasion parfaite, mais tu ne voulais pas le pousser : au contraire, tu lui montrais a quel point son attitude était plutôt étrange, et tu lui montrais bien qu'il n'était pas obligé de te dire quoi que ce soit. Tu n'avais pas envie qu'il te raconte tout dans les moindres détails, puis qu'il s'en morde les doigts deux jours plus tard et se retrouve à une nouvelle fois te fuir. Tu fus totalement décontenancé quand il se mettait à s'énerver, et t'espérais vraiment pouvoir voir les expressions de son visage pour mieux comprendre sur le coup. T'étais choqué alors qu'il exclamait que tu étais con, et tu t'éloignais un peu, juste histoire qu'il soit moins dans ton espace personnel. Tu fronçais ensuite les sourcils, et t'osais presque plus parler, même à la fin de sa réplique. « Bizarre...? Ça veut pas dire grand-chose ça. Y a bizarre étrange, bizarre dégueulasse, bizarre bon, bizarre intriguant, bizarre qui donne envie de fuir... » Tu listais, réfléchissant – et pas sûr qu'il change d'avis sur le fait que tu sois con avec ça. Mais en même temps, tu ne comprenais pas où il voulait en venir aussi... « C'était peut-être juste bizarre révolté ? Comme je t'ai pratiquement agressé sexuellement. » Effroyable mais vrai.

   
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« Nikeeeeel, tu logeras avec moi alors. Promiiiiiiis, j't'tenterai rien pendant ton sommeil. Y aura Devyn et Cody qui pourront veiller à ce que ta vertu soit protégée. » Ses paroles laissent supposer qu’il a également choisi de loger dans une toile de tente cet été, je n’en ai pas la certitude mais pas loin quand même. J’étouffe un rictus lorsqu’il me promet de ne rien tenter, me voilà rassuré, comme s’il allait vraiment s’en tenir à sa promesse le jour où il aura envie de me sauter dessus. Il est comme moi, il essaye de résister mais se laisse très souvent aller. « D’accord, mais comment on s’organise ? » C’est bien joli de passer l’été ensemble, mais partirons-nous ensemble ? Nous retrouverons-nous là-bas ? Il y a beaucoup de préparatifs, minimes mais pas moins fondamentaux.

Pas certain qu’il soit toujours motivé par une quelconque forme de colocation pendant l’été après les révélations que je viens de lui faire. Ce passage était obligatoire, je lui dois bien cela, je nous dois bien cela ! Pourquoi « nous » ? Pourquoi lui ? Parce que je ressens ce besoin, cette sensation désagréable de le trahir en n’étant pas honnête avec lui. Sacrément étrange quand on sait que je très peu de personnes ont la chance de connaitre cette partie très obscure de mon passé. Il n’y a que mes amis proches qui connaissent mon parcours, ils ne savent pas grand-chose de ce que j’ai traversé en prison cela dit. Je me suis promis d’éviter le sujet ! De ne pas déterrer des cadavres qui pourraient retourner le couteau dans une plaie déjà bien trop infectée, bien trop profonde et douloureuse. Je me prends un coup de coude, ou de poing, il a été tellement peu brutal que j’ai du mal à distinguer. « Meeerde, désolé... » Je n’ai rien senti, ou presque, si une douleur existait elle a maintenant complètement été anéantie. « Tu cherches vraiment à ce que je t’assassine n’est-ce pas ? » J’ai la stupidité de l’interroger en riant, avant de me rendre compte que le moment est vraiment très mal choisi. « Euh, désolé, pas le bon moment ! » Je ne compte pas lui faire du mal, jamais ! « Pinky promise ? » Sans même le distinguer, dans cette nuit sombre, sans une seule source de lumière pour nous permettre d’entrevoir un petit quelque chose de l’autre, je suis persuadé qu’il a levé le doigt, prêt pour que l’on signe ce pacte. Je souris bêtement, tendant la main pour chercher son doigt dans les airs, trouvé ! « Pinky Promise ! » Difficile de se confier sur ce que j’ai ressenti ce soir-là, je n’ai pas apprécié d’avoir justement apprécié le moment, ce fut terriblement dérangeant. « Bizarre...? Ça veut pas dire grand-chose ça. Y a bizarre étrange, bizarre dégueulasse, bizarre bon, bizarre intriguant, bizarre qui donne envie de fuir... C'était peut-être juste bizarre révolté ? Comme je t'ai pratiquement agressé sexuellement. » Il creuse, de quoi me mettre mal à l’aise, pourquoi veut-il absolument me le faire dire ? « C’était bizarre car inhabituellement plaisant ! » Je balance, un poil agacé de devoir avouer ce détail vraiment très important, qui m’a pas mal chamboulé.

