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The marks humans leave are too often scars.
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KALEB H. EASTON C'est le 24 août 1993 à Londres, que les membres de la famille Easton m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé Harrison Kaleb. Je suis célibataire et fort (mal) heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale aisé. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de Langue et Littérature anglaise depuis trois ans et travaille en parallèle de mes études en tant qu' écrivain. | Résumé de ton personnage Extraits du roman d'Harrison Keevs, Ma rencontre avec les O'Connor […] Depuis mon jeune âge je savoure la littérature européenne. Mes goûts se modelèrent aux modes et se transformèrent en corrélation avec mon âge. Mon tout premier amour: James Barrie. J'étais tellement captivé par son plus fameux personnage, qu'un jour je décidai de l'incarner. Plus qu'une pièce de théâtre, plus qu'une comédie, je l'incarnai jusqu'à le demeurer pour toujours. Peter Pan, ce garçon courageux et curieux qui était près à tout pour vivre une aventure… À mes 9 ans, je pliai bagage pour fuguer vers un monde rempli de nouveautés. Non que ma situation soit particulièrement difficile. Les Keevs (*nom fictif pour les besoins de l'histoire) avaient toujours été très fortunés, très ordinaires dans leur vision du monde, trop incolores pour mon goût. J'étais l'extraterrestre du lot, petit dernier d'une portée de cinq héritier de l'héritage qui se ravissaient de grandir dans un monde de facilité et d'aisance pour lequel ils n'auraient jamais à lever le petit doigt. Alors j'ai tout quitté, beaucoup trop jeune pour faire mes propres choix. Je ne puis dire que je le regrette à ce jour, personne n'ait venu me voler de là où je me refugiais, aujourd'hui je suis convaincu de n'être qu'un vilain souvenir. Et ça me va. […] […]Entre moi et Edmund Ó Conchúir (*nom véritable, modifié pour les besoins de mon auditoire d'Amérique) ce fut l'absolu coup de foudre. Enfant d'une riche famille irlandaise, il m'apparaissait comme l'incarnation même de l'aventure. Placé dans un internat à Londres pour lui permettre de perfectionner son anglais, Edmund savait déjà à la modique âge de 9 ans ce que c'était que d'être un adulte. Il me fascinait dans son indépendance et je me sentais privilégié de faire partie de son cercle d'amis. Je me souviens de ce regard, ces petites étoiles fixés tout au fond. Je me suis tout de suite sentie adoré, aimé, désiré, bien que cette passion ne soit jamais rendue ou consommée, je respectais ses désirs sans jamais en faire mention. […] […] Mon cœur bascule en la voyant assise sur mon lit, les yeux rivés sur ce mince cahier barbouillé. Je sais ce qu'elle fait, mais la question m'échappe tout de même; « Qu'est-ce que… qu'est-ce que vous faites? » Elle ne relève même pas la tête, mais un rictus naît au bord de ses lèvres. Sa langue caresse son pouce un instant et elle s'accapare d'une nouvelle page. «La blondeur de ses cheveux m'enivrent, mes doigts aimeraient y plonger et y découvrir la richesse de l'or qui n'a pas de prix… Quel poète ce petit Harrison! » Un rire la possède de tout son long alors qu'elle se hisse sur ces jambes, un bon pied nous sépare en taille, elle est imposante, mais ne réussie pas à me faire peur. Je ne l'ai jamais vu de si près, toujours si froide et lointaine, il me semble n'avoir jamais eu de réelle conversation avec elle depuis mon arrivé il y a cinq ans, alors que je m'étais recueillis chez la famille d'Edmund. Elle fait un pas vers moi et moi vers l'arrière, mon bras est cependant tendu vers elle alors que j'essaie d'atteindre le coin de mon journal qu'elle agrippe toujours entre ses viscères. «Je te croyais plus intelligent, toi, amoureux de cette vulgaire bâtarde? Elle n'est même pas jolie, elle n'a rien! » Keeva était en réellement la plus belle femme qui existe sur Terre, tout le monde le constatait avec une objectivité partagée. Je n'aimais pas son ton, j'étais déjà bien conscient de la haine qu'elle nourrissait à l'égard de sa nièce, mais de là à… «Qu'est-ce que tu lui trouves, hum? » Ses yeux semblant rougir à la seconde, éclatant de colère. Ma respiration était