TOPIC DE GROUPE ✱ Prise d'otages #2

J’aurais l’impression d’être de retour trois ans en arrière, cette fameuse nuit quand mon père a une énième fois décidé d’abuser de l’alcool et qu’il a pété les plombs encore une fois. Ces minutes qui se sont écoulées alors qu’il me poursuivait dans toute la maison armé d’un couteau. Cette nuit-là je me suis réfugié dans ma chambre, il est arrivé trop vite derrière moi et ne m’a pas laissé le temps de m’enfermer. J’aurais pris un coup de couteau et manqué d’y passer avant de le repousser… A l’issue de cette nuit de terreur mon père sera mort, défenestré après avoir reçu un coup de couteau qui lui aurait été fatal. Voilà pourquoi j’ai passé trois ans en prison et pourquoi je serais éternellement reconnaissant à Leandra et Dixie d’avoir été présentes pour moi. Si elles n’avaient pas été là, je serais encore en prison à l’heure actuelle. Ce sont elles qui se sont battues pour moi, pour me sauver la vie et elles ont pu prouver que je n’avais pas tué mon père volontairement, il ne s’agissait rien de plus que de la légitime défense, ou homicide involontaire. Aujourd’hui je suis de retour à la case départ, à nouveau en danger et le canon posé sur ma tempe ne me laisse aucun répit, je ne fais plus attention à ce qui m’entoure, je bouillonne d’une rage sans précédent et à peine ais-je le temps de réagir que les autres s’emballent autour de moi. Briony prend ma défense, d’autres personnes également mais c’est Leandra qui se jette sur moi et m’entoure de ses bras, comme pour me protéger. Si je devais mourir… Si tout devait s’arrêter brutalement alors c’est le moment, c’est dans ses bras que j’aimerais mourir parce que cette femme est exceptionnelle, je l’ai toujours su mais aujourd’hui je m’en rends clairement compte. Augustus hurle, la voix d’un policier résonne et une détonation se fait immédiatement entendre. Je sursaute et ferme les yeux en sentant du sang me gicler dessus, merde, je suis encore en vie, abasourdi, sonné par le bruit de la gâchette. Mes oreilles sifflent, que vient-il de se passer ? Je me retourne, sous le choc, et la première chose qui me vient à l’esprit c’est de serrer fort Leandra dans mes bras. « Je t’aime ! » Je lui répète plusieurs fois, ça n’aura jamais été aussi sincère, aussi pensé… Ce n’est pas comme d’habitude, voir sa vie défiler devant ses yeux ça aide parfois à être plus lucide. « Je… Je… » Incapable de prononcer le moindre mot c’est la douleur qui me ramène à la réalité, mon thorax saigne. « Briony, Keyla… Aidez-moi à me relever ! » Briony me demande de ne plus jouer au crétin, promis, je prends note. Elles m'aident à me relever, à filer jusqu'aux ambulanciers qui me prennent en charge et le reste...Je n'en sais rien, il me faudra surement un moment avant de me remettre de mes émotions.

• Un bruit sourd se fit entendre, et du sang gicla dans toute la pièce. C'est la première fois de toute ma vie que je voyais une tête explosé, et, j'pense que cette image restera à graver à jamais dans ma tête. En réalité, j'avais de la peine pour lui, j'avais de la peine car la société en avait fait ce qu'il est devenu aujourd'hui. J'suis pas en train de dire qu'il a eu raison de faire ça, loin de là même, il m'a quand même mis une balle dans bras, mais... J'ui en veux pas, j'le pardonne... J'me dis que n'importe qui d'entre nous aurait pu finir comme lui, à être rejeter car on ne s'habille pas pareil, car on a pas les même gouts, la même façon de faire. Etre le gosse qui va être le souffre douleur, celui qui n'a pas d'ami et qui déjeune seul le midi. La société a fait de lui ce qu'il est devenu maintenant, il a pété un câble et il c'est mis à agresser, à violer, puis à tirer dans les gens. A force d'être refoulé, à force d'être exclu, il a du péter un câble, devenir fou, fou au point d'en arriver là où il est aujourd'hui. J'me dis qu'au final, on peu tous devenir un Augustus, qu'au final, c'est sa faute, mais c'est aussi la notre, notre faute. Alors je vois son corps s'écraser à terre au ralenti, des morceaux de sa cervelle qui redécore les murs, et là, sans comprendre pourquoi, une larme coule doucement le long de ma joue. C'est pas du soulagement, j'suis pas heureux, j'suis pas content de ce qu'il vient de se passer, j'ai juste mal au coeur, mal au coeur que l'humain puisse en arriver-là, mal au coeur pour ce jeune homme. J'aurais pu être lui, vous auriez pu être lui, il était comme nous, et j'pense qu'au fond, tout ce qu'il demandait, c'était d'être accepter comme il est, d'avoir des amis, d'être aimé tout simplement, d'avoir des personnes sur qui compter, et, si il aurait pu avoir tout ça, peut-être qu'aujourd'hui, il n'y aurait eu aucun blessé, peut-être qu'aujourd'hui, il aurait été assis à côté de moi pendant cette conférence, et il m'aurait tenu compagnie, il vous aurait tenu compagnie... Je me relève doucement, et je regarde autour de moi. "J't'avais dit qu'on crèverait pas aujourd'hui..." Avais-je lâché à Jude, un léger sourire aux lèvres, Dieu merci, il n'avait rien. Et, je posa mon regard sur le corp d'Augustus... Maintenant, je n'avais plus qu'à attendre les secours, histoire de retirer cette balle de mon épaule. Triste vie. RIP AUGUSTUS •

