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TOPIC DE GROUPE ✱ Prise d'otages #1

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Il a du mal à y croire. Et bizarrement, il sent.. Quelque chose. Quelque chose de positif à avoir blessée d'être grosse conne. Ouais, il jubile. C'est horrible n'est-ce pas ? Mais il n'arrive pas à enlever se sourire qu'il a sur ses lèvres depuis qu'il a tiré. Ils ont tous peurs, et ils ferment presque tous leurs clapets à part cette brune là. « J'RECHERCHE RIEN OKAY ? TU SAIS RIEN. ALORS FERME LA J'TE LE DIRAIS QU'UNE DERNIÈRE FOIS ! »  Il rit nerveusement en secouant la tête, continuant de lever son arme avec le groupe d'étudiants. Tout allait bien. Le plan fonctionnait jsuqu'à ce que ce connard de Doyen ferme vos putains de maisons ! Chase demande à Gaetan s'il peut soigner Ruby, et un fin sourire se dessine sur les lèvres du jeune homme.«  Ah tu veux la soigner ? Et qui était là quand ma copine était sous une bibliothèque quand cette PUTAIN de bombe a explosé y'a deux ans ? QUI ? J'ai eu beau appeler à l'aide, PERSONNE, PERSONNE A BOUGE SON CUL POUR ELLE ! Alors pourquoi, POURQUOI tu pourrais la soigner ELLE, hein ?! »
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Tout le monde essayait de retenir sa respiration, pour ne pas trop énerver (Gaëtan) mais finalement un rien le faisait pêter un câble, il reprenait de plus belle, je n'avais pas trop compris ce qui s'était passé, quelqu'un était blessé avec un coup de feu tu m'étonnes, et il n'avait pas l'air de regretter, la dure loi humaine. Alors que Dwight ne m'entendait pas, je sortis un peu de ma cachette en regardant à droite à gauche, il y avait Alison , quel merdier pourquoi elle se trouvait là, en espérant qu'elle n'est rien mais de loin je n'arrivais pas à voir. Le silence était d'or quand le Dunster ne décidait pas de faire une démonstration de son courage. M'approchant de Dwight, je regardais un peu partout comme aux aguets, une fois à sa hauteur : Dwight faut qu'on trouve une solution pour sortir les femmes d'ici ... faut qu'on se démerde pour ouvrir une fenêtre ou dans la cuisine, ou je ne sais quoi ... mais merde faut qu'on se bouge avant qu'une autre soit blessée !
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Avant que la réponse du preneur d’otages ne se fit attendre, j’avais vite rejoint Sienna qui s’était précipitée sur Ruby. Je ne pouvais pas laisser ce fou l’abattre parce qu’elle voulait sauver la jeune femme, mais aussi j’étais médecin et je ne pouvais voir une personne blessée sans que je ne puisse faire quelque chose… La jeune femme saignait abondamment, c’était horrible mais je me trouvais dans mon élément à l’heure alors oui je ne tomberais pas dans les pommes à cause de la vue du sang. Il fallait extraire la balle de l’épaule de Ruby mais nous n’avions guère le matériel adéquat et pire, ma petite trousse de secours se trouvait dans mon sac de sport que j’avais laissé là où je me trouvais quelques… ça faisait combien de temps qu’on était là ? Le fameux Gaëtan s’était mis à parler de sa copine morte durant l’épisode de la bombe… Avant de me demander pourquoi je voulais soigner Ruby ! Je fis face à lui les bras tendus comme si je faisais la croix avant de parler d’une voix peu assurée mais je ne voulais pas montrer ce que je ressentais à cet homme : « Si je le fais, c’est parce que toute personne mérite d’être sauvée et a droit à une seconde chance, peu importe leurs actes ! Je suis navré pour ce qui est arrivé à ta petite amie, beaucoup de monde se sont comportés comme des égoïstes pendant cette époque-là et il est normal que tu sois épris de colère, de haine mais beaucoup ici, dans ce réfectoire sont de jeunes parents. Serais-tu vraiment prêt à priver ces cadeaux du Ciel que sont les enfants, de leurs parents ? Tout n’est pas trop tard, Gaëtan ! Reposes ton arme ou bien, laisses-nous faire notre travail et ensuite quand la jeune femme sera rafistolée, nous nous plierons à tes ordres. » Je déglutis légèrement sans cesser de fixer le ravisseur…
