Un Kiné aux frais de l'université / June

Peut-être pas des efforts, mais du moins j’admettrais que j’ai un métier génial mais qui peut rendre fou, mais jusqu'à présent malgré les apparences je ne suis jamais sorti avec une de mes clientes. « Tu sais June, j’adore mon métier, aussi bien de professeur que de kinésithérapeute, mais je pense qu’elle doit aussi pouvoir comprendre qui je suis avant de me demander d’arrêter de soigner les gens. » Je la laissa s’habiller avant de m’approcher d’elle et de la relever en la maintenant pour qu’elle ne s’appuie pas sur sa jambe blessée, avant de s’approcher de son oreille en rigolant doucement. « J’ai bien aimé te rencontrer comme ça, mais j’aurai vraiment aimé te rencontrer avant la prise d’otage, pour voir a quel point tu étais heureuse…Allez vient je t’emmène prendre l’air, je suis ton kinésithérapeute super musclé. » Je pris la jeune femme dans mes bras avant de prendre mon portable, mes clefs et de quitter la pièce. « Tu aimerai aller ou pour te changer les idées ? Nulle part n’est pas une réponse possible pour aujourd’hui mais on peut aller tout près on n’est pas obligé de prendre ma voiture, j’aimerais juste que tu passes un court instant à oublier ton infirmité passagère… » C’était mon gros problème, j’avais tendance à vouloir guérir les sportifs et les gens qui avaient vraiment besoin de récupérer leur moyen pour continuer leur travail, ca lui permettait de se sentir important et utile contrairement à son enfance. « Je vais me répéter, mais avant la fin de l’année tu danseras sur les planches du théâtre de l’école, je n’avais pas prévu de te retaper aussi vite, mais je pense que c’est possible si ton mental suit et que tu es d’accord de me supporter quatre à cinq fois semaine. » Je venais de sortir de la Lowell house, il faisait assez doux mais pas froid dehors. « Alors destination quoi ? » Je faisais attention à ne pas appuyer sur sa blessure, j’avais le temps de m’occuper d’elle pour une fois, c’était mon jour de repos à l’université.

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June & Tyméo

C’est vrai qu’il était professeur à l’université, je devais peut être arrêter de le draguer, je voudrais pas me faire dénoncer et me faire virer juste parce que j’ai un peu était franche mais à vrai dire je suis toujours comme ça, j’aime bien m’amuser des garçons et de leurs faiblesses mais je ne suis pas une fille qui donne son corps à la première personne venue : « Avant ma prise d’otage, tu n’aurais pas été déçu, j’étais plutôt du genre imprévisible… ». Enfin je l’étais toujours je pense car lui proposer d’enlever mon soutien gorge ce n’était pas très professionnel. Il me souleva alors rapidement pour m’emmener je ne sais où, j’avais peur qu’il se fatigue : « Arrêtes tu vas te faire mal on a déjà une éclopée, ça suffit non ? ». Je me mis à rire mais ce n’était pas vraiment drôle. Il me demandait où je voulais aller et je sortis le premier truc qui me faisait envie depuis que j’étais dans mon lit d’hôpital : « Je veux aller au cinéma pour voir 50 nuances de Grey… » . Voir un film c’était toujours distrayant, après voir 50 nuances de grey avec son professeur et son kiné, ce n’était peut être pas le truc le plus banal du monde mais je m’en fichais. Je soupirais quand il promit de me rattraper : « Je me mets déjà assez la pression comme ça, c’est bon, je ne serais jamais à mon niveau initiale…Mais si c’était une excuse pour me voir 5 fois par semaine, alors c’est bien trouvé… ». Je lui fais un petit sourire avec un clin d’œil, c’était juste pour l’embêter je savais qu’il était professionnel. J’avais déjà répondu à sa question et j’espérais qu’il voudrait bien voir ce film avec moi, même si c’était pas le mieux choisit.

