Joshua trouvait les mots pour me rassurer et me faire rougir! Comment je pouvais rougir dans une telle situation? Cela devait être mes larmes qui irritaient ma peau. Je ne répondis pas, j'hochai la tête doucement. Cela n'en finissait pas. Pourquoi la police n'était pas là? Les portes n'étaient pas fermées et tout le monde avait son téléphone pour appeler les secours. C'était du grand n'importe quoi. Je portais de nouveau toute mon attention sur le quincy lorsqu'il m'embrassa. TU VEUX VRAIMENT QUE JE TOMBE UNE DEUXIÈME FOIS DANS LES POMMES? Pensai-je très fort. Je souriais en chuchotant un merci. il ne m'en fallait pas plus, c'était juste parfait. Si je mourrais, au moins je le faisais dans ses bras.
Tout est arrivé trop vite, bien trop vite. J'étais venue dans cette salle pour en apprendre plus sur le terrorisme et tout avait dérapé en une prise d'otage, ça n'était pas si différent de ce qu'on comptait apprendre aujourd'hui, n'est c'pas. Ayant alors commencée une conversation avec Maxime et son amie je fus totalement surprise et surtout inquiète de voir entrer un homme armé (Augustus) prêt à tous nous descendre si on faisait un mauvais faux pas. Et apparemment il n'avait pas hésité à s'énerver quand il voyait des étudiants rétorquer et lui faire face. Je regardais la scène essayant de garder mon calme et surtout de me faire toute petite. Je ne voulais pas de problème et je préférais éviter tout ennuie ne voulant pas que les choses dérivent plus mal qu'elles ne l'étaient déjà. Je fronçais alors mes sourcils en voyant Maxime provoquer l'homme, j'avais essayée de le retenir de dire quelque chose mais il avait quand même fais et résultat il avait finit par se faire tirer dessus. Alors oui sur le coup j'étais totalement inquiète, c'était l'homme que j'aimais j'voulais juste pas qu'il lui arrive quelque chose. Je restais choquée de la situation étant incapable de dire ou faire quelque chose mais heureusement une brune (Amen) était présente pour le faire tenir. C'est après plusieurs longues minutes que je me rendais finalement compte de la situation pour ensuite m'approcher de Maxime et venir prendre sa main dans la mienne pour la serrer alors que mon autre main libre vint se glisser contre sa joue. Hey.. Ça va aller. T'as pas intérêt à lâcher prise, t'as pas le droit Maxime. Dis-je en caressant sa joue de ma main, il était fort il devait tenir jusqu'à ce que la police arrive. Je relevais alors mon regard vers Amen pour lui faire un léger sourire de remerciement d'être resté aux côtés de mon copain.
Ces gens me parlaient, certains me rassuraient, d'autres m'enfonçaient, je perdais vraiment la boule, cela ne me rassurait pas du tout. Un mec cria et je visais mon arme sur lui (Jorden). TA GUEULE. je reprenais mon attention sur ces gens qui disaient que j'étais pas un numéro. NON! C'est pas vrais fermez-là tous. je commençais sérieusement à paniquer. Soudain, on entendait quelqu'un parler dans le haut parleur, c'était la police. Bordel de merde les voilà ces vieux poulets! Mon regard faisait le chemin entre les étudiants et la grande porte. Fais chier, fais chier. je n'avais plus le choix que de me rendre. Mais comme ma vie était malheureuse, comme mon amoureuse Charlie ne pourra jamais me pardonner, je préférais perdre la vie. Je portais l'arme à feu dans ma bouche, ce qui effraya les otages, et je tirais ma dernière balle. blessés: Lou, touchée dans la cuisse Alek, touché dans l'épaule Maxime, touché dans le bas du dos Dinah, touchée dans le genou
Oh mon dieu il venais de se tirer une balle dans la tête je me jetais sur Amen pour par qu'elle voye sa. "REGARDE PAS SORT CHERCHER DE L'AIDE SANS TE RETOURNER DEPECHE TOI" Je m'adressais ae. Maxim "Tout va bien se passé Maxime, c'est fini , c'est fini!!!" J'étais tellement soulager de savoir que c'était la fin du calvaire, mon dieux j'étais pas touché Amen non plus je la regardais sortir, je voulais pas qu'elle voyent sa déjà j'avais vu cette horreur une marre de sang était au milieu de la pièce, j'avais blanchie, c'était horrible.