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Le cauchemard continue. Bordel mais que nous voulait-il? J'avais du mal à comprendre les personnes comme ça. Je voyais mon ami d'enfance Matthew se mettant devant moi afin de me protéger. J'apprécie son geste , mais si Gaetan voulait me tirer dessus , il l'aurait fait. Mon coeur battait de plus en plus fort et je restais immobile. Chase demandait s'il pouvait s'occuper de Ruby et Sienna n'attendait pas la réponse du preneur d'otages pour s'en occuper. Du coup , le jeune dunster les rejoint pour les aider. Je vois Dwight , espérant qu'il aille bien. Puis je tournais mon regard vers ma meilleure amie Cléa , qui prend Jake dans ses bras , oh non , elle commençait à pleurer. Je décide de les laisser tout les deux et Ilenia semblait ne pas trop comprendre , elle s'était mis au sol. Elle n'avait sûrment pas entendue les coups de feu, je lui parlais en langage muet comme elle m'avait appris : Tout va bien aller. Tentais-je de la rassurer. Bordel , Gaetan me fit sursauter en parlant de sa copine... De la bombe... Oh c'est donc pour ça qu'il en vient à là. Putain mais merde , quand je pense que ma meilleure amie avait perdu son frère par rapport à la bombe , elle ne réagissait pas comme ça , elle n'en venait pas à faire une prise d'otage. J'allais lui répondre par rapport à sa copine décédée durant la bombe , quand Chase se mit à lui répondre et j'écoutais. Il avait raison. Malgré que je n'étais pas là lorsqu'il y avait cette fameuse bombe , mais j'avais trop peur pour mes proches... Ceci étant dit , je restais tout de même immobile , toujours dans mon coin. Léonora fit la prière, je voulais la rejoindre , mais je ne pouvais avancer.
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Je venais d'achever ma prière et je tentai de calmer mes tremblements. Je passai une main sur mes joues et pris une grande inspiration. Je sentis quelque chose de froid passait le long de ma colonne vertébrale. La peur. Mais il fallait que tout ça cesse. J'ouvris les yeux et entendis la voix du preneur d'otage qui refusait que l'on apporte secours à ma sœur. Je me tournai vers ma jumelle et vis Sienna la soigner, je lui étais reconnaissante...Je mettais ma rancoeur de côté pour pouvoir la remercier plus tard. Je regardai Chase qui n'avait pas écouté le preneur d'otage, mais les paroles du garçon tournaient en boucle dans mon esprit. Pourquoi sauver ma sœur alors que nous n'avions pas pu porter secours à sa copine trois ans plus tôt ? Ma sœur n'avait rien à faire là. Il y a trois ans, elle se trouvait à Yale...Il y a trois ans, j'ai perdu Léah qui se faisait passer pour Romy... Je déglutis légèrement et me lever. J'entendis la voix de Chase qui recommençait à être diplomate, il parlait comme le médecin qu'il était. Je soupirai de soulagement. Il ne s'énervait plus pour un oui ou pour un non. Je soufflai doucement, je n'étais pas dans le champ de vision du preneur d'otage. Il fallait que je fasse quelque chose et vite... Je fixai la sortie de secours... Je ne réfléchissais plus. Je courrai, il n'y avait plus que ça à faire. Je détalai jusque la sortie de secours en essayant de ne pas me prendre un sac, une chaise ou une table. Je fixai la porte et tendait les bras devant moi. Il fallait que j'aille chercher du secours et vite...
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Berto écouta les propos du preneur d'otage (Gaetan). Tout s'expliquait à présent. Il avait perdu sa petite amie, personne ne lui étant venu en aide. Du coup il se vengeait à sa manière. Sa copine était morte à cause d'un acte terroriste, et il avait décidé d'en faire de même, très intelligent de sa part. Faisant signe à Holly de le rejoindre au centre de la pièce, il dû essuyer un refus. Finalement, le regard du brunet se posa sur le Dunster (Chase) qui avait décidément décider d'être le héros du jour sauf que le seul prix qu'il allait avoir risquait d'être celui du plus débile de la salle, derrière Gaetan bien entendu. Ce dernier n'allait surement pas tarder à lui caler une balle pour le faire redescendre sur terre. Après tout, il avait bien tirer sur une fille qui avait tenté de jouer les héros. Chase partait dans un discours presque touchant, sauf que c'était peine perdu avec le psychopathe en face de lui. Berto était à deux doigts de se lever pour aller coller un pain à Chase. Au moins il se tairait, et c'est toujours mieux que de se prendre une balle.