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KAIJI FROM ILH

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Avant ma prise d’otage, je ne pus m’empêcher de relever cette petite phrase. « Je ne savais pas que tu avais participé à la prise d’otage en tant que preneur d’otage, MA prise d’otage…Parce que tu trouves que tu n’es plus imprévisible ? Un peu plus et tu te mettais nue pour moi, enfin je ne sais pas si c’était vraiment pour moi. » Se faire mal en portant 45 kilos tout mouillé, bon peut-être un peu plus vu le sachet de chocobons autour de son lit. « Mademoiselle Moires, je suis un grand sportif, j’ai longtemps fait du rugby et de la boxe, alors ce n’est pas vous qui allez me blesser…Et je préfère vraiment le terme éclopée à celui de handicapé ! » Je lui fis un grand sourire en la tenant toujours dans mes bras, elle me faisait sourire par ses reflexions direct, 50 nuances de Grey, au dire de Tyméa ce film était super, au dire de son mari un vrai navet, mais autant se faire son propre avis. « D’accord va pour Monsieur Grey…Je suis quand même en congé aujourd’hui. » Je m’avance pour aller jusqu'à ma voiture, j’avais depuis peu fait l’acquisition d’un quatre fois quatre blanc vitres teintées noires, j’adorai mon nouveau joujou. « Tout de suite tu me veux cinq fois semaine ?! Tu sais que les premières séances vont être cool pour toi mais après c’est la rééducation et la tu ne voudras plus me voir autant ?! Arrête de te mettre la pression, ca ne sert à rien pour l’instant. » J’ouvre la portière passager et la glisse sur le siège en souriant. « Destination le cinéma ! » Je ferme la porte et entre à mon tour dans l’auto côté conducteur. « June fait moi une faveur, soit heureuse d’aller au cinéma j’aimerai vraiment te voir sourire. » Je me mis en route vers le cinéma

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June & Tyméo

Je me mis à rire, pour lui il était clairement entrain d’imaginer des trucs là, j’avais pas voulu me mettre nue, j’avais juste proposer qu’il ai une vue agréable, qu’il prenne ça comme il veut : « Je t’ai pas pris en otage, tu pouvais avoir une super vue et tu as refusé, c’est tout de même pas de ma faute ! Si c’était pour toi, qui d’autre ? Tu crois que je suis une nymphomane qui se jette sur le premier venu, c’est pas mon cas, je n’ai pas couché avec tant de garçons qui ça, mais parler de sexe et tout ça me gêne pas contrairement à certaines personnes…Cela ne veut pas dire que je couche avec un nouveau mec chaque soir…Et puis t’es beau garçon donc voilà… ». Pourquoi se priver ? J’étais du genre à insister quand je voulais quelque chose ou quelqu’un. Il avait accepté de voir 50 nuances de grey et je lui fis un petit sourire, ça me faisait plaisir car je voulais voir ce film depuis sa sortie et je ne voulais vraiment pas le voir toute seule dans mon lit. Avec un beau kiné, c’était beaucoup mieux. Je me mis ensuite à rire concernant la fréquence de nos séances : « C’est toi qui vient de me dire 5 fois, ne m’accuse pas alors que c’était ton idée… Tu peux venir sans qu’on fasse de la rééducation…Et je ne parle pas de sexe, genre regarder une série… ». Je veux pas qu’il pense que je suis une obsédée, ce n’est pas le cas. « T’es content ? ». Lui demandais-je alors que je lui beau sourire avec mes dents blanches.

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« Mademoiselle June, c’est vous qui parlait de sexe pas moi ! Je suis certain que tu pensais vraiment que je me sers de mon statut d’enseignant pour draguer mes élèves… La prochaine fois que tu me prends en otage, soit plus preneuse d’otage ! Pourquoi tu te justifies sur ton nombre de conquête ? Tu es une splendide jeune femme, tu as raison d’en profiter ! » Cinq fois ? J’avais annoncé quatre ou cinq fois semaine, tout de suite elle avait choisi le plus possible mais le plus marrant allait arriver une invitation assez comique. « Moi, j’ai dit quatre ou cinq fois, et toi tout de suite tu me dis cinq fois semaine…Tu penses pouvoir me supporter cinq fois semaine plus encore des rendez-vous série ? Réfléchi bien si, tu es prête à voir ton bourreau tous les jours… Mais ca serait avec plaisir June, j’ai pas trop le temps de regarder les séries avec mon emploie du temps » JE roule doucement vers notre point de chute, j’avais vraiment hâte de passer un petit peu de temps avec l’étudiante. « Content de quoi ? De te faire sortir, oui, d’être avec toi aussi. » Je n’avais aucune idée de son âge, ni de son parcours sportif, scolaire en France. « Pourquoi tu as quitté la France ? Tu ne voulais pas travailler en Europe ? ou d’abord étudier chez nous ? » Je posai surement beaucoup de question mais j’aimais connaître les gens qui m’entouraient.

