TOPIC DE GROUPE ✱ Prise d'otages #2

J’me suis avancé main dans la main avec Oriana pour descendre gentiment vers le bas comme demande le malade mental que je sais même pas son nom et puis d’ailleurs je m’en branle. Olive nous suit d’ailleurs je crois, et au moment du coup de feu j’suis resté bloqué, j’ai regardé vers le bruit assourdissant pour voir la jeune femme (Lou) se faire trainer par terre blessé à la jambe. Mo dieu ! J’ai regardé Olive qui m’a ramené à la raison en me disant de m’accroupir. J’ai tiré assez violemment le bras de Oriana pour le tirer vers le sol aussi. J’me suis glissé derrière Olive, caché derrière les sièges. Fermes ta gueule putain. Ca m’fait bader là, vraiment. J’ai pas d’autre choix que d’être agressif là ! j’aurais pas du sortir de l’hôpital enfaîte. Habha là.. Faut partir, non mais directement là !

J'avais confié Blaise à Joshua, parce que je ne pouvais pas m'occuper de Blaise et de Cora. Ce mec est un fou, il est complètement tarré, je n'ai qu'une envie lui foncer dessus, mais bon il risquerait de me tirer dessus et ce n'est pas ce dont j'ai envie quand même. Lou avait été touché, une Mather, alors forcément je veux lui venir en aide. Augustus prend une nouvelle fois la parole pour nous avouer que c'était lui l'auteur des agressions, et je fronce le regard. " Mais t'es un vrai taré... " Dis-je en le regardant, alors que je m'étais rapproché de Lou. Il faut arrêter que ça saigne encore. Amen s'était occupé d'appuyer sur la plaie, alors que le fou demandait à Amen de s'éloigner. " Elle perd trop de sang, faut au moins stopper l'hémorragie. " De toute façon, je ne pense pas que ça lui fasse quelque chose. Je tire de toutes mes forces sur la chemise que je porte, pour en arracher un morceau et le nouer assez fortement autour de la cuisse de Lou pour stopper le sang de couler.

T'étais même pas sûre de comprendre totalement ce qu'il venait de se passer. La peur t'empêchait de réfléchir correctement. Certains ne semblent pas prendre la chose au sérieux mais vu le regard de cet homme (Augustus), t'as du mal à croire que ce soit faux. Faire une blague de mauvais goût comme celle-ci est peut être même pire que la dure réalité de cette scène. Graham essaye de te faire retrouver tes esprits tout comme Briony mais tu n'y arrives pas. Avery vous rejoint et tu lui adresses un regard d'inquiétude et lorsque tu vois Xaver alors là ton souffle se coupe totalement. T'aurais préféré qu'il ne soit pas là. Tu te mords la lèvre tandis que Graham conseille à tous d'aller au centre de la pièce comme le mec vous l'a ordonné. Tu hoches de la tête car tu es incapable de parler. La peur t'as envahit de toute peur. Et c'était ton dernier jour ? Tu n'avais pas envie de le vivre comme ça, pas ici même si tu étais en présence des gens que tu appréciai, excepté Alex mais au moins lui était peut être en sécurité. Tu suivais le petit groupe alors que Bri te forçait à te mettre derrière elle." Non tu ne vas pas te sacrifier à ma place, fais pas ça. " Et là un premier tir, un premier cri d'une fille. Tu détournes la tête en voyant du sang. Mais pourquoi, pourquoi faisait-il cela ? Il avait rien de mieux à faire dans sa vie. Tu déglutissais à chacune de ses paroles." Je crois pas qu'on va s'en sortir. " disais-tu tout bas à Xaver pour ne pas que l'autre t'entende. De toute façon il était certainement plus concentré sur les étudiants qui se la ramenaient un peu trop, à croire que certains étaient suicidaires.

