Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin (feat. Maxym)

Maxym & Ricardo
Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin

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C'est vrai qu'il était rare que Ric ramène une fille chez elle. Il n'avait même pas le souvenir que ce soit déjà arrivé. Après tout, la Mather House était plus près de tout, alors c'était plus pratique d'aller dormir là-bas après des soirées trop arrosées. Puis ça permettait de pas avoir de soucis avec le voisinage en plus. Non, la seule fille à avoir mit les pieds devait être Blaise. Ici, c'était un peu son havre de paix. "Ou d'inviter ta copine". Il la regarda dans les yeux avec un sourire. C'est sûr que maintenant, elle allait certainement passer pas mal de temps ici avec lui. Sa coloc n'était pas très souvent là et ils seraient certainement bien plus tranquille que dans l'une de leur confrérie respective ou même chez elle. "Elle est la bienvenue quand elle veut". Recevoir une petite visite surprise de Maxym, ça ne le dérangerait en aucun cas. Elle connaissait son adresse maintenant, plus rien de pouvait l'empêcher de le faire. Ils arrivèrent devant la porte de la chambre de Blaise. "T'as une coloc ? Oh c'est.. sympa". C'est vrai qu'il ne lui avait jamais dit. Faut dire qu'ils n'avaient jamais eu de conversation par rapport à leurs habitats. "Oui.. Mon beau-père a quelques soucis là où il bosse et il m'envoie moins d'argent depuis quelques mois. J'étais obligé de prendre un coloc pour pas avoir à rendre l'appart et en rechercher un autre. Je suis tombé sur son annonce donc.." En plus Blaise ne venait pas très souvent ici. Il se demandait d'ailleurs où elle passait la plupart de son temps. Ça la regarde, mais au moins elle ne le dérangeait jamais. "Tu as une coloc donc, et cette coloc s'appelle Blaise". Il hocha la tête, ne comprenant pas vraiment pourquoi elle répétait ce qu'il disait. La brunette se mit alors à rire. Un rire qui sonnait un peu faux, jaune, un rire nerveux. "La salope, elle est forte". Le brésilien arqua un sourcil tandis que la jeune femme posa sa main sur la poignée de la porte. "Je suis sûre que ça la dérangerait pas qu'on aille y faire un tour". Le jeune homme posa sa main sur celle de Maxym pour ne pas qu'elle ouvre la porte. "Arrête". Il la regarde dans les yeux. "Tu as quelque chose contre elle ?"

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"Elle est la bienvenue quand elle veut" Quand elle veut, ça risque d'être bientôt. Maxym aime être dans son univers, dans son quotidien. C'est un petit bout du Brésil qu'elle retrouve. Enfin, si t'enlèves Blaise du tableau.  "Oui.. Mon beau-père a quelques soucis là où il bosse et il m'envoie moins d'argent depuis quelques mois. J'étais obligé de prendre un coloc pour pas avoir à rendre l'appart et en rechercher un autre. Je suis tombé sur son annonce donc.." C'est une bonne raison. Meilleure que lui balancer qu'ils sont supers amis, ou quelque-chose de pire. Mais ça suffit pas. « C'est bon t'as plus besoin d'elle, j'te passerais le reste pour l'appartement. » Obsédée qu'elle est à l'idée que cette colocation s'arrête.. maintenant, tout de suite, Maxym ne se rend même pas compte de ce qu'elle dit. De combien ça peut être insultant. Vas-y, signe-lui un chèque aussi. Rappelle-lui d'où tu viens, d'où lui vient. Mais non, elle ne s'en rend pas compte l'Eliot, ne perçoit pas qu'elle est ce qu'elle déteste, à ce moment précis. La jalousie parle. Y a plus qu'elle qui s'exprime. Elle, et sa copine jedétesteBlaise. Puis elle s'en fout, elle a trop d'argent, pour la bourge qu'elle est, ça ne représente rien. "Arrête" Arque ses sourcils, le défie légèrement de ses prunelles. Vraiment ? Arrête ? On ne dit pas « arrête » à une McAllister qui s'entête. Elle commence à appuyer sur la clanche, visiblement pas déterminée à l'écouter. "Tu as quelque chose contre elle ?" Ses lèvres s'ornent d'un rictus plein d'ironie. « Je ne peux pas la voir, en résumé. Tout ce qu'elle est, tout ce qu'elle représente, sa façon de parler à Leyna, ses manières de sainte vierge à tendance victimaire. Et tout un tas d'autres trucs, mais t'as compris l'idée. Enfin heureusement, elle n'est plus dans les pattes de Marsh. » Se mordille la lèvre, visiblement agacée. « Non, maintenant elle vit avec toi. » Magnifique. Merveilleux. Cette fille était un putain de parasite qui s'accrochait à toutes les personnes auxquelles elle tenait. « C'est tout, vous êtes juste colocs ? T'as jamais couché avec elle ? » Elle regrette dès qu'elle a posé la question. Parce qu'elle préférerait pas savoir. L'ignorance est moins douloureuse, parfois. Et puis c'est la saint Valentin, putain.

