SAY SOMETHING (+) NEMHAM

Malgré tes mauvaises habitudes et ta connerie, tu avais réussi a lui faire baisser sa garde, un petit peu plus chaque secondes. Non t'avais pas ta langue dans sa gorge, non vous n'étiez pas affalés bras dessus bras dessous sur le carrelage blanc du bâtiment, mais il ne parlait plus autant comme s'il avait quelque chose de coincé entre ses fesses, et il se mettait même à te renvoyer la balle, comme avant tu pourrais presque dire. C'était peut-être pas grand-chose finalement si tu racontais ça à des gens, mais au vu de la situation tendu qui était apparu lorsqu'il t'avais reconnu, tu savais toi qu'il ne changeait pas de comportement en claquant des doigts, et tu tentais un peu à le faire reprendre confiance en toi. Ouais, c'était ta mission, tu savais pas trop pourquoi. Tu levais tes yeux au ciel quand il te remerciait pour son magnifique portrait, et tu lui lançais sur la tronche un paquet de chips non ouvert. « C'est pas un compliment ! » Tu grommelais, alors qu'il te montrait son beau sourire. Sérieusement, tu tentais de garder ton membre bien dans ton pantalon mais il le faisait exprès pour te torturer là ou ..? Ouais, c'est ça, il devait le faire exprès. Une sorte de vengeance horrible face à ton acte lorsqu'il t'avait ramené chez toi. Il allait te faire souffrir à coup de sourires. Au moins, t'aurais une mort originale. Tu lui montrais ensuite ton total désaccord quand à ta finesse – t'avais de la finesse d'accord ? T'avais juste... Perdu son fonctionnement. C'était tout. Mais c'était comme le vélo, ça revenait avec le temps hein ? T'étais pas si lourd que ça... Tu pouvais complètement avoir la finesse d'un fil si tu le voulais. C'était juste... Que tu ne le voulais pas. Ouais, c'était ça. Tu grognais une nouvelle fois, l'envie de lui rejeter un truc à la gueule te prenant. « C'est déjà une qualité ! Pense à tous les gros qui aimeraient avoir mon corps tiens ! » Et toooc. Enfin, t'avais déjà Priape qui t'appelait la brindille, t'avais pas besoin que Graham te trouve un surnom aussi recherché. Tu commençais à manger avec application ton napolitain, et le voilà qui ne pouvait se retenir de te lancer à nouveau une vanne. Il te tirait la langue, et tu le fixais, commençant lentement à étirer ton sourire, comme si t'étais un peu dérangé. « Tendances psychopathes ? Vaudrait mieux peut-être pas que tu fermes l'oeil ce soir... » Tu lâchais d'une voix grave mystérieuse et pleine de sous-entendus. Toi, avoir envie de faire flipper Graham ? Oui. Tu riais tout de même ensuite, parce que t'avais jamais entendu un mec comparé ses muscles à des nanas, et tu mordais ta lèvre alors qu'il reprenait. Merde... Tu tentais, tu tentais pas ? Après tout, t'étais monsieur lourdingue non ? Tu voulais juste pas le faire fuir à chacune de tes interventions. « C'pour ça que les mecs c'est mieux ! » Tu riais. Voilà, ça, c'était dit.

   

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Un chat n’aurait pas aussi bien rebondi que moi. Un félin ne parle pas, je sais, mais il n’aurait pas pu retomber sur ses pattes comme je viens de le faire en lui renvoyant la balle sans éprouver la moindre gène. Je n’ai pas failli au devoir que je me suis accordé, ma mission n’est pas encore compromise, pas pour le moment. Le paquet de chips que je prends dans la gueule est un signe, j’ai réussi mon coup, une fois de plus suis-je tenté de dire. « C'est pas un compliment ! » Mes doigts s’affairent à ouvrir le paquet de chips que je viens de recevoir en pleine face, j’insère une main à l’intérieur et attrape une petite douceur que je glisse entre mes lèvres, fièrement. « Bien-sûr que c’est un compliment, tu ne veux juste pas l’admettre, c’est ton égo qui s’exprime ! » Je serai presque convaincant, vous ne trouvez pas ? Un vil sourire innocent se glisse sur mon visage, comme pour asseoir ma victoire éphémère. Le mec tente de me faire croire qu’il possède une certaine finesse, dommage qu’il soit en réalité aussi raffiné qu’un hamburger réchauffé. Le mec est déjà très fin physiquement, on se contentera donc de cela pour le moment. « C'est déjà une qualité ! Pense à tous les gros qui aimeraient avoir mon corps tiens ! » Il n’y a surement pas que les personnes en surpoids qui aimeraient avoir son corps, le monde est peuplé de mécontents, de beaux physiques qui ne se plaisent pas… A croire que la vie est une pute puisqu’on ne parvient même pas à se plaire en ayant été gâtés par la nature. Oh et puis, en plus de ne pas être très raffiné, il a une manière de manger assez perturbante, à la limite du comportement psychopathe. Je vous jure, vous auriez dû voir comment il regardait son gâteau ! Le sourire qui nait progressivement sur ses lèvres ne me rassure guère d’ailleurs, j’en frissonne presque. « Tendances psychopathes ? Vaudrait mieux peut-être pas que tu fermes l'oeil ce soir... » Il me fait flipper le mec. « Comme si je m’apprêtai sérieusement à fermer l’œil avec un vil être humain comme toi, ce serait une erreur, une erreur de débutant. » Ouais, parce qu’il faut se méfier de l’eau qui dort, et encore plus de celle qui s’éveille et qui chancelle pour attirer l’attention. On aurait tendance à croire que ceux qui sont bruyants ne sont pas ceux qui agissent le plus mais Nemo déjoue toutes mes estimations… Le qui-vive est ma seule arme contre lui. Mes fameux muscles me serviront peut-être, maintenant que je les compare à des gonzesses vénales et aguicheuses. « C'pour ça que les mecs c'est mieux ! » Le mec en huit mots il a réussi à me clouer le bec, comment c’est possible ? Je le regarde, déglutis, bafouille, à la recherche d’une quelconque punchline efficace. « Sauf si on désire fonder une famille traditionnelle, avoir des enfants de manière on ne peut plus naturelle. » Parce que ouais, je veux des enfants. Si Dixie n’avait pas fait une grossesse nerveuse je serai père à l’heure actuelle.
   

