TOPIC DE GROUPE ✱ Prise d'otages #3

Faut avouer que j'étais un peu rassurée que Teddy se souvienne de moi, ça m'évitait de me prendre un vent. Je lui souris lorsqu'elle poussait ses affaires et qu'elle m'invitait à m'asseoir, ce que je fis après avoir posé mes quelques livres sur la table. C'est bien ça oui. Tu as une bonne mémoire. Elle se souvenait de mon prénom, c'était cool, mais moi je n'étais plus sûre du sien. Je réfléchissais donc un moment. Je crois que c'était en rapport avec une peluche, ou un truc dans le genre. Ah oui ! Et toi c'est Teddy je crois ? Si c'était pas ça c'était la honte assurée. La jeune femme eut à peine le temps de me répondre qu'un mec armé entra dans la bibliothèque en hurlant de lui obéir sous peine de nous tuer. C'est une blague ?! Ma voisine me posa la même question à voix haute. Je haussais les épaules, je ne savais pas trop quoi dire. Il passait devant nous et il ne fallait pas que je panique alors qu'il nous ordonnait de suivre les autres jusqu'au centre de la pièce. Du coin de l’œil je vois Teddy essayer d'attraper son portable et je me place un peu devant elle histoire que l'autre taré ne la voit pas. Autour de nous c'est totalement la folie, des gens se mette à pleurer, à crier, à jouer au héro. J'essaye de rester calme, même si je me mets à trembler, surtout quand le mec pointe son flingue sur une fille.

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Comment ne pas être heureuse pour la jeune femme qui portait la vie en elle. Tu étais euphorique que tu en avais oublié que tu te trouvais à la bibliothèque et que le bruit n'était pas une chose bienvenue dans ce lieu.Emma rayonnait la joie de vivre et ça faisait plaisir à voir " Ouii merci ! Je suis hyper heureuse, nerveuse, je me pose beaucoup de questions aussi... J'ai vraiment peur de ne pas pouvoir assumer ET mes études ET le bébé... Tu la rassurais d'un simple regard avant d'ajouter." Dis pas de bêtises, je suis certaine que tu vas y arriver ! " Elle t'annonçait que cela faisait trois mois et tu allais répondre quand un étudiant éleva la voix Nathan une arme à la main. Tu restais dubitative un instant, avant de regarder autour de toi, remarquant la présence de Alex et Milena ainsi que de sa fille. Merde. Certains prenaient la parole, d'autres ne bougeaient pas et ton premier réflexe fut de te placer devant Emma. Tu ne savais pas si c'était une blague ou pas mais en aucun cas, tu laisserais ce mec s'approchait d'elle." Surtout, tu bouges pas Emma. Tu m'entends. " T'essayais de relativiser mais en fait t'en menais pas large, surtout quand le taré pointait son flingue sur Dixie. Tu retenais ton souffle. Tu essayais de ne pas trembler, de ne pas penser au fait que dehors il y avait Alek et ton fils et que si cela tournait mal, tu risquais de ne plus jamais les revoir. Entendant les cris de Robyn, ton coeur se crispa.

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Maxine haussa les épaules en écoutant Jackie parler à Tate. Esperons pour lui que Dinah n'en saura rien. Enfin, la cabot (Jackie)parla à la jeune blonde, et cette dernière sourit doucement. Elle s'appelait donc Jackie. Maxine tendit sa main pour prendre celle de Jackie, déjà tendue et la serra doucement. Je m'appelle Maxine, enchantée Jackie. La blonde rit un peu quand Jackie reprit la parole. Aucune idée. Peut être que c'est jour de fête après tout. Ou pas. Maxine perdit son sourire quand un garçon entra en s'adressant à tout le monde. Elle déglutit à la simple vue du pistolet, tremblant un peu. Certes, Maxine en avait déjà un mais là en vrai, avec un cinglé dans la bibliothèque. Ca faisait peur, vraiment peur. Elle jeta un regard à Jackie qui parla au garçon et la réponse ne se fit pas attendre. Maxine posa doucement sa main sur le bras de la blonde, pour lui faire comprendre d'aller au centre comme tous les autres. La blonde ne pouvait pas parler, aucun son ne sortait de sa bouche pour l'instant.