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"C'est bon t'as plus besoin d'elle, j'te passerais le reste pour l'appartement". Il hausse les sourcils, complètement choqué par les propos de la jeune femme. "Je rêve où t'es en train de me proposer de m'entretenir là ?" Il la regarde droit dans les yeux, n'ayant plus vraiment envie de sourire maintenant. Son visage a laissé place à des traits plus colériques. "J'en veux pas de ton argent. Garde le. Donne le à qui tu veux. Mais pas à moi". Sa petite amie qui lui donne de l'argent pour qu'il puisse payer son appartement, non mais il aura tout entendu. "Puis tu me connais très bien, tu sais que je vais pas la jeter dehors du jour au lendemain. On a pas tous la chance d'avoir autant d'argent que toi ma belle". Ce "ma belle" n'était pas vraiment prononcé comme il avait l'habitude de le faire avec elle. Il sent la main de la jeune femme qui presse encore plus sur la poignée alors Ricardo l'agrippe puis la tire pour la retirer de cette porte. "T'arrêtes de faire ta gamine maintenant". Parce que là, c'est ce qu'il a l'impression d'avoir en face de lui. Et c'est loin de lui plaire. Forcément, il lui demande des explications par rapport à elle. "Je ne peux pas la voir, en résumé. Tout ce qu'elle est, tout ce qu'elle représente, sa façon de parler à Leyna, ses manières de sainte vierge à tendance victimaire. Et tout un tas d'autres trucs, mais t'as compris l'idée. Enfin heureusement, elle n'est plus dans les pattes de Marsh". Il continue de la regarder, sans rien dire pour le moment. "Non, maintenant elle vit avec toi". Le brunet arqua un sourcil. "Et ? Je suis censé être au courant de tout ça moi ? T'as cru que ta Leyna a toujours été réglo avec moi ? Et Marshall, on en parle de ce qu'il m'a fait ?" Même si Ric s'entendait mieux avec eux à présent, enfin surtout avec Leyna. Parce que Marshall c'était un peu plus compliqué. "C'est tout, vous êtes juste colocs ? T'as jamais couché avec elle ?" Il se met à rire un peu. Nerveusement, bien entendu. "Non mais je rêve.." Ça y est, voilà qu'elle remettait ça sur le tapis. Comme si Ric n'était pas capable de tenir une relation sans sortir ce qu'il cachait dans son pantalon. "J'ai pas couché avec elle. Et même si je l'avais fait, ça aurait fait quoi ? Est-ce que j'suis en train de me plaindre que tu as déjà baisé avec Marshall plusieurs fois moi ?" Il soupire puis retourne vers le salon. Le brésilien n'avait même plus envie de lui faire face, de la regarder.

