Un Kiné aux frais de l'université / June

« Tu es compliquée comme fille toi, tu ne veux plus de moi, mais je dois attendre pour savoir ce que tu penses de moi…mais d’accord, j’attendrai que tu me dises le reste. » J’avais de l’espoir pour tellement de monde que ca pouvait parfois être un peu fatiguant, mais dans son cas, je le pensais réellement, elle avait tord de se dévaloriser, je la pensais vraiment plus forte que ça, mais en même temps cette prise d’otage était peut-être l’enfer, tout comme sa vie. « J’aime avoir de l’espoir, quand on a de l’espoir c’est qu’on veut vivre et quand on veut vivre on peut tout faire ! » Elle était terrible à croire des choses à mon sujet. « Tu arrêtes quand de juger les gens ou de tirer des conclusions douteuses ? Je suis kiné envoyé par le doyen pour te soigner, je suis enseignant dans un établissement universitaire, je n’allais pas entrer dans ta chambre et te dire que tu es une magnifique femme, très désirable que j’aimerai masser toute les parties de ton corps…pour commencer je ne suis pas comme ça et ensuite tu ne m’aurais jamais laissé entrée avec un tel discours ! » Je pensais à sa réaction si j’avais débarqué comme ça, mais je n’étais pas convaincu qu’elle aurait apprécié. « C’est pas que je n’aime pas que du contraire mes mon corps était un peu handicapé par un choc…ta petite robe blanche et tes hauts tallons t’allaient à merveille ! » Je sorti de la voiture avant de lui ouvrir sa portière. « Allez vient petite infirme passagère ! » Je la pris doucement dans mes bras avant de poser délicatement sur le sol. « Trois options pour toi entrer dans ce cinéma. 1 dans mes bras, 2 sur mon dos et 3 sur ta jambe en t’appuyant sur moi, tu as une préférence ? » Je savais que si je la tenais bien elle pourrait faire semblant de s’appuyer sur sa jambe mais je n’étais pas sure qu’elle le veuille.

Se faire des films c’était le truc de son beau frère, monsieur était producteur de court métrage tous nuls. « Ah donc tu veux de moi, tout de même, tu es vraiment compliqué comme jeune femme ! » Je n’avais pas envie de répondre à sa phrase sur l’espoir le discours était nul sur ce sujet de toute manière, ils avaient tous les deux raisons. « Non, mais je suis entrée rapidement ! Bon tu aurais pu te lever pour m’accueillir ! » C’était trop tentant de lui dire cela, puis elle parla d’une stupide règle, pour laquelle j’en avais un peu rien à faire. « Tu vas me faire croire que tu te plies aux règles ? Moi je pense que certaine lois peuvent être oublié mais je ne crois pas que tu vas me sauter dessus dans cette voiture ou dans ce cinéma ». J’aimais beaucoup quand elle montrait son caractère plus tranchant et plus râleur, à l’image du portrait que les enseignants lui avaient décris. « Donc, je n’ai plus une infirme, une handicapée en face de moi ? On est bien d’accord ?! » Je la pris doucement sur mon dos en faisant attention à ne mettre aucune pression sur sa cuisse meurtrie. « D’accord, le cinéma c’est pour moi mademoiselle ! Mais j’espère que monsieur Grey ne sera pas trop sexy ! » J’entre dans le cinéma et demande deux places pour 50 nuances de Grey, personne ne relève la position de June sur mon dos. J’avais envie de Pop-Corn « Tu veux du pop-corn ? » J’avais déjà un ravier GEANT dans mes mains avant d’avoir sa réponse.

« De ton genre, ca tombe assez bien j’aime assez ce genre féminin…mais n’oublie pas que j’ai une petite sœur et une petite fille, je suis imbattable pour supporter les filles un peu voir beaucoup chiante ! » Je ne pus m’empêcher de rire à sa réplique pas contente sur son accueil un peu nul. Perdre sa place, elle n’est rien pour le doyen, si juste une personne qui pait un minerval point barre. « Tu n’as rien à perdre à coucher avec un étudiant…ni même avec un enseignant ses règles sont pour nous, mais après on est libre de prendre nos responsabilités ou non, tu sais à entendre le Doyen, coucher avec sa collègue, c’est mal, coucher avec une étudiante c’est mal, je couche avec qui ? Ma déontologie me dit de ne pas fréquenter mes patientes, il ne me reste pas grand chose ! Me fait pas trop mal en me sautant dessus s’il te plait ! » Je lui pinça doucement sa cuisse seine en rigolant. « Je devrais être jaloux ? C’est un fantasme peut de fantasme se réalise…en plus j’ai les mêmes abdominaux que lui donc je ne suis pas jaloux moi ! » Du pop-corn et un cinéma c’est indisociable chez moi, l’un ne va pas s’en l’autre ! « POP-CORN alors ! » Je paie avant de quitter le candybar et d’aller dans la salle je décide de m’asseoir au milieu de la salle un peu en hauteur avant de poser délicatement le poids qui est sur mon pauvre dos.

« Est-ce que j’ai envie de te connaître et de te supporter ? C’est plutôt ca la question ! » Et bim ca c’était fait pour le moment, j’étais un peu franc la, mais j’avais terriblement envie de la faire réagir a son attitude stupide. La boulangère et la fleuriste ?! « N’importe quoi toi, je ne couche pas avec des femmes mariées et ma fleuriste a passer la date de péremption ! Moi je ne cherche pas, j’attends qu’elle arrive comme une grande, sur une ou deux jambes ! » Elle réalisait les fantasmes des autres je lui glissa doucement à l’oreille. « Tu n’imagines pas ce que mes étudiantes imaginent et fantasmes sur moi, en travaux pratique, j’ai appelé une jeune fille à venir se faire masser, elle a refusé que je la touche de peur qu’elle ne me saute dessus…donc si tu veux des idées de fantasmes vient dans ma classe ». Me rembourser, elle me faisait rire, j’en avais pas forcément envie. « On verra plus tard si tu me rembourses ou pas June, la on s’en moque royalement, profite de ton film, si tu as mal, j’ai un antidouleur dans ma veste ! » Quand elle se pencha pour me faire un super sourire je lui posa un bisou sur le front avant de me remettre a manger mon pop-corn le film allait commencer .

« J’aime attendre mademoiselle, enfin non pas du tout, mais je fait des efforts pour patienter ! » Tout de suite les séances individuelles, elle était terrible dans son genre. « Je ne masse pas mes étudiantes en sous vêtements, elles sont en shorts et top, tu me prends pour qui !!! Je ne suis pas un pervers…mais j’aime assez bien te voir en culotte, je devrais demander au Doyen de te prendre comme cobaye pour les massages aux endroits ou il ne faut pas déraper !! » Je me mis à rire avant de la laisser s’installer sur mon épaule, je n’avais pas envie de la repousser, elle était sorti de chez elle c’était une victoire pour moi, mais elle me volait mon Pop-Corn tout de même. « Ca va, mon POP-CORN est bon ? » Le début du film fut long avant que l’histoire entre les personnages commence, mais je ne pu m’empêcher de rire quand on aperçu Mister Grey torse nu. « Je confirme je suis autant musclé que lui, si pas plus et j’ai moins de poils que lui !!! Je devrais peut-être te masser torse nu, pour que tu me regardes au lieu de regarde le plafond ! » Je me remémorais son comportement quand j’avais enlevé son pansement, son détournement de regard pour ne pas voir sa plaie, c’était peut-être ca qui me fascinait chez elle, sa façon de se croire au dessus de tout alors qu’elle souffre sous ses apparences.