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Tes lèvres formaient un petit sourire, quand tu l'entendais accepter sans trop de peine. Tu pensais que tu allais devoir bien plus batailler, limite le forcer pour ne pas qu'il se retrouve seul et qu'il accepte ta compagnie pour l'été, mais finalement, et heureusement, il se laissa aisément faire, ce qui ne pouvait que te réjouir. Tu réfléchissais un peu, lui lançant un petit regard. « Comme tu l'sens. On peut se retrouver là-bas, ou j'peux aussi nous y amener en mode co-voiturage. » Tu proposais, haussant tes épaules.

« Tu cherches vraiment à ce que je t'assassine n'est-ce pas ? » Tu lui aurais bien tiré la langue violemment si seulement il pouvait te voir – ou si tu étais rassuré à cent pour cent qu'il était clean et ne te tuerais pas. Heureusement il riait, et tu levais tes yeux au ciel, en profitant pour tirer un peu sur sa joue. « J'en rêêêêêve, numéro un sur ma bucket list mon frère. » A ne surtout pas prendre au premier degré. Tu finissais tout de même par rire quand ton petit doigt finissait par se faire enlacer du sien et qu'il scellait la promesse. Même dans le noir on pouvait faire des pinky promise, si c'était pas awesome ça. Puis t'essayais de comprendre un peu mieux ce qu'il voulait dire par le mot bizarre quant à la dernière fois, et ooooh. Ce genre de bizarre. Tu te retrouvais en plein dilemme entre la satisfaction qu'il ai tout de même apprécié, et l'humilité, face au fait qu'il se soit retrouvé si perdu face à ces ressentis totalement inconnus pour sa part. Tu n'imaginais même pas combien ça devait lui coûter de t'avouer cela, l'obscurité de l'endroit comme seul rempart. « Faut pas t'inquiéter tu sais, c'était juste une réaction normale à un baiser. Faut pas que tu stresses parce que je suis un mec : y en a ils aiment se faire prendre et ils sont pas gays pour autant. » Tu tentais de le rassurer, puisque tu te doutais bien que le fait que tu ne sois pas une belle blonde à forte poitrine soit son soucis principal qui lui créait ses problèmes d'émotions troublées. Tu lui tapotais aveuglement sa joue, te demandant si ce que tu lui disais n'allait pas plus lui faire peur. « Tout n'est qu'affaire de plaisir. Quand quelqu'un t'embrasse, à part si vraiment cette personne te révulse ou te force, tu ressens du plaisir, c'est bon. Une paire de lèvre est une paire de lèvre buddy. » T'étais sûrement très maladroit dans tes explications, mais t'espérais au moins faire passer ton message. Il ne fallait pas qu'il se tape une crise d'identité pour ça, ça ne voulait en aucun cas dire que tu l'avais tourné bisexuel ou gay - même si ça aurait été très bon pour ton ego tout ça.

   
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Le monde est constitué de surprises de taille. La preuve ? Jamais je n’aurai pensé accepter aussi rapidement une proposition, surtout venant de Nemo, le mec qui a quand même profité d’un moment d’égarement pour m’embrasser. Il a profité de ma gentillesse ce jour-là, il recommence aujourd’hui mais en faisant preuve d’une certaine bonté d’âme également. De quoi me rendre moins méfiant, et puis merde, je ne passerai pas mon Summer Camp en solitaire, il en est hors de question. « Comme tu l'sens. On peut se retrouver là-bas, ou j'peux aussi nous y amener en mode co-voiturage. » Le co-voiturage, une bonne idée qui pourrait nous permettre d’économiser quelques dizaines de dollars, peut-être même une petite centaine, les frais sont très vite élevés avec l’essence, l’entretien de la voiture, l’autoroute en cas de besoin… « D’accord, mais je conduis, je n’ai pas confiance en tes talents de conducteur. » Je plaisante, quelque peu sérieux malgré tout. Je ne doute pas de ses capacités à conduire en toute sécurité, je préfère juste avoir les mains derrière le volant, j’angoisse moins.