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Tu veux faire foirer une soirée qui s'annonçait comme parfaite ? C'est simple, tu prends Maxym, tu prends Ricardo, et tu les mets face à leurs différences. Puis tu places quelques phrases dégueulasses, comme vient de balancer la demoiselle. "Je rêve où t'es en train de me proposer de m'entretenir là ?" Elle a un léger mouvement de recul. Hum, elle a dit ça ? Ouais, en fait, ca y ressemblait. « C'est pas c'que.. » commence-t-elle à se défendre, n'ayant guère le temps d'en placer une qu'il continuait. "J'en veux pas de ton argent. Garde le. Donne le à qui tu veux. Mais pas à moi" Elle se pince les lèvres, pour s'encourager à se taire. Y a assez de dégats de fait. "Puis tu me connais très bien, tu sais que je vais pas la jeter dehors du jour au lendemain. On a pas tous la chance d'avoir autant d'argent que toi ma belle" Elle ronge sa rage, pour eux. Déjà, parce que « ma belle » prononcé sur ce ton lui donne plus ou moins l'envie de lui rentrer dedans. Mais qu'elle se retient. « C'est trop mignon, tu t'inquiètes pour elle. » Évidemment, c'est Ric, tu te rappelles ? Il se préoccupe des autres. Ca fait parti des choses que t'aimes chez lui. Elle ironise l'effrontée, et siffle entre ses dents d'un ton qui se veut menaçant quand il ose l'agripper pour l'écarter de la porte : « Tu me lâches. » Et se dégage brusquement. "T'arrêtes de faire ta gamine maintenant". Tout ça pour Blaise. Cette putain de Blaise qui arrive à s’immiscer dans sa soirée de Saint Valentin. Ou peut-être à cause de cette putain de Maxym qui laisse tout ceci arriver.  Balancer sur miss parfaite lui fait un certain bien. Un instant de quiétude qui ne dure pas. "Et ? Je suis censé être au courant de tout ça moi ? T'as cru que ta Leyna a toujours été réglo avec moi ? Et Marshall, on en parle de ce qu'il m'a fait ?"  L'énervée secoue la tête, comme très peu satisfaite de cette réponse. « J'm'en fous putain, c'est quoi le rapport ? Ca te dérange pas parce que tu leur en veux toi aussi ? » On m'explique comment ça a pu partir en vrille comme ça ? On est loin de la tendresse des autres jours. De tous les autres jours. Oh, ils le savaient, ils connaissaient les termes de ce pour quoi ils s'étaient engagés. Accepté le passé de chacun. Pourtant, il ressortait, acide et brûlant. "J'ai pas couché avec elle. Et même si je l'avais fait, ça aurait fait quoi ? Est-ce que j'suis en train de me plaindre que tu as déjà baisé avec Marshall plusieurs fois moi ?" Ouvre les lèvres, interdite, encaisse. « Non t'as raison ça change rien, parce que je veux qu'elle dégage d'ici ! » Comme si elle avait le droit d'exiger quoique ce soit. « Et UNE FOIS. Que j'ai toujours regretté. » Elle est presque épuisée de s'échauffer, et aborder ce moment  honteux où elle a trahit sa meilleur amie, ce n'est guère ce qu'elle préfère. Surtout avec Ric. Surtout quand il lui tourne le dos pour s'éloigner d'elle. Elle recule d'un pas, et s'appuie le dos contre la porte qui les a mené là. Tire sur quelques mèches de cheveux, trépigne un peu, et finit par donner un léger coup dans le bois. « Et merde.. » Un soupire lasse sort d'entre ses lèvres. Laisse le silence s'installer, qui apaise les esprits. Et j'crois qu'à force de triturer sa tenue, la trop Eliot finit par se rappeler pourquoi elle a fait tout ça. Enfin, comptez pas sur elle pour revenir en rampant non plus. Non, juste les bras croisés sous sa poitrine, et le pas hésitant. Une fois que Ric se dessine dans son champ de vision, elle se racle la gorge. « J'aurais pas dû te proposer de .. payer. C'était mal placé. » Y a au moins ça qu'elle reconnaît, à voix basse, et visiblement ça lui brûle la gorge d'avouer ses fautes. Pour le reste, on verra.

