TOPIC DE GROUPE ✱ Prise d'otages #2

Oriana est descendue vers e bas pour parler à notre agresseur le psychopathe qui s‘amuse tout seul avec son flingue. J’ai ouvert de grands yeux, sans rien dire, sans bouger Elle fait quoi gros cul !? Nonon mais non faut qu’elle revienne, tout de suite, maintenant, NOOOW ! Olive me demande de la rappellerait, j’ai levé les épaules.. Qu’est ce que je peux bien dire ? Moi je ne parle pas hein, c’est mort ! Olive m’a donné sa bombe de poivre. Uesh t’as cru j’étais ingénieur des bombes à poivre ? Je l’ai prise dan la main, istoire de trouver comment ca marche. J’ai appuyé sur un bouton en le gardant devant mes mon visage pour regarder où j’appuis. Un jet à explosé dans mes yeux, j’me suis levé brutalement en me mettant à gueuler dans la salle : HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA CA PIQUE CA BRULE, TAAAAAAAA RACE HAAAAAAA! J’suis en panique tout seul avec mes yeux qui commence à devenir tout rouge.

Tout ça était parti trop loin. Beaucoup trop loin. Alek avait pris une balle, Jude l'aidait et j'avais suivis Jude, parce que dans une situation pareille, je voulais tout sauf le laisser une seconde. J'avais tellement peur que personne ne s'en sorte, ou que peu d'entre nous, que je voulais que mes derniers moments soient avec lui, et Dieu merci j'étais avec lui et non pas ailleurs. Et puis j'ai vu Graham. Je l'ai vu jouer les héros. J'ai eu peur, mon cœur s'est affolé. Bientôt, il se retrouve sous l'arme du tueur et j'ai pas résister à faire un pas en avant, pire, à aller directement vers Graham "Non !" enrouler mes bras autour de lui, le serrant fort contre moi en fermant les yeux. Ne tire pas, s'il te plait, pas sur Graham.

J’essayais de dire au mec de pas trop gueuler, mais je crois qu’il avait pas compris. A la place, ça devenait de plus en plus le bordel. Il avait décidé de tirer sur quelqu’un au hasard, comme ça sans raisons. Un autre gars du groupe (Graham) avait décidé d’aller s’en prendre au gars (Augustus). J’entendis un cri derrière moi. Keyla. Ca allait mal finir. Graham s’était a présent pris un couteau dans le ventre et le taré lui tenait le pistolet sur la tempe. Apparemment, on l’aurait considéré comme un numéro toute sa vie et j’vais pas mentir mais je connaissais ca, un peu. “Hey, c’est quoi ton nom?” Oui oui allons essayer de négocier encore une fois. “T’as déjà été a l’armé? Tu penses que t’es le seul qui sait ce que sait que d’être considéré comme un numéro. A l’armé, t’es même pas un numéro. T’es rien, juste de la viande, un corps pour te battre pour les amiraux. Y a rien de pire que ça. Puis même, ici on est tous des numéro. Un numéro d’immatriculation avec lequel l’administration se réfère pour nous différencier. T’es pas seul et t’as pas besoin de t’en prendre a lui, a ce mec ou même a nous. On est tous pareil.” Dis-je au mec (Augustus) en essayant de raisonner avec lequel. Je montrais une main vide vers lui alors que je tenais la main de Keyla dans l’autre. J’allais pas la laisser partir de mes cotes.

