TG2 ❥ Le bar

Gwen a fait l'effort de la robe ce soir, mais quelque chose dans ses derniers mots m'intrigue Quel genre d'efforts? Demandai-je en arquant un sourcil tout en continuant à boire petit à petit mon verre, ne me rendant pas forcément compte de les enchaîner peu à peu, un deuxième et bientôt peut-être un troisième? D'après ce qu'elle me raconte, Gwen semble être du genre bagarreuse, ce qui me fait sourire, je le savais déjà donc elle m'apprend pas grand-chose, par contre, j'ignorais qu'elle s'était autant embrouillées lors des précédents bals et spring break Qu'est-ce qui s'est passé? Je me montre de plus en plus curieuse avec elle. Probablement trop long de tout me raconter, ce que je comprendrais. J'ai toujours bien aimé jouer les infirmières Avouai-je en jetant un petit regard séducteur en sa direction. J'étais tellement éprise par la conversation que je ne faisais pas attention au monde qui m'entourait. Un moment.. à la piscine... Je reste vague, mais elle sait de quoi je parle. Je suis touchée quand elle parle de moi dans ses précédentes paroles. Surprenant, je la vois en train de rougir, l'occasion pour moi de faire une réflexion à ce sujet Tu es adorable avec ce rouge aux joues Je la taquine légèrement, même si c'est la vérité.

Quand elle me demandait quels genres d'efforts je pouvais faire, et en voyant plus de gens débarquer près du bar comme les deux Eliots, je lâchais un léger soupir. Je te dirais ça plus tard, surement. Je buvais ce second mojito assez rapidement cette fois, comme pour oublier la présence de ces schtroumpfs qui me sont indésirable pour un épanouissement personnel de la soirée. J'adressais cependant un sourire à Elysia suite à cette phrase. Elle me demandait par la suite ce qui s'était passé pour toutes ces bastons. La liste est longue. Quand t'es le vilain petit canard de l'Eliot House pendant trois ans, une fois que tu changes complètement de bord pour devenir Mather, t'es encore moins bien vue. Il y a eu pas mal d'histoires, et la plupart avec mon demi-frère Andy. Et pour les bals, touches à un Mather, tous les Mathers sont là, et j'suis la première à rentrer dans le tas. C'était un résumé assez bref, je n'allais pas parler non plus du fait qu'on ait essayé de me noyer alors que me remettais à peine de mes blessures suite à la bombe, ça serait bien trop long. Elle me répondit par la suite qu'elle aimait bien jouer les infirmières, avec un regard de fou. Me regarde pas comme ça, ou je me venge. J'ai envie de voir si je peux encore lui faire perdre ses moyens ce soir. Quant aux découvertes, elle parlait de ce fameux moment qu'on a passé ensemble. Ce moment qui me perturbe encore l'esprit à ce jour. Puis elle me taquinait sur le fait que je rougisse. Arrête, ou je te fais perdre tous tes moyens, comme à la piscine. Je relevais la tête pour replonger mon regard dans le sien, et m'en rapprochait un peu plus. Et j'adore quand tu perds tes moyens... chuchotais-je à son oreille, tout en ayant posé ma main sur sa hanche.

Je remarque très vite que la présence de ces deux autres personnes, ces deux Eliots qui venaient de faire leur entrée, agaçait quelque peu Gwen. Je ne comprends pas toujours toutes ces guerres entre les confréries, mais je trouvais que c'était une perte de temps. Autant se concentrer sur la discussion, ce que je tente de faire pour que Gwen oublie leur présence. Elle me raconte alors ces histoires qu'elle avait pu avoir auparavant et je comprends mieux pourquoi elle ne se sent pas si à l'aise que ça en la présence d'Eliots. Je hoche du visage, je ne cherche pas à en demander plus là-dessus, sachant que ce n'est pas le moment pour en discuter. Je m'aventure donc à jouer avec elle en lui lançant de petits regards pleins de sous-entendus, au moins avec ça, je sais que je capterais toute son attention et ça ne loupe pas. Je me mets à rire doucement quand elle parle de vengeance Ah oui? Vraiment? Demandais-je en lui relançant ce petit regard comme pour la provoquer une nouvelle fois. Je fais une remarque concernant ces joues légèrement rouges. Une nouvelle fois, elle parle de certaines représailles, mais de bonnes en tout cas. J'esquisse un petit sourire tout en tournant on visage vers elle Mais peut-être que j'aime quand tu me fais perdre mes moyens.. Dis-je en la regardant de cette même façon que tout à l'heure.

