Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin (feat. Maxym)

Maxym & Ricardo
Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin

mise en page par .Stay Away

14 février. Jour de la Saint-Valentin. Certainement la seule fête que Ric n'avais jamais fêté dans sa vie. Enfin, pas dans son but premier. Puisque l'année dernière les Mathers avaient organisé une soirée anti-Saint-Valentin. Mais tant qu'à faire, autant passer du temps avec Maxym ce soir. Le brunet lui annonça qu'il passait la chercher à 19 heures. Par chance, cette année ça tombait un Samedi. Du coup, pas de cours. Le brésilien allait pouvoir se lever tard et être en forme toute la soirée. Enfin, ça ne faisait pas parti de ses habitudes d'être fatigué de toute façon. Le brunet prit sa douche puis hésita un peu sur la façon de s'habiller ce soir. Il allait éviter de se ramener en costard cravate avec un bouquet de fleurs. Ce n'était.. tellement pas eux ça.  Finalement, il opta pour un beau jean noir et une simple chemise grise foncée dont il retroussa les manches, une habitude chez lui. Le brunet en profita également pour ranger un peu son appartement. C'est vrai que malgré qu'il soit rentré depuis une dizaine de jours, elle n'y avait encore jamais mit les pieds. En y repensant, il ne se souvenait même pas lui avoir dit qu'il avait une colocataire. Bon, de toute façon elle ne risquerait pas de la croiser ce soir. Finalement, après avoir enfilé un manteau et une écharpe, le brunet se dirigea en direction de la maison que Maxym partageait avec Leyna, Torrey et ses enfants. Arrivé devant, il envoya un message à l'Eliot. Il n'avait pas forcément envie de se retrouver nez à nez avec Leyna même si leur relation s'était détendu depuis quelques temps maintenant. Le brunet avait une certaine boule au ventre. Mais ça lui faisait toujours ça avant de voir le visage de sa petite amie. Il sortit donc de sa voiture et attendit qu'elle sorte, posant ses fesses contre la portière côté passager.

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La saint-valentin, c'est une fête commerciale. Une excuse pour les non romantiques de l'être. Une journée que Maxym déteste, par principe. Généralement, elle se moque des couples dans les restaurants, qui se regardent amoureusement comme s'ils se voyaient pour la première fois. Bref, elle ne le fête pas. De toute façon, elle n'est jamais en couple quand le jour arrive. Mais puisque Ric a décidé de bouleverser toute son existence, voilà qu'elle l'est, le 14 février. Et la demoiselle ne sait pas vraiment à quoi s'attendre, quand le garçon lui annonce passer la chercher ce soir. Légère angoisse. Une après-midi passée à emmerder Leyna pour qu'elle la conseille, elle la plus douée des relations. Vider son armoire, pour finir par sortir une robe noire. On se maquille, se coiffe, rajoute des bijoux dorés. Pas trop, ni pas assez. Enfin, elle croit. Compliqué. C'est avec une certaine appréhension que l'Eliot regarde l'heure fatidique arriver, trépignant tout en arrangeant ses cheveux. C'est complètement con, elle le sait. Après tout, ils avaient passés plusieurs jours ensemble, et se voyaient régulièrement maintenant qu'ils étaient de retour sur Cambridge. Mais l'adrénaline la gagnait toujours quand ils devaient se croiser. Surtout ce soir. Manquerait plus qu'elle fasse tout foirer tient. Le téléphone vibre, faisant sursauter l'ingénue, qui attrape sa veste et se rue dehors. Elle sourit dès qu'elle le voit, comme un réflexe automatique, et l'appréhension s'en va. Il l'attend contre sa voiture, qu'elle ne tarde pas à rejoindre, d'un pas qui s'accélère au fur et à mesure qu'elle s'approche. C'est bizarre, comme il peut lui manquer dès qu'ils ne sont pas ensemble. L'attachée glousse un peu idiotement, quand son regard glisse sur les vêtements du prince charmant. Oh, elle le trouve toujours beau, mais là particulièrement. « J'ai l'impression d'être Cendrillon, c'est très étrange. » S'amuse-t-elle, trahissant ce manque d'habitude de ce genre de pratique. Attrapant chaque rebord de son col, Max l'attire contre elle pour plaquer un court baiser sur les lèvres. « Tu m'emmènes où ? » Qu'elle lui souffle en ne s'écartant qu'à peine.