hj ; vous allez vraiment trop vite

Je m'étais approchée d'Augustus mais pour le distraire. Qu'il évite de tirer une balle entre les deux yeux du type à ses pieds. Entre être blessé et mourir, il y a un monde et j'espérai être épargnée ou au pire des cas, être juste blessée et ne pas succomber à mes blessures. Olive vint me récupérer. Si elle pouvait me ramener par la peau du cul, elle l'aurait fait je pense. Je tapais sur sa main. Lui faisait signe de se taire avec mon autre main. Elle voulait vraiment qu'il l'entende ou quoi ? Comme si nous, qui faisions les malins, c'était pas assez suffisant comme ça. Je tournais alors la tête vers Jorden qui venait d'hurler comme un gros crétin. Putain les Shark sérieux ! Je revenais donc vers mon ex... ex je sais pas quoi en fait, pour lui prendre des mains ce qu'il venait de se foutre dans les yeux. Quel idiot ! T'es vraiment un boulet Jorden, quelle idée sérieux ! Il ne pouvait rien garder entre ses mains. Il avait une fille entre les mains, il la foutait en cloque, une bombe de poivre dans la main, il la foutait dans ses yeux. Si Augustus lui foutait le flingue devant le visage, il ouvrirait surement la bouche pour qu'il tire en plein dedans...

Je lutte chaque seconde pour ne pas m'endormir, mais je sens que ça va arriver, si personne ne fait rien pour arrêter Augustus. QUelqu'un avait tenté quelque chose, mais faut s'y prendre à plusieurs, et en même temps. Il faut vraiment que quelqu'un intervienne, sinon je ne tiendrais pas longtemps. Alors j'essaye de parler à Amen de ma relation avec Cora. J'hoche la tête lorsqu'elle me dit qu'il faudra que je lui raconte tout ça en détail si on sort d'ici vivant. Je lui dis ensuite que mon frère l'aime bien, et sa réaction m'arrache quand même un sourire. " T'es quelqu'un de bien... " J'ignore si Isaac et Amen seront un jour ensemble, mais si jamais ça doit se faire, je serais vraiment content pour mon frère, parce qu'Amen est quelqu'un de bien. " Qu'est ce que la police attend pour intervenir... "

Vivre ou mourir ? On s'est toujours posé cette question simple et aujourd'hui tu doutais. La possibilité de mourir s'offrait à toi aujourd'hui, t'avais juste à faire un truc stupide et ce mec pouvait te coller une balle entre les deux yeux. Mais la vie était précieuse, tu avais encore des choses à accomplir t'es jeune." Tu ne dois pas abandonner, je suis sûre que.. tu as des raisons qui te poussent à rester en vie, des personnes, des amis. Abandonner, c'est le meilleur moyen pour lui donner raison, et c'est pas ce que tu veux, n'est-ce-pas? Sinon tu ne te serais pas cachée là, après tout. " Tu la regardais dubitative. Les personnes capables de te déstabiliser était bien rares et pourtant en quelques secondes elle venait de te mettre une claque en pleine figure." Disons que j'ai peut être pas envie de mourir ici. Y'a des morts plus belles que celle de se faire tirer dessus pas un dégénéré. Je suppose que toi aussi t'as une raison de te cacher ici ? " Assez parlé de toi, elle en savait déjà trop.

S'il y a bien un sentiment que je déteste, c'est celui d'impuissance. Celui que je ressens actuellement en voyant Maxime et les trois autres blessés en mauvaise posture. J'aimerais pouvoir aider la fille (Dinah), qui est bien trop loin de moi pour que je puisse faire quelque chose sans laisser Maxime ou sans me prendre une balle dans l'épaule de la part de Gus. J'aimerais pouvoir être réellement utile, j'aimerais pouvoir les sortir de là. Je distingue un léger sourire sur ses lèvres lorsque je réagis gauchement à ce qu'il me dit au sujet d'Isaac, à savoir qu'il m'aime bien. Je sais que c'est le cas, autrement nous ne serions pas ami, le truc c'est que je ne suis pas certaine que Maxime l'ait dit dans ce sens, d'où ma réaction idiote. Il reprend la parole et me dit que je suis quelqu'un de bien. A ces mots, les larmes me montent aux yeux une nouvelle fois, parce que ça me touche, mais également parce qu'il parle comme s'il n'avait plus d'espoir. Je ne veux pas qu'il soit défaitiste. Je veux qu'il y croit. Je veux qu'il sorte de là, qu'il soit soigné, comme les autres. Eh, me parle pas comme ça. T'es quelqu'un de bien toi aussi Max, mais ne parle pas comme ça, s'il te plait. Les minutes sont longues. Trop longues. Son état ne va pas en s'améliorant, mais je me force à croire que tout ira bien. Les forces de l'ordre vont intervenir, quelqu'un va nous sortir d'ici. Ils vont le faire, bientôt. On va sortir d'ici rapidement, j'en suis certaine. Ouais, j'en suis certaine. dis-je avec une conviction plus ou moins fausse.