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"C'est pas c'que.." Il ne la laisse pas continuer. Il a très bien entendu ses mots, inutile de se trouver des excuses derrière en disant qu'elle s'était mal exprimé. Le brunet ne pense pas avoir mérité ça. Il n'a rien fait dans cette histoire. Il a accepté qu'une fille vienne vivre chez lui parce que ça les arrangeait tous les deux. Mais il ne connaissait pas cette fille, ne savait pas que Maxym ne pouvait pas la voir, et puis ils n'étaient même pas encore ensemble à l'époque. "C'est trop mignon, tu t'inquiètes pour elle". Le brunet hoche la tête, un sourire en coin, même s'il ne se réjouit pas vraiment de cette situation, c'est plutôt nerveux. "Et oui. Parfois je fais passer l'intérêt des autres avant le mien. Tu devrais essayer". Ricardo avait toujours eu le cœur sur la main, quitte à ce que ça le mette dans ce genre de situation. Mais il était comme ça, et Maxym l'avait accepté ainsi. "Tu me lâches". Elle se dégagea  de son emprise et le brunet ne fit rien pour la retenir. Il n'allait tout de même pas se mettre à agir violemment avec elle. Avec une femme, très peu pour lui. Mais avec Maxym, encore moins. "J'm'en fous putain, c'est quoi le rapport ? Ca te dérange pas parce que tu leur en veux toi aussi ?" Cette dispute prenait vraiment des proportions de merde. Surtout que rien de tout cela n'avait lieu d'être. A la base, ils devaient juste passer un moment ensemble autour d'un petit repas. "Moi j'ai tourné la page. Qu'est ce que t'en a à foutre de Blaise ? Elle fait plus parti de la vie de Marshall. Ce n'est que ma coloc pendant un temps. Je vais pas me marier avec elle". Alors elle lui demande s'ils ont couché ensemble. Et c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Franchement, remettre ça sur le tapis. Elle qui avait décidé de passer au dessus des histoires de Ric. Prétendre qu'encore une fois il était obligé de coucher avec la première venue, qu'il ne pouvait pas se tenir. "Non t'as raison ça change rien, parce que je veux qu'elle dégage d'ici ! Et UNE FOIS. Que j'ai toujours regretté". Ces paroles n'y changeront rien. Ricardo n'allait tout de même pas mettre Blaise à la porte à cause d'une crise de jalousie. Enfin, il ne savait même pas si c'était de la jalousie. Il ne savait pas pourquoi elle faisait tout ce cinéma, là. Le brunet hocha alors la tête. "Faire ça à sa meilleure amie.." dit-il, comme pour en rajouter une petite couche. Il avait envie d'appuyer là où ça fait mal, parce que c'est ce qu'elle venait de faire avec lui. Ric n'avait pas envie de la faire souffrir, juste de la remettre un peu à sa place. Le brésilien s'éclipse alors. La laissant seule devant cette porte. Maintenant, elle faisait ce qu'elle voulait. Il retourna dans le salon et passa ses mains sur son visage avant de soupirer. Finalement, il entend les pas de la jeune femme s'approcher de lui à nouveau. "J'aurais pas dû te proposer de .. payer. C'était mal placé". Il se tourne vers elle, et met les mains dans ses poches. "Tu crois ?" Il reste où il est, ne faisant pas de pas vers elle. "Je sais que je viens pas du même milieu que toi Max. T'es pas obligé de me le rappeler.." Il soupire. "Je sais que j'ai couché avec beaucoup de femmes, mais t'as pas le droit de me le rabâcher tout le temps putain". Il sort les mains de ses poches et s'approche un peu d'elle, s'arrêtant tout de même assez vite. "Faut que tu me fasses confiance".

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"Et oui. Parfois je fais passer l'intérêt des autres avant le mien. Tu devrais essayer. Moi j'ai tourné la page. Qu'est ce que t'en a à foutre de Blaise ? Elle fait plus parti de la vie de Marshall. Ce n'est que ma coloc pendant un temps. Je vais pas me marier avec elle" Roule ses billes vers le haut, se sentant prise pour plus imbécile qu'elle n'est. « C'est mon problème, ce que j'en ai à foutre de Blaise. » Ils allaient pas commencer à essayer de régir les relations de l'autre, si ? Bah.. c'est ce que tu viens d'essayer de faire, McAllister. Que tu continues d'ailleurs. « Arrange-toi pour que ce « un temps » ne dure pas trop longtemps. » Elle parle dans le vide, de toute façon, ils n'écoutent quasiment rien de ce que déblatère l'autre. Max s'attaque à son point faible, alors il s'attaque au sien. Sauf que ces deux idiots se blessent mutuellement. Et si sur l'instant, elle ne se sentait bornée qu'à se défendre et se rassurer, elle en avait oublié que ses mots pouvaient provoquer quelques atteintes. Surtout quand tu t'amuses à fragiliser la base, cette base qu'ils ont mit deux ans à bâtir. "Faire ça à sa meilleure amie.." Même ça, elle encaisse, serrant les dents en attendant que la douleur cesse. Canalise le surplus lacrymale qui feint de vouloir la gagner. Et le laisse l'éloigner, puisque de toute façon elle n'a rien à dire. Celle qui trahie n'a pas le droit de se défendre, elle l'a bien comprit. Mais elle peut faire un pas vers lui, oui, ça elle peut. S'approche de l'homme, fait ce qui ressemble à des excuses.  "Tu crois ? Je sais que je viens pas du même milieu que toi Max. T'es pas obligé de me le rappeler.." Son regard sombre balaye le sol, et le relève vers lui quand il continue, abordant l'autre sujet sensible. "Je sais que j'ai couché avec beaucoup de femmes, mais t'as pas le droit de me le rabâcher tout le temps putain. Faut que tu me fasses confiance" Il s'est approché, juste un peu, et ça lui rappelle le gâchis de cette dispute. Parce que normalement, ils ont du mal à se quitter, or, là, c'est presque une lutte pour qu'ils se rapprochent. « C'est pas.. ça. Je voulais pas dire ça, je m'en fous qu'on soit pas de la même.. classe sociale. » Cherche le regard bleu du sien. « Tu le sais.. » Sa voix n'est presque qu'un soupire, il ne peut pas douter de ça. Il a pas le droit. « Je lui fais pas confiance, à elle. C'est juste elle, le problème. » Ouais, c'est plus facile de dire que c'est Blaise le soucis, et pas McAllister. « Je sais qu'elle est toute gentille, toute mignonne et.. » Se tait, ne finit pas sa phrase. Elle lui fait peur, un peu. Elle a réussit à amadouer Marshall, après tout. A la fin c'est Leyna, Maxym, et les autres détracteurs qui ont gagné, mais elle avait réussit. Cette perfection là, c'est tout ce que Max n'est pas, tout ce qu'on peut attendre d'une parfaite petite-amie. Pas le genre à faire un psychodrame parce qu'elle ne peut pas accéder une chambre. « Laisse tomber, c'est bon, je viendrais juste pas ici. » Tente de trouver une solution moins extrême que balancer ses affaires par la fenêtre. Ose un pas puis deux vers lui, ses bras se croisent maintenant dans son dos. Lionne devenue docile. « Mais je te fais confiance.. Si j'ai accepté de me lancer là-dedans c'est que je te fais confiance Ric. » Ce qui n'empêche pas quelques sursauts parfois, d'anciens doutes qui viennent la hanter. Après tout, elle-même se rend compte combien c'est difficile de se tenir éloignée du garçon.

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"C'est mon problème, ce que j'en ai à foutre de Blaise. Arrange-toi pour que ce « un temps » ne dure pas trop longtemps". Le brunet se contente de hausser les épaules suite à ses paroles. Il n'avait pas à lui dire ce qu'elle devait faire. Mais elle non plus. Ça marchait dans les deux sens. Ils ont toujours aimé leur liberté, ils n'allaient tout de même pas se mettre à se dicter des lois. Le brunet l'attaque alors sur un sujet qui n'a rien à voir. Sur le fait qu'elle ait trahi sa meilleure amie. Toute cette histoire semblait derrière elles à présent en plus, ce n'était pas vraiment juste de sa part d'en parler. Mais il voulait lui faire comprendre que elle non plus elle n'était pas miss parfaite. Le brunet regagna le salon. S'éloignant de cette porte, synonyme de malheur en cet instant. Elle revient vers elle et ils commencent à s'expliquer. Plus calmement cette fois-ci. Parce qu'ils ne vont pas commencer à se déchirer pour de telles bêtises. Ce serait stupide de gâcher leur relation. "C'est pas.. ça. Je voulais pas dire ça, je m'en fous qu'on soit pas de la même.. classe sociale". Le brunet regarde dans le vide, l'écoutant tout de même. "Tu le sais.." Il lève finalement son regard vers elle. "Je croyais le savoir.." se contenta t-il de répondre. C'est vrai que jusqu'à aujourd'hui, elle n'avait jamais parlé de leurs différences. C'est bien pour ça qu'il l'avait d'autant mal pris. "Je lui fais pas confiance, à elle. C'est juste elle, le problème. Je sais qu'elle est toute gentille, toute mignonne et..". Elle s'arrête, et Ricardo ne peut s'empêcher de soupirer. "Tu ne lui fais pas confiance. Et alors ? C'est à moi que tu dois faire confiance, pas à elle. Je me laisserais amadouer par personne, tu sais que je suis fou de toi.." Et si elle n'est pas au courant, maintenant c'est chose faite. Que ce soit Blaise ou quelqu'un d'autre, aucune fille ne se mettra entre eux. Il fallait qu'elle commence à se mettre ça dans le crâne. "Laisse tomber, c'est bon, je viendrais juste pas ici. Mais je te fais confiance.. Si j'ai accepté de me lancer là-dedans c'est que je te fais confiance Ric". Il s'approche doucement d'elle, ne se résignant décidément pas à rester éloigné de la belle brune plus longtemps. "Tu n'as aucune raison de douter de moi.." dit-il avec un léger sourire. Tiens, voilà quelque chose qu'il n'avait pas fait depuis un moment : sourire. Les pas du brésilien s'arrêtèrent une fois à sa hauteur. Il plaça ses mains dans sa nuque et plaqua doucement ses lèvres contre les siennes. Fermant les yeux, il se laissa envahir par le bonheur que lui procurait ce baiser. Se serrant contre elle, il le fit durer. Pour lui faire comprendre que rien ne pouvait les atteindre lorsqu'ils étaient à deux.