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T'essayais de lui faire comprendre que tout ce que tu lui disais n'était pas à prendre avec joie, que tout ne devait pas être considéré comme un compliment à son égard, et il mangeait fièrement l'une des chips du paquet que tu lui avais balancé, avant que tu lui arrache le paquet des mains pour t'engouffrer avec frustration la moitié en le regardant, tel un cochon. « C'est toi qui te voiles la face sans cesse ! » Tu t'exclamais, parce que c'était quand même vrai. Y avait pas d'enjeu d'égo, seulement un Nemo plus vrai que nature. Et c'est qu'ils allaient tous finir par te donner de complexes à se moquer ouvertement de ton corps élancé, alors que t'en avais pas à avoir honte du tout. Avec son corps il faisait peut-être mannequin de maillot de bain vulgaire, alors que toi avec le tien tu faisais facilement mannequin de haute couture de tous les plus grands stylistes. La classe Eliot quoi, c'était quand même quelques crans au dessus. Par contre, dès qu'il commençait sur le sujet du psychopathe – alors que ce n'était pas de ta faute si tu aimais seulement prendre ton temps pour manger ce gâteau qui était tellement booooon – tu en jouais, te disant que ce serait assez comique de voir monsieur gros bras apeuré par ton jeu d'acteur. Et pas d'acteur porno heeein, non, on parle du grand Hollywood là ! Tu continuais de lui lancer ton sourire un peu creepy, tes yeux fixées, presque non clignant, sur son visage. « Bonne initiative... Ça serait con qu'un Hulk comme toi finisse par mourir bêtement dans son sommeil... » Tiens ça te rappelais une chanson des 100 Monkeys ça, I will kill you in your sleep, try, so you better try, try and keep awake ... Une merveilleuse comptine. Bon fallait définitivement que t'arrête d'être creepy, déjà qu'il te prenait pour un vil personnage. Vous finissiez par parler de nanas aimant l'argent, et même si tu hésitais pendant quelques secondes, tu finissais par sortir une réplique, comme quoi les hommes c'était mieux. Et oui, tu comprenais peut-être un peu mieux où il voulait en venir avec ta finesse légendaire. Tu ne l'entendais plus parler pendant un court instant, bafouillant même, avant qu'il se reprenne. Et là tu tentais de taire ton grognement – genre t'étais un loup-garou, fuck yeaaaah – laissant plutôt échapper un rire étranglé face à sa putain de bêtise d'ignorant. « Oooooh pardon de vous avoir offensé avec mes idées barbares et presque sectaires mon bon père Graham LePûr, pasteur de tous les catholiques. » Tu répondais plein de sarcasmes, avant de lever tes yeux au ciel. « Non mais si tu crois que j'ai renoncé à avoir des enfants pour ça, tu te fourres le doigt dans l'cul. On est en 2015, réveille-toi un peu. On peut être amoureux de qui ont veut et dans certains pays fonder une famille. Ce serait débile de devoir choisir l'un ou l'autre et de finir par être qu'à moitié heureux. » Parce que bon, même s'il ne savait pas que t'étais marié à une femme, ça n'empêchait pas que tu ne te voyais pas du tout construire une famille avec elle, et que plus tard tu aurais surement besoin de te retourner vers les nouvelles solutions si tu voulais devenir père.