La révélation de mon secret aurait pu m’être fatale, elle l’est peut-être un petit peu puisqu’il panique dans un premier temps avant de petit à petit relâcher du leste pour me permettre de retrouver le Nemo que j’ai toujours connu. Plus détendu, enclin à plaisanter, même sur les sujets qui fâchent le plus. « J'en rêêêêêve, numéro un sur ma bucket list mon frère. » Il me pince la joue et répond à une plaisanterie de ma part qui aurait pu très vite partir en eau de boudin. Me voilà rassuré, mais devrais-je poursuivre sur ma lancée ? M’arrêter en si bon chemin pour ne pas risquer de lui faire peur à nouveau ? « On peut s’arranger alors ! » Je réponds en modulant ma voix de sorte à avoir l’air bien plus flippant. Dans ma volonté de lui ouvrir les portes de mon âme, le temps d’une soirée, je me retrouve sur un terrain très glissant. Forcé d’avouer les choses, de me rendre à l’évidence, son baiser de l’autre soir m’a fait quelque chose, j’ai apprécié et c’est ce qui m’a le plus gêné. Je n’aurai pas été aussi borné, à l’éviter, sinon. Faute avouée à moitié pardonnée ? « Faut pas t'inquiéter tu sais, c'était juste une réaction normale à un baiser. Faut pas que tu stresses parce que je suis un mec : y en a ils aiment se faire prendre et ils sont pas gays pour autant. » Je relève un sourcil, interrogateur. Peut-on aimer se faire faire les fesses et ne pas être homosexuel pour autant ? Être homosexuel, au-delà d’un amour chaste, ne correspond-il pas, par essence, à l’acte sexuel répondant au doux nom de sodomie ? « Tout n'est qu'affaire de plaisir. Quand quelqu'un t'embrasse, à part si vraiment cette personne te révulse ou te force, tu ressens du plaisir, c'est bon. Une paire de lèvre est une paire de lèvre buddy. » Il n’a pas tout à fait tort, car au final, lorsqu’il y a plaisir, il y a plaisir. Thanks captain obvious ! Mes réflexions sont poussées ce soir, vous avez remarqué vous aussi ? « Oui mais… Il m’est arrivé certaines choses en prison qui font que jamais je n’aurai pensé ressentir un truc de ce genre. » J’en dis trop, mais les mots sortent naturellement, rien de plus.

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Tu levais tes yeux au ciel à sa réponse, parce que t'étais un super conducteur d'abord – c'était les autres qui te créaient des accidents, comme lors du bal avec Alaska-la-mauvaise-foi. Est-ce que t'étais prêt à prêter ta magnifique et chère voiture à un mec que tu connaissais presque pas ? Apparemment. Tant que t'étais à ses côtés pour veiller à ses actions sur ta chérie. « Tu connais rieeeen de mes talents de conducteurs. Mais ok, s'tu veux. Tant que t'en prend soin. » Tu demandais en souriant.

