Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin (feat. Maxym)

Maxym & Ricardo
Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin

mise en page par .Stay Away

Ricardo avait bien du mal à reprendre son calme. Il faut dire qu'elle lui fait déjà un effet monstre, alors lorsqu'elle le chauffe comme ça, c'est bien pire. Le cœur battant la chamade, le brunet préférait se rasseoir. C'était tout de même moins risqué que de retourner vers elle. Pourtant, son regard ne pouvait se diriger autre part que sur la silhouette de la brune. Dans ses pensées, Ric revisualisait la scène qui venait d'avoir lieu. Comment la température pouvait monter en lui, en l'espace de quelques centièmes de secondes. Maxym lui faisait de l'effet, bien plus que n'importe quelle femme. Il ne savait pas si c'était le temps d'attente qui rendait les choses encore plus excitantes, mais ça devait forcément jouer un peu. Son menton sur sa main, le coude posé sur le bar, il ne la quittait donc pas des yeux. La regardant de bas en haut alors qu'il ne pouvait la voir que de dos. S'il écoutait son cœur, il se jetterait sur elle, sans concession. Mais il se forçait à rester en place, ses jambes entourant le pied de la chaise haute. Finalement, Maxym se tourna vers lui, et décida de jouer encore un peu plus avec lui, en goûtant le chocolat sur le bout de son doigt. "Pas trop impatient ? J'ai bientôt finis". Il sourit, se levant finalement de sa chaise, arrêtant d'écouter sa raison qui lui gueulait de rester ici. "Oh que si.." Mais là, il ne parlait pas forcément du dessert. S'approchant doucement d'elle, il s'humidifia les lèvres avant de s'arrêter juste devant la belle brune. Il saisit alors sa main puis la leva pour la porter à sa propre bouche. Mettant le bout de l'index de Maxym entre ses lèvres, il le suçota un instant sans la quitter du regard, avant de finalement retirer son bras. "Il en restait un peu.." dit-il doucement, ne détachant toujours pas ses yeux bleus des siens plus foncés. Okay Ric, tiens toi. Il lui adressa un petit sourire, se mordillant la lèvre. Si l'américaine voulait jouer à ce jeu avec lui, elle était tombée sur un partenaire de taille.

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Oui je sais, c'est mal et tout ça. De s'imposer un délai indéterminé, juste pour se rendre à part, et ensuite de le provoquer de la sorte. Maxym se demandait parfois pourquoi ils s'imposaient ça, puisque ça ne fait même pas parti de leurs valeurs. Le « je couche pas avant un mois de relation pour ne pas passer pour une fille facile », elle n'y a jamais vu un quelconque intérêt. T'en as envie, tu le fais. Mais dans ces relations, la demoiselle n'y a jamais vu un avenir. Alors autant prendre ce qu'il y avait à profiter avant de se lasser, quelques heures après. Là, elle ne se lasse pas, se contentant même de dormir à ses côtés. Ouais, juste dormir. Je crois que ça ne lui est jamais arrivé, sauf avec ses amis. Et encore. Et puis, même si le mot confiance avait été prononcé, Maxym avait besoin d'une certaine preuve. Qu'elle avait largement eu désormais. Ainsi, elle ne se retenait plus vraiment d'agir avec naturel. Soit, y a un mec qui lui plaisait, là, au bout du bar. Et il avait pas le droit de se tenir loin d'elle. Le provoquant au rapprochement, l'ingénue goutte sa préparation avec un air détaché de la fille qui ne fait pas du tout ce qu'elle peut pour qu'il craque.  "Oh que si.." Arrête de sourire McAllister, t'es flagrante. Et tu défailles un peu quand il porte ton doigt à ses lèvres. Comme prise à ton propre jeu.  "Il en restait un peu.." Ouais, il pourrait raconter n'importe quelle connerie, elle n'en écoute que la moitié, trop obnubilée par son regard. Et va falloir qu'il arrête de se mordre la lèvre comme ça, parce qu'elle ne peut définitivement plus réfléchir. « Et alors, ça te plaît ? » Tant qu'on est dans les phrases à double signification.  Elle ne rompit le contact visuel que pour mettre les deux ramequins au four, qu'elle ferme, et se débrouille pour faire fonctionner le minuteur, le réglant sur 8 minutes. Se retournant vers Ric avec un sourire joueur, Max reste le dos contre le four. « 8 minutes de cuisson. T'as une idée de comment occuper 8 minutes ? » Qu'elle demande l'innocente. Puisqu'il n'était pas si loin, elle pu aisément glisser son index dans la boucle de la ceinture du garçon, pour l'attirer jusqu'à elle. Ben quoi ? C'est con d'allumer la télé pour un si court laps de temps.

