Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin (feat. Maxym)

Maxym & Ricardo
Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin

mise en page par .Stay Away

Les voilà qui se calment, tous les deux. Qui font comme si tout ce qui vient de se passer était un mirage. Ils reprennent leur véritable relation là où ils l'ont arrêté quelques minutes plus tôt. On efface tout et on recommence. C'est leur Saint-Valentin. Leur première. Ils n'allaient pas tout gâcher pour des broutilles. La serrant contre lui, il repense à son voyage au Brésil. Il repense à ces moments passés à deux, loin de tout. Il ne pensait pas que les problèmes allaient arriver si vite cependant. Mais ce n'était certainement pas la dernière fois. Surtout sur le cas Blaise, qui risquait de faire parler encore d'elle à l'avenir. Le brunet arrête de l'enlacer pour aller à la cuisine. Puisque c'est l'endroit dans lequel il devait se trouver depuis bien longtemps. "Non, aucune ! Je suis pas difficile". Il hoche la tête avec un sourire. Tant mieux alors. Ça l'aurait fait chier de l'empoisonner ce soir quand même. Il fouille donc dans son frigo, à la recherche d'une idée de génie. "Je rêve, t'as même pas fait de menu ?" Le brunet sourit, puis ferme le frigo en se tournant vers elle, joignant ses mains. "Hum.." Il hoche la tête puis va fouiller dans un placard. "On aurait peut-être dû aller au resto". En plus, ça leur aurai évité leur dispute. Mais bon, il l'aurait bien eu à un moment ou à un autre. "Puis t'oublieras pas le tablier aussi hein. Ca fait partit du charme du cuisinier". Le brésilien sourit puis sort un paquet de riz avant de se tourner vers elle. "Désolé, j'ai pas ça ici. Risotto, ça te va ?" Puis même si ça lui va pas, tant pis. En plus, il n'était même pas sûr d'avoir assez d'ingrédients pour que ce soit bon. Qui vivra verra. Le jeune homme se met devant son gaz et commence la préparation. Ça ne devrait pas être très long à faire.

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C'est pas grave de s'abimer un peu, de s'écorcher, de se décevoir même, parfois, si le cœur n'est pas touché. Ca la rassure de voir qu'il est ce qu'elle espérait, et plus encore. Qu'ils s'équilibrent dans leurs différences, et savent quand s'arrêter, pour tourner la page, retournant sur une d'avantage joyeuse. Alors elle est là, à le regarder s'occuper de leur soirée. Comme un vrai couple. Max ne savait pas à quoi s'attendre au début, est-ce qu'ils y arriveraient ? Est-ce qu'eux aussi ressembleraient à ces duos de vitrines, qui semblent si parfaits que ça sent le faux. Chez eux, tout est vrai, intense, ressentit. "Hum.. On aurait peut-être dû aller au resto" Le visage toujours posé sur ses mains, elle secoue la tête de gauche à droite. « Je veux voir personne d'autre que toi ce soir. T'es mon valentin non ? » Se moque de sa propre réplique, putain, ça sonne tellement bizarre entre ses lèvres d'habitude acerbes. Le cuistot s'affaire, sort quelques aliments. "Désolé, j'ai pas ça ici. Risotto, ça te va ?" Une moue boudeuse plus tard, la demoiselle acquiesce pour le repas. « Dommage, moi c'est pas sur les pompiers que je fantasme, mais sur les cuisiniers avec un beau tablier. » Son sourire se fait malin. C'est faux, mais c'est pas grave. Puis bon, Ric dans n'importe quelle tenue ça lui va. Pendant qu'il cuisine, Max goutte parfois, le nargue souvent, met en doute ses qualités de chef. Et c'est enfin prêt. « C'est bon, je peux goûter maintenant ? » Qu'elle dit en se penchant à moitié sur le bar, attrapant une cuillère pour essayer de récupérer un peu de riz. Une vraie gamine, mais une gamine heureuse et joyeuse.