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Ce soir encore, il y avait une soirée anti Saint-Valentin. Mais qu'importe.  Qu'on soit le 14 février ou non, Ric avait envie de passer du temps avec Maxym. Oui, c'était peut-être une fête commerciale. Oui, c'est pas comme si c'était le seul jour de l'année où fallait prouver son attachement à l'autre. Ricardo avait bien conscience de toutes ces pensées dans la tête des gens, et dans la sienne également. Mais il n'empêche qu'il avait envie de faire quelque chose de spécial. Puisque leur relation est spéciale. Après tout, aucun des deux n'avaient jamais eu de rendez-vous ce jour là. Le brunet  était arrivé à l'heure. Lui qui avait l'habitude d'être en retard, il se surprenait lui même d'avoir changé cette habitude pour elle. Alors, il attendit que cette porte ne s'ouvre. Quelques secondes plus tard, la voilà qui débarquait, dans une robe sublime, laissant Ric avec un regard complètement sous le charme. Okay Ric, ce chanceux que tu es. "J'ai l'impression d'être Cendrillon, c'est très étrange" dit-elle en s'approchant de lui. "J'espère juste que t'as pas la permission de minuit.." Il sourit. Ouai, ça serait dommage. Elle lui donne un baiser pour le saluer, alors qu'il place ses mains sur ses hanches. "Tu es magnifique.." C'était peu de le dire. "Tu m'emmènes où ?" Le brésilien prit sa main puis entrelaça ses doigts au siens avec un sourire. "Alors tu as deux choix. J'ai réservé dans un restaurant. Mais je pense que toi comme moi, on a pas envie de se retrouver au milieu de tous ces couples qui se font des mamours à table.." Parce que qu''on se le dise, ce samedi les restaurants allaient être rempli de ce genre de personnes. "Soit on va chez moi. Et je te concocte un petit truc à manger". La balle est dans ton camp, McAllister.

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Maxym avait essayé de jongler. Eliot mais pas trop, pas provocante, pas coincée. Ca la changeait de tout ce qu'elle connaissait jusque la. Les excès des sorties et le snobisme des soirées mondaines, un juste milieu, pour un moment qui est censé être romantique. Mot qu'elle ne connaît guère, soyons honnêtes. Le définition théorique, d'accord, mais comptez pas sur elle pour le reste. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle aime être avec lui, et pour l'instant c'est ce qui compte. Pour preuve, Maxym a dit oui sans savoir où. Luttant contre ses a priori négatifs, ne retenant que le fait qu'ils allaient passer une soirée à deux. Y a besoin de rien d'autre pour faire naitre un sourire sur ce visage. "J'espère juste que t'as pas la permission de minuit.." Sa tête oscille, semble hésiter. « Je sais pas, faudrait demander aux marraines Torrey et Leyna. » Pour une fois que c'était la typée qui avait une relation stable dans le trio. D'habitude, c'est elles les invitées du 14 février. Et Max, celle qui passe la soirée avec trop d'alcool dans le sang. "Tu es magnifique.." Son sourire équivaut à un merci, tandis que ses doigts quittent enfin son col. « Comme ça on est accordé. » Qu'elle le complimente à son tour, remarquant l'effort. Enfin, disons qu'il n'était pas courant de croiser les mathers en chemise. "Alors tu as deux choix. J'ai réservé dans un restaurant. Mais je pense que toi comme moi, on a pas envie de se retrouver au milieu de tous ces couples qui se font des mamours à table.." A cette image, la demoiselle grimace. Effectivement, c'est tout ce qu'elle redoute. Manquerait plus qu'ils assistent à une demande en mariage en plus, c'te cauchemar. Du coup, elle attend la suite avec impatience, serrant légèrement sa main. "Soit on va chez moi. Et je te concocte un petit truc à manger" Tout de suite, ses traits trahissent qu'elle est séduite par l'idée. Rassurée aussi, de ne pas se faire embarquer dans un truc qu'elle déteste. Rassurée qu'ils se comprennent. « Toi ? Tu sais cuisiner ? » Cache que t'es surprise Max, il va finir par se vexer. « A ton avis.. ? Tu sais très bien ce que je préfère. » Elle relève ses billes vers lui, souriant du coin des lèvres. « Merci de ne rien m'imposer. » Etre avec pleins de gens dont elle se fout, ou juste avec lui, le choix est vite fait. Surtout qu'elle n'avait toujours pas vu son appartement, et que ça lui manquait de pouvoir passer une soirée à l'abri du monde, comme au Brésil.