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Depuis que la balle m'avait touché, j'étais littéralement sous le choc. Je fixais le plafond, le regard vide et les larmes coulant sur mes joues. Je n'arrivais pas à bouger, et si j'osais le faire la douleur se démultipliait. J'entendais des voix autour de moi mais je n'arrivais pas à capter ce qu'on me disait. C'est seulement au moment ou Sienna s'accroupit autour de moi que je bougea la tête, plongeant mes yeux bleus dans les siens. J'ouvris la bouche et articula difficilement un : «  Je...Je crois que ça va... ». J'haletais à cause de la douleur et je m'accrochais à la vie comme je pouvais. Je perdais trop de sang et à une vitesse impressionnante. Heureusement que Sienna essayait de stopper le sang, ça me faisait surement gagner des minutes précieuses.
Je me mis à penser à tout ceux que j'aimais. Léonora, Elsa, Rowan, Paige, Arzian, Matthias, Jake et d'autres... J'avais beau être peste avec certaines d'entre elles, je les aimais et j'avais peur pour certaine de ces personnes qui étaient actuellement ici. J'étais terrifiée. J'avais peur pour eu, j'avais peur de mourir, j'avais peur de laisser ma fille. Je regardais tour à tour Sienna et Chase, en grimaçant de douleur et devenant de plus en plus pâle (on aurait mis un drap à côté de mon visage, ça aurait été la même couleur !). Soudainement, je me mis à chercher Arzian du regard, en pleurant et en écoutant ce que le tireur disait. « S'il vous plait... », gémissais-je à l'attention du tueur, d'une voix suppliante, les larmes coulant à flot sur mes joues.   Je sentais ma vie s'échapper, et j'avais mal. Je reposais mon regard sur Sienna et Chase et murmura : « Dites à ma fille et à Léo...nora... que je les aime... ». Je commençais à fermer les yeux mais je vis Arzian près de moi, sa présence me rassura immédiatement. Pas que celles de Sienna et Chase ne me rassuraient pas, mais je savais qu'il aurait les bon mots pour me tenir éveillée tandis que je savais que Sienna et Chase me soigneraient. Ils me rassuraient à leur façon, disons.
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Je cherchais Humberto du regard, j’aurais vraiment voulu qu’il soit à côté de moi, peut être parce que quand on sent que la morte est proche on souhaite avoir quelqu’un de familier près de soi. J’avais envie de pleurer mais les larmes ne montaient pas, je pense que mon tempérament combatif reprenait le dessus. Je soupirais. Ce que disait le tireur me choquait, moi j’avais voulu aider les autres durant cet attentat : « Tu crois que c’est ça la justice ? Tous nous tuer alors que nous nous y sommes pour rien…Malheureusement ça ne pourra pas sauver ton amie…J’ai aidé quelqu’un qui était coincée sous un pilier et si j’avais vu ta petite amie je l’aurais aidé aussi…Les êtres humains sont pas tous pareils, on ne doit pas payer pour les horreurs de certains… ». Pour moi l’attentat en France, dans mon pays était marquant et je ne laisserais pas quelqu’un faire du mal aux autres : « T’es content d’avoir blessé cette pauvre fille, tu penses à sa famille, son copain, quand il va être comme toi et avoir perdu sa copine, tu seras fière de toi ? ». L'autre à côté de moi, Ruby se mis à pleurer : « Arrêtes putain, tais toi, personne va mourrir ».