Ton humour commençait à reprendre le dessus, et tu te reprenais à plaisanter, même si tu n'oubliais pas dans un coin de ta tête qu'il avait fait de la prison. Tu savais que tu n'étais pas censé juger les autres avant même d'avoir eu leurs versions des événements, mais il t'étais parfois très dur de rester neutre et de ne pas laisser tes a priori avancer ton jugement. Peut-être que son histoire était différente de « je suis un gros psychopathe et j'ai trompé tout le monde avec mes techniques de manipulation charmeuses pour qu'on me laisse en liberté alors que je suis loin d'être guéri ». Ou peut-être que le problème était que tu regardais bien trop de films et de séries. « Tu sais ce qu'on dit, parfois nos rêves sont tellement grands qu'on en arrive à avoir peur qu'ils se réalisent : je crois que je vais attendre un peu pour celui-ci. » Tu lui répondais quand il osait dire que ton meurtre pouvait s'arranger. Noooon, j'crois pas non. T'avais pas survécu à un malade dans la cafétéria d'harvard pour mourir sous une fausse bucket list. No way. Puis tu croisais tes bras, essayant de regarder dans sa direction. « Et arrête avec tes voix flippantes, c'est pas rassurant du tooout. » Et ce serait con que tu l'attaques et le batte à mort en pensant tout d'un coup qu'un autre mec était dans la pièce... Et ouais Graham, faudrait commencer à faire attention à ta vie face à Nemo l'ninja du soleil levant. Il finissait par t'avouer que ton baiser qui n'avait pas du tout eu l'effet escompté à l'époque, c'était révélé plutôt pleins de questions pour Graham et le petit plaisir ressenti malgré lui. T’espérais que ça ne lui ai pas gâché son sommeil depuis des mois, à trop repenser à ça et aux significations que ça pouvait avoir, car parfois il ne fallait vraiment pas aller chercher loin. Le plaisir, voilà tout. Pas besoin d'être gay pour apprécier un baiser, même contre les lèvres d'un homme. C'était peut-être différent, certes, mais ça n'avait pas à le stresser de son orientation, pas contre un petit baiser de rien du tout. Il répondait à tes essaies d'explications rassurantes, et tu fronçais tes sourcils à sa voix confuse et basse. Tu mordais ta lèvre, débattant un moment intérieurement sans trop savoir ce que tu devais faire, avant de rabattre tes jambes contre ton torse et de poser ton menton contre tes genoux. « Quel genre de choses ..? » Tu tentais.

   
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Il semblerait que nous soyons en accord sur la marche à suivre pour nous rendre au Summer Camp cet été. Je conduirai donc sa voiture, ou la mienne, on avisera au moment venu suivant l’humeur de chacun, pour nous y emmener en un seul morceau. Il ne s’agit pas là d’un manque de confiance, plutôt d’une habitude de conducteur. Et puis merde, je n’ai pas mon permis depuis très longtemps, avec mes trois années de prison j’ai également loupé ce cap très important de la vie d’un jeune adulte, autant que je pratique le plus possible quand les occasions se présentent.