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La voir. Il n'en faut pas plus pour qu'un sourire radieux apparaisse sur le visage du brésilien. Il est complètement fou d'elle, et ça continue de le surprendre de jour en jour. Elle est magnifique dans cette robe noire, il n'y a pas à dire. "Je sais pas, faudrait demander aux marraines Torrey et Leyna". Il hocha la tête avec un petit sourire. "Je suis sûr qu'on peut s'arranger". Dans tous les cas, il ne comptait pas la ramener chez elle ce soir. Ils n'avaient pas dormi ensemble depuis le Brésil et il faut avouer que ça manquait au brunet. La sentir contre lui, la serrer dans ses bras, s'endormir tout contre elle. Puis se réveiller et sentir son odeur, voir son visage dès le matin. Franchement, il ne s'était jamais aussi bien que dans ces moments là. Parce que Ric a certes couché avec pas mal de femmes, mais il n'a jamais eu ce genre de moments. Ceux dont on ne peut vraiment profiter que lorsque l'on est avec une personne particulière à nos yeux. "Comme ça on est accordé". Le brunet souriait. Il n'avait pas grand chose à faire lui. Un petit coup de gel dans les cheveux et c'était terminé. En plus, il adorait les chemises, même si celle qu'il portait en général avaient des carreaux. Le brunet lui exposa donc les deux propositions, sachant pertinemment qu'elle allait choisir la seconde. De toute façon, il avait sa réponse rien qu'avec son visage. "Toi ? Tu sais cuisiner ?" Il souriait. "Je suis plein de ressources.. Mais t'attends pas à de la haute gastronomie non plus". Ouai, faut pas rêver quand même. "A ton avis.. ? Tu sais très bien ce que je préfère". Il hocha la tête en signe d'approbation. "Très bien, direction le resto alors". Il rit légèrement avant de déposer un baiser sur ses lèvres. "Merci de ne rien m'imposer". Il tourne autour de la voiture pour entrer à l'intérieur. "Tu sais que c'est pas mon genre". Le Mather alluma le contact et conduisit en direction de son appartement.