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Cette soirée ne sera pas parfaite. Mais une soirée parfaite, ce n'est pas amusant. Ils se sont testés, sans le faire exprès. Oui, ils peuvent s'engueuler, se lancer des vacheries à la gueule puis retrouver leur complicité deux minutes après. Ce n'est pas un couple qui va éclater à la première chose qui va de travers. Deux ans après, ils ont gagné en maturité. Leurs sentiments se sont développés, se sont multipliés. Ils ont moins peur de l'engagement, ils savent qu'ils peuvent le faire. "Je veux voir personne d'autre que toi ce soir. T'es mon valentin non ?" Le brunet sourit, tournant son regard sur elle tandis qu'il remuait le riz dans sa poêle. "Mais je suis ton valentin tous les jours. Pourtant tu risques de voir d'autres personnes". Il voyait très bien où elle voulait en venir. Cette soirée était particulière. Pourtant, elle n'avait rien de plus que les autres. D'ailleurs, Saint-Valentin ou pas, ce genre de soirée allait certainement être le début d'une longue série. "Dommage, moi c'est pas sur les pompiers que je fantasme, mais sur les cuisiniers avec un beau tablier". Il arque un sourcil, retire une nouvelle fois son regard bleu de son plat pour le poser sur elle. "Je croyais que c'était moi ton fantasme.." Ils n'avaient toujours rien fait après tout. Ricardo pouvait encore représenter un fantasme à assouvir pour elle. Evidemment, il disait ça pour rire, même s'il ne devait pas être à des kilomètres de la vérité. "C'est bon, je peux goûter maintenant ?" Il lève les yeux au ciel. "T'es intenable". Il tape dans sa main qui tient la cuillère gentiment pour ne pas qu'elle pique une nouvelle fois dans le plat. Il sert alors les deux assiettes avant de reposer le récipient et s'asseoir à ses côtés. Ils auraient pu manger dans le salon, face à face. Mais autant manger l'un à côté de l'autre sur le bar. Le brunet posa sa main sur la sienne. "Bon appétit". Il se pencha vers elle et déposa un baiser sur sa joue avant de s'attaquer à sa propre assiette.

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"Mais je suis ton valentin tous les jours. Pourtant tu risques de voir d'autres personnes" On s'croirait dans une comédie romantique. Ouais, ceux qu'on aurait jamais mit ensemble, et qui finalement se révèlent au contact l'un de l'autre. On sait pas s'il y aura un happy end, mais à ce niveau du film, ils sont plutôt attendrissants. Elle sourit, un large sourire qu'elle camoufle un peu avec sa main. Maxym ne voulait voir personne d'autre ce soir. D'ailleurs, j'espère que Blaise est dehors, et qu'elle va y rester. Manquerait plus que ça tient. Peut-être qu'elle aurait dû mettre une chaise devant la porte, au cas où. Enfin, bref, Ricardo. Ricardo qui cuisine, et du coup, forcément, la discussion dévie. Parce qu'ils sont comme ça. "Je croyais que c'était moi ton fantasme.." C'est vrai. Mais elle n'allait pas le laisser se lancer une brouette de fleurs, ni jouer avec son esprit. « Tu sais que certaines personnes disent qu'il ne faut pas réaliser ses fantasmes ? » Petit rictus fier, et toc. Elle n'écouterait pas ses personnes, évidemment. Attendre pour faire les choses biens, d'accord, mais se priver de .. ça, non. Même s'il ne la laisse même pas piquer dans le plat, lui donnant un petit coup sur la main comme une enfant qu'on gronde.  "T'es intenable" Lui tire la langue, tout en dégustant les quelques grains de riz qu'elle a réussit à récupérer. « Ca manque de sel. » Juste pour l'emmerder. Puis Ric prend place à côté d'elle, pour qu'ils mangent sur le bar. Elle préfère ça, ça fait moins solennel. Ca fait juste soirée normale, mais ensemble. C'est tout ce qu'elle demandait. "Bon appétit" Lui glissant un « toi aussi », et recevant son baiser avec plaisir, la demoiselle s'attaque à son repas. Après quelques bouchées, elle lui jette un regard en coin. « Je dois avouer que c'est pas mal, je vais te garder encore un peu. » Comme si leur relation dépendait de ses talents en cuisine. « Enfin.. je me prononcerais définitivement après le dessert. » Qu'elle rajoute avec malice, re piochant dans son assiette.