Wade venait d'arriver en trombe sur le parking devant l'amphithéâtre, abandonnant sa voiture pour se ruer à l'intérieur. Briony se trouvait là dedans, et comme lui il y a encore quelques minutes, elle était prise en otage par un malade mental. Un mec, qui plus est, d'après les infos du type à qui il avait parlé. Un violeur, un taré qui d'une seconde à l'autre pouvait lui faire du mal ou même la tuer. Son coeur battait la chamade alors qu'il avait envie de hurler ses tripes tellement il était inquiet. Il avait manqué d'y passer et maintenant, il avait l'impression de mourir en imaginant qu'il puisse arriver quoi que ce soit à Briony. Débarquant dans l'université en courant, il arrivait enfin devant l'amphithéâtre quand il fut arrêté par une horde de policiers qui encerclaient la porte. LAISSEZ-MOI PASSER ! LÂCHEZ-MOI ! S'écria-t-il alors que les policiers l'empêchaient de passer avant qu'ils ne se mettent à aboyer des ordres en le regardant bizarrement. Qu'est-ce qu'ils foutaient putain ?!! Pourquoi est-ce qu'ils n'intervenaient pas ? Et puis il se rendit compte qu'il était couvert de sang.. le sang d'Avalon qui l'avait certainement tâché quand il avait pris Roxanna dans ses bras. Ils lui posèrent tout un tas de questions et finalement il réussit à leur expliquer de plus en plus énervé comment il avait pu se retrouver avec tout ce sang sur lui quand soudain, un coup de feu retentit, faisant taire tout le monde dans un silence glacial. Merde merde merde ! Qu'est-ce qu'il s'était passé ? Qui avait été touché ? Briony ?!
Je vois une blonde s'approcher de nous et attraper la main de Maxime, j'en déduis que c'est elle la fameuse Cora dont il m'a parlé avec tant de sincérité. Elle m'adresse un sourire amicale que je lui rend du mieux que je peux, parce que j'ai toujours peur. Alors que Gus c'était plus ou moins calmé, une voix d'homme retentit dans le haut parleur ; c'est la police, enfin. Il va se rendre et nous allons pouvoir sortir de là, soigner tous les blessés et retrouver les autres. Alors que l'issue me parait clair, Gus s'emporte et porte l'arme à sa bouche. Il veut mettre fin à ses jours. Le coup part. Mia s'est jeté sur moi, mais j'ai tout vu. Je n'ai eu le temps de ne rien faire, de ne rien dire, tout est allé trop vite. Ce qu'il nous a fait est impardonnable, mais j'aurais préféré qu'il finisse en vie. Au moins pour Charlie, puis parce que malgré ses actes, il n'en était pas moins un être humain. Je suis partagé, mes émotions se mélangent et je me met à pleurer. Tout est fini, enfin. Je te l'avais dit Max. dis-je soulagée. Écoutant Mia je me lève, laissant Maxime avec Cora pour trouver de l'aide.
" Disons que j'ai peut être pas envie de mourir ici. Y'a des morts plus belles que celle de se faire tirer dessus pas un dégénéré. Je suppose que toi aussi t'as une raison de te cacher ici ? " Ca se comprend, ça se comprend totalement. Au moins, elle avait la volonté de vivre encore un peu plus longtemps, c'était déjà une bonne chose, non? Je regardais rapidement dans la légère ouverture entre les bancs pour voir ce qu'il se passait, avant d'entendre le cri d'un espèce abruti apparemment complètement hors-sujet puisqu'aucune balle n'a été tirée. « Je suppose que tout ce que je veux c'est.. » Mais la voix d'Augustus retentit encore, d'abord pour dire à l'autre de fermer sa gueule, ensuite pour demander à tout ceux qui parlaient de se taire.. Il semblerait qu'aux sons se mêlait également les voix de la police, et moi, j'étais incapable de détacher mes yeux du visage de ce malade, laissant ma phrase en suspend, avant de le voir porter son arme à sa bouche, et d'entendre alors une dernière balle se tirer, avant que son corps ne tombe, désormais inerte. « A...ah.. » murmurai-je, sentant tout mon corps trembler. C'était fini, c'était fini, et pourtant, pourquoi la panique était toujours présente? Je sentais mes mains s'agripper au sol du moins autant que cela était possible, j'avais cette boule au fond du ventre et la vue du sang plein les yeux. Et encore maintenant je me demande comment est-ce que tout cela a pu arriver.
J'ignore si j'arriverais à tenir le temps que l'ambulance arrive, mais ça serait trop risqué de me faire sortir de là. Augustus pourrait leur direr dessus. Amen en fait part à Mia, alors que je sens vraiment mes yeux se fermer délicatement. Amen me dit de garder les yeux ouvert, mais c'est vraiment dur. ' Je vais faire de mon mieux... " A peine j'avais dis ça que je sens quelqu'un attraper ma main, et passer une main sur ma joue. Je rouvre les yeux et je vois Cora, me disant de ne pas lâcher prise. " Je t'aime Cora... " Je sais que ce n'est pas la meilleure des circonstances, mais j'avais besoin de le dire pour qu'elle le sache. Un nouveau coup de fusil se fait entendre, et je peux voir le corps d'Augustus tomber au sol, suite aux paroles de la police. " L'ambulance va arriver... Dite leur de faire attention, faut pas que la balle se déplace... " Si la balle se déplace, ça pourrait toucher ma moelle épinière et je ne pourrais plus jamais marcher. Je sers doucement la main de Cora dans la mienne.
HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA CA PIQUE CA BRULE, TAAAAAAAA RACE HAAAAAAA! Tu tournes vivement la tête. Jorden était debout, hurlant à plein poumons. Cet idiot avait trouvé le moyen d'activité l'aérosol et s'était foutu de la bombe de poivre dans les yeux. Tes yeux s’écarquillent en voyant Augustus pointer son arme sur ton frère. Non, NON. Tu criais intérieurement pour qu'il ne tire pas et te jeta sur ton frère pour le faire tomber et disparaître derrière les fauteuils. Chuuut, chut ! Jorden, ferme là ! Il va nous butter ! lui chuchottes-tu en cherchant un peau d'eau dans ton sac que tu déversas sur ses yeux. Espérant que ça calme. Et cette godiche d'Oriana qui commentait sans aidé. Utile la nana putain. Soudain, une nouvelle détonation. Tu lèves la tête et ce que tu vois te noue la gorge. Tu n'avais pas entendu les sirènes des policiers arriver. Augustus était mort. Il venait de se tirer une balle dans la bouche, éclaboussant de sang l'écran blanc situé juste derrière lui. Tu portes ta main à ta bouche, laissant les larmes couler le long de tes joues. Tu pouvais pas croire qu'il s'était suicidé. Tu pouvais pas croire que Gus était un méchant. T'avais traîné avec lui, vous aviez fait des soirées ensemble et.. merde. Tu t'écroules dans les bras de ton frère, heureuse que tout ça soit enfin terminé. Malgré tout, t'avais bien flippé et ton coeur n'avait pas battu aussi vite depuis bien longtemps.
Certaines personnes qui avaient essayé de parler s'étaient fait tirer dessus mais c'tait plus fort que moi, fallait que ce mec se fasse aider. Même si je le haissais de tout mon coeur pour ce qu'il avait fait à ces femmes, même si j'aimerai le torturer jusqu'à la fin des temps pour qu'il ressente ne serait-ce qu'un centième de leur douleur... bah j'avais parlé. " Arrêtes Bri, ça sert à rien. Il va tous nous tuer de toute façon, il ne veut que ça. " Keyla, steuplait, sois pas défaitiste. M'fais pas croire que j'ai fait une connerie, m'fais pas peur. Par la suite tout s'enchaina assez rapidement. J'voyais encore ces gens au sol en train d'agoniser et j'priais pour que quelque chose se passe pour les aider. Un téléphone sonna, des alarmes se mirent à hurler depuis l'extérieur, mon coeur battait de plus en plus vite. Augustus se mit à bouger de nouveau finalement, pointant son arme contre lui même. J'pouvais pas défaire mon regard de sa silhouette, c'tait impossible même si j'savais ce qu'il allait faire. J'tais pétrifiée, ma bouche commençait à s'ouvrir et le coup partit me laissant vide face à lui, incroyablement vide. Le jeune homme s'écroula par terre et une tâche de sang se fit sur le sol. Des larmes commencèrent à naître sur les coins de mes yeux, tandis que ma main se mit devant ma bouche. J'tais choquée, j'avais peur même si c'tait fini. Il était mort. Face à moi. Jude, Keyla, Andy et tellement d'autres avaient déjà tenté de perdre la vie.. et être face à quelqu'un qui avait réussi sa tentative de suicide.. c'tait.. affreux. J'tais pas bien. J'reculais jusqu'à une table après avoir pris dans mes bras fort Keyla et Avery avant qu'ils n'aillent voir leur crush ou femme. Egalement Graham. Arrêtes de jouer au crétin à l'avenir. Et les services médicaux s'occupèrent de lui rapidement. Où était Wade ? J'avais besoin de lui. Alex ? Feldt ? Ils étaient où tous ? Est-ce que Jude allait bien ? J'lui lançais un regard, il avait l'air en bonne santé. Toujours en état de choc, des ambulanciers me firent évacuer pour pouvoir s'occuper des lieux et quand j'aperçus le mather, mon copain, j'me précipitais vers lui le coeur battant, tremblant encore à la vue de ce corps qui allait me hanter longtemps. Il était couvert de sang, il avait été à la cafétéria ? Oh mon dieu, c'tait juste pas possible. J'allais me blottir dans ses bras immédiatement sans dire un mot.
Accueil
Ces gens me parlaient, certains me rassuraient, d'autres m'enfonçaient, je perdais vraiment la boule, cela ne me rassurait pas du tout. Un mec cria et je visais mon arme sur lui (Jorden). TA GUEULE. je reprenais mon attention sur ces gens qui disaient que j'étais pas un numéro. NON! C'est pas vrais fermez-là tous. je commençais sérieusement à paniquer. Soudain, on entendait quelqu'un parler dans le haut parleur, c'était la police. Bordel de merde les voilà ces vieux poulets! Mon regard faisait le chemin entre les étudiants et la grande porte. Fais chier, fais chier. je n'avais plus le choix que de me rendre. Mais comme ma vie était malheureuse, comme mon amoureuse Charlie ne pourra jamais me pardonner, je préférais perdre la vie. Je portais l'arme à feu dans ma bouche, ce qui effraya les otages, et je tirais ma dernière balle.