(flashback) every moment with you is a moment I treasure ⁂჻ Andy & Apple

Il était doux dans tout ce qu’il entreprenait, j’aimais sa façon de faire et je trouvais l’ambiance plutôt romantique mais chaude. Andy m’arracha quelques longs soupir, j’étais de plus en plus impatiente grâce à ses approches… il avait ce qu’il voulait, en se frottant à mon intimité, en tournant autour du pot : je me sentais humide, et puis de plus en plus pressée… Mais il arrêtait d’agacer, décidant de remonter à mes lèvres puis mon cou et de finalement me caresser avec l’une de ses mains. Je soufflais, trouvant déjà que c’était bien trop difficile de retenir les gémissements.

Comment est-ce qu’il faisait ? Pour passer au numéro un de mes priorités. J’ai toujours eu les deux pieds sur terre mais pour lui j’ai réussi à me rebeller, me dévergonder aussi… Je n’avais jamais trompé mes petits amis, je n’avais jamais fait l’amour, je n’ai jamais été aussi jalouse aussi, jamais eu aussi peur de perdre quelqu’un… Il me possédait, mon cœur et moi, mon tout.¸

Je cambrai légèrement mon corps alors qu’il me caressait le sexe, puis lui retournai le visage d’une main pour l’embrasser avec fougue.

Je voulais être le seul, l'unique dans le cœur d'Apple. J'allais mieux, mes médicaments faisaient doucement effet et je doutais moins vis-a-vis d'Ocean, d'autant plus qu'il avait disparu, je me sentais rassuré même si j'avais un moment craint que la jeune femme ne me quitte pour retrouver son amour perdu. Je voulais qu'il n'y ait que moi et chaque moment intime avec Apple me réconfortait. Elle me désirait, me montrait qu'elle m'aimait et je me sentais bien. Je tournai la tête pour l'embrasser fougueusement lorsqu'elle m'attira à elle, jouant avec sa langue. J'introduisis finalement un doigt en elle, puis un deuxième, effectuant des mouvements rapides. Je l'abandonnai alors, éloignant mon visage du sien et retirant mes doigts pour descendre entre ses cuisses et y déposer mes lèvres, jouant avec elle, suçotant et m'amusant avec ma langue. Je caressai ses cuisses, les écartant légèrement puis posai les mains sur les hanches de la jeune femme.

…Et il l’était. Le seul et l’unique. Ocean et moi avions été longtemps ensemble mais il était maintenant difficile pour moi d’y réfléchir. Andy ne remplaçait personne, il était juste… fidèle à lui-même. J’avais rompu avant Thaïlande avec mon ex histoire de vivre quelque chose avec lui et j’étais très loin de le regretter. Le bébé, le bal, le panda, toutes ces choses auraient pas existé ou aurait été différent si Andy n’était pas là. Notre première nuit à deux me semblait être une catastrophe il y a quelques temps, mais maintenant je ne peux que le voir comme une bénédiction. Merci aux Mathers d’avoir foutu la merde, de nous avoir permis de refoutre une couche de merde par-dessus et d’avoir permis à Andy de dormir dans ma chambre. Sans cette soirée, je n’aurais surement pas été permis d’être aussi heureuse que je le suis maintenant.

Il était si doué et j’en redemandais. Je n’arriverai pas à me retenir plus longtemps, il faut plaindre les voisins ! Andy introduit l’un de ses doigts puis un deuxième à l’intérieur de moi, ce qui m’arracha immédiatement un sourire et un long gémissement. Ça y est, je me sentais craquer, il ne manquait plus qu’il me doigte pour que mes jambes tremblent sous le plaisir. Mais ça ne dura pas ; Il descendit tranquillement, puis approcha ses lèvres de mon entre-jambe afin de m’offrir un cunnilingus. Pourquoi est-ce qu’il n’y avait rien de son côté ? Toutes ces gâteries me donnaient d’avantage l’envie de lui faire l’amour et pourtant je savais que je devrais être patiente. Ma respiration s’accéléra et je devins bruyante d’un coup, c’était juste impossible de rester calme aux cunnis d’Andy McDougall.