C'est qui ce mec qui se permet d'ouvrir sa gueule? (Alek). Très bien, il l'avait cherché, apparemment certaines personnes ne prenaient pas les choses au sérieux. Je visais mon arme sur lui et je tirais une deuxième fois. Le mec s'écroula à terre, je devinais que je l'avais touché dans l'épaule. BON, REPRENONS. lançai-je comme si de rien n'était avec mon air d’innocent. Mais ce bouffon de Maxime la ramenait encore en voulant jouer le héros. Je me tournais vers lui en tirant également sur sa personne. Putain, la balle n'avait fait que traverser le bas de son dos. TOUT CE QUE VOUS AVIEZ A FAIRE C’ÉTAIT FERMER VOTRE GUEULE. EST-CE QUE LE MESSAGE EST BIEN PASSE OU JE DOIS ENCORE EN DESCENDRE? oui parce que moi, je voulais terminer mon histoire.

blessés:
Lou, touchée dans la cuisse
Alek, touché dans l'épaule
Maxime, touché dans le bas du dos

Putain. C'est le seul mot que tu t'répétais en boucle. La sonnerie de ton portable retentit alors que Jorden s'était accroupi à tes côtés. Putain, mon portable ! grognes-tu silencieusement en te dépéchant de fouiller dans ton sac, espérant de tout coeur qu'Augustus n'aurait rien entendu. C'était Konrad qui t'envoyais un texto. Est-ce que c'était vraiment le moment ? Tu réponds rapidement et met ton portable sur vibreur. Si seulement t'avais les couilles d'appeller les secours ou quoi que ce soit.. mais t'avais tellement peur qu'il te remarque et s'en prenne à ton frère. Jorden ? Ca va ? lui demandes-tu en chuchotant, lui attrapant la main. Et dire que t'avais imaginé coucher avec ce type. Erg. Soudain deux nouveaux coup de feu retentirent. Tu lèves doucement la tête. Non, Maxime. Tu couines en voyant le sang couler sur ses vêtements. Faites que ça s'arrête. Faites que ça s'arrête. Faites que ça s'arrête. chuchottes-tu en fermant les yeux, ravalant la boule qui montait dans ta bouche.

Je voulais juste soigner Lou et arrêter son hémorragie, en nouant un morceau de ma chemise autour de sa cuisse assez fortement, sauf qu'un coup de feu se fait entendre, sur Alek touché à l'épaule et sans que je ne m'y attente, je sens une horrible douleur traversé le bas de mon dos sur le côté droit. Ooh l'enculé. Bon ok je l'avais cherché, mais je voulais juste sauver cette fille. Je me retiens de crier de douleur. En plus d'être complètement taré, c'est un lâché, de tirer dans le dos comme ça. Je m'écroule sous le coup au sol. Je pense à Cora, qui risque de m'en vouloir d'avoir osé tenir tête à ce taré, mais elle va s'inquiéter aussi énormément. Je suis allongé sur le ventre, alors que j'arrivais à peine à bouger. Heureusement qu'il ne sait pas viser. Je cherche du regard Cora pour au moins lui faire comprendre que ça va aller.

Malgré les événements plutôt graves, Dinah essayait de se faire la plus discrète possible en étant allongée entre deux rangs de sièges, histoire qu'il ne la voit pas. Espérant qu'il n'allait pas la vérifier les ranges car elle allait être foutue. Aux coups de feu, la blondinette reste sans voix essayant de ne pas sangloter. Merde et Tate qui devait venir la chercher, en espérant qu'il allait entendre les informations à la radio, ou pire être coincée dans les bouchons. La cinquième année essayait de voir  qui était blessé pour pouvoir faire glisser tout doucement un médicament andi-douleur qui se trouvait dans sa poche de sa longue veste, afin de le faire glisser vers le bas à une personne qui en avait le plus besoin (Maxime) à travers les sièges, et lui faire signe avec le doigt sur la bouche pour éviter qu'il la fasse repérer.