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Elle sait que rien n'est nécessaire dans tout ça. Que Ric s'en fout, que ses cheveux soient parfaitement ordonnés, que son bracelet corresponde parfaitement à son identique sur son bras. Il a pas besoin de ça, mais elle si. Maxym veut qu'il continue, tout le temps, à chaque moment, à la trouver belle. Sans pour autant qu'elle n'ai besoin de sortir des bijoux honteusement coûteux, ou qu'elle simule des manières qui ne sont pas les siennes. Tout comme elle s'en fout qu'il s'apprête bien. Mais ils jouent le jeu, et elle savoure la partie. "Je suis sûr qu'on peut s'arranger" Que quelqu'un l'empêche tiens. C'était tellement plus simple au Brésil, il était près d'elle dès l'ouverture de ses paupières, jusqu'à leur clôture. Difficile ensuite d'arriver à s'en priver. Certes, elle était d'avantage impatiente en sachant qu'ils allaient se rejoindre dans la journée, mais ça ne valait pas un instant sans but, sans destination, entre eux. Alors oui, elle voulait ça ce soir, tant pis si elle se fait empoisonner par la cuisine hasardeuse de Ric. "Je suis plein de ressources.. Mais t'attends pas à de la haute gastronomie non plus" Se pinçant les lèvres pour ne pas rire de façon trop flagrante, la demoiselle reprend en le charriant : « T'inquiète pas, je ne m'attends pas du tout à ça. » Plutôt à une assiette de pâtes au beurre, en vérité. Ou à ce qu'il lui montre sa maîtrise dans la composition du numéro du livreur de pizza. "Très bien, direction le resto alors" Légère inquiétude d'une seconde, qui se dissipe en l'entendant rire, et réceptionne ses lèvres. "Tu sais que c'est pas mon genre" Ouvrant la porte de la voiture, elle lui lance avant de s’asseoir : « C'est pas ton genre non plus d'ouvrir la porte à ta copine, je retiens ! Un point en moins pour le prince charmant. » Essaye de rester sérieuse, crédible. Alors qu'elle aurait détesté. « Ca va, t'as pas la pression de m'emmener dans ta garçonnière ? » Elle n'a pas envie de savoir combien de filles sont passées là-dedans, d'ailleurs, elle chasse vite cette idée de son esprit. L'envie de découvrir l'endroit surpassait ces questions douteuses.

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Les strass et les paillettes, Ric n'y avait jamais été vraiment habitué. Il allait surement devoir côtoyer un peu plus d'Eliots maintenant qu'il sortait avec l'une d'elle, alors il allait falloir s'y faire. Il ne faut pas oublier que Ricardo venait d'un milieu à l'opposé de celui-ci et qu'il y restait tout de même attaché. A l'époque, un rien pouvait suffire à son bonheur. C'est surement ce qui faisait que le brunet avait une certaine notion de l'argent et qu'il ne le balançait pas par les fenêtres. Alors, ça ne le dérangeait pas le moins du monde d'avoir une copine qui ne s'habille pas avec des fringues de marque et qui n'avait pas de bijoux à tout bon de champs. En parlant de bijou, la brune semblait toujours porter celui de la mère de Ric. Le brunet lui annonça tout de suite la couleur. Lui dire qu'il allait cuisiner ne voulait surement pas dire qu'elle allait se régaler. "T'inquiète pas, je ne m'attends pas du tout à ça". Il arqua un sourcil, limite vexé par sa réplique. Si elle continuait, elle allait tout gagner. Une boîte de raviolis et puis basta. "J'suis certain que je me débrouille mieux que toi". McAllister, qui n'a probablement jamais eu à faire la cuisine de toute sa vie d'adolescente. A quoi bon ? Quand on a quelqu'un pour s'occuper de toutes ces petites choses. Mais il ne pouvait pas lui reprocher ça. On ne choisit pas sa famille. "C'est pas ton genre non plus d'ouvrir la porte à ta copine, je retiens ! Un point en moins pour le prince charmant". Le brunet riait légèrement. Il y avait songé à vrai dire, mais il s'était dit qu'elle allait lui balancer une remarque comme quoi elle pouvait se débrouiller seule. "Ca va, t'as pas la pression de m'emmener dans ta garçonnière ?" Il hocha la tête avec un sourire. "J'emmène jamais aucune fille chez moi". Ce n'était pas un mensonge. Ricardo avait toujours sa chambre à la Mather House et c'est là bas qu'il occupait son temps avec les nanas. Son appartement, c'était à part. Puis depuis que Blaise avait emménagé, c'était devenu encore plus compliqué. Conduisant jusqu'à son immeuble, Ric descendit de la voiture et monta avec elle au premier étage. Il poussa la porte et la fit entrer avant de fermer la porte derrière elle.