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Attendre. C'était un supplice. Devant une femme qui nous attire autant et lorsque l'on connait un peu Ricardo, on comprend. Le brunet restait rarement un long moment sans avoir de rapports sexuels, même s'il s'était largement calmé sur le nombre depuis ces derniers mois. Là, ça faisait plus d'un mois qu'il n'avait rien fait, mais surtout presque un mois qu'il sortait avec une fille au physique de rêve. Alors oui, c'était dur de tenir, réellement dur. Mais le brunet croyait à leur relation et voulait en donner une autre importance. Le sexe était secondaire avec elle, rien à voir avec les relations qu'il entretenait avec la plupart des filles de son entourage avant que Maxym ne vienne lui voler son cœur. Ils décident de jouer le jeu de séduction, comme à leur habitude. Mais là, ils ne sont rien que tous les deux, sans personne pour les déranger. Ça n'était pas arrivé depuis le Brésil, ce genre de moment. Le Brésil, cet endroit où ils avaient eu temps de mal de résister à la tentation. Où la tension avait été au maximum. Mais ils avaient décidé, d'un commun accord sans même se concerter, qu'il valait mieux attendre. Pour leur bien, pour se prouver à eux même que leur relation était différente. Aujourd'hui, ils jouaient avec le feu, se chauffant mutuellement sans concession. La brune lui lance un appel et Ric y répond dans la foulée. Ils se cherchent, se trouvent. "Et alors, ça te plaît ?" Il sourit avant de hocher la tête. "C'est parfait.." Et encore, le mot est faible. Le brésilien a du mal à se contenir et ça se voit. La belle brune semble dans le même état. N'importe qui entrant dans cette pièce à ce moment précis aurait pu ressentir la tension sexuelle régnant entre eux. Maxym prend le temps de mettre ses fondants au four, fallait quand même pas avoir fait tout ça pour rien. "8 minutes de cuisson. T'as une idée de comment occuper 8 minutes ?" Elle lui demandait cela tout en l'attirant contre elle par sa ceinture. Le brunet se laisse faire, complètement faible. Il hausse alors les épaules. "On va bien trouver.." répondit-il doucement. Plaçant ses mains dans le bas du dos de l'Eliot, il plongea son visage dans son cou, lui donnant de sensuels baisers. Son corps contre le sien, il laissait la chaleur l'envahir, et ça n'avait rien à voir avec le four contre lequel ils étaient posés.