A un rythme effréné nos discussions deviennent plus sérieuses et sombres, difficile d’aborder mon passé sans plomber l’ambiance. On ne peut malheureusement pas tous avoir vécu dans le monde de Oui-Oui, ma vie est construite autour d’anecdotes, mon corps en est le résultat. Ne soyons pas aveugles, il ne peut pas être passé à côté des cicatrices qui ornent mon torse, mon bras. Il faudrait vraiment avoir omis d’observer un minimum pour ne pas en avoir aperçu au moins une. J’ai pris tellement de coups par mon père, avant d’en reprendre une bonne dose avec une violence multipliée en prison qu’à présent j’ai l’impression d’être une antiquité, marqué par le passé. Beaucoup de choses dramatiques se sont passées dans ma vie, certaines personnes auraient probablement opté pour la solution de facilité en s’enfonçant un fusil dans la bouche pour se faire exploser la cervelle. J’ai choisi de me battre, dans un premier temps parce que je n’ai pas eu le choix, car contrairement à ce que l’on peut penser, se suicider n’est pas aussi facile que cela en prison. Je peux vous l’assurer car j’ai essayé plusieurs fois, sans succès. Je suis ressorti de toutes ces épreuves plus fort, hanté mais pas affaibli, au contraire. Je n’ai jamais autant élevé la voix, je ne me suis jamais autant imposé que depuis ma sortie de prison. La vie derrière les barreaux vous apprend à vous défendre, la prison vous déshumanise, vous n’êtes qu’un animal qui tente de survivre et qui rend les coups pour ne pas être pris en traitre. Pour s’en sortir il faut espérer avoir le tempérament suffisamment explosif pour se hisser au-dessus de la chaine alimentaire, sinon c’est mort, dommage que je n’ai pas compris cela suffisamment tôt. « Quel genre de choses ..? » Il me demande, avec une voix toute douce. Il cherche indéniablement le ton qui me mettra en confiance. Comment le supplier de ne pas ouvrir cette porte ? Comment lui demander de ne pas arracher les chaines qui retiennent l’intégralité des fantômes qui me hantent depuis trop longtemps ? Je me racle la gorge. « Il faut que tu saches que je n’ai pas toujours été comme cela. Musclé, entretenu ! Plus jeune, j’étais frêle, un peu comme toi, très peace and love, je refusais l’altercation, je tentais de contenter tout le monde… Je ne faisais pas parler de moi ! Lorsque je suis arrivé en prison, j’ai naïvement pensé que si je ne croisais le regard d’aucun prisonnier, si je ne faisais pas de vagues tout irait bien pour moi. J’en ai subi les conséquences lorsque des prisonniers se sont attaqués à moi, à plusieurs reprises… » Je n’en ai jamais parlé à personne, je me suis juré de mourir avec ces secrets. Pourquoi suis-je donc en train de trahir ce pacte que je me suis fait ? Pourquoi est-ce si douloureux d’en parler ? Je revis chaque moment en flash, la première fois qu’ils m’ont coincé à trois dans les douches, les douleurs que j’ai éprouvé après cela, la deuxième puis la troisième fois… Ô combien j’étais vulnérable ! J’ai mal, ce que cela blesse de se souvenir, j’en souffre à en crever. Mes mains tremblent, l’obscurité n’est pas si mal finalement, elle masque la carapace que je suis en train d’exploser en mille morceaux. « Ils m’ont testé et lorsqu’ils ont compris que je ne répondais pas, ils se sont lancés. J’ai été abusé des dizaines de fois, par un groupe de taulards, puis par d’autres… En prison on ne peut compter sur personne, il m’a fallu énormément de temps pour dire stop, ce fut ma dernière option après avoir tout tenté, j’ai tenté de m’y faire, d’accepter, de dire stop, d’en finir définitivement avec la vie… Me sentir souillé de la sorte m’a poussé dans mes ultimes retranchements. » Un véritable légume, les médecins de l’infirmerie ont longuement débattu, ils auraient aimé me faire hospitaliser mais la direction a fait la sourde oreille à cette époque. Mes yeux s’embuent, submergés par des larmes de haine, de colère, je saigne de la plus douloureuse des manières. « J’ai commencé le sport là-bas, pratiquer, me muscler, prendre du poids, je me suis accroché à cette idée de grossir pour avoir la force de dire non comme à une bouée de sauvetage et le résultat a été à la hauteur de mes espérances. J’ai été très naïf de penser que cela suffirait… Car ça n’a pas suffi, lorsqu’ils ont compris que je ne me laisserai plus faire, ils m’ont pris en traitre pour me donner une leçon... J’ai passé les derniers mots de mon séjour à toujours garder un œil ouvert, à ne jamais baisser la garde pour m’en sortir… Difficile de croire qu’on puisse autant s’accrocher à la vie, d’un seul coup, alors qu’on a tout fait pour la sacrifier ! » Mon cœur bat tellement vite, il pompe tellement de sang qu’il en ferait exploser mes veines. Je me sens tellement vulnérable à présent que je lui ai confié tout cela, tellement merdique d'en bavé de la sorte, d'avoir si mal.