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"J'suis certain que je me débrouille mieux que toi" Joue avec les stéréotypes, les hommes ne savent pas cuisiner, c'est bien connu. Mais elle, la femme, ne le sait guère plus. Parce que oui, continuons dans les clichés, Maxym n'a pas l'habitude. Chez elle, personne ne cuisine. Pas de moments privilégiés avec sa mère à préparer un gâteau, comme dans les films. Pas le temps, pas l'envie. Et maintenant, même dans sa maison, une employée s'occupe de tout. Presque tout le temps. Parfois, la demoiselle essaye, se raccroche à ces notions de normalité qui lui échappent trop souvent. « On verra, la prochaine fois c'est moi qui cuisine. » Quitte à ce qu'elle apprenne une unique recette par cœur et fasse semblant de la maîtriser, juste pour l'impressionner. De toute façon, Maxym se rendait compte qu'elle avait perdu toute objectivité avec le garçon. Tout serait parfait, même si ça ne l'est pas. S'installe dans la voiture en le charriant un peu. "J'emmène jamais aucune fille chez moi" C'est comme si à chaque piège tendu, il avait une réponse adaptée. Elle aurait accepté le contraire, pas naïve. Mais se réjouit que ça soit le cas. « Je suis une sorte d'exception.. j'aime bien. » Qu'elle rajoute à voix basse, plus pour elle-même qu'autre chose, un sourire se dessinant sur son visage par la suite, se reflétant contre la vitre du véhicule. Le véhicule qui s'arrête, ils sortent, et montent à l'étage. Une fois à l'intérieur, Maxym observe autour d'elle, commençant à ôter son manteau. « Je comprends que tu préfères vivre ici qu'à la Mather House. » L'Eliot avait elle aussi gardé sa chambre à la EH, mais le confort était tout autre dans son propre appartement. « Tu me fais visiter, ou tu prends le risque que je le fasse moi-même ? » Qu'elle rajoute avec une moue amusée en jetant un œil à Ric, au dessus de son épaule.

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Ricardo avait apprit très jeune à cuisiner quelques trucs. Sa mère avait toujours réussit à le nourrir lui et son père avec trois fois rien. Puis après la mort de celui-ci et pendant leur nouvelle vie bien plus aisée, elle avait pu mijoter de meilleurs plats, et apprendre à son fils quelques petits plats. Pas très difficiles, évidemment. Puisque le brunet, comme tous les jeunes de son âge, préférait passer son temps à jouer dehors ou encore apprendre à bricoler. Ricardo n'était pas le mec le plus débrouillard du monde, mais il arriverait certainement à survivre plus longtemps que beaucoup de personnes si tout devait disparaître autour de lui. "On verra, la prochaine fois c'est moi qui cuisine". Il arqua un sourcil, ne s'attendant pas à ce qu'elle lui réponde ça. "Ça me va". Tiens, il avait déjà hâte que ça arrive. Ça le ferait bien rire d'ailleurs, de se retrouver chez Maxym, à manger en compagnie de Leyna et Torrey. Puisqu'il est vrai qu'il s'était éloigné des deux jeunes femmes depuis un certain temps. Mais au fond, il les avait toujours apprécié. Certes, sa relation avec Leyna avait bien changer.. Pour ce qui est de Torrey, les choses seraient certainement bien plus faciles, ils s'étaient toujours bien attendu, même après sa rupture avec Wyatt. "Je suis une sorte d'exception.. j'aime bien". Son regard se tourne vers elle, tout sourire. "Bien sûre que tu es une exception.." Elle avait réussit à gagner son cœur, il en fallait pas beaucoup plus pour devenir une exception dans sa vie. Arrivés chez lui, il la laisse entrer et découvrir son appartement. "Je comprends que tu préfères vivre ici qu'à la Mather House". Le brésilien regarde autour de lui avec un sourire. "Ça dépend en fait. Je viens ici quand j'ai besoin de calme, de me retrouver seul". Mais la Mather est bien pratique pour terminer les soirées. Ou même en passer. "Tu me fais visiter, ou tu prends le risque que je le fasse moi-même ?" Il s'approche d'elle et place sa main sur sa taille pour la faire avancer avec lui. Le brunet lui présenta les quelques pièces présentes dans son appartement une à une. La salle de bain, les toilettes, sa chambre. Pas grand chose de très étonnant. Ça restait un grand appartement, le salon étant la pièce la plus impressionnante. Ils se retrouvèrent devant une dernière porte, mais Ric ne l'ouvrit pas. "C'est la chambre de ma coloc. J'suis pas sûr qu'elle serait très contente que je l'expose". Il souriait légèrement à la belle brune. "Elle s'appelle Blaise. Une ancienne Dunster. Je sais pas si tu la connais. Elle m'a dit qu'elle était sorti avec Marshall". Ça le surprenait encore ça d'ailleurs.