C'était fou cet effet qu'Apple pouvait me faire. J'avais toujours vu les côtés négatifs de l'amour, jamais les bons et ça m'avait rendu aveugle pendant toutes ces années. Était-ce un mal ? Pas vraiment, j'aimais le fait que ce soit Apple qui me fasse découvrir toutes ces sensations, qui me guide et m'apprenne à l'aimer. Mais s'il y avait bien une chose que j'avais comprise, c'était qu'Apple avait appris à m'aimer tel que j'étais et que je ne devais donc pas changer. Je devais rester celui qu'elle aimait, je tâchais donc du mieux que je le pouvais de rester moi malgré le contraste évident entre mon comportement avec elle et mon comportement avec les autres. Je restai un moment ainsi la tête entre ses cuisses, puis je me relevai, effectuant une petite pause. Je me rallongeai sur elle, mes doigts reprenant le relais en la pénétrant à nouveau alors que je revenais embrasser son cou, remontant à son oreille et murmurant.

« Je t'aime. »

Je me redressai légèrement pour regarder son visage avant de déposer un léger baiser sur ses lèvres. Et affichant un sourire, je redescendis à son entre-jambe, y reposant ma langue tout en continuant de jouer avec mes doigts.

Il y a ces moments où on se sent seule, humiliée, d’autre qu’on a l’impression d’être rejetée et à part. Mais il fallait reconnaître que les moments à travers, comme celui-ci, où on peut se sentir enfin aimée et libre, unique… compensait vraiment tous les autres instants. Je me dis que la vie vaut la peine d’être vécu quand je suis avec lui, elle semble bien moins compliquée puisqu’il m’offrait vraiment tout ce dont j’ai besoin.

- Je t'aime. dit-il au creux de mon oreille, je me pinçais les lèvres et échangeait un sourire. Je n’ajoutai rien, mais j’étais touchée par ses paroles… C’était la deuxième fois qu’il devait me le dire, mais la première à un tel moment. Andy retourna entre mes cuisses et je lâchai un soupir, puis passai ma main dans ses cheveux tout en me cambrant doucement grâce au plaisir qu’il m’offrait. Andy... je me pinçais les lèvres, ma respiration était redevenue bruyante. Je meurs d'envie que tu me fasses l'amour, là... je savais que ça n’allais pas être possible, pas aujourd’hui… mais ses gâteries m’en donnait encore plus envie.

Son corps tremblait, ses muscles se contractaient et je la sentais se déverser sur mes doigts et ma langue à chaque moment de plaisir trop intense. Elle me montrait le plaisir qu'elle prenait à chacun de mes gestes et j'aimais ça, autant que sentir sa main glisser dans mes cheveux, un geste que je prenais comme un encouragement à continuer sur ma lancée. Je relevai légèrement la tête en entendant Apple, souriant et m'essuyant d'un revers de main.

« Ah oui ? »

Le regard malicieux, je la fixais toujours tout en embrassant sa cuisse puis la lui mordillant, cherchant à la taquiner et éveiller encore plus son envie de me faire l'amour. On trouverait bien un moyen pour assouvir ses désirs. Je finis par lui replier davantage les jambes, reprenant mes gestes tout en rentrant un troisième doigt en elle pour qu'elle le ressente davantage. De mon autre main, je vins caresser sa poitrine, la massant doucement.

- Ah oui ? peut-être que je n’aurais pas dû lui dire ? Sois il le prendrait mal puisque ça lui rappelle qu’il ne peut rien faire de plus, sois il s’en servira comme arme. Il me sourit, avec ce petit regard qui voulait tout dire… Il allait s’en servir, je le voyais arriver. Je laissais retomber ma tête sur l’oreiller et posait ma main sur mon front. J’avais déjà envie de passer à la prochaine étape, alors là, s’il prend la décision de m’achever… ce sera difficile de retenir mon envie de lui sauter dessus.

