KENYA ▬ Dance silver moon’s sparkling, so kiss me

Quand elle me sortait tout ceci, je riais un peu, mince quoi notre première rencontre avait été si explosive en y repensant. "Un mec comme moi, si elle tient de ton caractère je m'en fais pas pour elle." M'amusais-je à dire avant de sourire face à sa dernière phrase. "Je prend ce compliment." J'encerclais sa fine taille entre mes bras, respirant son odeur quand je penchais la tête vers son cou, je n'arrivais pas à croire tout le chemin parcouru avec elle quand on regardait notre première rencontre rien y personne aurait pu croire qu'un jour on allait être marié, qu'on aurait même un enfant, c'était si irréaliste. Désormais assis par terre vers le cerisier, j'écartais les jambes, j'aimais avoir mon épouse contre moi puis je ne sais pas quelque chose me disait que salir son vêtement en s'appuyant contre le tronc ne lui plairait pas. "C'est toi qui me dit ça?" dis-je en lui lançant un regard des plus coquins. Elle? Franchement c'était une énorme blague, Anya était surement la femme qui m'avait le plus donner envie de faire du sport et elle ne rechignait jamais. "Et en plus tu viens quand même." Riais-je en l'accueillant volontiers contre moi. "Je ferais attention sauf si ça implique que tu retires ton haut une nouvelle fois, là je pourrais pas te promettre que j'en mettrais pas partout." Je déposais un baiser sur sa tempe, joueur, je la calais encore contre moi alors que je commençais à manger. "Super, on ira au resto ce soir comme ça." J'étais content, après mon rendez-vous je voulais me changer les idées d'habitude je trainais avec Alessia, on dessinait tous les deux ou on regardait des dessins-animés mais le fait de passer du temps avec mon épouse me rendait bien plus heureux, j'avais besoin, on avait besoin de ce temps pour nous deux. "Et?" Je jouais en la regardant avec son cornichon. "Tu veux que je te sauve alors qu'il y a deux minutes tu disais limite que j'écartais les jambes toutes les deux secondes." Riais-je en m'approchant de ses lèvres. "Je le prends parce que tu as dis aussi que j'étais un prince charmant." Je l'attrapais entre mes dents pour le fourrer dans ma bouche alors que la sonnerie retentissait. "On est en retard." Dis-je sans même bouger en fait ça m'amusait de reprendre un peu les cours même si je n'étais pas directement concerné. "Dommage tu vas devoir sécher."

Hey ça veut dire quoi ça ? J'suis pas toujours les jambes écartées je te signal dis-je en lui donnant un coup dans l'épaule, sans mesurer ma force cette fois ci et au fond, j'espérais lui avoir fait légèrement mal (aa) Oui je viens, parce que je veux pas m'appuyer contre le tronc oui, sait-on jamais si y'a de la sève c'est juste pour ça pas parce que j'aime quand tu m'encercles de tes bras, pas parce que j'aime sentir ton torse contre mon dos, ta chaleur, ton souffle, tes mains baladeuses ... Non, j'ai pas envie de sortir, je veux préparer à manger et me regardes pas avec tes gros yeux, j'ai acheté une application de cuisine et je crois que je tiens le bon bout dis-je en attrapant mon iphone pour la lui montrer justement, je faisais des efforts et c'est vrai que peu à peu, je commençais à prendre du plaisir à "tenter" de cuisiner. Cornichon entre les dents, je fronçais les sourcils en tournant le visage pour qu'il puisse l'attraper, je n'aimais pas ça, je détestais même et il fallait qu'il me sauve mais bien entendu, il s'amusait à me faire languir. Sauf que je commençais à avoir le goût dans la bouche, ignoble. J'hochais la tête et je fonçais droit vers sa bouche pour le forcer à être plus vif. Du coup maintenant, il est hors de question qu'on s'embrasse, je déteste le goût dis-je en prenant une grande gorgée d'eau et un bout de pain au parmesan pour faire passer le dit goût. Il était l'heure d'aller en amphi. Je soupirais, en regardant ma montre Kenny c'est un amphithéâtre, je peux y aller quand je veux alors dès qu'on a terminé on y va et c'est 5 minutes après que nous avions terminés. Passant rapidement aux toilettes pour se rincer les mains, Kenny en profitait pour m'embêter Allez arrêtes maintenant, puis tu devrais pas être là, c'est les toilettes des filles là dis-je en le poussant vers l'extérieur