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La curiosité était un vilain défaut, mais elle était parfois nécessaire afin d'acquérir des informations sur certaines personnes, savoir précieux pour finir par comprendre celles-ci. Et toi, t'avais pas encore eu vraiment le temps de cerner Graham, entre ses allures de balourd musclé et homophobe et ses moments de grand gamin riant pour un rien. Il se cachait, il ne disait jamais grand-chose, et t'avais décidé de ne plus pousser autant que la première fois, au moins pour qu'il comprenne que tu n'étais pas autant un pauvre type qu'il pouvait croire et qu'il te confie – de nouveau ? - doucement sa confiance. Au pire, il te dirait tout quand il en aurait envie. Ça a peut-être mis moins de temps que tu pensais, puisque ce soir semblait être devenu le soir des révélations de son côté. Ça t'étonnait clairement, mais peut-être que l'obscurité jouait aussi son rôle, et l'aidait à ne plus se sentir si embarrassé ou vulnérable face à l'énonciation de son passé. Ou peut-être que ça l'aidait seulement à prétendre qu'il était seul et parlait à lui-même, comme s'il était son propre psychologue. Tu osais demander à en savoir plus, car tu ne pouvais imaginer quelles choses avaient pu lui arriver pour qu'il se mette à douter de certains plaisirs qu'il ressentait. Y avait même pas ton imagination qui pouvait t'aider ou partir dans des délires improbables, parce que t'avais vraiment du mal à comprendre sa confusion. C'était certain que le fait qu'il se sente contre toute forme d'amour du même sexe puisse le troubler quand à votre baiser, mais il parlait de prison, comme si ce passage l'avait changé sur un sujet particulier avant même que tu interviennes. Et là, il commençait à parler, sa voix résonnant légèrement contre les murs carrelés qui vous entouraient, et tu ne pouvais que l'écouter, qu'apporter religieusement ton oreille attentive alors qu'il te dévoilait quelques morceaux de l'homme qu'il était. Tu souriais légèrement à l'image d'un ancien lui qui te venait en tête, trouvant presque drôle un Graham frêle et svelte quand tu ne l'avais toujours connu avec sa musculature plutôt impressionnante. Tu l'imaginais naïf, trottant dans les champs sous un arc-en-ciel coloré, couronne de fleurs sur les cheveux. C'était assez comique, mais tu retenais ton rire, te disant bien que l'histoire n'allait pas s'arrêter-là. Effectivement, la suite changeait assez l'humeur dans laquelle tu venais d'être. Tes sourcils se fronçaient – comme beaucoup durant cette soirée semblait-il – et tu essayais de t'imaginer ce qu'il voulait dire par « attaquer ». Parlait-il de coups ? C'était bien ce qui te venait à l'esprit, et c'était assez facile de se représenter la scène avec la réputation qu'avait la prison. Mais tes doutes revenaient lorsqu'il parlait ensuite d'abus, et de se sentir souillé. Est-ce qu'il parlait toujours que de tabassage, ou est-ce que le sujet était bien plus noir que tu l'avais prévu ? T'osais pas ouvrir ta bouche pour demander, t'osais rien faire, même pas bouger, ton teint devenu plus pâle quand il parlait de son envie d'avoir même voulu se suicider. Ok, la prison n'était définitivement pas pour toi. Tu hésitais, te demandant un instant si ce serait bien perçu de poser ta main sur l'une de ses épaules en signe de courage, ou juste comme une ancre afin de lui montrer que tu l'écoutais toujours, mais tu te ravisais, ayant la mauvaise impression que ça ferait plus de mal que de bien. Il finissait par conter ses séances de sports, ses envies de devenir plus imposant en espérant se faire enfin respecter, ses derniers mois sur ses gardes, et ça avait l'air tellement difficile à visualiser pour toi, comme un script de série alors que non, on ne pouvait apparemment pas voir cela seulement derrière un écran, mais le vivre aussi, à en juger par le passé de Graham. Tu restais silencieux, ne sachant pas trop comment ou si tu devais briser l'ambiance tendue et pesante qui s'était installée au fur et à mesure de son récit. Tu ne te voyais pas lui dire que tu étais seulement désolé de ce qui lui était arrivé, parce que ce n'était pas comme si ça aller changer quoi que ce soit. Tu te voyais mieux à l'enlacer pour lui montrer à quel point son histoire te touchait, mais là encore, le contact physique n'était peut-être pas le bienvenue. Alors tu laissais le silence s'étendre, encore un peu. « En fait, t'es pas Hulk du tout. T'es Captain America. » Tu finissais par sortir, surement plusieurs minutes plus tard, et vraiment, c'était par ça que tu souhaitais briser le silence Nemo ? Ça t'était sorti comme ça, tout naturellement, comme une soudaine révélation : tu passais ton temps à le surnommer Hulk à cause de sa carrure, mais finalement, c'était peut-être pas l'Avenger qui lui correspondait le mieux. Captain America lui, il avait cette même transformation d'homme frêle sur qui on ne parierait pas un euro, à ce super héros aux muscles luisants. « Ouais, ça t'vas mieux comme superhéros Captain America. Rien que niveau capillaire vous vous ressemblez bien plus. Puis son costume t'irait surement à merveille. » Tu continuais tout à fait sérieux, même si meeerde, il allait surement croire que tu te moquais de lui ou tu savais pas quoi.