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Ca fait presque un mois. Maxym ne sait pas, elle compte pas, coche pas les cases dans le calendrier elle le vit.  Elle peut juste dire combien Ric lui manque quand il est loin, quand y a pas dans le coin son sourire railleur, sa voix qui l'apaise, son odeur qui l'enivre. Elle peut dire qu'il est toujours trop loin lorsqu'il est pas contre elle. Qu'elle l'adore même quand il l'agace. Fait battre son cœur de façon irraisonné. Que c'est le bordel sous sa peau dès qu'il l'effleure, qu'il la regarde comme il le fait maintenant. "C'est parfait.." Ouais, parfait, c'est le mot. Il manque rien, et elle ne rajouterait rien non plus. Parfait, juste parfait. Pas le chocolat, non on s'en fout des gâteaux, mais eux. « Je t'ai dis que j'étais douée. » Elle sourit la malicieuse, avec ce même air que le garçon. Ils savent ce qui se passe chez l'autre, puisque ça se déroule aussi dans leur être. Miroir de leurs désirs, qui possèdent doucement mais sûrement leurs esprits raisonnés. Cet esprit de la cuisinière ressortant l'espace de quelques secondes, histoire de faire comme si elle maîtrisait quelque-chose. Et puis ça lui permet de respirer normalement un instant, reprenant un souffle qui se saccade dès qu'elle sent Ric fébrile. Mais dès que Max se retourne vers lui, elle oublie ses jolies résolutions, l'attirant jusqu'à elle. "On va bien trouver.." Arque un sourcil, le défi de son regard brun. « J'ai l'impression que t'as déjà trouvé. » Sauf qu'au lieu de s'attaquer à sa bouche, il glisse la sienne dans son cou, soutirant un soupire de la demoiselle, bien faible face à cet assaut. « C'est vraiment bas de s'attaquer au point faible des femmes. » Qu'elle souffle, juste pour répondre. Pour faire comme si. Enfin, l'un de leur nombreux points faibles. Même si dans le cas présent, Ric était son point faible, dans son entièreté. Lâchant sa ceinture, ses doigts remontent le long du torse masculin, assez lentement pour y deviner les dessins. S'aggripent en haut de sa chemise, se retiennent d'en arracher quelques boutons. Parce que oui, soyons civilisés. Voilà, tu calmes tes ardeurs Maxym, peu importe que ça boue sous ta peau, et tu préfères glisser ta main dans sa nuque, puis ses cheveux. Après, ta jambe qui remonte délicatement le long de la sienne, t'y peux rien, tu peux pas tout maîtriser non plus.

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Ce qui est fou avec elle, c'est qu'elle arrive à faire en sorte que plus rien n'a d'importance. Ils sont là, tous les deux, et le monde qui les entoure disparaît complètement de la tête de Ricardo. Ce dernier ne songe qu'à ce moment passé avec elle, sans se soucier de ce qui va arriver maintenant ou même plus tard. Le brunet se laisse aller, complètement. Il arrive à être lui-même puisqu'il sait qu'elle ne le juge pas. Enfin, qu'elle ne le juge plus en tout cas. C'est dur de trouver une personne avec qui on peut se permettre d'être soi-même tout le temps. Et pourtant, le brésilien avait eu la chance de tomber dessus. Elle lui apportait tellement de bonheur qu'il avait encore du mal à croire qu'il n'était pas en train de rêver depuis plusieurs semaines. Ricardo aimait chaque parcelle de sa peau. Mais il était également fou de sa personnalité, dans sa totalité. Même les défauts qu'elle pouvait avoir le faisaient complètement craquer, au final. Alors oui, c'est le début et c'est forcément tout rose au commencement.. Mais le brunet ne voit aucune raison pour que ça change. Après plus de vingt trois ans d'existence, il avait enfin réussit à tomber sur la fille qui le faisait complètement changer. "Je t'ai dis que j'étais douée". Il sourit, ayant, il est vrai, plus douté sur ses talents de cuisinière que de séductrice. "Et encore.. Je suppose que tu ne m'as pas tout montré". Encore une fois, il ne faisait pas seulement référence à la cuisine. Cette discussion dérivait depuis quelques minutes et ce n'est pas Ricardo qui allait stopper ça. Elle lui demande à quoi ils pourraient bien passer leur temps, l'espace de quelques minutes. Le brunet n'eut pas à réfléchir longtemps pour trouver une réponse, à laquelle elle devait s'attendre. "J'ai l'impression que t'as déjà trouvé". Un sourire s'affiche sur ses lèvres, tandis qu'il s'attaque à la peau de son cou. "C'est vraiment bas de s'attaquer au point faible des femmes". Il l'écoute, mais ne répond pas. Elle jouait bien avec ses nerfs depuis quelques minutes, il pouvait se permettre de s'attaquer à l'une de ses faiblesses. La jeune femme balada sa main sur son torse avant  de saisir son col, tandis que l'autre parcourait sa nuque et ses cheveux. Sentant la jambe de Maxym remonter contre la sienne, Ric lâcha son cou pour venir l'embrasser sur la bouche. Captant ses lèvres, il mordilla l'inférieure avant de venir jouer avec sa langue. Il glissa sa main sous la cuisse de la New-Yorkaise, pour la tenir tout contre lui. Son corps se transformait en véritable bombe à retardement.  Il fallait que la brune trouve le moyen de le stopper, sinon il n'allait plus pouvoir se tenir. Se laissant embarquer par la folie du moment, les mains de Ricardo se posèrent sur la taille de la belle brune. Il se recula alors, l'attirant avec lui pour qu'ils se décollent du four. Leur faisant faire un demi-tour sur eux mêmes, le brunet arrêta de l'embrasser juste quelques secondes pour la soulever, l'obligeant à enrouler ses jambes autour de lui, puis pour l'installer sur le bar. Reprenant ses lèvres, le brunet glissa ses mains dans le dos de Maxym.