"Fais voir." Je prenais son téléphone, elle avait mit des plats en favoris, je les regardais avec un petit sourire, j'aimais voir ma petite femme vouloir essayer de cuisiner, je n'étais pas le genre d'homme à se dire que c'était la tache d'une fille, j'étais plutôt dans le partage des tâches puis moi j'avais toujours cuisiné, j'avais toujours fait des gâteaux par gourmandise et aussi pour aider ma grand-mère à une époque. "Celle là j'aime bien." Dis-je en lui montrant une recette de tacos. J'hochais deux fois de suite les sourcils comme pour lui dire tu te souviens de Miami? Moi oui, Antonio vendeur de Tacos était l'ancien surnom de mon épouse même si la je pourrais l'appeler, la femme au cornichon avec sa manière de me tendre ce petit bout. "Tu peux être vachement docile si tu as un cornichon dans la bouche, c'est bon à savoir." Riais-je en lui prenant. "De toute manière qui a dit que je voulais t'embrasser? Personne." Je déposais un baiser dans le creux de son cou remontant jusqu'à son lob d'oreille alors que ma main libre était des plus baladeuses. "Ou on peux ne pas y aller." Murmurais-je en lui mordillant le lob d'oreille seulement Anya avait envie d'y aller vu à la vitesse dont elle s'enfilait son repas alors je faisais la même chose et 5 minutes après on était en route même vers les toilettes des filles je rentrais pour l'embêter en posant mes mains sur son dos, sur son ventre, ses épaules alors qu'elle se lavait les mains. "Y a personne." Riais-je en la sentant me pousser. "Qu'est-ce que tu peux être violente par moment Kovalevski." Je la suivais jusqu'à son amphi ou on rentrait, le cours avait bien commencé mais personne ne prêtait réellement attention à nous deux alors qu'on allait vers le fond de la salle. Anya s'installait, moi je piquais ses feuilles blanches ainsi que son crayon pour passer le temps et j'entamais un magnifique dessin de mon épouse entrain de bosser avec ses petites lunettes noires sur le bout du nez. Merde ce qu'elle pouvait être sexy.

On verra, tu manges toujours des tacos dis-je en roulant des yeux avec un petit sourire. C'est fin et très subtile ce que tu dis Kenny ou peut être que c'est moi qui avait les idées déplacées en fait, mais on ne peut pas m'en vouloir, je suis une femme frustrée ces derniers temps. Je repoussais un peu Kenny quand il laissait trainer ses lèvres contre ma peau, merde, je vais sentir le cornichon mais finalement, nous nous dépêchions de terminer de manger, parce que mon cour avait déjà commencé. Exactement, je te conseil de faire attention dis-je en plissant légèrement des yeux, le regard sur le miroir, pour tenter de lui faire peur, alors qu'en suite, je séchais mes mains en m'essuyant sur ses fesses, y laissant l'emprunte de ma main, pour un moment éphémère certes, mais tout de même. Rapidement, nous entrions dans l'amphi, en haut. Je sortais mes affaires, sortais les feuilles de Kenny en lui tendant mon crayon et j'enfilais mes lunettes pour me mettre au travail et noter ce que le professeur disait. Je me tournais un peu pour mettre mes jambes sur celle de Kenny, juste parce que je commençais à avoir mal aux fesses, alors que sans vraiment le vouloir, je m'amusais avec le décolleté de mon débardeur tout en écoutant le cour. Je fronçais par moment les sourcils, le nez, n'étant pas d'accord avec ce que le professeur nous disais. tu trouves pas que c'est n'importe quoi ce qu'il dit ? dis-je en tournant la tête vers Kenny, complètement hallucinée.

