(flashback) every moment with you is a moment I treasure ⁂჻ Andy & Apple

- Ben... Non, toujours rien, comme tu peux le constater. il ne me posait aucune question ; tant mieux. Il ne répondit seulement qu’à la mienne et effectivement, j’avais constaté que rien ne faisait. Je continuais cependant mes baisers par affection, je me doutais qu’il devait se sentir mal mais il ne devait pas l’être. Je l’aimais, pas comme si j’étais une fille qui coucherait avec lui qu’une nuit ; ce n’est pas comme si j’allais le ridiculiser en parlant de son petit problème à tout le monde. Il pouvait me faire confiance, ce n’était que moi et je ne lui collerais pas un panneau dans le front « impuissant ».

- Je vois pas vraiment ce qu'on peut faire. je me pinçais les lèvres et me redressais pour lui faire un bisous. Ce n’est pas grave. On fera autre chose pour te changer les idées et ça reviendra une autre fois. je lui souris et collais mon front contre le sien.

- Je me sens ridicule. Je penchais la tête sur le côté et me pinçais les lèvres. Je me doutais bien que ça allait finir comme ça… qu’Andy se sentirait coupable, ou gêné. Je remontais une main et la posais dans ses cheveux pour le caresser et le consoler. Je ne savais pas quoi dire… essayer de convaincre un homme que ne pas arriver à bander n’était pas ridicule, c’était comme enlever une carotte à un lapin.

- Je voulais que cette soirée-là soit parfaite. C'est un peu compromis mais tout n'est pas en panne chez moi... Laisse-moi te faire plaisir. je lui souris et me mordais la lèvre. C’était mignon de croire que juste à cause de ça, la soirée était gâché. Mais elle ne l’était pas pour moi ; juste le fait d’être près de lui me comblait, et puis il y avait pleins d’autre chose à faire ensemble. Te sent pas obligé de faire quoi que ce soit Andy. J'peux très bien prendre sur moi et t'accompagner à travers tout ça... je préfère autant qu'on prenne un bain ou fasse un concours de rot je ris. Mais surtout, t'en fais pas pour moi. Je trouve que la soirée est parfaite quand même.

- Depuis quand je me sens "obligé" de te faire plaisir, comme si c'était une corvée ? J’haussais les épaules. À vrai dire, je n’en savais rien. Je me disais que comme ça ne fonctionnais pas pour lui, peut-être était-ce préférable qu’on annule tout plutôt que le narguer. Il se rapprocha de moi et se mit à m’embrasser de nouveau. Décidément je n’avais presque pas mon mot à dire et tant pis, j’allais faire avec ; comme si ça me dérangeais de toute façon.

- Le meilleur moyen de m'accompagner à travers ça, c'est qu’on ne s’arrête pas là-dessus. Ce n’est pas parce que monsieur fait son capricieux que j'dois te laisser frustrée aussi... Et puis on a encore du temps devant nous pour faire le reste... Mais si ne t’en as pas envie je peux m'arrêter. je me pinçais les lèvres et hochai la tête. Je sentais que ça allait me gêner un peu d’avoir à rester là, à subir et de ne rien faire… Mais je n’avais pas non plus à lui empêcher de faire ce qu’il avait envie, sachant que j’en avais envie aussi. Andy m’allongea donc, en fermant l’ordinateur à même temps et se remit à m’embrasser dans le cou. Je le laissais faire et pris une grande inspiration, les yeux fermés je profitais de ses caresses. Bien sûr que j'en ai envie... J'en meurs d'envie.

J’étais, comme il le pensait, quelqu’un qui n’aimait pas particulièrement profiter des gens. Mais là il n’était pas tellement question de profiter… c’était surtout que c’est injuste, que j’avais peur qu’en faisant ça sans qu’il ne puisse en « profiter » à son tour, eh bien que ça le soule et peut-être le nargue un peu plus.

Je me souciais d’abord de lui. C’est tout. Je sais qu’à ma place il ne se serait pas posé la question, je sais que pas mal n’importe qui ne se serait pas arrêté à vrai dire… mais je ne pouvais pas m’empêcher de me demander si c’était vraiment « correcte ». Je succombais finalement, puisqu’il semblait sincère. Tant mieux alors... je souris et fermais les yeux alors qu’il reprit ses baisers, mordillant de temps à autre. Il descendit ceux-ci à mes clavicules et ma poitrine, je n’avais rien d’autre à faire que de rester allonger et de le laisser me caresser, me gâter. J’étais toujours un peu mal à l’aise avec le fait que je ne pourrais pas lui rendre l’appareil… mais bon, une autre fois je n’aurai qu’à le surprendre et le gâter à mon tour. Je fermais les yeux et inspirait profondément, en passant ma main dans ses cheveux…

Je n’étais pas bien difficile à convaincre… Ce n’était pas comme si je n’étais pas convaincu depuis le départ après tout. Je m’assurais juste que ça ne lui dérange vraiment pas avant de le laisser faire, disons-le comme ça. Andy reprit donc ses caresses et vint m’embrasser avec fougue… Je commençais tranquillement à oublier l’incident pour me laisser faire alors qu’il descendit ses baisers à ma poitrine. J’attrapais quelques frissons et soupirais d’aise, j’adorais qu’il s’occupe de ma poitrine comme ça et rapidement je ressentais la température grimper… Mes mains caressèrent toujours ses cheveux et je me pinçais les lèvres, il fallait que je me retienne un peu plus longtemps, c’était frustrant de recevoir alors que l’envie de lui sauter dessus me démangeait. Il descendit encore jusqu’à mon nombril et caressait entre mes cuisses ; il allait me faire perdre la tête… Je me sentais déjà bien excitée et il n’allait pas tarder à le comprendre. Je cessais de lui jouer dans les cheveux et descendit l’une de mes mains à sa nuque, la massant doucement.