   

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Qui aurait cru que son petit air d’enfant vexé de ne pas avoir réussi son coup me rendrait si… Souriant ! Il est mignon lorsqu’il boude, lorsqu’il s’apprête à me lancer une petite saloperie pour se venger de mon habilité à toujours l’embêter en lui renvoyant la balle. Nemo est nettement moins mignon lorsqu’il m’arrache le paquet de chips que je viens de prendre entre les chicots et que je commence seulement à savourer. Mes yeux se durcissent et je serai presque tenté de grogner comme le ferait un animal à qui on tenterait de dérober un os. « C'est toi qui te voiles la face sans cesse ! » Impossible de ne pas reconnaitre la vérité. « C’est vrai, mais j’aime me confondre dans une réalité alternative, fantasmée… J’en ai payé les frais plusieurs fois mais je persiste ! » Un exemple ? Je n’ai jamais arrêté une seule seconde de croire que mon père pouvait se ressaisir, j’ai naïvement pardonné chaque coup et menti pour lui… Je l’ai protégé et j’ai accepté d’être puni pour lui avoir ôté la vie alors qu’au fond… Une partie de moi ne peut arrêter de penser qu’il le méritait ! Le con me ferait presque flipper avec son regard de psychopathe, pas parce que je crains pour ma vie… Non, parce que je crains plutôt pour mon cul à vrai dire ! Un mec comme Nemo, je le maitrise d’une seule main, il ne me fait donc pas énormément peur sinon. « Bonne initiative... Ça serait con qu'un Hulk comme toi finisse par mourir bêtement dans son sommeil... » Impulsivité, ô douce impulsivité qui ne cesse de me prendre par surprise. « Je ne suis pas inquiet, j’ai réchappé une fois à la mort, elle et moi nous sommes de vieux amis tu sais… » Je me rends compte de ce que je viens de faire, de dire, encore un détail que je garde pourtant enfoui profondément en espérant que ceux qui n’ont pas entendu les rumeurs ne découvrent pas la vérité à mon sujet. Je reste sérieux, figé un instant, mes cicatrices me démangeant, notamment celle qui se trouve au niveau de mon pectoraux droit, proche du cœur, une vilaine trace blanche, boursoufflée et étendue sur quelques millimètres. Mon épaule droite également… Et mes côtes… Mon corps est un poster grandeur nature de toutes les blessures auxquelles on peut survivre. « Passe-moi les chips va ! » Je tente de dévier tout de suite pour ne pas lui laisser le temps de connecter les informations les unes aux autres, il n’aura peut-être pas fait attention à mon charabia, je pourrai très bien plaisanter après tout. Je me contenterai de revenir sur l’homosexualité, une énième fois. « Oooooh pardon de vous avoir offensé avec mes idées barbares et presque sectaires mon bon père Graham LePûr, pasteur de tous les catholiques. » Je pouffe de rire, c’est nerveux, il est définitivement mignon lorsqu’il s’énerve… Enfin marrant quoi… S’il était une fille, tout ce passerait vraiment différemment. « Non mais si tu crois que j'ai renoncé à avoir des enfants pour ça, tu te fourres le doigt dans l'cul. On est en 2015, réveille-toi un peu. On peut être amoureux de qui ont veut et dans certains pays fonder une famille. Ce serait débile de devoir choisir l'un ou l'autre et de finir par être qu'à moitié heureux. » J’acquiesce bien sagement. « Tu m’as mal compris chéri, ce que je voulais dire, c’est que j’aimerai concevoir mes enfants de manière naturelle, pas en passant par une mère porteuse ou en adoptant par exemple. Enfin, ce sont des options que je pourrai envisager également, mais… Oh et puis je ne sais même pas pourquoi je débats, la question risque de ne pas se poser de mon côté. » A moins que ma femme soit stérile, que je le sois ou qu’un imprévu nous empêche de concevoir un petit être ensemble.
   

