KENYA ▬ Le début du reste de notre vie...

J'ai eu peur quelques secondes, on aurait dit qu'elle ne croyait pas à ma blague malgré mon rire et mon sourire qui avait tout gâché. "Voilà c'est ça le principe, faut bien que quelqu'un vérifie cette photo, ça va être nous." Sifflotais-je avec des grands yeux. "T'es un peu exigeante quand même Kovalevski, te payer non, tu vas adorer ce que je fais, tu aimes toujours tout manière alors non requête refusée, tu ne seras pas payé, pas de cette manière." Je rigolais, je croyais pas mes oreilles, elle était gonflée. J'hochais la tête, Anya s'allongeait, elle était grande, longiligne, son corps et ses courbes étaient parfaites, souvent je me surprenais à la regarder discrètement pour juste apprécier chaque détails de son corps, le grain de sa peau aussi sous mes doigts que je laissais glisser sur sa peau quand elle dormait. "Hum…" Je passais justement mes doigts sur la peau de son ventre qui réagissait en développant des millions de frissons. "Non je crois que j'ai ma réponse." Mes yeux brillaient, mon téléphone posé sur ma serviette, je me glissais sur elle à califourchon pour être plus précis. Mes lèvres frôlaient les siennes, joueur, je ne l'embrassais me contentant de déposer un baiser sur son épaule droite puis gauche, des baisers lents, doux qui remontaient lentement vers le milieu de son cou, sa peau avait l'air de réagir plus que je ne l'aurais cru, je descendais alors sur ses bras, d'abord le droit puis le gauche pour faire un saut rapidement sur son ventre, le tour de son nombril sachant pertinemment qu'elle n'aimait pas quand je l'embrassais à l'intérieur de ce dernier. "ça va?" murmurais-je sensuellement.

Me regardes pas comme ça, qui ne tente rien, n'a rien dis-je en riant doucement alors que je me laissais tomber sur ma serviette, mes cheveux humides, s'étalant autour de ma tête comme un oracle doré. Ses doigts caressaient ma peau, je fermais les yeux automatiquement, avec un large sourire sur les lèvres, qui plus est, le soleil Brésilien me rendait toute chose, c'était une terrible combinaison. Je gesticulais un peu lorsqu'il se posait contre moi, ouvrant les yeux pour le regarder faire. Hein ? Réponse à quoi ? demandais-je un peu largué, faut dire, que je ne pouvais pas me concentrer réellement. J'entrouvais mes lèvres doucement, laissant mon souffle chaud en sortir lorsqu'il frôlait ma bouche de la sienne mais rapidement, un long soupir sortait d'entre mes lèvres lorsqu'il ne m'embrassait pas. T'es pas censé m'embrasser ? demandais-je avec un petit sourire, parce que c'est ce qu'il faisait, contre ma peau. Sur les épaules, cela ne me faisait aucun effet visible, sauf que sur le milieu de mon cou oui Là, oui dis-je en me mordillant la lèvre, j'avais toujours était sensible lorsqu'il m'embrassait le cou. Lorsque ses lèvres touchait le creux de mon bras droit, j'eu une réaction aussi, je frissonnais. très bien dis-je en gigotant un peu. Ne pense pas au nombril, j'aime pas ça, ça me fait rire et je trouve ça étrange par contre là .. je laissais tomber ma tête en arrière, lorsque ses lèvres déposaient un baiser juste en dessous de mon nombril. C'est quoi les autres zones rouges ? Y'en a encore beaucoup ?

Petite impatiente qu'elle était. Mes yeux brillaient, ses épaules donc n'était pas une zone qu'elle appréciait, ni même ses bras par contre le milieu de son cou c'était un nuage de frissons qui s'emparait d'elle, je m'en doutais. "J'y pensais pas." Dis-je avec une voix qui s'étranglait vers la fin. Je souriais en déposant un baiser sous son nombril, puis un autre à la lisière de son maillot. "Pourquoi? Tu veux que je cesse? C'est dommage, y en a d'autres tu sais." Je chuchotais avec une telle sensualité que l'atmosphère se réchauffait autour de nous avec violence, mes yeux la mangeait encore sans complexe, sans gêne, je déposais des baisers sur ses cuisses, ses mollets remontant vers le creux de son maillot ou je déposais un baiser sur le tissus. "Je crois que j'ai tout exploré." Mentais-je en déposant des baisers en dessous du tissu de son haut de maillot. Anya avait l'air déconnecté, je n'aurais jamais cru que mes lèvres avaient ce genre de pouvoir, mes mains oui mais pas elles, c'était flatteur, autant de temps sans elle qui me réclamait depuis tout à l'heure malgré les deux ans passés c'était inespéré.

Bon dieu, cette idée était juste géniale. Mon cou était une zone érogène, tout comme le creux de mon bas droit et ce banc de peau sous mon nombril. Kenny avait les lèvres posées sur ma peau, tout en me regardant d'une manière si intense qu'il me déstabilisait totalement. Cela ne devrait pas être permis. Mes cuisses aussi étaient un point sensible, je passais ma main dans ses cheveux, pour les lui caressait lorsqu'il déposait un baiser sur le bas de mon maillot pour remonter vers la partie haute de mon maillot. Il avait écarté les bout de tissus, je repliais mes jambes autour de lui, sans pour autant l'encercler. Je frissonnais de toute part, mes mains descendaient et remontaient le long de son dos alors que je laissais tomber ma tête en arrière, contre le sable. Je crois que je suis entrain de prendre goût au fait d'être ton cobaye je me cambrais légèrement, alors qu'il s'essayait encore à quelques zones avant que je ne me redresse sur mes coudes, remettant mes triangles en place Alors, j'ai combien sur combien ? Suis-je dans la norme ? demandais-je en riant doucement