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Maxym lit un peu de surprise dans son haussement de sourcil, s'amusant de cette réaction. Oui, elle aussi peut être surprenante parfois. Même si dans son cas, il n'y avait aucun talent caché. Juste une soif de relever des défis. Un jour, elle cuisinerait pour lui. Avec sa famille autour de la table. Après tout, Ric lui avait présenté à son beau-père, et elle, sa famille.. sa vraie, celle dont elle redoutait l'avis, c'était ses meilleures amies. Maman Torrey, qui la protège de ses propres excès, et la frangine Leyna, aussi brisée qu'elle. Elles l'accepteraient, avec peut-être des réserves, mais elles l'accepteraient. Juste parce qu'il rend heureuse Maxym. "Bien sûre que tu es une exception.." Se mord la lèvre, pour ne pas trop sourire comme une imbécile.  Arrête d'être niaise McAllister. Dire que la soirée n'a même pas encore commencé. Ils sont désormais à l'appartement, et Max délaisse sa veste sur une chaise. "Ça dépend en fait. Je viens ici quand j'ai besoin de calme, de me retrouver seul" Elle pouvait comprendre ça. Même si chez elle, la demoiselle était rarement seule. Y avait toujours un gamin pour courir sur le parquet, mais elle avait finit par s'y faire. Pire, apprécier. « Ou d'inviter ta copine. » Complète-t-elle ses paroles avec un petit rictus aux commissures. Avant de se laisser guider dans la demeure, s'intéressant aux pièces, jusqu'à.. "C'est la chambre de ma coloc. J'suis pas sûr qu'elle serait très contente que je l'expose" Ouvrant grand les yeux, Max se tourne vers lui avec une expression surprise. « T'as une coloc ? Oh c'est.. sympa. » Allez, force le sourire. Gé-nial. Mais attends, la suite est encore mieux. "Elle s'appelle Blaise. Une ancienne Dunster. Je sais pas si tu la connais. Elle m'a dit qu'elle était sorti avec Marshall" Là, on a juste l'impression qu'elle fait une sorte d'arrêt. « Tu as une coloc donc, et cette coloc s'appelle Blaise. » Sourit toujours bêtement, et se met à rire. Plus jaune que ce rire, ca existe pas. Rire nerveux, qu'elle a du mal à calmer. Possédée, j'vous dis.  Et lui, le pauvre, il doit rien comprendre. « La salope, elle est forte. » Finit-elle par lâcher, la mâchoire serrée, mettant la main sur la clanche. « Je suis sûre que ça la dérangerait pas qu'on aille y faire un tour. » Et que je lui refasse sa décoration.