La situation était juste horrible, et j'espérais vraiment que des secours arrivent vite sinon tout allait être de pire en pire. J'étais finalement venue près de Maxime essayant de rester forte pour lui et d'ignorer tout le sang qui coulait. J'avais peur que des urgences arrivent trop tard que tout se finisse, j'pouvais pas l'accepter ni m'en remettre, il devait tenir, le contraire était juste impossible. J'entre ouvrais alors légèrement mes lèvres quand il me prononça les trois petits mots que chaque fille rêve d'entendre, non il peut pas me dire ça, en tout cas pas maintenant et dans ces circonstances.. Je t'interdis de me dire ça maintenant, t'auras l'occasion de me le dire plus tard quand ça ira mieux. Dis-je en serrant sa main tout en le regardant me retenant vraiment de pleurer, mais c'était pas facile. Bien-sur que je l'aimais aussi mais j'voulais pas qu'il me le dise parce qu'il pense bientôt mourir, il allait tenir, il avait pas le choix. Je sursautais alors légèrement en entendant un nouveau coup de feu m'inquiétait qu'il y est une nouvelle victime mais non il s'agissait d'Augustus le tireur, lui-même. Alors maintenant c'était terminé ? Pas tant que  les personnes en danger ne sont pas en sécurité je suppose. Bouge pas pour l'instant, des secours vont vite venir.. Dis-je en regardant mon copain tout en inspirant légèrement espérant qu'il soit vite sauvé, j'pouvais pas le voir comme ça c'était pas possible.

Ce cauchemar devait s'arrêter sinon ta tête allait exploser. Tu ne supportais plus d'avoir cette épée de Damoclès au dessus de ta tête. Tu étais loin d'être forte psychologiquement pour vivre ça et tu l'assumais. En même temps qui de censé pouvait vivre ça sans avoir des sueurs froides, sans trembler de toute part. Tu avais les yeux rivés sur Graham dont la vie ne tenait qu'à un fil. Puis tu entendus Xaver élevait la voix. Ton coeur loupa un battement quand tu compris qu'il s'adressait à votre agresseur, qu'il essayait de comprendre le pourquoi du comment. T'avais envie de crier, de lui dire d'arrêter de parler, de l'embrasser s'il le fallait pour qu'il se taise. Sa main dans la tienne tu la serrais au point que tu pourrais lui briser les os. L'attente était horrible, tu priais pour qu'il n'y ait plus de tirs. Des voix retentirent dans les enceintes, les policiers pressant votre preneur d'otages de se rendre. Tu n'eus pas le temps de fermer les yeux que le tireur se tirait une balle. A la vue de cette image lugubre et du sang, tu te blottissais dans les bras de Xaver, ta tête contre son torse, chose bien plus agréable que de voir le corps gisant du jeune homme. Ce n'est que quelques secondes plus tard que tu compris la signification de ton geste. C'était gênée que tu reculais de quelques pas, n'osant pas regarder le jeune homme.Briony te ramena à la réalité en te serrant dans ses bras avant de disparaître, te laissant seule avec Xaver. Tous ces signes loin d'être insignifiants que vous aviez partagés durant ce moment d'horreur, ne devrait pas te retenir et pourtant tu n'osais rien faire malgré toutes les envies que tu ressentais." Je... On devrait y aller... laisser la police et les secours faire leur travail. " C'est tout ce que tu avais trouvé à dire.

J'ai du mal à me dire que je vais m'en sortir vivant. je me sens partir petit à petit, et si les urgences ne viennent pas, c'est sûr que je ne tiendrais pas longtemps. Alors je décide de laisser mon coeur parler à Cora, et lui dire que je l'aime. C'est la première fois que je prononce ces mots à une fille, mais elle me dit de ne pas lui dire ça maintenant, parce qu'elle a très bien compris la raison pour laquelle je lui dis ça. Je sens des larmes commencer à couler le long de ma joue. Amen était partie chercher des secours, maintenant qu'Augustus s'était suicidé. Je suis d'un seul coup soulagé, parce que ça veut dire que les secours vont venir. J'hoche la tête en regardant Cora, alors que je vois ensuite plusieurs ambulanciers avec des brancards arriver, dont un se dirige vers moi. Ils se mettent à plusieurs pour me soulever doucement, alors que je grimace, mais je ne lâche pas la main de Cora. " J'veux qu'elle reste avec moi... " Je réussis à dire à un ambulancier. Je ne veux pas être séparé de Cora. " Isaac... " Je m'inquiète pour lui, et je n'ai pas le temps de dire à Cora de lui envoyer un message que je sombre. Mais les ambulanciers se chargent bien rapidement de moi.