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June & Tyméo

Il avait tord, je couchais avec très peu de garçons, je n’aimais pas les coups d’un soir car je finissais toujours pas souffrir, la preuve aujourd’hui avec Leandro pour qui je ressens des sentiments alors que de son côté ce ne sera pas réciproque. Je ferais mieux de l’oublier mais je n’ai rien fait pour tomber sous son charme, je suis toujours attiré par des mauvaises personnes : « Non, tu as tord, j’ai très peu de relation d’un soir, et quand j’ai des amitiés améliorés c’est seulement qu’aucun garçon n’a su m’apprécier et à chaque fois j’ai beaucoup souffert donc je préfère ne plus retenter l’expérience jusqu'à trouver la bonne personne… ». Pour moi cette personne n’existait pas donc bon…Je pouvais attendre longtemps. Il finit par accepter même si c’est vrai que si je le voyais trop souvent ça allait peut être devenir pénible au bout d’un moment, je lui répondis alors : « Je te ferais des fiches alors et on en regardera pleins…Maintenant je suis la meilleure depuis mon accident… ». C’est vrai que des séries et des films, j’en bouffe par dizaine, je peux regarder plusieurs épisodes par jour. Je fus un peu surpris qu’il soit content d’être avec moi, vu qu’en ce moment je suis un peu détestable : « Pourtant en ce moment je ne suis pas facile… ». Je me mis à rire mais c’était vrai. Il me demandait ensuite pourquoi j’étais partie : « Je voulais découvrir d’autres horizons, Harvard a toujours été un rêve mais je suis venu car mon petit ami de l’époque était ici, en France je venais de terminer une comédie musicale… ».

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J’avais tord de penser qu’elle était une fille qui jouait de ses charmes, j’avais envie de lui faire confiance. « Tu sais on peut croire trouver la bonne personne, avoir des enfants et tout perdre sans le voir venir. Je pense que tu es encore jeune et que ton prince arrivera un jour à l’autre. Moi j’avais ma princesse, mais elle s’est tirée avec un autre. » Je me mis à rire en pensant à une chanson français, Cendrillon. « Ca, j’aime !!! Tu vois que tu es la meilleure…Mais à la place de me faire des fiches enregistre tes résumés, je les écouterai dans l’auto ou pendant que je cours…Achète toi des chaussures de sport quand tu as le temps dés que tu vas mieux on reprendra la course a pied ». Mais aussi tôt elle retombait dans son travers de se dénigrer aussi facilement. « Tu es adorable avec moi, tu es blessée c’est tout ce que je vois ! Et en tant qu’homme tu es très désirable même avec ta patte folle. » Je lui fit un énième sourire avant de m’engager dans la rue du cinéma de la ville. « Tu as suivi ton amoureux…en fait tu es une romantique toi comme jeune femme, mon ex-femme n’a pas voulu me suivre ici, je crois que c’est ça qui nous a séparé…mais maintenant je m’en porte mieux…ma sœur m’a obligé a aller voir les plus gros comédie musicale Française. » Tyméa avait toujours eu cette emprise sur lui comme presque personne.

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June & Tyméo

C’est vrai que je couche avec quelqu’un en ce moment mais avec une seule personne et je voudrais plus avec cette personne mais ça ne saura pas possible, c’est comme ça. Il faut qu’il me croit, je dis toujours la vérité, je n’ai pas de chance en amour, ça a toujours été comme ça : « Je suis désolé pour toi…Mais tu trouveras quelqu’un de bien, j’en suis sûre, car tu sembles être gentil… ». Je me mis rire quand il me dit que je suis douée dans un domaine, super, c’est celui des séries mais peut être qu’un jour ça me porterait chance, si je faisais un quizz télévisé par exemple : « Dans le domaine de la tv, quelle compétence dis moi ! Je ne vais pas reprendre la course de sitôt, d’ici là on se verra peut être plus… ». Ben oui quand je pourrais marcher correctement j’aurais plus besoin de kiné et je ne suis pas sûre que Tyméo souhaitera continuer de me voir. Je me mis vraiment à rire quand il répondit que j’étais désirable, non parce que tout à l’heure c’est moi qui le drague et là je ne dis plus rien et il me dit qu’il me trouve désirable, je me demande si je dois le croire : « T’es sérieux là ? ». Tyméo me conduit alors jusqu’au cinéma, je suis contente d’y aller, de revoir l’extérieur. « Quand je suis amoureuse de quelqu’un, je fais les choses à fond, parmi mes petits amis je pense que c’est le seul qui a eu un minimum de sentiment pour moi… Mais lui aussi m’a quitté, pour un homme ». Je souris, peut être qu’il m’avait vu à l’époque : « Tu as vu Marilyn Monroe, parce que c’est moi qui faisait Marilyn, si ça se trouve tu m’as vu et t’as trouvé que je chantais trop bien ! ».

