fucking love • aarline

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D'ailleurs tu te dirigeais vers la cuisine juste après qu'il t'ai dit vouloir un café. Tu sortais deux tasses allumant la senseo pour la laisser chauffer et alors que t'allais te tourner pour attraper une bouteille de lait, Aaron se collait contre toi te bloquant plus ou moins contre le plan de travail. Ça te dérangeais pas, pas du tout même. Pas quand tu sentais ses lèvres et son souffle se propager sur toi. Tu posais doucement tes mains sur les siennes fermant les yeux et profitant de ce moment de tendresse. « Moi aussi Aaron.. » Même si c'était compliqué parfois, même si ça crisait beaucoup, t'aimais ce que tu partageais avec lui. Tu pouvais pas dire le contraire. Tu posais ta tasse sur le support appuyant sur le bouton pour mettre la machine en route sans pour autant te défaire de son étreinte. Tu pourrais rester là une éternité sans aucun problème.
   

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Tu ne savais pas pourquoi tu avais si peur de sauter le pas. Après tout, il le voulait réellement et t'éprouvais des choses pour lui. Il aurait été logique que tu te mettes en couple avec Aaron rien que pour le fait de pouvoir dire qu'il était à toi. Mais t'en avais pas le courage. Pas après Nate. Et peut être étais-ce parce que ce dernier était toujours dans ta tête, peut être étais-ce parce que quand les choses devenaient sérieuse, tu trouvais le moyen de tout faire péter. Au final, il pouvait y avoir des milliers de raison mais t'aimais ce que vous aviez. C'était peu être frêle, bien trop fragile mais t'aimais ça. « Dire quoi ? » T'avais murmuré doucement continuant à caresser ses mains avec une tendresse infinie. « J'aime ce qu'on a. » Et c'était ça qu'il voulait que tu répètes non ? Ou alors t'avais rien compris ce qui était possible aussi.
   

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Oui et bien effectivement, t'avais pas compris. En même temps, c'était pas le sujet de votre conversation alors forcément, t'avais pas fait le rapprochement. « Je suis à toi. » Et c'était tellement bizarre de dire un truc pareil. Peut être parce que par habitude, tu n'avais jamais appartenu à personne et que c'était un peu trop nouveau pour toi. D'ailleurs, tu le pensais vraiment, tu voulais lui appartenir mais.. T'étais toi et y avait certaine chose qui ne changeait pas. D'où le fait que tu ne le promettais pas. Les dérapages arrivaient bien vite et sans promesse c'était plus facile. De toute manière, il savait à quoi s'en tenir, c'était pas nouveau, il ne te connaissait pas forcément par coeur mais il savait l'essentiel. Pourtant, t'allais faire des efforts, du moins essayer parce que tu pouvais au moins faire ça. Tu récupérais sa tasse avant de pivoter pour te libérer de son emprise te retrouvant donc face à lui. Un petit sourire venait étirer tes lèvres alors que tu lui volais un léger baiser pour finalement lui tendre son café. « Monsieur est servit. »
   

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Tu souriais une nouvelle fois alors qu'il prenait sa tasse pour finalement t'occuper de ta boisson. Un peu de lait, du chocolat et tu foutais le tout au micro onde attendant que celui ci chauffe correctement. C'était étrange cette sensation que t'avais, ce calme avec lui. C'était pas normal, c'était pas vous et pourtant ça faisait du bien. Vraiment. T'aimais ce sentiment de paix aussi futile soit-il. Tu récupérais ta tasse et de ta main libre, tu attrapais la sienne pour le tirer jusqu'au canapé le poussant sur celui ci avant de t'asseoir à califourchon sur lui. Tu plongeais ton regard dans le sien un petit sourire aux lèvres avant de l'embrasser furtivement. « J'aime que tu sois là. » C'était parfois plaisant de ne pas être toute seule. T'en avais besoin et là, t'avais besoin qu'il soit là. Tu voulais pas de coup d'éclat ce soir. Tu ne voulais pas qu'il quitte l'appartement en claquant la porte. Tu voulais juste que ça reste comme ça, rien de plus.
   

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Est ce que c'était trop demandé ? Peut être. Vous n'aviez pas l'habitude de passer des moments comme celui là alors tu savais très bien que la moindre petite chose pouvait totalement être mal interprétée. Le moindre petit mot pouvait laisser place à des proportions beaucoup plus importantes qui donnerait place à un nouveau conflit. C'était pas vraiment ce que tu voulais alors ouais, t'essayais de tout contrôler pour éviter de déclencher une guerre. « Je trouve que t'es déjà souvent là. » Et ça te plaisais bien, tu te sentais moins seule et.. T'avais besoin de ça par moment, vraiment. Alors ouais, tu voulais pas que ça change. Pour rien au monde. « Et si j'ai besoin de toi tout le temps ? » C'était une possibilité à envisager même si ça te faisais vraiment bizarre de dire ça. T'avais jamais eu à dépendre de quelqu'un en fait alors fallait que tu t'habitue à avoir besoin de le voir constamment.