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« Mh je sais pas si c'est très sain... » Tu murmurais, l'observant de tes deux yeux perçants. Toi aussi parfois tu te prenais à rêver, à espérer un univers alternatif comme on pouvait en croiser dans les fanfictions. Ne serait-ce pas magnifique un monde parallèle où le beau Graham se laisserait aller au moins une fois à l'expérimentation des relations charnelles homosexuelles avec toi ? Ouais, c'était comme ça, à trop s'ancrer dans des rêves impossibles, qu'on se faisait du mal. Parce que quoi que chez certains ce n'était pas bien grave, ça restait dans le domaine de l'impossible, il y avait d'autres personnes plus faibles qui elles finissaient par réellement croire à leurs mythomanies psychotiques, et qui finissaient par se faire encore plus de mal que s'ils étaient simplement resté dans la réalité. T'espérais que ça ne finisse pas comme cela avec Graham. Tu jouais ensuite, comme pour reprendre un petit peu ta vengeance face à lui. Parce que si t'étais aussi mignon qu'un bisounours, parce que si t'étais aussi fin qu'un tonneau, tu pouvais parfois avoir un jeu d'acteur au top et arriver à faire flipper des gens. Il t'était difficile de ne pas rire – surtout qu'on il osait dire que tu étais vil, toi, ! - et tu continuais, aimant voir son visage se transformer, et peut-être devenir un peur apeuré. Sûr, tu n'allais pas pousser ta chance, tu n'allais pas le traumatiser parce que monsieur risquerait de tenter de se sauver et de te casser la gueule lorsque tu deviendrais bien trop flippant, mais t'aimais juste le mettre un peu sur le bord, le laisser douter. Mais tu finissais par froncer tes sourcils, perdant ton rôle, lorsqu'il disait avoir de toute manière déjà réchappé à la mort. Il était sérieux ou est-ce qu'il rigolait ? Il ne semblait pas rire pourtant, pas de petit sourire, juste une face de marbre, tel une statue. T'imaginais bien qu'il y avait plus derrière cette phrase lâchée, mais tu savais aussi que si tu poussais maintenant tu risquerais de retourner au point de départ, et t'avais pas envie que ça arrive maintenant. Alors tu mettais cette petite information dans un coin de ta tête, et tu rigolais comme si y avait pas eu deux longues secondes de silences. « Tu t'prends pour Harry Potter avec la cape d'invisibilité c'est ça ? » Bon peut-être que là encore, il ne comprendrait pas tes références, mais eeeeeeeh, qui n'avait pas vu Harry Potter ? Dans les derniers films il se racontait l'histoire des trois frères, dont chaque souhait étaient devenus les reliques de la mort, et tu te souvenais que le plus intelligent des frères, celui qui avait demandé la cape d'invisibilité pour se cacher de la Mort tout au long de sa vie, avait finit par sortir de la cape lorsqu'il fut trop vieux, pour accueillir la mort comme une vieille amie. Alors ouais, une longue histoire pour pas grand-chose, mais ce n'était pas de ta faute s'il avait dit ces mots constituant une réplique dont tu te souvenais. Puis même s'il ne comprenait pas... Il serait toujours heureux de changement de sujet non ? Il t'ordonnait ensuite de lui passer les chips, et tu lui tirais la langue comme un gamin, en bouffant une devant ses yeux. « T'as pas dit l'mot magique ! » Tu t'exclamais du tac au tac, avant que vous commenciez à parler malgré toi sur un sujet assez sensible pour ta part. Il riait un peu nerveusement à ta première réponse, avant de t'écouter, et de reprendre. Tu levais tes yeux au ciel, venant ouvrir une bouteille de coca. « Évidement, presque tout le monde aimerait les concevoir de manière naturelle. Mais l'amour c'est l'amour et tu vas pas faire des gosses avec une inconnue juste parce qu'elle est du sexe opposée. Alors quand t'aime quelqu'un du même sexe... Bah tu trouves une solution. » Tu disais, venant prendre une grande gorgée.

   

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« Mh je sais pas si c'est très sain... » Quoi donc ? Se contenter d’interpréter quelques éléments d’une seule et même phrase pour la tourner à sa sauce et obtenir un résultat qui nous convient à nous plutôt qu’à la réalité ? Bien-sûr que ce n’est pas sain. Je ne peux cependant pas m’empêcher de pouffer de rire en un mouvement exagéré et théâtralisé. « Tu sais, il n’y a pas grand-chose de sain chez moi, peut-être mon corps… Et encore, avec ce que je mange à l’heure où je te parle cette affirmation perd toute crédibilité. » Et là je commence à partir en sucette avec ma putain de gaffe sur ma vie pleine de rebondissements. Je crois même que je pourrai me servir de mon passé pour écrire le début d’une fiction, j’ai de quoi tenir au moins cinq cent pages, entre les beaux jours, le début de la galère, la violence par mon père, le point de rupture avec sa mort, la prison et le retour à la vie réelle, trois ans plus tard… Vous ne pensez pas qu’il y a matière à écrire ? Peut-être bien que je devrai le faire, écrire, coucher tous ces traumatismes sur papier pour exorciser tout cela et me libérer de mes démons ? « Tu t'prends pour Harry Potter avec la cape d'invisibilité c'est ça ? » Quel est le rapport entre la mort et la cape d’invisibilité d’Harry Potter hein ? Non parce qu’il m’a perdu en route. « Si je possédais la cape d’invisibilité ce n’est pas la mort que je contemplerai… Ce sont les filles ! » Et un stéréotype du mec en chien, un. Je ne vais tout de même pas avoir honte d’apprécier une beauté fatale lorsqu’elle se présente à moi ? J’aurai tort de me gêner… Et puis… Il y a tellement longtemps que je n’ai pas touché un corps, embrassé des lèvres… Pas autant qu’après la période de prison, mais quand même, y avoir goûté à nouveau pour une ou deux étreintes et être à nouveau privé c’est de la torture. SUS à la privation sexuelle, SUS à la privation des chips. « T'as pas dit l'mot magique ! » Il a ce vil sourire qui me défie, je tente d’attraper le paquet d’un simple geste de main mais l’enfoiré a de bons réflexes. « Tu ne me laisse pas d’autres choix ! » Je prends une grande inspiration et… « BOUYAAAAH ! » Je lui saute dessus et je ne rate pas mon coup puisqu’il chavire, me laisse le temps suffisant pour le chevaucher et l’immobiliser à l’aide de mes genoux qui se hissent de chaque côté de lui. « Et là ? Tu me le donne ce paquet de chips ? » De toute manière, s’il me le refuse j’irai le chercher jusqu’au bout alors bon, autant abdiquer tout de suite. La joie laisse rapidement place à une conversation à double tranchant, l’ambiance est nettement moins sympathique. « Évidement, presque tout le monde aimerait les concevoir de manière naturelle. Mais l'amour c'est l'amour et tu vas pas faire des gosses avec une inconnue juste parce qu'elle est du sexe opposée. Alors quand t'aime quelqu'un du même sexe... Bah tu trouves une solution. » J’acquiesce, mal à l’aise, je crois qu’il est en colère. « Non mais bien-sûr, je suis d’accord avec toi hein ! »
   