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"Et encore.. Je suppose que tu ne m'as pas tout montré" Ils savent très bien de quoi ils parlent, dans leur dialogue parallèle, entre eux. Juste entre eux. Maxym a cette vision assez égoïste de leur relation, n'ayant envie de la partager avec personne. Ils comprendraient pas. Forcément, ils les connaissent séparément, mais ils sont tellement différents ensemble. Elle devrait leur montrer le Ricardo qui se reflète dans ses prunelles à elles, ces prunelles déjà plus objectives, déjà conquises. C'est tout qui est mieux quand il est là, pas loin d'elle. Vla même qu'elle se met à cuisiner. Qu'elle se met à lutter contre ses instincts primaires. Lui aussi. Et si ça se savait, ça ferait sûrement rire leurs détracteurs. Oui, Rafael est capable de dormir avec une fille qu'il sait pourtant acquise à sa cause. Qui le dévore de son regard foncé. Et s'ils sont si proches, c'est que Maxym a joué la provocation, fait sauter quelques verrous tacites. Continue, d'un ton léger : « La soirée n'est pas encore terminée. » Pour ceux qui en doutaient encore, le sujet n'est plus la cuisine depuis un moment. Une petite excuse. Dans la lutte à celui qui craque le premier, ils sont à égalité, et je crois que ça leur convient. Elle a renoncé à résister, les serrant l'un contre l'autre autant que possible. Monte sa jambe le long des siennes, les doigts masculins remontant le long de sa cuisse, sa peau frissonnant à ce contact. Toutes ces parties de son corps qu'il n'a pas encore effleuré, se réveillent à son passage. Il a gagné ses lèvres, la demoiselle se laissant embarquer dans ce baiser langoureux. Se laissant embarquer tout court, Ric l’entraînant dans une danse où la partenaire finit assise sur le bar, ses jambes solidement accrochées aux hanches du mather. Disons juste que là, on arrête de jouer. De faire comme si et se défiler pour une question de bonne conscience. Maxym n'arrive de toute façon plus à se trouver des raisons, bonnes ou mauvaises, elle est dominée par ses envies. N'écoute rien d'autre que son cœur qui bat. Embrasse sa bouche, ses lèvres qui dévient sur sa mâchoire, son cou qu'elle arpente de baisers, pour finir par soupirer légèrement à son oreille. Non, non, le but n'est pas du tout de te rendre fou, promis. « Et maintenant, tu vas me dire que finalement, t'es allergique au chocolat ? » Qu'elle lui glisse avec ce sourire espiègle, s'écartant légèrement pour affronter son regard bleuté. Quand à sa main qui restait sagement sur le haut de son torse, elle venait juste de s'attaquer au premier bouton de sa chemise. Oups.