Ses lunettes là, mon dieu ce qu'elle était sexy, je frissonnais tellement des pensées me venaient en tête puis sa manière de jouer avec son décolleté sans compter ses jambes sur les miennes, chaud quoi. "Hein?" Je tournais mes yeux vers son visage, du moins j'essayais car ses seins me faisaient de l'œil et comme si ça ne suffisait pas j'avais une réaction physique bien prononcé. Bien voyons, non mais moi j'avais le chic pour réagir dans des moments inappropriés, quel nul je faisais. "Ce cours est nul à chier, je te l'ai dis." Dis-je après avoir écouté deux pauvres secondes, je ne voyais pas comment ça pouvait aider Anya à diriger ce mec avait l'air de dire des conneries toutes les deux secondes. "La pause est à quelle heure?" murmurais-je en passant mon bras autour du dossier, je caressais aussi sa jambe doucement alors que mon nez frôlait sa tempe, que ma main libre remontait doucement vers la naissance de ses cuisses, j'avais trop envie d'elle.

J'ai dis, tu trouves pas que c'est n'importe quoi ce qu'il dit, il parle d'équité alors que les riches sont ponctionnés jusqu'à la moelle, pour un soucis d'équité, tu m'étonnes que les grandes fortunes quitte la france, ils sont étranges dans ce pays ... puis l'ISF je fronçais les sourcils en reprenant le cour, je trouvais la politique française assez étrange, peut être parce qu'habiter dans ce pays, me coûterais une blinde. Mais non, c'est intéressant dis-je en passant ma main à la base de ses cheveux, contre sa nuque, pour les laisser glisser entre mes doigts avec un petit sourire. J'en sais rien du tout, tu sais ce prof est un peu à l'ouest, il arrive qu'il ne nous en fasse pas dis-je en haussant une épaule, cependant, je ne l'avais pas remarqué s'approcher autant. Son bras contre le dossier de ma chaise, son nez contre ma tempe et sa main qui caressait ma tempe tout en remontant doucement Kenny, qu'est ce que tu fais ... dis-je en posant ma main contre la sienne pour la faire glisser vers mon genoux Je pensais que tu devais te rester tranquille et dessiner , c'est pas le pacte qu'on a conclu ? lui demandais-je avec un petit sourire en coin tu me déconcentres en plus dis-je en lui montrant mon écran avec des petits points pour remplacer les mots manquants.

Je n'écoutais rien de ce qu'elle me racontait, j'avais une idée c'était son corps contre le mien. Depuis la fin du spring break rien ne se passait comme prévu entre nous, on se disputait plus mais voilà qu'un nouveau souci de taille c'était glissé entre nous et même si dans la vie de tous les jours on était encore plus fusionnel, je sais que ça lui manquait autant que moi nos moments pour la simple et bonne raison que c'était explosif entre nous. Sa main dans mes cheveux me faisait un bien fou, elle ne se rendait pas compte que ce genre de geste, sentir ses ongles glissées sur ma peau me rendait fébrile parce que c'était un endroit sensible ma tête et que là tout ce que je voulais encore une fois c'était elle. "Bien il va devoir j'ai besoin d'une pause." Murmurais-je en laissant mon nez glisser sur sa temps. "Avec toi…" chuchotais-je doucement vers son oreille que j'attrapais. "Si mais tes lunettes là, ton décolleté ça donne des idées." Merde je me tenais plus et dieu merci on était au fond de l'amphithéâtre, personne pouvait réellement nous apercevoir. "J'ai envie de toi…" Je prenais sa main dans sa souris pour la poser au centre de mon anatomie complètement réveillé du à la non prise des médicaments. "Lui aussi tu vois." Je voulais qu'elle sèche, je voulais qu'on passe la fin de la journée à s'amuser tous les deux, à rire et faire les personnes insouciante, je voulais être irresponsable à ma manière rien qu'aujourd'hui. "Tu veux vraiment que je dise ici, dans cet amphi pleins de monde au creux de ton oreille ce que je veux te faire?" Je la cherchais, j'aimais la pousser à bout, j'avais aussi envie de voir si elle pouvait me tester car quand elle s'y mettait Anya arrivait à me faire complètement perdre les pédales.