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Je ne savais vraiment plus comment réagir. J'étais terrorisée. Alors que je pensais passer un moment agréable avec Isaac et faire la rencontre de nouvelles personnes, un étudiant armé était entré dans la bibliothèque. Il se déplaçait entre les tables et passa tout près de nous. Il avait lancé un regard noir à Jasper qui essayait de trouver son téléphone dans ses poches. La seule pensée que j'avais en ce moment est que j'aurais aimé que mon frère soit avec moi. Pas pour qu'il se retrouve dans la situation délicate et dangereuse dans laquelle tous les étudiants présents se trouvaient mais pour me sentir plus en sécurité.
Celui qui nous avait pris en otage nous demanda de nous rendre au milieu de la bibliothèque pour nous avoir tous dans le même coin et ainsi, mieux nous voir. Les étudiants commencèrent à se déplacer vers le centre. J'aurais dû aller avec eux. J'aurais dû me déplacer au centre. Mais je me glissa sous la table et implora Isaac du regard pour ne pas qu'il me laisse seul ici. Si nous étions chanceux, on ne s’apercevrait pas de mon absence au centre de la bibliothèque.

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Cette période de révision ne s’annonçait pas très productive. Il y avait trop de monde, trop de connaissances autour de lui. Tant pis, un jour de retard en plus ne changeait pas grand-chose. Il faillit éclater de rire en entendant Jasper mais fut coupé par l’arrivée de Nathan, un flingue à la main. Il ne le connaissait absolument pas, il avait le physique du beau brun mystérieux et semblait vraiment… calme. Comment réagir face à une telle situation ? Camille ne bougea pas. Avait-il peur ? A vrai dire, il avait surtout peur pour ses amis. Dans cette pièce, il y avait Jasper et Alexia, il ne supporterait pas de les voir blessés. Même Isaac et Eugène qui étaient juste à côté d’eux. Il sentit Jasper fouiller dans sa poche, il fut vite stoppé par Nathan qui le foudroya du regard. Un peu plus loin, Jackie faisait la maligne en s’adressant directement à Nathan. Putain ta gueule. Aucune balle au milieu de son front. Du moins, pas encore. C’est là qu’il entendit un enfant pleurer, il se tourna vers le bruit (Milena), essayant de trouver une solution à ce gros bordel. Y avait un gosse putain, et il était bien trop loin d’elle. Spontanément, il prit la main d’Alexia qui devait, comme tout le monde, paniquer. Il lui murmura, ainsi qu’aux autres près de lui, pour ne pas être entendu – ou pas -. Tout ira bien, on l’écoute et à la première occasion, on s’casse. Sa main serra celle d’Alex, comme pour se rassurer lui-même. Pendant ce temps, ils se rassemblaient au centre, bien sagement tandis que d'autres commençaient à s'imposer auprès de Nathan. Excellente idée tiens.

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Le preneur d'otages ordonna à tout le monde de se regrouper au centre de la bibliothèque. Tout ceci ne ressemblait en rien à une blague ou à un exercice. Tout était très réelle. Je détaillais son allure, mes yeux se plissèrent dès qu'il s'adressait à quelqu'un. « On peut savoir pourquoi tu la fermes pas . Je te demanderai qu'une fois ma jolie. Tes questions à la con, tu te les gardes » mes yeux se froncèrent, quel enfoiré. Je compris rapidement que je ne devais pas faire ma maline, je me pinçais les lèvres pour retenir une nouvelle réflexion avant d’avancer avec les autres au centre de la bibliothèque... Un bruit attira mon attention, je cherchais discrètement du regard et aperçu Milena avec sa fille. Le preneur d'otages s'arrêta sur une demoiselle qui venait de laisser tomber son téléphone. J'approchais de Milena et lui fis en chuchotant : « Respire, ça va aller, essaye de continuer à la calmer. »

15/03/2013

J'entendais Robyn commencer à pleurer dans les bras de Milena et forcément, ça me brisait le coeur. Doucement, je tentais de me rapprocher d'elles deux. Il s'agissait de ma fille bordel. Comment je pouvais les laisser toutes les deux toutes seules ? Non, je pouvais pas. Instinct humain, paternel, tout ce que vous voulez. Du coup petit à petit, tout en laissant mon regard faire le ping pong entre le tireur et ma fille, j'avançais pour me rapprocher d'elles. Je ne connaissais pas les raisons de cette prise d'otages, j'espérais simplement que tout finirait bien et qu'il n'y ait pas de blessés. « Hey.. restez derrière moi, okay ? » disais-je alors que j'étais finalement aux côtés de la Lowell (Milena) et de notre fille. « Tente de la calmer le plus possible. »

(Rhys Ackerman)

“take a deep breath and remember who the fuck you are ”