"Je sais." Deux mots prononcés dans mon souffle rapide, j'étais fébrile moi aussi, j'aimais l'embrasser partout sur son corps même si là ça dérapait un peu, beaucoup. Mes yeux posés sur les siens, je me remettais de mes émotions avec douceur. "Dire que tu voulais être payé, tu ne crois pas que c'est un peu inapproprié du coup avec le recul?" Je lui lançais un petit clin d'œil. "Je ne serais pas dire si vous êtes dans la norme madame Kovalevski mais je peux vous dire que moi…" Je la poussais pour qu'elle se retrouve de nouveau sur le dos, mes mains posés de chaque coté de sa tête. "Que moi ça me plait bien tout ceci." Murmurais-je en approchant mes lèvres des siennes. "Oh mais j'ai oublié un endroit." Je déposais un baiser sur son menton, sur sa joue pour descendre jusqu'à son oreille, je sais que cet endroit était plus le mien que celui de mon épouse mais fourrer ma langue dans le trou de son oreille m'amusait tellement que je rigolais après l'avoir fait. "Zone non érogène hum." Ma voix était si joyeuse, joueuse, je déposais même mes lèvres contre ceux d'Anya la seconde suivante. "Tu es vraiment entrain de me faire dériver, chaviré, si tu veux pas que mon bateau rentre au port, tu devrais te mettre avec un sac poubelle sur la tête. J'ai de bonnes idées je sais."

J'ai quand même fait ça, à mes risques et périls dis-je en riant légèrement. Ce genre de risque, j'aimerais le prendre à chaque seconde. Il me poussait pour que j'atterrisse sur le dos. Je le regardais en posant mes mains dans le bas de son dos glissant lentement dans son maillot de bain pour les poser finalement sur ses fesses que j'agrippais lentement, sans contraster avec ce moment sensuel, lent et doux. Je souriais lorsqu'il déposait des baiser sur mon visage avant de rire et de tourner vivement la tête lorsqu'il glissa sa langue dans mon oreille. Du tout, ça c'est la tienne dis-je en essuyant mon oreille, légèrement grimaçante Je crois que je suis toute ouïe à entendre tes idées ... dis-je en me surélevant légèrement pour attraper sa lèvre inférieur, la lui mordre pour finalement, tirer dessus en la laissant céder d'elle même lorsque je retrouvais ma place. Mes mains quant à elle, qui était posé sur ses fesses, étaient à présent devant, s'occupant de son voilier.

"T'es sur?" Je refaisais le coup de la langue dans son oreille, ça me faisait bien rire je reconnais, je reconnais aussi que la voir sourire et rire de la sorte de façon si insouciante m'amusait et me comblait de joie. "Bien je me disais que peut-être on pourrait planter un clou ensemble." Bon ok là je fronçais les sourcils, me comparé à un clou, Anya à une planche de bois c'était étrange. "Oublie ce que je viens de dire." Dis-je rapidement. Ses mains sur mes fesses m'avait déjà rendu un peu fébrile, le coup de grâce venait la seconde suivante, je fermais un peu les yeux, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti si prêt, prêt à attaquer comme si j'étais un lion en cage qui se jetais sur sa proie dès que je voyais un signe de faiblesse, là c'était quand je contemplais ses lèvres légèrement rosé, que j'embrassais avidement, langoureusement, je me laissais transporter peu à peu, en appréciant toujours la moindre caresse qu'elle me procurait, ça me rappelait un peu l'ancien temps ça, la Anya d'une époque était ainsi désormais j'avais parfois eu l'impression d'avoir rendu cette femme si pétillante plus triste. Cette pensée me traversait l'esprit une seconde car quand nos yeux s'entrechoquaient, quand ses iris s'agrandissaient, je voyais bien que non, je me plantais. "Ici?" demandais-je en frottant mon nez contre le sien.

J'éclatais de rire lorsqu'il me parlait de clou. Je le regardais en arquant un sourcil, me pinçant les lèvres de mes dents pour ne pas rire encore Tu veux qu'on plante un clou ensemble ? C'est très poétique je dois dire dis-je en éclatant de rire finalement Je crois que ça serait bien oui dis-je en faisant coulisser mes mains sur le devant pour lui administrer quelques douces caresses comme il aimait. Je le regardais droit dans les yeux en faisant cela, admirant l'effet que cela lui faisait. Je voyais ses iris s'agrandir tout comme mon sourire, encore plus lorsqu'il me posait cette question. Ici confirmais-je en hochant la tête vivement alors que l'une de mes mains se séparée du mat pour baisser son maillot sur ses cuisses, pas totalement parce que je n'avais pas l'accès, tandis que ses lèvres avaient enflammées de nouveau les miennes. Tu crois qu'on a le temps avant qu'ils arrivent ? dis-je, légèrement essoufflé en reposant ma tête sur ma serviette

Bébé .. dis-je en fronçant doucement les sourcils Bébé ! dis-je en l'arrêtant dans ses mouvements, y'a du bruit ... je me surélevais légèrement pour voir un bateau arrivait qui nous faisait de grand signe ... Kenny y'a Priape dis-je en le poussant sur le côté, remontant son maillot tout en ajustant le mien Tu m'as dis qu'ils ne viendraient pas aussitôt dis-je en relevant mes cheveux en bataille dans une queue de cheval. C'est que Priape se faisait du soucis pour Kenny apparemment et avait pensé qu'il serait mieux pour lui comme pour moi, d'être plusieurs pour prendre soin de lui