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Ne pas être sain mentalement pour un futur psychologue, c'était peut-être pas la meilleure des choses. Comment il allait faire pour soigner ses patients si lui était déjà enfermé dans son monde parallèle composé de rêves et de fantasmes impossibles ? Tu savais pas. En plus il rigolait, en te avouant clairement qu'à part peut-être son corps, c'était pas un mec très sain. Et là tu te demandais s'il blaguait seulement ou s'il y avait un vrai fond de vérité. Tu souriais en coin et tu lui envoyais un caprisun pour qu'il l'attrape. « Tiens, boit-ça, c'est pleeeeeins de fruits et de vitamines, que du bon pour ton corps en pleine croissance ! » Peut-être qu'il te détestera un petit moins si tu montrais que tu t'en foutais pas complètement de maintenir son corps ? Et ouais, même enfermé dans un gymnase tu étais présent pour tenter de l'aider à garder la forme et sa ligne, en lui achetant le peu de trucs sains – et encore... - qu'on puisse trouver dans un distributeur. Et puis comme ça, toi tu pouvais te gaver de chips et de coca sans qu'il ne puisse rien te dire... Oh yeah. L'une de tes principales qualités – 'fin... - était celle de passer d'un sujet à un autre, comme si c'était totalement normal. Disons pour toi que c'était normal puisque tu comprenais tes propres références et allusions qui te semblaient si évidentes, puis après t'avais les autres avec qui tu communiquais, qui eux devaient surement te prendre pour un débile de switcher de débat en une phrase. Tu riais quand même parce que malgré tes bizarreries il tentait de continuer, de te suivre dans tes changements, et il était presque prévisible avec sa réponse de contempler les filles. « Vraiment ? Y a rien de mieux que le voyeur que tu ferais avec cette cape ? T'en profiterais seulement pour te faufiller dans la salle de bain des personnes et regarder des femmes nues toute la journée ? » Parce que même si toi on pouvait te traiter de pervers... T'allais pas faire que ça si t'avais la chance d'avoir cette cape. D'accoooord, tu materais quelques meufs, quelques mecs, mais t'en profiterais, tu sais pas... Pour voler dans les magasins, piquer de la bouffe au restaurant... Pour avoir des trucs gratuits quoi. Et faire des farces. Graham t'ordonnait presque ensuite de lui passer le paquet de chips, et tu gardais encore plus contre toi le paquet, parce que t'allais certainement pas lui donner sans qu'il dise s'il te plait. Ou qu'il avoue que t'es le plus beau et le plus gentil de tous les Nemo. Ou qu'il se mette tout n- … Ok ta gueule Nemo.  Par contre tu ne compris pas ce qui arrivait après. Tu eus à peine le temps de l'entendre de parler de ne pas lui laisser le choix, avant qu'il te gueule presque dans l'oreille et que de tout son poids il te faisait basculer sur le carrelage, et tu poussais une exclamation étonnée. « M-mais ! » Tu lâchais d'une manière très éloquente, alors qu'il te chevauchait pour ne plus que tu puisses réellement bouger sous son imposante stature. Meeeeerde. Pourquoi te faisait-il ça, alors que tu redevenais gentil ? Il fallait que tu fasses comme dans Glee, quand les mecs se trouvaient des choses horribles à penser pour ne pas bander quand ils se bécotaient avec leurs petites amies membres du club d'abstinence. Parce que là, ça n'allait pas être possible sinon. Ton membre allait vouloir dire bonjour au beau blond et Graham allait une nouvelle fois prendre peur et il déguerpirait en te traitant de toutes les insultes homophobiques possibles. Ne paaaas bander, mission ne pas bander. Il te reparlait du paquet de chips et peut-être que si tu ne te frottais pas à lui et que tu te concentrais sur ses paroles ça irait bien ? Tu lui lançais un regard intense, comme si tu réfléchissais à lui donner le paquet, avant de le secouer un peu au dessus de ta tête, ta bouffe grande ouverte pour essayer d'en bouffer le plus possible. C'était pas facile à l'envers et tu t'étouffais un peu... Mais c'était TES chips haha. Yours. Même si t'en foutais sur le carrelage blanc. Puis parce que vous semblez manier ce genre de choses comme personne, vous passiez de rire à sérieux, en deux secondes. Surtout que lorsque vous parliez de ce genre de sujet, t'étais trop sérieux, parce que t'avais du mal à supporter les ignorants, et Dieu savait qu'il y en avait des tas dans ce monde. Tu regardais devant toi, voyant légèrement son visage acquiescer sur le côté de ton champ de vision. Tu haussais les épaules quand il disait qu'il était d'accord avec toi, essayant de te calmer un peu. Puis tu lui lançais un regard, haussant un petit sourcil. « Tu vas les appeler comment tes enfants ? » Tu demandais amusé, juste pour alléger à nouveau l'atmosphère.