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Mon histoire d’amour m’avait plus, j’en avais accepté les conséquences ce qui m’allait le plus loin c’était de ne plus voir mes petits moi, mais a part ça, je savais que mon ex-femme n’était peut-être pas la femme de ma vie. « Ne soit pas désolé, ma vie est mieux comme ça et la sienne aussi, son nouveau compagnon l’aime et est cool avec mes enfants…Je suis seulement gentil ? Tu me déçois un peu. » Ca c’était fait, elle ne voulait pas se projeter dans un futur, elle avait peut-être tord, ca allait être sa force dans les semaines et les mois à venir. « Tu as déjà prévue de me remplacer, je pensais que tu voulais me voir plus qu’une seule fois…On ira faire des balades en marchant avant de courir. » J’étais totalement sérieux, et il me semblait qu’on pouvait dire à une femme qu’elle était désirable sans la culbuter dans l’instant, elle était sexy même blessée, même de mauvaise humeur. « June, pourquoi tu ne veux pas me croire, je suis sérieux, je le pense, tu es une jeune femme très désirable ! » Pas cool, se faire quitter pour un homme, y avait mieux quand même, ca doit être terrible de vivre ça. « Je pense que tu ne dois pas le prendre pour toi. » Marilyn Monroe, c’était le truc qu’il avait du aller voir après un match de rugby ou sa sœur lui avait interdit d’aller faire soigner son mal de tête. « Tu promets de ne pas me frapper… ma sœur m’a obligé à aller voir la comédie musicale, mais je n’ai pas vu grand chose, j’ai perdu connaissance, j’ai fait une commotion cérébrale, l’infirmière qui s’est occupé de moi était terriblement sexy, mais de ce que je me souviens Marilyn était blonde. » Cette infirmière avait été gentille surement trop, j’avais obtenu son numéro de téléphone sans rien demander. Je me gare près de l'entrée avant de couper le contact.

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June & Tyméo

Je me voyais mal lui dire ‘tu es beau, tu es gentil, t’as l’air d’être galant donc t’es l’homme parfait’, ben non je vais pas lui avouer ça parce que sinon il va prendre la grosse tête et ça va m’agacer. Et comme j’ai pas envie de m’agacer encore contre lui je lui réponds sincèrement : « Tu sauras le reste avec le temps, d’accord ? ». Je ne pensais pas le remplacer mais c’est juste que voilà, peut être qu’après la rééducation il ne serait plus aussi disponible et puis un prof avec son élève sans aucune raison, ça ferait mauvais effet certainement même si mon ex était maintenant un prof à Harvard mais a l’époque où on sortait ensembles il était simple élève : « Tu as de l’espoir pour moi, c’est déjà ça ! ». Il me répète que je suis une fille désirable, qu’il était sérieux, je lui réponds alors gentiment : « Je sais pas mais j’avais l’impression que je te plaisais pas, c’est pour ça… ». Autant être honnête au départ, je ne pensais pas du tout que je pouvais l’attirer. Il m’explique ensuite l’histoire de la comédie musicale et de l’infirmière sexy, je lui avais pas laissé un souvenir marquant apparament car il se rappelait plus que cette fille que de moi alors que j’étais la fille qu’on la plus dans le show. « T’inquiètes, je ne t’en veux pas du tout, et puis on peut ne pas aimer les comédies musicales, ni même ma voix… ». Je suis sérieuse, je me dévalorise pas mais on peut aimer certaines voix et d’autres moins même si la personne chante juste. Je souris en voyant le cinéma tout près. « C’était une perruque… ».

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