T'as besoin d'une pause ? Tu dessines depuis tout à l'heure, je te signal que je suis celle qui essaye de se concentrer tant bien que mal lui dis-je en secouant la tête mais après, il ajoutait qu'il voulait une pause avec moi parce qu'il appréciait la vue de mon décolleté mais aussi de mes lunettes. Je baissais les yeux en voyant en effet, le décolleté que ce débardeur me faisait, je remontais mon haut en riant ça va mieux comme ça ? mais apparemment non. Il me disait clairement qu'il avait envie de moi en attrapant ma main pour la poser sur son centre. Pour le coup, je fus assez surprise. Lorsqu'on est sur le moment de le faire, il n'arrive pas à décoller et maintenant ... c'est le feu d'artifice. Je laissais ma main là, en mettant une certaine pression d'ailleurs Je vois ça ... dis-je dans un petit sourire, j'étais assez surprise, faut le dire. Je retirais ma main, joueuse, surtout en l'entendant Tu crois vraiment que ça va me faire changer d'avis ? je penchais la tête sur le côté, je prenais mes affaires et je me décalais de quelques sièges Tu peux même le crier bébé lui dis-je au creux de l'oreille avant de m'asseoir à ma nouvelle place, descendant un peu mon débardeur et en faisant tomber, volontairement mon stylo pour le ramasser

"Mouais pareil j'ai toujours l'image dans ma tête du coup." Elle était belle dans ce débardeur blanc encore plus quand je voyais la naissance bien prononcée de sa poitrine puis là j'avais chaud, cruellement, une bouffée de chaleur intense qui me faisait faire des avances en public à mon épouse en posant sa main sur mon centre. La pression qu'elle faisait était divine, je ne réalisais pas que j'avais pas pris mes médicaments restés dans la voiture, qu'inconsciemment j'avais fais une erreur. "Possible." Dis-je en la regardant avec des yeux ardents avant de rire. "tu sais bien que je le ferais pas, tu te mettrais en colère et tout, vaux mieux pas, je te veux ce soir." L'idée de crier mon envie pour elle me frôlait l'esprit encore et encore avant que je me mettais à tousser. "J'ai compris madame je vous laisse bosser puis j'ai envie de pisser." Je me levais en toussant encore un peu alors que mon nez se mettait à saigner, c'est là que je réalisais à quel point je pouvais être con quand je le voulais. J'allais prendre mes médicaments dans ma voiture avec la tête en arrière appuyant sur ma narine pour éviter de pisser le sang et d'en mettre partout.

Je sais bien que tu vas rien faire, c'est pour ça que je te dis ça dis-je avec un grand sourire victorieux, depuis ma nouvelle place, avant qu'il ne se lève en me laissant en plan. J'arquais un sourcil en le regardant partir, me demandant réellement pourquoi il agissait ainsi. Je ne comprenais pas. Alors c'est ça l'histoire ? Il a le droit de s'amuser avec moi en me faisant des avances alors que j'étais en cours et que je lui avais précisé que j'avais envie de suivre et quand moi, je me mettais à jouer, en essayant de le tenter, en le mettant au défi de dire tout ce qu'il voulait faire et en me penchant en avant il partait en me disant avec une grande politesse qu'il avait envie de faire pipi. Je détestais lorsqu'il faisait ça, après il ne voulait pas que je doute de moi, quand j'essayai de lui donner envie, il partait. Je me renfrognais un peu pour le coup, remontant mon haut et en remettant ma veste. Je tapais mon cour sans vraiment me soucier de Kenny pour le coup, sincèrement, je n'avais même pas envie qu'il revienne, cet homme à la place de me tirer vers le haut, me faisait me sentir moins confiante, alors que je l'avais toujours été. Je soupirais, n'écoutant même plus les paroles du professeurs, me contentant juste de taper sur mon clavier, comme un automate.