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Il ne leur en faut pas beaucoup pour être heureux. Elle, lui, un petit plat, puis c'est tout. Non, en fait, rien que elle et lui ça suffit. Trêve de niaiserie, il était temps de passer à table. "Tu sais que certaines personnes disent qu'il ne faut pas réaliser ses fantasmes ?" Il arque un sourcil puis se met à hausser les épaules. "Ces personnes là n'ont jamais couché avec moi". Il lui adresse alors un clin d’œil suivit d'un sourire. Ouai, comme s'ils allaient tenir encore longtemps comme ça. Ils voulaient prendre leur temps, mais Ricardo s'étonnait déjà lui même de ne pas avoir craqué au Brésil. Là, ça faisait presque un mois qu'ils étaient ensemble, et il commençait par vraiment, vraiment beaucoup trop la désirer. C'était à peine tenable à vrai dire. Mais comprenez-le. Regardez la fille qu'il a en face de lui. Puis en plus il a des sentiments, alors c'est encore pire ! "Ca manque de sel". Le brunet la regarda en fronçant les sourcils, avec un air faussement inquiétant. Il choppe la salière et la pose devant elle. "Et si ça manque de poivre, tu bougeras ton cul !" Ses traits changèrent, laissant place à un sourire. Il prend place à ses côtés et ils commencent la dégustation. "Je dois avouer que c'est pas mal, je vais te garder encore un peu" dit-elle au bout de quelques secondes. "Un peu ? Bon ça va alors. Je vais pouvoir profiter de mon Spring Break" lança t-il pour plaisanter. Parce que qu'on se le dise. Ric allait pouvoir profiter comme jamais de ces vacances avec elle. D'habitude le Spring Break était synonyme de drogue, d'alcool et de coucheries à droite et à gauche. Cette année, ça allait être la même chose, sauf que les coucheries seront réservées à une seule et même personne. Et.. l'idée était plutôt plaisante. Cela faisait bien longtemps que Ric n'était plus heureux avec ses histoires sans lendemain. Max avait réussit à lui apporter une part de bonheur qu'il ne soupçonnait même pas. "Enfin.. je me prononcerais définitivement après le dessert". Le brésilien fit une légère grimace. "Alors là par contre.. J'ai vraiment rien prévu". Y'avait pas un petit gâteau qui traînait dans le frigo ? Par chance, peut-être. Il verrait bien plus tard.

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"Ces personnes là n'ont jamais couché avec moi" Maxym faillit répliquer, mais ses mots se retiennent derrière ses lèvres. Non, tu ne vas pas balancer qu'il faut bien quelques exceptions. Ca serait vraiment mal perçu après vos petits éclats de colère. Alors tu te retiens, bien sagement. Et puis, ton humour n'est pas toujours très drôle, surtout quand ça touche votre sujet sensible. Voilà, contente-toi de prendre un air blasé, secouant la tête avec une petite grimace charmante. Puis, ça t'évitera de penser à ça, aussi. Faut dire que tu étais plutôt fière de vous. Vous qui d'habitude connaissiez bien le chemin jusqu'aux draps des autres. C'est même la route que vous maîtrisiez le mieux. Vous faites taire tous les statistiques, pour construire quelque-chose de solide. Même si, ne soyons pas naifs, heureusement pour la bonne résolution, ils se voyaient essentiellement en public ces derniers temps. Faut dire que l'inviter chez elle, signifiait surtout lui imposer les gosses qui courent et quatre autres yeux, deux filles prêtes à sortir les griffes s'il abîme la troisième colocataire. Ou même s'il lui balance des trucs genre : "Et si ça manque de poivre, tu bougeras ton cul !" Elle ouvre un peu les lèvres, genre interloquée de se faire parler de la sorte, elle l'Eliot. « Mais oui, ca manque de poivre. » Juste pour se venger. Elle se penche sur le bar, et attrape du bout des doigts le moulin à poivre, le temps qu'il glisse une autre connerie. "Un peu ? Bon ça va alors. Je vais pouvoir profiter de mon Spring Break" Avec un grand sourire, la demoiselle tourne trois bons coups de moulin au dessus de l'assiette du garçon, afin de l'épicer bien comme il faut. « Tu te sens prêt à affronter le Spring Break en étant en couple ? » Elle n'y avait même pas pensé. Là, ça y est, elle prenait la mesure du bordel. Se tournant légèrement vers lui, elle le sonde de son regard foncé, ornant ses lèvres d'un sourire taquin. « C'est un peu l’île de la tentation version Harvard, les deux semaines de tous les dangers. » Alcool, drogue, sexe, fêtes, ouais, voilà ce qu'était le SB. Mais au fonds, elle pensait surtout que c'était un moyen de passer encore des moments ensemble. Et si en plus d'une belle histoire, il pouvait y avoir un beau décor derrière, alors elle signait. Quand au dessert, puisque monsieur n'avait rien prévu, ils verraient plus tard. S'il avait du chocolat et les produits de base, Max se mettrait peut-être aux fourneaux.