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C'est calme, plus calme. Ils se sont juste montrés qu'ils sont capables de provoquer la tempête, qu'à ce jeu ils sont à la même hauteur. Ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour leurs nerfs, mais pour 'eux', si. Si ça doit marcher avec quelqu'un, ce quelqu'un doit être capable de s'opposer à ses excès, dire non, dire stop, et l'apaiser juste après. Et comptez sur Maxym pour faire de même avec le cas Ricardo. Pour autant, demoiselle n'a pas encore cette vision idyllique des disputes, et se laisse toucher par celle-ci. "Je croyais le savoir.." La salive a du mal à passer, elle racle sa gorge acide. "Tu ne lui fais pas confiance. Et alors ? C'est à moi que tu dois faire confiance, pas à elle. Je me laisserais amadouer par personne, tu sais que je suis fou de toi.." Et relève la tête, surprise. Se mord la lèvre, pour contenir son sourire, et laisse quelques couleurs gagner ses joues. Peut-être que cette fois, c'est elle qui gagne. Du coup, elle s'en veut d'avoir été idiote, d'avoir douté l'espace d'un instant qu'il puisse les laisser tomber pour céder à la première miss qui passe. Réminiscence de ses peurs antérieures. « Non, je savais pas. Moi aussi.. je... je veux juste pas perdre ce qu'on a. » Aveu de faiblesse, une faille qui porte un prénom désormais. Oubliant déjà tout ce qui précède. C'est pas grave de toute façon, y a plus important. Y a eux. Il s'approche, elle s'approche aussi. On fait la paix ? "Tu n'as aucune raison de douter de moi.." Elle le sait pourtant, elle l'a vu sa sincérité à Rio, l'a sentit, mais.. « Je sais.. » Qu'elle murmure d'une voix à peine audible. Fermant les yeux sur leur éclats de voix, Max se laisse aller à l'élan de douceur. La chaleur répare toutes les petites blessures causées par leur mini guerre, efface les doutes, aussi. Elle les sent invincibles, tandis que ses mains se posent sur la taille masculine, se plaquant contre lui, si c'est possible plus. Quand elle s'en écarte, c'est pour mieux l'enlacer et le serrer dans ses bras. Ouais, elle va l'étouffer je pense. Mais c'est sa façon à elle de lui montrer combien elle tient à lui, à défaut de savoir faire de belles phrases. « J'crois que c'est le moment que tu me dises que tu dois te transformer en chef, sinon moi j'peux rester des heures comme ça. » Qu'elle lui glisse à l'oreille avec un léger rire. Le laissant respirer le temps de lui déposer un baiser aux coins des lèvres.