   

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On attend naturellement d’un étudiant en psychologique une certaine hygiène de vie, un esprit sain et, avec moi, on se trouve à l’exact opposé. Je ne suis pas vraiment équilibré comme gars, quand on y pense bien, je sors à peine de taule pour meurtre, je suis incapable de me livrer aux autres, je suis impulsif avec une aptitude à la violence relativement élevée et j’ai bien du mal à fermer ma gueule lorsqu’il est question de tout sauf de ma vie. Autant vous dire que j’ai davantage ma place du côté des patients que du côté des psychologues, mais bon, de mon humble avis, il faut avoir enduré des épreuves particulières pour pouvoir analyser le comportement des autres. De cette affirmation, je peux vous assurer être plutôt bien placé. « Tiens, boit-ça, c'est pleeeeeins de fruits et de vitamines, que du bon pour ton corps en pleine croissance ! » Il me lance une petite bouteille que je rattrape au vol, caprisun, pas ma boisson par prédilection, mais pourquoi pas. « Merci, mon corps t’en es reconnaissant ! » Ce n’est pas cette boisson qui fera pencher la balance d’un côté ou de l’autre cela dit. Parler de musculature et de corps sain me donne automatiquement envie de vérifier que mes abdominaux se portent bien, mes doigts glissent frénétiquement contre eux pour tâter un peu la marchandise… Bon, à mes yeux il reste encore un petit peu de travail mais ils sont plutôt pas mal, solides et visibles. Peut-être est-ce pour cette raison que je me retrouve quelque peu largué lorsqu’il fait moyen de me placer la cape d’invisibilité d’Harry Potter au milieu de notre conversation. Histoire de ne pas trop avoir l’air bête je rebondis, pas sûr qu’il attendait ce genre de réponse par contre. « Vraiment ? Y a rien de mieux que le voyeur que tu ferais avec cette cape ? T'en profiterais seulement pour te faufiller dans la salle de bain des personnes et regarder des femmes nues toute la journée ? » Il y a surement mieux, surtout pour ceux qui inspirent à aligner les actions illégales. « Je n’ai pas l’âme d’un voleur, je n’abuserai donc probablement pas de cet outil magique pour me procurer quelque objet. Mater c’est déjà pas mal ! » Je m’amuse même à m’imaginer dans cette situation, et pas forcément à apprécier la nudité, mais à être là pour écouter certaines discussions privées sans y avoir été invité par exemple. A croire qu’à force de courir après les dernières rumeurs en prison afin de ne pas être pris par surprise je suis devenu un concierge digne de ce nom. Je crève la dalle à présent, je me suis trop dépensé pour réagir autrement, et puisque Nemo ne veut pas me donner ce paquet de chips je passe à l’offensive. A califourchon sur lui, je lui laisse donc deux options, gentiment me donner le paquet de chips ou être soumis jusqu’au bout. « M-mais ! » Je dirai bien mais quoi ?, je suis cependant distrait par autre chose… Par cette foutue corde de maillot de bain qui se desserre et met à mal le peu d’intimité qu’il me reste. Le con en profite pour faire disparaitre une partie des chips en les versant dans sa bouche, pas le temps de m’occuper de mon maillot de bain. « OP OP OP ! » Je plaque ma main contre ses lèvres pour l’empêcher de continuer. « Non mais dis-donc ! Chenapan ! » Je récupère le peu de chips qui sont encore dans le paquet et me redresse pour pouvoir lui imposer ma supériorité physique. « Et tu fais quoi maintenant, hein ? » Rien du tout ! Sauf peut-être se lancer sur un sujet casse gueule ! « Tu vas les appeler comment tes enfants ? » Comment je compte les appeler ? Bonne question, je n’ai pas vraiment eu le temps d’y réfléchir, même lorsque Dixie pensait être enceinte. « Je ne sais pas, je choisirai quelque chose d’original cela dit, c’est certain. Et toi ? »

FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.