Il me mordilla, puis replia mes jambes avant de reprendre là où il avait laissé. J’ai pu sentir qu’il avait augmenté son jeu et montait sa deuxième main à ma poitrine. Comme si ce n’était pas suffisant… il avait décidé de m’en donner plein la vue, je me mordais la lèvre : T’es cruel... je ris à voix basse et me remit à jouir, bien plus bruyante qu’auparavant. Tant pis pour les voisins !

Moi, cruel ? N'était-ce pas trop fort comme mot ? Je relevai les yeux vers la jeune femme, amusé par sa réaction et son corps qui la trahissait. Elle aimait ça et je pouvais le sentir, pourquoi s'en plaindre ? Je m'amusai encore un moment avec elle, reportant mon attention sur elle, augmentant la cadence de mes doigts et rendant mes gestes plus langoureux, plus pressants. Je finis par me redresser bien que n'arrêtant pas mes mouvements avec ma main, attrapant une main d'Apple et la posant sur sa poitrine. Tout était bon pour voir celle que j'aimais prendre du plaisir. Je finis par me redresser encore, me penchant vers elle et posant mon front contre le sien alors que je guidais sa main jusqu'à son entrejambe.

« Tu aimes ? »

Un léger sourire se dessina aux coins de mes lèvres, puis j'effleurai ses lèvres avec les miennes, embrassant ensuite sa joue et son cou. J'avais le torse collé contre sa poitrine, remontant ma main libre pour guider la deuxième main d'Apple sur mon dos.

Cruel. Parce que oui j’y prenais plaisir… mais peut-être un peu trop quand on sait que je dois rester là, limite les bras croisés. J’aurais voulu lui faire plaisir moi aussi, ne pas être la seule à se tortiller. Andy poursuivit, puis me prit la main pour la déposer sur ma poitrine. Comme il semblait vouloir que je me touche, je me suis mise à me masser lentement les seins. Il me faisait vibrer et frémir, difficile de retenir mes gémissements qui se faisait encore plus supplique. J’étais gourmande.

- Tu aimes ? me demanda-t-il, après être remonté à mon niveau. Andy descendit contrôlait ma main encore une fois, mais à mon sexe cette fois. Je me caressais, j’étais humide, mouillée. Il avait de quoi sourire comme ça… et me poser la question ? C’est comme me demander de quel couleur est le ciel... alors qu’il connait déjà la réponse. Je lui souris en retour et caressais son dos comme il demandait. Andy me faisait rêver, alors que je me masturbais tranquillement devant lui. J'adore... je me mordais la lèvre inférieur et lui sourit. Je continuais doucement de me doigter, puis descendit ma deuxième main à ses fesses…

La réponse d'Apple me fit sourire. Elle était évidente, je connaissais suffisamment son corps et le fonctionnement du corps féminin pour savoir qu'elle aimait, mais l'entendre me le dire était autre chose, c'était différent. C'était agréable et me faisait oublier l'incident que nous venions d'essuyer, cette fichue panne qui arrivait le mauvais soir. Je frissonnai en sentant sa main glisser sur mon dos, le caresser en descendant au bas de mon dos jusqu'à s'arrêter sur mes fesses. Je fermai les yeux, embrassant l'oreille d'Apple. J'étais vraiment bien contre elle, comme ça.

« J'aime vraiment sentir tes mains sur moi. »

Je rouvris les yeux et descendis doucement mes baisers, revenant embrasser sa poitrine alors que mes mains parcouraient son corps. Je la connaissais par cœur désormais, si seulement j'étais doué en dessin j'aurais pu la dessiner sans avoir besoin qu'elle pose. Et dieu seul savait à quel point je la trouvais magnifique.