Soirée relax baby ( Nemo )

"Je n'ai jamais douté de ton sex appeal tu sais ?"Comment je pouvais être sérieuse avec lui ? C'était juste pas possible, parce que je le connaissais que trop bien, je savais presque tout de lui, mais jamais je ne l'avais vu comme un homme, enfin si, mais pas comme un homme adulte et sexy à la fois. "Aaah, tu me perturbes, ça m'énerve."rajoutais-je d'une toute petite voix alors que je commençais à nager pour me réchauffer un peu. Je n'avais pas envie qu'il se fasse des idées, l'alcool me faisait vraiment dire des bêtises.
"Et ta vie amoureuse sinon ? Qu'est ce que ça donne ?" Moi changer de sujet ? Noooon.

Tu riais, continuant dans les clichés et montrant maintenant des biceps – bon, ils n'étaient pas énormes, mais t'avais des petits muscles quand même ! - comme certains mecs devaient faire tous les jours, les embrassant comme si c'était leur dieu. « C'est normal, j'en ai toujours eu. » En fait, quand tu ressemblais le plus à un Eliot, c'était quand tu déconnais, là tu devenais un vrai homme qui pétait pas plus haut que son cul, pur et dur. Tu haussais ensuite un sourcil, confus, quand elle commençait à nager. « T'as dis quoi ? L'alcool c'est censé te faire parler PLUS FOOOOOOORT. » Tu gueulais avant de rire comme un pauvre mec, puis elle commençait à parler d'amour, et c'était un peu la douche froide. Tu soupirais, haussant tes épaules. « Le père d'Oscar l'a obligé à quitter Harvard, et j'ai toujours la bague au doigt... » Qu'est-ce que tu pouvais dire de plus que ça hein ? T'avais jamais eu une vie amoureuse très remplie, c'était bien plus calme que tes coups d'un soir. « Toi ? » Tu retournais la question, mouillant tes cheveux.

"J'ai rien DIIIIT !!" Je revenais vers lui, me rendant compte que ma question sur sa vie amoureuse n'était peut-être pas la bienvenue... Bien joué Billie, vraiment, bravo... Je me sentais conne, surtout quand il me disait que celui qu'il avait vraiment pu aimer était parti de Harvard... "Nemo... Je suis désolée j'aurais pas dû poser cette question..." Et voila que j'avais l'alcool triste maintenant... Je retenais mes larmes et secouais la tête "Eh bah...rien de spécial, personne en vue en ce moment, même pas un flirt... Le NÉANT!" Je gueulais presque sur ce dernier mot, ouvrant les bras et sautant sur mon meilleur ami.

Tu riais alors qu'elle revenait vers toi, secouant vivement ta tête. " SI T'AS MAR-MO-NNÉ ! " Tu lui rappelais, ayant de cligner tes yeux, un peu choqué de la voir pratiquement au bord des larmes alors que tu parlais de ta pauvre vie amoureuse. " Hey c'est pas grave... J'ai jamais eu une vie amoureuse très palpitante, en tout cas, pas ces dernières années... " Tu murmurais en prenant sa main comme pour la rassurer. Elle gueulait ensuite à quel point elle ce n'était pas du tout mieux, et tu riais doucement quand elle sautait sur toi, essayant de la rattraper par la taille. " Oh mais ça ça peut s'arranger... " Tu murmurais de ta voix sensuelle - oui tu en avais une ! - lui souriant doucement en coin en n'ayant pas envie de la voir pleurer.

"Peut-être mais je n'aurais pas dû te poser cette question quand même... Je crois que l'alcool me fait dire des bêtises..." Il me rattrapait par la taille, et je ne savais pas si c'était le froid de l'eau qui me fit frissonner ou bien si c'était lui. Puis quand il me sortait sa voix sensuelle, je le fixais, toujours dans ses bras ne l'oublions pas, cherchant à savoir si il était sérieux ou non. "Arrête dis pas de bêtises, je sais que je te plais mais quand même." Je riais bêtement, ne sachant plus quoi penser de tout ça. Son sourire aurait pu me faire craquer, d'ailleurs ça avait un certain effet sur moi, mais j'étais loin de nous voir nous embrasser encore une fois, sous l'influence de l'alcool.

Tu levais tes yeux au ciel en la regardant, avant de pousser un petit soupire. « Vraiment ? T'es mon amie depuis tellement longtemps, si t'as même pas le droit de me poser cette question, mais où va le monde, hein ? » Tu demandais, la fixant en haussant un sourcil, un petit sourire se dessinant sur tes lèvres pour lui montrer que ça allait. Par contre, tu pouvais comprendre que l'alcool pouvait lui faire dire des bêtises – peut-être quelle avait ce même effet sur toi aussi. Tu lui disais que son problème de flirt ou de néant pouvant s'arranger – et là, c'était peut-être carrément la boisson qui parlait, en plus de vos corps complètement nus et maintenant collés sous l'océan. Elle riait un peu et tu la rejoignais quand elle disait qu'elle savait déjà qu'elle te plaisait. Humour humour, mais ce soir, ça semblait être vrai. Tu l'observais pendant de longues secondes, avant de sourire en approchant ton visage du sien. « Je ne dis pas toujours des conneries tu sais... » Tu murmurais.