JE n'arrivais pas a me concentré sur autre chose que ces deux la et la je fi face a Maxime prenant soins de toujours être devant lui et Amen pour pas qu'il se prenne une balle.
"Maxime, regarde moi, tu sais si faut t'évacuer maintenant ou si tu peu tenir? Je sais que c'est une question spec, mais tu es en médecine et pas moi, je ferais se qu'il faut pour te faire sortir le plus vite possible a savoir si c'est maintenant toute suite ou si sa peut attendre que la police intervienne?" Je ne savais pas quand il allait intervenir, je ne savait pas si la balle avait toucher un endroit important si elle avait sectionné des artères.

Amen est quelqu'un de bien, et si jamais sa relation avec Isaac évolue, j'en serait vraiment ravis, parce que mon frère mérite quelqu'un comme Amen. Elle me dit de ne pas lui parler comme ça, parce que je donnais clairement l'impression que je ne sortirais pas d'ici vivant. Mais je lutte, et ça devient de plus en plus dur chaque seconde. " J'espère... " Je sentais mes yeux se fermer, mais Mia me fait revenir à la réalité, me demandant s'il fallait m'avacuer ou si je pouvais attendre la venue des secours. " Je ne tiendrais pas longtemps... Mais on peu pas me faire sortir ici, il risquerait de te tirer dessus ou de faire une autre victime. " Impossible de sortir d'ici, il faut attendre que l'ambulance vienne et que la police intervienne. Ils s'occuperont de mon cas en priorité je pense, parce que bon forcément ils vont me reconnaître, vu que je fais souvent des stages à l'hôpital, mais aussi parce que je pense que je suis le plus griévement blessé.

Je cherche à me convaincre moi-même que bientôt nous serons dehors et que tout ira bien pour tout le monde, y compris pour Lou, même si en ce qui la concerne je pense que tout est perdu. Maxime murmure doucement qu'il espère que mes paroles sont vraies. Si je le pouvais, je me mettrais à prier comme me l'a appris mon père, d'après lui, la plus grande aide est celle de Dieu, mais je crains qu'il me soit impossible de le faire. La voix de Mia me tire de ma réflexion, elle demande à Maxime s'il peut tenir ou s'il a besoin d'être évacué. A ces mots je fais les yeux, presque incrédule. Le faire sortir d'ici, c'est signé son arrêt de mort et le notre par la même occasion, Gus ne laisserait jamais passer ça. Il lui répond qu'il pense ne plus pouvoir tenir, mais qu'il n'est pas possible de l'évacuer et je m'empresse d'approuver. Il a raison, il serait totalement inconscient de le traîner sur le sol jusqu'à la sortie. Gus n'est pas aveugle et il nous a prouvé qu'il est capable d'atteindre sa cible quatre fois déjà. Je ne te laisserais pas le bouger d'ici. dis-je doucement. J'ai mon téléphone dans ma poche, j'aimerais pouvoir le sortir pour essayer de contacter quelqu'un, n'importe qui, mais il est certain que Gus ne m'épargnerait pas cette fois. Je tapote doucement le visage de Maxime qui semble avoir des difficultés à garder les yeux ouverts. Eh, tu gardes les yeux ouvert toi, c'est pas l'heure de la sieste. Je crois pouvoir dire que maintenant, j'ai une vision plus net de l'enfer ; c'est ça.