Ils essayaient de faire les malins. A leur place, même lui se serait exécuté sans rien faire, ni rien dire. Dans ces situations, il n'y a aucun risque à prendre pourtant, ils font tout l'inverse et il soupire désespérément. Pour le moment, il est à peu près calme or, ils sont tous en train de jouer avec ses nerfs. Je ne prendrais pas le risque d'appeler les flics à ta place. A LA PLACE DE QUI QUE SE SOIT D'AILLEURS ! Il a adressé un large sourire à Dixie avant de tourner les talons tandis que Silvia pris la parole. Il laissa son arme tombait le long de son corps et parla à l'attention de tous : Enfin quelqu'un de sensé ! Prenez exemple sur elle ! Puis, il la contourna pour rejoindre Alexia. Ses doigts glissèrent dans ses cheveux blonds tandis qu'il continua : Et sur elle aussi. J'ai toujours préféré les blondes ! Et en parlant de blondes, y a Milena qui tentait désespérément de faire taire sa fille. Une catastrophe. Un échec. Par contre toi, tu vas vite me saouler si tu ne la fais pas taire ! Et comme toujours, y en a qui font les malins. Amy par exemple d'ailleurs, il tira à quelques millimètres de son épaule pour qu'elle se retourne et cesse de marcher. Tu veux te prendre une balle entre les deux yeux c'est ça ? Il prit une grande inspiration. MAINTENANT TOUT LE MONDE SE REGROUPE AU CENTRE SANS UN MOT, C'EST LA DERNIERE FOIS QUE JE LE DIS !

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Camille, toujours aussi sympathique celui-là. En vrai, il serait aussi adorable qu'un chaton, Eugene n'en voudrait pas autour de lui. « Puis faut dire que les cours que tu me donnes sont pas à la hauteur » se défendit-il contre la petite pique de son pote. Ouais, de drôles de potes mais encore là ce n'était rien comparé à d'autres fois. Alexia, toujours aussi pétillante, ne manqua pas de manifester sa fraîcheur habituel. « Nan mais va falloir arrêter, je suis pas Dunster mais je bosse quand même » protesta-t-il de manière totalement fausse. Eugene ne révisait que tous les 3 du mois, alors il pouvait difficilement jouer la carte de l'étudiant parfait. Une bonne ambiance commençait à s'installer quand tout un coup un petit gars décida de piquer une crise. Surpris, Eugene ne dit mot et s'exécuta. Jackie l'avait devancé, pour sûr que lui aussi se serait fichu du petit mec avec son pistolet à billes. Mais quand il s'en pris à Dixie, son sang ne fit qu'un tour. « Tout ça pour une bonne note ? Beh dis-donc, on peut dire que tu vas dans l'extrême ! On lui dira à ton prof que tu es bien convaincant dans le rôle du bad guy » s'adressa-t-il au soit disant preneur d'otages, levant les yeux au ciel. Mine de rien, Eugene ne prenait pas vraiment la chose à la légère. Il chuchota alors discrètement aux Dunsters qui l'accompagnaient. « On est d'accord, c'est un membre du club de théâtre ? ». Mais vlà qu'il tire et là, Eugene ne dit plus mot et s'exécuta aussitôt ! « OUBLIE CE QUE J'AI DIS ! » au preneur d'otages !

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Je bossais tranquillement, à fond dans mes études, comme à mon habitude. La journée se déroulait comme toutes les autres, pas de quoi en faire toute une histoire, même si je trouvais que c’était plutôt blindé pour une fois, contrairement à d’autres jours où il n’y avait pas autant de monde. Je supposais que c’était dû aux fermetures des maisons, mais je n’en savais trop rien alors je haussais les épaules et planchait de nouveau sur mon bouquin. J’avais bu Jasper à qui j’avais adressé un signe de main, mais je ne faisais plus trop attention aux autres jusqu’à ce que j’entende une voix qui nous disait de nous taire. J’avais relevé la tête, et m’était déplacée jusqu’à apercevoir ce mec qui avait un flingue. Les choses allaient trop vite pour moi et je me sentais déjà angoissée alors qu’il gueulait qu’on devait tous se mettre au centre de la pièce. Comme tous les autres, je m’exécutai. Certains voulaient prendre des initiatives, mais je n’étais pas sûre que ce soit une bonne idée. Le gars devenait de plus en plus violent. Moi, je tentai de m’approcher des personnes que je connaissais, mais ce n’était pas si évident que cela. « Pitié, faites que ce soit une mauvaise blague… » Murmurai-je alors que j’étais prise d’angoisse. Il fallait que je me rassure. Mais ce n’était pas évident.

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