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Le garçon ne pensait pas pouvoir être capable de vivre ça un jour. De s'endormir chaque soir en pensant à la même personne et de se réveiller chaque matin en ayant hâte de la retrouver. Plus rien n'avait d'importance à ses yeux maintenant. Juste faire en sorte que cette histoire marche. Ils ont réussit à se changer l'un l'autre. Casez ensemble deux incasables, et le résultat sera forcément brillant. "La soirée n'est pas encore terminée". Le brunet sourit, conscient qu'elle venait simplement de commencer. Oui, les deux Harvardiens avaient décidé d'arrêter de se tenir. Ce soir, il n'était plus possible d'aller contre leur nature. Non pas que ce soit des animaux, mais ils n'ont pas l'habitude de se retenir autant face à une personne. Surtout que le brésilien n'a jamais autant désirer une femme de toute sa vie. Alors ils s'embrassent avec passion et Ricardo décide de transporter la jeune femme du four jusqu'au bar. L'installant, il récupère ses lèvres pour un baiser toujours de plus en plus endiablé. Son corps est en feu et son cœur bat tellement fort contre sa poitrine qu'il en avait presque mal. Ses mains se baladent dans le dos de Maxym avant d'atterrir dans ses cheveux. La belle brune dévie ses baisers jusqu'à son cou et le Mather se laisse faire, fermant les yeux. Entendant son soupire contre son oreille, c'est toute sa peau qui se met à frémir. L'envie est de plus en plus présente, tandis que la volonté de se préserver est depuis longtemps envolée. "Et maintenant, tu vas me dire que finalement, t'es allergique au chocolat ?" Il sourit à ses mots, replongeant son regard dans le sien, se mordillant la lèvre. "J'en suis accro.." répondit-il simplement, faisant évidemment référence à elle et non à l'aliment sucré. Son regard se baisse rapidement sur sa chemise, que la brune commençait doucement à déboutonner. Ric se demandait si leur relation resterait la même, une fois l'étape de leur première fois achevée. Si le désir entre eux serait toujours aussi présent. Prenez les paris. Le jeune homme releva ses yeux clairs sur elle, glissant sa main sur sa jambe, faisant remonter sa robe jusqu'à ses cuisses. Ne la quittant pas du regard, il frôlait ces dernières avec ses doigts. Souriant, il approcha de nouveau son visage du sien pour venir capter ses lèvres. Fermant les yeux, il se laissait complètement envoûté par elle.

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Parait que c'est le manque qui créé le désir, que l'on ne veut que ce que l'on a pas. Comme des enfants capricieux. Alors oui, on peut se demander si la tension sera toujours identique quand leurs corps se seront croisés. Maxym ne se posait pas la question, elle savait qu'elle pouvait embrasser Ric quand elle le souhaitait, et ne s'en lassait pas pour autant. Ne voulait pas moins frôler ses lèvres et goûter sa langue qu'avant. C'était même pire de jour en jour. Le temps était toujours trop court, il était toujours trop loin, trop longtemps. Quand la demoiselle y pensait, une légère angoisse la gagnait, tellement tout était inconnu pour elle. L'indépendante, l'accro à la liberté, ne s'attendait pas à s'attacher si fort. Elle avait prit cette décision de s'engager avec pas mal de naïveté, et prenait enfin conscience que cela changeait beaucoup sa vie. En mieux, je vous rassure. Disons que ses journées avaient plus de sens. "J'en suis accro.." Et visiblement, cette dépendance était partagée. Un sourire instantané accompagna la réponse du garçon. Alors c'est ça, de ressentir quelque-chose ? Je veux dire, vouloir quelqu'un, mais tout aimer de la personne. Ne pas en attendre que quelques soupirs, n'en désirer que la carcasse, aussi ce qui se cache dessous. Ses sens semblaient décuplés par cette combinaison d'envie et de sentiments. Sa robe qui remonte sur ses cuisses, sa peau frôlée qui électrifie ses reins. Maxym tente de rester de marbre, soutenant le regard masculin alors que c'était un bordel pas possible là-dessous. Enfin, pour y croire, y aurait fallut qu'elle n'ai pas les prunelles brûlantes, et ses doigts qui descendaient délicatement le long du torse masculin, parfait, se débarrassant des boutons qui la dérangeait dans sa quête. Il embrasse, elle approfondit, en voulant toujours plus. Quand elle s'écarte légèrement, c'est seulement pour souffler contre ses lèvres : « On s'met au régime et on saute le dessert ? » Moue innocente, billes fixées sur ses opposées. T'es capable de résister, Rafael ? Ses bras se refermant derrière la nuque masculine, ses jambes s'enroulant d'avantage dans le bas du dos, pour  coller son buste à la peau quasi débarrassée de tissu.