   
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Qu’on se le dise, avoir vécu toutes ces choses n’a pas été facile pour moi. J’ai réchappé à la mort à plusieurs reprises avant de finir en prison, à chaque fois que mon père a commencé à y aller trop fort avec moi en me frappant, en me cognant avec tout ce qui lui tombait sous la main. Je suis resté deux jours dans le coma une fois, un mauvais coup au niveau de la tête qu’il a justifié par un malheureux accident dans les escaliers alors que je changeai l’ampoule grillée. Je crois bien que plus personne ne croyait en nos mensonges à la fin, combien de fois avons-nous changé d’hôpital pour éviter le personnel ? Combien de fois ais-je du mentir pour que les infirmières n’alertent pas les services de protection… Tout cela pour quoi ? Pour remporter mon ticket en enfer après avoir malencontreusement rendu un coup, fatalement ! J’ai vécu tellement de galères, tellement de merdes se sont abattues sur moi. Comprend-t-il pourquoi je suis aussi rapidement tenté de régler mes problèmes en utilisant la force ? Rien ne s’est arrangé lorsque j’ai tenté d’agir pacifiquement, on peut, en quelque sorte, considérer que la mort de mon père a clos un sujet épineux, lui qui aurait très bien pu finir par tuer quelqu’un, ma sœur, ma mère ou même moi. En prison, je me suis attiré des foudres différentes, moins tranchantes pour la fierté, qui rendent moins difficile le passage devant la glace. Je me suis fait poignarder avec une lame de rasoir, frapper, j’ai rendu les coups et j’en suis ressorti plus fort, avec un certain respect d’acquis de mes bourreaux. Ils ne l’ont jamais avoué à haute voix, mais j’ai conscience qu’aujourd’hui ils n’oseraient pas me faire le quart de ce qu’ils m’ont fait endurer à mon arrivée. Avoir survécu à tout cela ne rend pas les choses faciles, en parler n’est pas une partie de plaisir, putain ce que ça fait mal de devoir expliquer tout cela, à haute voix. Chaque image me revient en pleine gueule, chaque flash comme un coup de fouet que je prends en plein sur le dos. Je faiblis au fur et à mesure de mon récit, ma carapace se fend et je béni les dieux d’avoir coupé le courant à ce moment-là, il ne pourra pas me voir pleurer. Putain ce que je déteste être cet homme faible, je me suis promis de ne plus l’être, plus jamais. « En fait, t'es pas Hulk du tout. T'es Captain America. » Je pouffe de rire, entrecoupé par un vilain sanglot que j’ai tenté de refreiner tout le long de mon récit. Les larmes remportent la manche et prennent la fuite le long de mes joues, elles perlent et brûlent ma peau, un acide symbolique, pour me laver de toutes ces histoires ? « Ouais, ça t'vas mieux comme superhéros Captain America. Rien que niveau capillaire vous vous ressemblez bien plus. Puis son costume t'irait surement à merveille. » J’aimerai trouver la force de répondre quelque chose, mais je n’y arrive pas. A vrai dire, je serre très fort sa chemise, toujours pendue à ma taille, pour me contrôler. C’est dur de garder le contrôle, de ne pas sombrer. Tu dois être fort Graham, comme tu l’as toujours été, même lorsque tu te laissais faire, car oui, c’est aussi une force d’accepter d’être témoin plutôt qu’acteur de ses propres malheurs. Sans rien ajouter de plus je me laisse entrainer sur le côté et m’allonge sur le dos. Le silence s’est maintenant installé, mais qu’est-ce qu’il soulage.

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