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Ses yeux bleus se posent sur elle, et décident de ne pas la quitter. Elle est belle, même quand elle s'énerve, même quand elle est énervante. Ils savent tous les deux que ça peut péter à tout moment. Pas leur relation évidemment, juste quelques disputes. Tout n'est pas tout blanc ou tout noir dans un couple, c'est bien connu. C'est constitué de nuances de gris. Maxym a l'habitude d'avoir ce qu'elle veut. Elle a l'habitude qu'on cède à ses caprices, qu'on lui dise oui, qu'on s'écrase devant elle. Ricardo n'est pas comme ça. Il ne lui donnera pas raison lorsqu'il pensera qu'elle a tord. Qui est mieux placé que lui pour la remettre à sa place maintenant ? Elle a besoin d'un petit ami comme lui. Quelqu'un qui sait autant la rendre heureuse, la rassurer, que lui dire merde. "Non, je savais pas. Moi aussi.. je... je veux juste pas perdre ce qu'on a". Il sourit légèrement. Elle semble assez gênée. Demoiselle n'est pas forcément à l'aise avec ses sentiments. Lui non plus, d'ailleurs, mais il se sent de plus en plus capable de lui dévoiler. La confiance est la base d'une relation. Sans ça, ils sont perdu. Lui aussi a des doutes, c'est normal. Aucun des deux n'est habitué à ce genre de relation. Mais il croit en elle. Plus important encore, il croit en eux, en leur histoire. "Je sais.." C'est un bon point, si elle en prend conscience. Il s'approche encore d'elle, tandis que la brune fait également quelques pas vers lui. Puis il l'embrasse. Son cœur s'emballe, bat fort contre sa poitrine. Le brésilien ne veut la perdre, pour rien au monde. Elle fait maintenant partie intégrante de sa vie. Ils mettent fin au baiser et elle se loge dans ses bras, là où elle se sent en sécurité. Le brunet la serre contre elle. "J'crois que c'est le moment que tu me dises que tu dois te transformer en chef, sinon moi j'peux rester des heures comme ça". Il la regarde dans les yeux, sourire aux lèvres. "Ça ne me dérange pas.." Quitte à crever de faim, autant que ce soit dans ses bras. Le brunet s'écarte finalement d'elle, et choppe sa main. "Si tu as des allergies, c'est le moment de m'en faire part". Il lui sourit, puis lâche sa main avant de se diriger vers sa cuisine américaine, tapotant sur un tabouret devant le bar pour lui dire de prendre place. Ce qui est pratique avec ces cuisines, c'est qu'elle pouvait rester près de lui même lorsqu'il cuisinait. Le Mather ouvrit le frigo et regarda à l'intérieur, ne sachant même pas encore ce qu'il allait lui faire.

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Ca s'passe pas comme prévu. En même temps, rien ne s'est jamais passé comme prévu entre eux. Ils auraient dû se mettre ensemble il y a longtemps, et ça se serait sûrement soldé par un échec. Pas prêts, pas encore assez attachés. Ils se seraient déchirés, comme là, il y a quelques secondes, sans la fin dans les bras masculins. C'était pas prévu non plus qu'elle sente son corps défaillir, du cœur à l'esprit, quand il la regarde. Juste quand il la regarde. J'sais pas comment c'est possible, que ça lui fasse cet effet à elle. Aux autres d'accord, mais pas à elle. Pourtant, elle devient fragile, accepte de s'en tenir à d'autres épaules que les siennes. "Ça ne me dérange pas.." Vous savez quoi ? Elle comprend maintenant, comment deux êtres peuvent se suffir d'un silence, juste au contact de l'autre. D'habitude elle veut plus, tout de suite, pour ressentir quelque-chose. Là, elle est déjà submergée. Mais faut contrôler tout ça, ne pas se laisser à ces conneries de trucs niais. Max propose un échappatoire à leur instant mielleux, dans lequel elle se serait bien emmitouflée pendant quelques heures, jours, éternité, l'envoyant dans la cuisine. "Si tu as des allergies, c'est le moment de m'en faire part" Elle se laisse guider, s'asseyant même là où il lui dit. Gentille McAllister. « Non, aucune ! Je suis pas difficile. » Un vrai petit ange je vous dis. Appuyant ses traits sur ses mains croisées, les coudes sur le bar, la demoiselle le regarde plonger dans le frigo. « Je rêve, t'as même pas fait de menu ? » Ouais ouais, il a l'air d'hésiter. A force de le regarder comme une adolescente devant son premier flirt, elle en avait oublié de le taquiner un peu. « Puis t'oublieras pas le tablier aussi hein. Ca fait partit du charme du cuisinier. » N'importe quelle fille vous le dira, regarder un homme cuisiner, en plus d'être rare, c'est plutôt agréable. Mordant son petit doigt d'un air ingénue, la valentine profite de ne.. rien faire.