T'avais pris beaucoup de sodas entre quelques bouteilles d'eau pour tenir la nuit, mais t'avais aussi pensé aux vitamines et quoi de mieux pour le fort Graham ? Nothing. C'était peut-être flippant en fait, comme une maman qui prenait soin de son enfant. Ouais, définitivement flippant. Tu souriais en coin quand il te disait que son corps était reconnaissant, et tu ne pouvais te retenir de laisser tes yeux vagabonder sur celui-ci quelques secondes. « Mais c'est un réel plaisir de t'aider à te maintenir, d'ailleurs, comment ça se fait que t'ai pas toutes les filles à tes pieds ? » Bon, c'était peut-être pas la bonne question. Les filles à ses pieds il devait surement les avoir, mais comment cela se faisait qu'il n'ai pas de petite-copine ? Tu trouvais ça franchement bizarre pour le coup. N'aimait-il pas se poser ou était-il trop compliqué en matière de personnalité ? Ou peut-être que c'était lui qui avait des traits de caractère rédhibitoire dans un couple ? You didn't know. Tu riais ensuite, secouant un peu ton visage quand il osait dire qu'il n'utiliserait pas les pouvoirs de la cape pour faire des choses illégales. Geeeeenre. Sûr c'était cool pour mater, pour ce cacher des autres dont on ne voulait pas être vu, mais pour voler c'était surement le mieux et il ne pouvait pas dire qu'il ne l'utiliserait pas à ce genre de fin. T'avais du mal à le croire. « Tu peux dire la vérité tu sais, notre conversation n'est pas écoutée par la police. » Tu le rassurais, avant de lui faire un petit clin d'oeil. En mode aaaaie confiance, dis la vérité. Après peut-être qu'il était vraiment si réglo comme mec, mais bon. Voler sans se faire attraper ça semblait juste être le pied. Puis après, la situation dérapait un peu, alors que Graham voulait piquer tes chips. Il y avait plusieurs petits paquets, pourquoi il semblait être attiré que par celui que tu avais entre tes doigts hein ? Elles n'étaient pas meilleures. Il finissait à califourchon sur ton petit corps, et t'hésitais à rester immobile ou à gigoter. Mais si tu gigotais pour te débattre... T'avais peur que ça provoque certaines réactions pas très catholiques dans ton boxer. Alors pour t'éviter ce genre de honte, tu le provoquais une nouvelle fois, bouffant les chips la tête à l'envers, même si t'en faisais tomber beaucoup autour de ton visage. Mais voilà que le vilain Graham posait l'une de ses mains sur ta bouche afin de te faire mourir de faim, et qu'il venait piquer les dernières chips comme le bully qu'il était. Il se redressait enfin de toi, et là tu fus un peu choqué, c'est le moins que tu puisses dire. Son bas de maillot ne tenait plus du tout d'un côté, ce qui faisait que tu pouvais observer de tes yeux pervers son beau membre, et que lui n'avait pas l'air de s'en apercevoir, trop à fond sur la nourriture. Tu passais ta langue sur tes lèvres, avant de te reprendre un peu, puis de racler ta gorge. « Hm... Tu peux t'couvrir ? Parce que tu m'en veux de vouloir tenter des choses, mais en même temps comment tu veux pas que je bande quand t'es a poil devant moi hein ? J'essaie vraiment d'être respectueux de toi et de ta vertu mais là j'ai du mal dude. » Vous savez quoi ? Il avait totalement raison pour ta finesse légendaire. Et t'étais presque certain de le mettre mal à l'aise, et qu'il risquait même d'être complètement dégouté et révulsé, mais t'étais franc. Et quand tu faisais des efforts, t'aimerais qu'il pense aussi à toi, et qu'il en fasse également. Tu fis une petite moue quand il ne répondait pas totalement à ta question, et tu réfléchissais quelque peu. « Original du genre impossible à porter ? » Tu demandais en souriant en coin, avant d'hausser tes épaules. « J'sais pas non plus. J'aime pas mon premier prénom mais il se passe de génération en génération et j'aime bien les traditions. » Tu disais en murmurant, réfléchissant un peu toi-même. Ouais, t'étais prêt à donner un prénom que t'aimais pas toi-même à ton fils, juste parce que t'aimais l'histoire derrière, t'aimais qu'il ne soit pas connu ( heureusement t'avais envie de dire... ) et que ton père et d'autres prince de la lignée l'ai porté. Contradictoire, tu savais.