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Le regard plongé sur la jeune femme, Ricardo voyait bien qu'elle se retenait de balancer quelque chose. Et franchement, elle avait bien fait, c'était pas le moment. Même lui en rigolait, de toutes ses conquêtes. Mais avec Maxym, c'était presque un sujet tabou. En plus, la belle brune n'était pas non plus la fille la plus chaste de l'université. Certes, elle avait eu bien moins de conquêtes que lui, mais on sait le regard différent que l'on peut avoir sur les hommes et les femmes par rapport à ce sujet. Ricardo, lui, se contente de faire table rase du passé. Le laisser derrière lui, éviter de se faire bouffer. Il voulait vivre le présent à fond, et s'étonner un peu à se projeter dans le futur avec elle. Passer à côté d'une si belle histoire à cause de préjugés ou de choses qu'ils ont pu faire avant ? Ça aurait été complètement stupide. Pourtant, c'est ce qui avait coûté leur début d'histoire la première fois. Au final, c'était un mal pour un bien. Max avait décidé de passer au dessus. Mais la voir remettre ce sujet sur le tapis à chaque fois prouvait bien qu'elle s'en souciait toujours un peu. "Mais oui, ca manque de poivre". Il arque un sourcil lorsqu'elle en rajoute dans son assiette. Il se contente de soupirer et d'attraper le plat pour se resservir une cuillerée, histoire que ça se mélange mieux. "Tu te sens prêt à affronter le Spring Break en étant en couple ? C'est un peu l’île de la tentation version Harvard, les deux semaines de tous les dangers". Il la regarde un instant puis hausse les épaules. "Quels dangers ? Tu penses que si je vois des nanas en bikini toute la journée j'aurais plus de mal à me contenir ?" Il finit son assiette et la repousse devant lui. "A moins que tu ne parles pour toi". Ouai, parce que c'est bien facile de dire que c'est Ricardo qui va craquer dans l'histoire. Mais entre eux, était-ce celui qui avait le plus peur de s'engager ? Après tout, Maxym aussi avait eu des hommes dans sa vie. Des hommes qui pourraient justement profiter du Spring Break pour tenter un rapprochement avec elle. Ric n'allait pas passé toutes les vacances avec elle. Qu'est ce qui lui assurait que dans son temps libre elle n'allait pas boire le verre de trop qui la plongerait dans les bras de quelqu'un d'autre ?

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Moi, j'vois pleins de raisons pour que ça ne marche pas. Leurs passés respectifs, qui viendront les tirailler parfois, leurs modes de vie, leurs errances, leurs milieux, et les autres. Leurs caractères aussi, qui s'affrontent. J'vois surtout que Maxym est capable de se taire quand il le faut. Que Ricardo lui pardonne ses mots de trop, quand ils passent la barrière de ses lèvres, qu'il accepte aussi de renoncer à ce qui fait son quotidien de don juan. Je vois qu'ils pensent au Spring Break ensemble, qu'ils se projettent, des semaines après. Comme s'il n'y avait aucune raison que leur duo s'arrête entre. La belle était peut-être naïve, mais elle avait l'impression qu'ils avaient trouvé le parfait équilibre. Voyage des dérives prévu ou non. "Quels dangers ? Tu penses que si je vois des nanas en bikini toute la journée j'aurais plus de mal à me contenir ?" Elle finit sa bouchée, et glisse avec un fin sourire : « Pas si je suis à côté. » Ben ouais, c'est bien connu qu'on ne voit qu'elle quand elle est dans les parages. "A moins que tu ne parles pour toi" Hum, pourquoi elle a dit ça à la base ? Apprend à te taire Max. « Moi ça va, les bikinis ça m'attire pas trop. » Qu'elle ironise, l'utilisant comme moyen de défense. « Non mais, je veux dire.. le Spring Break c'est une fête mather en continue. » Et elle ne parlait pas forcément des filles, mais des autres excès possible. Le paradis des célibataires. Le cauchemar de certains couples. Finissant son assiette à son tour, elle se tourne vers lui et arbore une petite moue. « J'ai envie que t'en profites autant que les autres années. » Sûrement pas de la même manière, mais qu'il soit aussi mémorable que les précédentes années. Une certaine peur qu'il s'ennuie, je sais pas. Qu'elle l'empêche de s'amuser comme il se doit par sa seule existence. La demoiselle ne doutait pas un instant qu'il saurait résister aux tentations, ni d'elle d'ailleurs, ils n'avaient aucune envie de gâcher ce qu'ils avaient mit autant de temps à construire. Pas idéaliste non, juste très réaliste sur ce qu'ils ont et ressentent.