Je déteste parler de mon passé au sein des bleus. Je m'y trouvais non seulement par obligation, mais également pour soi-disant rencontrer des gens importants. Mon cul, j'ai rencontré peu de bonnes personnes dans cette maison. Ma défunte Willow, par exemple, et encore, elle avait ses périodes aussi. Mais j'aimais cette fille, bien plus que j'ai pu aimer n'importe qui dans ma vie, et je n'ai pas aimé souvent. Une chose est sure, jamais plus je ne mettrais un pied là-bas, sauf pour tout saccager sur mon passage, ou pour régler des comptes physiques. Elle comprenait cependant que je n'avais pas envie de m'étendre plus sur le sujet, surtout en présence du nouveau président Eliot et d'un de ses sous-fifres. Elle changeait de discussion sans transition, et c'est tant mieux. Oui, j'vais me venger. Elle me provoquait encore avec son regard perturbant. Elle tournait par la suite son visage face au mien, en me disant que peut-être elle aimait bien quand je lui faisais perdre ses moyens. Un sourire en coin s'affichait sur mes lèvres au même instant. Ne me dis pas ça deux fois, chérie... Je venais alors effleurer sa bouche avec la mienne, en gardant mes yeux fixés sur les siens et ma main sur sa hanche. ...mais tu n'as pas été sage, je crois... Je me reculais alors doucement, un sourire provocateur aux lèvres.

J'avais quitté ma table parce que je trouvais vraiment qu l'ambiance était devenu beaucoup plus tendue depuis que Mackenzie et Erwan discutent et pas des plus calmement, j'ai donc préféré quitter la table et venir respirer de l'air frais au bar avec un bon whisky sec. Je jetais quand même un regard à la table où je les voyais toujours s'embrouiller, je soupirais buvant une gorgée de mon whisky avant de sentir une présence porche de moi, Mickaela « Vous êtes sur ? Pourtant j'ai une très bonne mémoire, votre sourire m'aurait forcément marqué. » élégant et gentleman, je ne changeais pas, même dans ce que je disais quand j'avais à faire à une femme, une très belle femme d'ailleurs. Je souriais légèrement m'accoudant un peu plus au bar, en portant mon verre de nouveau à mes lèvres en la regardant.

Je suis consciente que cette discussion est agaçante pour Gwen, elle n'a pas envie de trop discuter là-dessus, je le vois bien, alors je préfère changer de sujet et ne pas la forcer à dire quoi que ce soit si elle ne le veux pas. Peut-être qu'un jour elle se livrera à moi, je ne suis pas tant curieuse que ça. Je commence à jouer en lui lançant ces petits regards, ça m'amuse beaucoup, j'aime la provoquer d'une certaine façon. Gwen se rapproche de moi, je retiens ma respiration tandis que nos lèvres se frôlent, je me mordille la lèvre lorsqu’elle se recule, elle doit bien s'amuser en faisant ça Je suis toujours sage dis-je avec un grand sourire sur les lèvres, d'un air angélique.

Je riais lorsque je voyais Solveig achever son verre d'une traite. Même moi je ne faisais pas ça, sauf quand je voulais me changer les idées. Cette petite m'intriguait beaucoup, j'aimerais bien faire d'avantage sa connaissance mais mon regard se posa sur un mec que j'avais pas trop envie de croiser. Récemment elle a envoyé une fille à l'hosto donc je vais devoir refuser ton verre. Navré, je dois te laisser. j'étais pas cool de l'abandonner comme ça, mais Tate et moi, on avait des choses à se dire. Récemment, Leevy m'a expliqué que le président de la puante house lui avait fait des avances en lui avouant ses sentiments. Il m'a également rabaissé comme de la merde en disant que à MA copine que je n'étais pas un mec pour elle. Après tout, ce ne sont peut être que des rumeurs, mais je pense pas que Leevy était une menteuse, en tout cas, pour ce genre de chose. Je contournais la cabot et je venais m'accouder près du bar en souriant faussement à Tate. Comment ça va mon pote? dis-je d'un air totalement faux. Je vidais mon verre puis je le déposais sur la table. Non en fait je m'en branle de savoir comment tu vas. Je te mets en garde, alors écoute-moi bien. Tu ne t'approches plus de Leevy, tu l'oublies, tu disparais de sa vie, est-ce bien clair? Ou je dois me faire mieux comprendre? car s'il voulait que j'emploie la manière forte, il n'y avait pas de soucis. Mais entre président, c'était plus chouette de faire les faux culs non? Juste l'instant de quelques secondes.

(Invité)