Je sens mon pote, Alek qui s'approche de moi alors qu'il me dit tout doucement: "C'est pas aujourd'hui qu'on va crever..." Je fronce les sourcils en tournant mon regard vers lui. Oula. Je connais bien Alek, depuis qu'on est gamins, et j'ai un trèèèès mauvais pré-sentiment. "Abrège, c'est quoi ton but ? Nous foutre à tous une balle dans la tête et demander un hélicot pour t'enfuir ? Tu pourras tous nous plomber, mais tu sortiras pas vivant d'ici, donc autant arrêter tes conneries maintenant..." J'ouvre grand les yeux mais je n'ai pas le temps de lui dire de fermer sa gueule qu'Augustus lui dire dans l'épaule. Je lâche immédiatement la main de Leandra pour poser ma main sur l'épaule d'Alek, « Putain de merde ! » Oups, ça m'a échappé ça. Je passe ma main sur ma bouche sans faire attention à Augustus alors que je pose ma main sur l'épaule d'Alek pour éviter que ça saigne de trop et que ce clown perde trop de sang. « Maintenant tu te fais petit abrutis !, » dis-je en chuchotant à mon meilleur ami.

Je suis à genoux sur le sol, les mains sur la plaie de Lou dont les yeux se ferment doucement. L'autre cinglé est au micro. Il débute un discours à la con comme pour justifier ses actes, parce que bien sûr, ils sont justifiables. Certains protestent, d'autres se taisent et moi je tente de garder mon calme alors que mon coeur bat la chamade. J'ai les yeux rivés sur Lou qui ne bouge pas et tout semble lointain, les bruits s'estompent comme s'il n'y avait plus qu'elle est moi. Maxime s'avance malgré les hurlements du cinglé et arrache sa chemise pour stopper l'hémorragie. Il a à peine le temps de faire un garrot que le détraqué de service lui tire une balle dans le dos, comme il vient de le faire pour un autre mec que je ne connais pas. Déjà trois blessés. Cette ambiance me rend dingue.  Ces hurlements me rende dingue. Tire la ta putain de balle et me loupe pas, parce qu'il est hors de question que je les laisse se vider de leur sang. Des larmes dû à l'énervement et à la peur m'emplissent les yeux. J'aurais sûrement dû me taire, mais je ne peux pas les laisser comme ça.

Ils tombent tous comme des mouches autour de moi. Lou est la première victime malheureuse de cet espèce de psychopathe. Elle reçoit une balle en plein dans la cuisse et commence à se vider de son sang, malgré tout elle peut s’estimer heureuse parce que la balle n’a pas traversé l’artère fémorale. Dans le cas contraire elle se serait vidée de son sang en l’espace de quatre ou cinq minutes à moins qu’un étudiant ne se soit lancé tête baissée pour la secourir et exercer un point de compression. Alek est ensuite touché à l’épaule dans un bruit assourdissant et Maxime se fait également tirer dessus. A ce rythme nous allons tous finir par prendre une balle, une chance qu’aucun d’entre nous ne soit décédé. Enfin, ne parlons pas trop vite, les blessures causées peuvent être plus sévères qu’on le pense, surtout si on ne les soigne pas rapidement. Je tourne la tête pour regarder mes camarades. Briony panique, ce n’est rien à côté de Keyla et je ne peux pas me résoudre à être un simple figurant, un spectateur. « Personne ne va mourir les filles, calmez-vous et… Ne vous faites pas remarquer ! » J’ai bonne mine de dire cela alors que je les abandonne pour m’approcher davantage de cet espèce de psychopathe. (Augustus) A ce moment-là Amen l’ouvre, flirtant dangereusement et inutilement avec une mort certaine. « Ferme-là putain ! » Je me surprends à lui donner un ordre très vulgairement, c’est pour son bien. Il va falloir garder son calme pour s’en sortir, avoir été trois ans en taule ça aide finalement… Non parce que je pensais être plus paniqué que cela. « Et si tu commençais à nous dire ce que tu veux qu’on puisse en finir et tous rentrer chez nous ? »