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Plus le temps passait et plus le jeune homme avait du mal à être éloigné d'elle. Il pensait à la jeune femme presque toute la journée et il maudissait les moments passés loin d'elle. Ses sentiments à son égard prenait de plus en plus d'ampleur. Tellement d'ailleurs, que ça finissait par lui faire peur à lui-même. Oui, Ricardo s'effrayait de pouvoir éprouver tant de choses pour une seule personne, il ne s'en savait pas capable. Maxym faisait maintenant parti de son quotidien. Elle l'avait complètement chamboulé, le rendant bien meilleur qu'il n'aurait pu l'imaginer. Ils avaient décidé de se mettre ensemble, de se jeter dans l'inconnu ensemble. Un inconnu qui faisait peur, qui impressionnait. Pourtant, les voilà plus heureux que jamais. S'il y avait bien un choix que le brésilien ne regrettait pas dans sa vie, c'est bien de s'être mit en couple avec l'Eliot. Contre sa peau, le jeune homme a du mal à se contenir, à ne pas envoyer valser sa robe en une fraction de secondes. Ils se cherchent et s'embrassent. Ils préparent le terrain, parce que ça ne sert à rien d'aller trop vite non plus. Leur première fois est importante aux yeux de Ricardo. Lui qui se fichait de l'endroit et de la manière d'habitude, il voulait y mettre les formes avec la belle brune. Les mains sur ses cuisses, il sentait celles de son partenaire en train de déboutonner sa chemise. La laissant faire, il la regarda dans les yeux, sentant son envie dans ses pupilles, surement aussi brillantes que les siennes. "On s'met au régime et on saute le dessert ?" Le brunet s'humidifie les lèvres avant de hocher la tête en signe d'approbation. "Moi ça me va.." dit-il doucement, avant de lui lâcher un beau sourire. Elle colla leurs deux corps tandis que Ricardo passa sa main dans son dos, ouvrant la fermeture de sa robe doucement. Approchant son visage du sien, il vient mordiller sa lèvre avant de reprendre ses lèvres avec passion. Finalement, il passe ses doigts sous sa robe au niveau de ses épaules, pour la faire glisser sur ses dernières.

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"Moi ça me va.." J'espère bien que ça te va, t'as déjà vu qu'on disait non à Maxym ? Surtout quand elle, elle dit oui. Oui, à tout ce que tu es. Ils étaient parvenus à mettre leurs habitudes de côté pendant quelques semaines. S'interdisant un pas qu'ils franchissaient régulièrement, sans être en couple, avec d'autres de passage. Alors imaginez le sacrifice quand ils ont choisit de s'allier à quelqu'un pour un temps qu'ils espèrent le plus long possible. Sacrifice, c'est ce qui paraît. Mais pas vraiment en réalité. Juste une manière de se prouver des choses. Et, forcément, de mieux savourer l'instant présent. Le rendre spécial. Même si, aux yeux de l'Eliot, tous ces moments passés ensemble étaient spéciaux, mêmes les plus simples. « Je t'avoue que j'aurais plutôt mal prit le contraire. » Qu'elle lance en riant doucement, le laissant partir à l'assaut de sa robe. Son rythme cardiaque augmentant sensiblement. Même si de toute évidence, il l'avait déjà vu peu vêtue, il y avait une différence entre se présenter de la sorte et se faire dévêtir. Laissant sa robe glisser le long de ses épaules puis de ses bras, dévoilant son soutien-gorge en dentelle noir, Maxym les mets à une quasi égalité en se débarrassant de sa chemise, la balançant on ne sait où dans la cuisine. Le tout sans quitter ses lèvres, douce addiction que voilà. Ses doigts détaillent les épaules, le torse, ne s'en lassent pas. Puis ses bras retrouvent leur position initiale. Croisant ses jambes dans le dos masculin, la demoiselle s'appuie désormais d'avantage sur l'homme que le bar. Ben ouais, si elle mets un pied à terre sa robe entière rejoint le parquet, ça serait trop facile. Le pauvre cœur adverse risque de ne pas supporter. Séparant leurs lèvres, Maxym se mord l'inférieur en esquissant un sourire légèrement amusé. « Maintenant, tu fais le chevalier servant jusqu'au four. Parce qu'il est hors de question que je doive choisir entre un appart en feu et toi. » Elle risquerait de mal choisir, voyez -surtout si ça peut cramer les affaires de Blaise, bref-. Déjà que la sensation de sa peau nue contre la sienne la rend fébrile. Déraisonnée.