lourde, j'essayais de me calmer en repensant à Keeva, à la douceur de son regard, de son amitié. À nos soirées passées que tous les deux, deux fois par ans, les deux plus beaux moments de mes années depuis mon arrivée. Je repensant à Hamlet, à nos jambes entremêlés, à la fraîcheur de son haleine quand on murmurait sous la couverte. Shakespeare aurait décrit notre relation avec la plus grande justesse, employant les mots les plus doux… relié au concept de l'amour. Oui, j'étais convaincu d'en être amoureux, comme je souffrais tous les jours de son absence. «Je… je ne sais pas, pourquoi? » Je balbutiai ces mots alors que ma tête fourmillait de mille et une raison d'aimer Keeva, je sentais cependant que sa question était rhétorique. Bientôt mon dos rencontra la surface froide du mur de marbre, il n'y avait plus de place pour reculer. «Je vais te la faire oublier moi. » Murmura cette vieille sorcière en rencontrant mes lèvres des siennes. Je pris un moment avant de réalisé ce qu'il se produisait, elle, la mère de mon meilleur ami, son corps collé au mien, sa langue bientôt chatouillant mon palet. J'eus envie de vomir. Mes bras s'en prirent à ses épaules, la poussant sans succès alors qu'elle glissait les siennes dans mon dos pour me retenir un peu plus à elle. Je gémis sans me faire entendre, la bouche accablée par sa présence. Il n'y avait personne dans la maison, Edmund était au cinéma avec sa copine qu'il gardait pour combler les apparences. Mon dieu… je sentis ses doigts moites et dégoûtant déboutonner mon pantalon, puis faire glisser mon boxer. On me laisse enfin disposer de mes lèvres à mon vouloir. «Vous êtes malade, laissez moi… LAISSEZ MOI PUTAIN! » Je m'en ruine les cordes vocales. «Shhh… »Me souffle-elle en m'empoignant fermement. J'étais toujours puceau jusque là, première et dernière aventure sexuelle de ma vie jusqu'à aujourd'hui. Mon thérapeute m'a conseillé de complètement vidé mon sac, alors si vous vouliez des détails, les voici. […] […]En ouvrant le journal ce jour là, la une arborait le portrait d'un homme que je n'avais toujours connu qu'en photos. La ressemblance qu'il partageait avec sa fille me donna mal au cœur pour la première fois. Je me relevai d'un coup, mon corps se crispa de douleur, causée par mon agression de la veille, et me boitai jusqu'à une boite téléphonique. Je composai, puis m'effondrai en entendant cette subtile voix de princesse me répondre à l'autre bout du fil. Je m'en voulu longtemps de n'avoir su lui porter réconfort ce jour là ou même de lui en avoir réclamé, mais il était évident pour moi maintenant que je n'étais plus la même personne joyeuse et curieuse qu'elle avait connue. Je n'étais plus une personne digne d'être aimé. Je me sentais sale et d'une certaine manière dégoûtant de n'avoir pu me préserver pour elle, pour l'amour de ma vie à qui j'aurais voulu offrir toutes mes premières fois.[…] Ce roman, il est de moi, sur ma vie. J'arbore aujourd'hui le prénom de Kaleb sous prétexte que cela fait de moi un auteur anonyme. Le roman connais un certain succès, particulièrement au États-Unis où je poursuis maintenant mes études de Littérature grâce à la petite somme d'argent que j'ai pu amassé en publiant mon histoire. Je continue d'incarner mon rôle, de Pan, au jour le jour. Sans jamais m'attacher, sans jamais me délivrer, sans jamais dévoiler à quiconque ma réelle identité. Je ne suis plus que l'ombre de ce roman, parfois j'y crois, parfois je me convaincs qu'il s'agit d'une œuvre de fiction. |
Info à connaître / liens à ajouter / recherches de liens / ... Per hoc minui studium suum existimans Paulus, ut erat in conplicandis negotiis artifex dirus, unde ei Catenae inditum est cognomentum, vicarium ipsum eos quibus praeerat adhuc defensantem ad sortem periculorum communium traxit. et instabat ut eum quoque cum tribunis et aliis pluribus ad comitatum imperatoris vinctum perduceret: quo percitus ille exitio urgente abrupto ferro eundem adoritur Paulum. et quia languente dextera, letaliter ferire non potuit, iam districtum mucronem in proprium latus inpegit. hocque deformi genere mortis excessit e vita iustissimus rector ausus miserabiles casus levare multorum. |
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