OUT

J’me retrouve avec du poivre dans les yeux, du putain de poivre dans les yeux. J’me suis mis à hurler en me levant, parce que merde ca pique ! J’ai même pas entendu Augusutus me gueuler dessus avec son putain de flingue, enfaîte j’lai même pas vu faire pur être honnête. J’me frotte les yeux en essayant d’y voir plus clair quand je finis finalement de nouveau par terre, poussé par Olive. J'ai eu le temps de retrouver assez vision pour me relever quand il y a eu un dernier coup de feu. J’ai passé ma tête au dessus des sièges pour regarder qui est mort ! Et.. Ho mon dieu.. Oh j’vais rejoindre la faucheuse au paradis du poivre.. j’suis retombé cette fois ci, les yeux fermé, en cadavre, choqué de par tout ça. J’sui sonné, carrément.

Mes jambes ne me portait plus, mais Amen était sortie sans voir se bain de sang, MAxime était enfin entre les mains de professionel. Mais alors moi la j'étais en pleine juste d'adrélaline, je ne pouvais pas vraiment me relevé, les larmes coulant sur mon visage, je ne pouvais pas décolé le regard de Augustus coucher au sol un bal loger dans le crane baignant dans une marre de sang. J'étais juste plus la, je n'avais plus aucun contrôle de mon corps, j'avais besoin que d'une personne Rome.

Toujours évanouie les yeux bleus / verts de Dinah s’ouvrent en attendant un bruit de pistolet. Se mettant en position assise la blondinette vit le massacre. Du sang sortait de la mâchoire de Augustus ainsi qu'un trou. Signe qu'il s'est donné la mort. En voyant cette personne les yeux ouverts, nageant dans son sang lui donne la nausée. La Dunster n'était pas en état de marcher et se contente en tenant son téléphone contre elle, de ramper vers la sortie vu qu'il restait presque plus de monde dans la salle. Heureusement deux secours l'aide à se lever et à la soutenir. Une fois les yeux dehors, elle éclate en sanglot en espérant trouver une tête connue qui pourrait lui apporter soutien et réconfort.   

Les secondes s'étirèrent alors que les policiers commençaient à s'agiter autour de lui, l'empêchant toujours de rentrer quand soudain, les portes s'ouvrirent, laissant sortir une première personne, puis une deuxième alors que le flics s'engouffraient dans l'amphithéâtre avec les ambulanciers. "IL EST MORT !" s'écria une voix alors que les gens se ruaient l'extérieur en criant. Où était Briony ?! Est-ce qu'elle était blessée ?! Et puis soudain il la vit, se dirigeant droit sur lui l'air complètement bouleversée. Le soulagement qu'il ressenti à cet instant en la réceptionnant dans ses bras fut indescriptible. Elle était vivante, elle était vivante ! Bordel de merde. La serrant fort entre ses bras sans se soucier du sang qu'il avait sur lui, il ferma les yeux en soupirant de soulagement, caressant ses cheveux, respirant son odeur comme pour s'assurer qu'elle était bien là, saine et sauve. Tu n'as rien ? Tu n'es pas blessée ?! Il t'as fait quelque chose ?! demanda-t-il inquiet en cherchant son regard du sien, regardant en même temps son corps pour voir si elle n'avait pas de blessures.

C'était terminé. It was over. FINITOOOO. Et en allemand, tu savais pas le dire alors à quoi bon essayer hein ? Augustus était mort. Il s'était lui même donné la mort en appuyant sur la détente. Fallait avoir les couilles, quand même. Dans les bras de Jorden tu laisses couleurs les larmes que tu avais gardé tout le long de la prise d'otage de Gus. Et.. Ho mon dieu.. Oh j’vais rejoindre la faucheuse au paradis du poivre.. Hein ? Les muscles de Jorden se détendent et il tombe à la renverse, s'évanouissant. Oh non Shark, pas une fois que tout est terminé ! soupires-tu en lui donnant quelques tapes sur le visage. Tu lèves le bras de derrière le siège et hurles aux secouristes. Par ici s'il vous plait ! avant de le mettre en position latérale de sécurité. Enfin, du mieux que tu pouvais quoi.. parce que derrière quelques sièges c'était franchement pas pratique. M'lâche pas maintenant Shark, pas quand j'ai besoin d'mon frère pour me réconforter. Jorden reviens à toi s'te plait, assume ton rôle de grand frère merde. Des larmes de nervosité coulaient le long de tes joues. Tu commençais à avoir chaud derrière ses sièges. T'attends quoi toi ? D'prendre racine ? Vient m'aider au lieu de rester plantée comme un piquet ! lâches-tu à Oriana tout en tenant la main d'ton frère, inconscient.