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Pour beaucoup, c'est sûr que cette relation va droit dans le mur. Comment croire que ça peut marcher, après tout, d'un point de vue extérieur ? Ils ont l'air d'une bombe à retardement à eux deux. Mais le principal, c'est qu'ils y croient, prêts à faire taire tout le monde. Si Ricardo est resté célibataire si longtemps, en oubliant la période Aaliyah, c'est qu'il y a une raison. La peur de l'engagement. La peur de tout faire foirer. La peur de devenir le mec jaloux et possessif dont il se moque parfois. La peur de souffrir et de faire souffrir l'autre. Mais ce sont les risques à prendre pour enfin trouver le bonheur. Le brésilien aimait de moins en moins son quotidien à Cambridge. Il pensait même à renoncer à tout et à rentrer au Brésil pour démarrer une nouvelle vie, loin des préjugés, loin du football, loin de tout. Mais Maxym avait réussit à changer ça en lui. Transformant l'enfer de son quotidien en bonheur parfait. Rendre l'un des plus grands coureurs d'Harvard plus fidèle que n'importe qui, ce n'est pas une mince affaire. "Pas si je suis à côté". Et même si elle ne l'est pas. Ric n'a d'yeux que pour elle maintenant. Il apprécie toujours de voir une belle fille, évidemment, mais il ne risque pas de fantasmer sur elle, alors qu'il a beaucoup mieux rien que pour lui. "Moi ça va, les bikinis ça m'attire pas trop". Il roule des yeux, conscient qu'elle esquive un peu le sujet en blaguant. Mais ça le faisait tout de même sourire. "Non mais, je veux dire.. le Spring Break c'est une fête mather en continue. J'ai envie que t'en profites autant que les autres années". Le brunet la regarde, sourit. Il tend alors sa main pour saisir la sienne puis se mordille la lèvre. "C'est évident que je n'en profiterais pas autant que les autres années.." Ric commence à entrelacer ses doigts aux siens, jouant un peu avec sans la quitter du regard. "Je vais en profiter bien plus". Qui a dit que Spring Break rimait forcément avec excès ? Le brunet ne s'arrêtera pas de faire la fête parce qu'il est en couple. C'est évident, c'est dans sa nature de s'amuser. Mais ces vacances s'annoncent bien mieux en compagnie de la brune, que seul à draguer au bar avant de terminer au lit avec une étrangère ou une nana d'Harvard.

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 "C'est évident que je n'en profiterais pas autant que les autres années.." Arrête de sourire, s'en veut presque. Uh, elle va lui gâcher son spring break. Gâcher le spring break d'un mather, soit, le moment qu'ils attendent sûrement le plus de l'année. Ouais, juste parce qu'elle existe. Qu'il aura peur de sa copine la cinglée. Non, rassurez-moi, il a pas cette vision d'elle hein ? Il sait qu'elle le laissera s'amuser, faire toutes les conneries qu'il veut.. sauf finir dans je ne sais quel pieu, évidemment, mais tout le reste. Quasiment. De toute façon, Maxym comptait bien décompresser après les récents événements, et passer des soirées d'anthologie. Avec ses amis, avec lui, avec les deux parfois. "Je vais en profiter bien plus" Elle respire mieux. Serrant un peu fort ses doigts qu'il triture pour lui faire comprendre qu'il ne faut pas lui faire des frayeurs pareilles. « La prochaine fois, tu dis la phrase d'un coup. » Posant les pieds au sol, la demoiselle rompt la distance entre eux, tenant toujours la main masculine, et son autre se glissant dans sa nuque. Se hissant sur la pointe des pieds afin d'être à sa hauteur, elle capture ses lèvres un instant. Parce qu'il la surprenait toujours, et savait combler toutes ses inquiétudes. Se doutant qu'il changerait, évoluerait, mais pas à ce point. Maxym se sentait chanceuse, et même si un baiser c'est pas grand chose pour lui faire ressentir, elle y mettait l'intensité de ses sentiments. Quand elle s'en écarte pour ne pas faire exploser ce qui lui sert de cœur, son regard se pose sur son propre poignet, qui descendait sur la clavicule masculine. « Ah mais.. tu ne m'y as même pas fait penser. » Quittant sa peau, elle lui montre son poignet, où se trouve toujours le bracelet qui servait de moyen pour le faire revenir à Harvard. « T'es là maintenant. » Le prêt était terminé. « J'espère que t'as plus envie de partir. » Son regard se fait suspicieux, bien qu'elle n'y pense pas un instant. Il est interdit de quitter une quelconque ville sans elle désormais.