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La tension était tendu dans la cafétéria, c'était un vrai cauchemar. Jake près de Cléa surveillait les actions qui se passait autour de lui mais son coeur s'arrêta presque quand ce connard de timbré de Gaetan tira sur Ruby! Son premier reflexe fut de faire un pas vers l'avant. '' Espèce de con!'' Ouais il ne pouvait pas ne s'empêcher, tirer sur Ruby en plus! Il fut ramener à la réalité par Cléa quand il sentit sa main dans la sienne. Jake savait qu'il devait lui et les autres mecs trouver un moyen de s'en sortir. Il serra doucement la main de sa meilleure amie mais cette dernière se retrouva vite dans ses bras ou elle pleurait. Jake qui savait au fond de lui qu'il voulait plus qu'être le meilleur ami de Cléa la serra dans ses bras : '' Moi aussi je m'excuse Cléa... ces dernières semaines était pénibles sans toi...'' Ok, excuse un peu miteuse mais il en profita pour rejoindre Warren qui obéissait à ce con de tireur. Il fallait qu'il obéisse contre son gré. Jake remarquait sa cousine entrain de porter secours à son ex-fiancée, dieu merci que Sienna était là c'était un véritable ange pour aider les autres. Jake et Cléa se retrouvait près de Warren et malheureusement au centre à la merci de ce con. Il écoutait Gaetan parlé, il voulait justice pour sa copine... c'était comprenable d'être en colère mais Chase avait raison aussi, Ruby devait vivre et si elle mourrait jamais il ne le se pardonnerait. '' Hey mec, ta toute les raisons du monde d'être en colère, c'est triste pour ta copine, j'étais pas à Havard quand il y a eu la bombe mais les gens sur le coup de la peur dérape.. Il faut la soigner, sinon une enfant va se retrouver orpheline. tu veut avoir ca sur la conscience?'' Après avoir presque regretter d'avoir parlé au tireur, il murmura dans l'oreille de sa meilleure amie: '' Si ca devait tourner mal sache que je t'aime ok?''
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Tu observes tout ce qui se passe autour de toi. Rapidement. Tu ne veux pas quitter Gaëtan des yeux trop longtemps. Il était capable de tout, surtout de la façon dont il vous criait tous dessus, en colère noire, vous parlant de... sa petite amie, morte lors de la bombe? Tu en avais entendu parlé, mais... tu t'trouvais en Ohio, toi. Et Olive, aussi. Olive, putain... Où était-elle? Pourvu qu'elle aille bien. Y'a Chase qui s'est relativement calmé et tente de convaincre l'agresseur d'un autre moyen. Plus sûr, probablement. T'étais couché devant lui, comme un soumis, réalisant ses ordres à la lettre. T'es effrayé. Tu vois certains faire la prière. D'autres pleurer. D'autres tenter d'aider la blessée. D'autres se protéger mutuellement, bien que ce n'est pas du tout infaillible. Y'avait un autre mec près de toi (Umberto). Tu te relèves lentement, mettant tes mains devant toi, pour inciter Gaëtan à se calmer. S'il vous plaît, faites qu'un truc fonctionne. T'étais prêt à tout pour faire sortir les filles d'ici, au moins la blessée, mais tu ne pouvais pas agir bêtement, faire n'importe quoi, y'avait bien trop de monde. "Écoute, Gaëtan...", commences-tu par dire, doucement. T'es pas étudiant en psychologie, hein. Tu sais pas comment t'y prendre, putain. "Gaëtan, réfléchis. On est tous dans le même bateau que toi. Si c'est pas nous, c'est toi qui y passe. Tu devrais... essaies de voir les choses comme elles sont. Il y a une blessée, c'est déjà trop. Tu devrais déposer ton arme. " T'étais encore moins policier que psychologue. Tu continues : "Je croyais que tu aimais bien, être ici. Tu m'as dit aimer la Winthrop, regarder des matchs avec les mecs.. Tu n'pourras plus faire ça, si tu ne réfléchis pas bien comme il faut. Je t'en prie." D'un côté, tu l'comprends d'être énervé contre tous ceux qui gueulent contre lui, qui le traitent de noms pas possible ou qui cherchent à l'insulter. Normal qu'il va s'énerver, qu'il va vouloir tirer : il est armé! Mais en même temps, dans l'agitation, dans l'adrénaline, dans la peur, on n'peut pas savoir comment on va réagir. Et ceux qui pleurent, ils n'y peuvent rien. Toi aussi, tu pleurerais, si tu n'te concentrais pas uniquement sur une chose : sur l'idée d'le calmer, et de le désarmer, sans le brusquer. C'est bien c'qu'il fallait essayer.
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