Bon okay on était tous les deux éméchés, y'avait pas d'autres excuses, si ? Ou alors ce soir on avait tous les deux besoin d'un peu de réconfort, de tendresse et de moments intimes ? C'était clairement le bordel dans ma tête, moi, je savais que j'étais bourrée, mais lui ? On avait pourtant tous les deux bu la même quantité d'alcool non ? C'est vrai que moi face à l'alcool j'étais un peu plus faible, Nemo, lui, ça avait l'air d'aller, et il avait l'air d'être ultra sérieux en rapprochant son visage du mien... Depuis quand il avait un si beau visage cet idiot ? Tout ça, tout c'qui nous arrivait, ça allait me hanter pendant le reste du Spring Break, j'en étais plus ou moins certaine, mais eh... On est jeunes donc on a bien le droit de déraper de temps en temps non ? "Je sais..." Je me mordais la lèvre inférieure, et au diable toutes ces questions que je me posais, là maintenant tout de suite, j'n'avais qu'une envie, c'était de l'embrasser. Alors ouais, ce soir je ferais le premier pas et c'est en posant tendrement mes bras autour de son cou que je rapprochais mes lèvres des siennes, sous un clair de lune qui arrivait à rendre cette soirée plus romantique. Et le baiser fut.

Tu ne savais pas vraiment ce qu'il se passait dans ta tête à ce moment-là. Connerie, pas connerie ? La plupart du temps, quand t'en venais à te poser la question ce n'était jamais très bon, mais c'était aussi pour cela que tu essayais de repousser les craintes et les incertitudes, afin de ne pas te laisser envahir en voulant chercher et savoir si ce que tu faisais était bien, ou mal. Tu voulais pas penser que ça risquait de changer votre amitié, ou de complètement rendre vos prochaines interactions plutôt bizarres et maladroites. T'imaginais que t'étais au Spring Break, que c'était le premier jour, que t'étais officieusement célibataire, et que t'avais donc le droit de faire ce qu'il te plaisait. Elle était belle, elle était près de toi, et c'était tout ce dont tu avais le droit de prendre en compte à ce moment-là. Elle semblait plus timide qu'à l'accoutrée – mais en même temps, c'était le plus normal du monde – et toi-même tu cachais ce voile d'incertitudes derrière une façade plus neutre et rentre dedans, même si tu te sentais surement aussi paumé qu'elle. Elle comblait finalement les centimètres qui séparaient vos lèvres, et tu glissais tes doigts autour de sa taille alors que tes yeux se fermaient sous le contact et que tu répondais au baiser. Le début était assez doux et hésitant, mais c'était normal et il vous fallait quelques secondes pour commencer à vous apprivoiser, vous qui ne vous étiez embrassé qu'une fois auparavant. Puis tu l'embrassais plusieurs fois, avec un peu plus d'envie et de confiance, ne pensant qu'au plaisir que tu ressentais de faire cela, le bout de tes doigts caressant inconsciemment le bas de son dos sous l'eau. « Hm... » Ta bouche finissait par dériver le long de sa mâchoire, avant de venir déposer pleins de petits baisers dans son cou.

Voilà... la connerie était faite, oh... on s'était déjà embrassés étant plus jeunes, mais ça c'était arrêté là, sans qu'on se pose vraiment des questions, on avait mis ça sur le compte de l'alcool et puis ça n'avait été qu'un smack, enfin d'après mes souvenirs... Là, j'avais l'esprit embrumé, j'étais carrément ailleurs, on avait grandi tous les deux, et y'avait les pulsions et peut-être de l'attirance en plus. Au début, c'était un peu maladroit, on trouvait ensuite nos marques quand je sentis ses doigts dans le bas de mon dos, et comme j'étais une grande sensible à ce niveau là, je me cambrais sous cette caresse encore timide. Il me rendait un baiser plus passionné, enfin c'était mon impression, et lorsqu'il vint m'embrasser le long du cou, je penchais la tête en arrière pour mieux en profiter, parce que ouais, c'était super agréable. Mes doigts glissaient dans ses cheveux trempés, je n'avais pas envie que ça s'arrête tout de suite, parce que je ne savais pas ce qu'il se passerait après ça... "Nemo..." je murmurais son prénom pendant que ses lèvres traînaient encore dans mon cou, je ne savais pas si cette fois on dépasserait le stade des bisous, et s'il fallait rester dans l'eau ou non pour rester à l'abri des regards indiscrets.

Tu avais juste envie de te laisser porter par le désir, sans penser à plus rien. Comme si vous n'étiez que deux personnes attirées l'une par l'autre et qu'il n'y aurait aucune conséquences même après avoir passé le stade du baiser. Tu te forçais à croire que tout irait bien, que ça ne changerait rien du tout entre vous deux, que ça n'était pas si grave. Que ce genre de chose arrivait à tout le monde - et sûrement plus que tu le pensais quand on voyait les gens qui peuplaient Harvard. Tu ne serais pas le seul à faire des conneries durant le Spring Break non ? Tu serais sûrement l'un des plus sages durant ce trip, t'avais personne à tromper - enfin... Presque. - personne à qui faire du mal, personne à qui faire chier... Ça devrait aller non ? T'étais pas le plus pire. Ton esprit fonctionnait au ralenti, mais ta libido elle, semblait avoir pris un nouveau tournant, l'un de ceux que tu n'aurais pas imaginé avant ce soir. Pourquoi t'avais soudainement envie d'elle ? Ouais ouais, t'allais mettre ça sur la faute de l'alcool, t'avais pas d'autres choix. Tu la sentais réagir sous tes doigts alors que tu ravissais son cou, et elle murmurait ton prénom. Tu levais ton visage vers elle, haussant un peu ton sourcil comme pour lui demander si elle était partante pour plus. " Tu veux ? " Tu soufflais doucement contre son visage, la serrant un peu plus contre toi, sa poitrine s'écrasant contre ton torse.