   

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Au milieu de toutes ces sucreries, Némo a en réalité songé à acheter des vitamines. De quoi nous permettre de nous ressaisir en cas d’overdose de caféine. La faute à trop de bouteilles de sodas, le coca en tête de liste. Je fais genre, mais je sauterai bien plus sur une bouteille de coca-cola que sur cette bouteille de jus de fruits, ce n’est pas mon truc… Il m’arrive de boire un jus d’orange bien frais le matin mais cela reste périodique, lorsque l’envie me prend. Je suis donc un parfait petit pantin, élevé par la société de consommation et je deviendrai surement obèse en fin de vie à cause de toutes les merdes que j’ai pu avaler. Tant pis, il y a pire comme destin non ? Et puis, le jour où le gras gagnera du terrain sur mon corps musclé et longuement travaillé c’est que j’aurai perdu le goût du sport, autant vous dire que ce n’est pas prêt d’arriver. « Mais c'est un réel plaisir de t'aider à te maintenir, d'ailleurs, comment ça se fait que t'ai pas toutes les filles à tes pieds ? » Très bonne question, ma première réaction serait de lui dire que je n’attire que les psychopathes qui sont excitées par mon passage en prison. Tout ce sait tellement vite sur le campus, je suis d’ailleurs surpris que Nemo ne soit pas au courant. « Je ne suis surement pas assez attirant… Ou alors je suis très compliqué, ce qui, en soit, est fort probable ! Oh et, j’ai tendance à être aveugle et à ne pas me rendre compte que je plais à une fille ! » Nous ne sommes pas rendus avec tout cela, j’épouserai probablement ma main droite dans quelques années, à défaut d’avoir trouvé chaussure à mon pied. En parlant d’une copine, que ferais-je avec une cape d’invisibilité ? La réponse clichée, me rincer l’œil bien-sûr ! « Tu peux dire la vérité tu sais, notre conversation n'est pas écoutée par la police. » J’acquiesce bien sagement. Prenant une voix plus grave, une voix de bonhomme bien stéréotypé. « Mais je te dis la vérité monsieur, le vol ne m’intéresse pas ! » Je survis depuis des mois avec rien et je n’ai pas pour ambition de gagner de la thune pour pouvoir m’acheter tout et n’importe quoi. Le minimum syndical me suffira toujours. Le véritable combat commence maintenant, il m’a dérobé mon paquet de chips, celui que j’ai entamé et commencé à savourer. Il est hors de question qu’il puisse en jouir sans moi, oh que non, je m’élance sur lui, à califourchon et, dans le chahut, me retrouve avec le bas de bikini pendouillant contre ma cuisse gauche. Le pire dans tout cela ? Happé par ma victoire et savourant mes chips je ne remarque même pas que quelque chose ne va plus. Je me sens plus… Libre, moins étouffé et ce n’est que lorsque je remarque qu’il déglutit difficilement et que ses yeux luttent pour ne pas se pencher sur mon bas-ventre que je comprends… Et merde ! « Hm... Tu peux t'couvrir ? Parce que tu m'en veux de vouloir tenter des choses, mais en même temps comment tu veux pas que je bande quand t'es a poil devant moi hein ? J'essaie vraiment d'être respectueux de toi et de ta vertu mais là j'ai du mal dude. » Je lance mon paquet de chips pour replacer le bas de bikini entre mes cuisses, pour cacher ce qu’il y a à dissimuler. On ne peut pas faire plus gêné que moi, et encore plus lorsque je commence à avoir cette image dégoûtante de Nemo en érection… Dégoûtante et… Intrigante à la fois ! Attendez, depuis quand ce genre de choses m’intéresse ? Ressaisis-toi Graham ! « Pardon, je n’ai pas remarqué que ce sentiment de liberté ne pouvait être que le résultat d’une libération explicite ! » Le souci ? Comment suis-je censé attacher cette merde en le maintenant sur mes parties ? « Tu… J’abuse si je te demande de me donner un coup de main ? » Parce que je n’y arrive clairement pas et ça m’agace. J’écarquille grand les yeux en prenant conscience d’une chose. « Un coup de main avec la ficelle du maillot hein, pas avec autre chose… » Le débat parental nous replonge dans un climat moins… Ambigüe, moins gênant et c’est tant mieux, surtout lorsqu’il a les mains si près de mon soldat ! « Original du genre impossible à porter ? » J’acquiesce fièrement. « Ce genre-là oui, mais qui reste mignon malgré tout ! Je n’appellerai pas mon fils camion ! » Certaines stars le font, pas moi ! « J'sais pas non plus. J'aime pas mon premier prénom mais il se passe de génération en génération et j'aime bien les traditions. » Non mais le mec, j’hallucine quoi. « C’est quoi ton premier prénom ? » Je me rends compte que j’ignore pas mal de choses à son sujet. « Et puis t’es vache, tu préfères respecter des traditions douteuses plutôt que de t’assurer que ton fils grandisse sans être complexé par son prénom ? »

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