TOPIC DE GROUPE ✱ Prise d'otages #2

Il était rassurant de voir que des gens étaient touchés par des événements ayant eu lieu loin de chez eux. En même temps il faut dire que les américains sont toujours profondément affectés par ces histoires de terrorisme depuis le 11 septembre. Le Doyen avait eu une bonne idée de faire réfléchir les étudiants à ce sujet, c'était mieux que de fermer les confréries. T'étais en train de débattre avec tes colocs quand un élève se décida à parler au micro alors qu'il n'était pas encore l'heure du débat. Ton regard se porte sur lui au moment même où il braque une arme au dessus de sa tête. Ton coeur fait un bond dans ta poitrine avant de s'accélérer." J'VEUX PLUS ENTENDRE PERSONNE. LE PREMIER QUI OUVRE SA GUEULE J'LE BUTTE, J'DECONNE PAS! Il prouvait ses paroles en pointant dorénavant son arme sur la foule d'étudiants." Oh mon Dieu " ne pus tu t'empêcher de laisser échapper avant de t'emparer de la main de Briony. Tu ne comprenais pas, Tu ferais les yeux un instant pensant que c'était un cauchemar et que tu allais te réveiller dans la seconde qui allait suivre mais non la voix de ce mec retentissait à nouveau et te glaça le sang. Des gens semblaient prendre ça pour une blague mais c'était loin d'être ton cas.

• J'suis là pour dormir, pour écouter ce discours, et puis ensuite, disparaitre, rentrer chez moi et finir ma nuit, je sais pas moi, mais quelque chose comme ça vous voyez, pas ce qui est en train de se passer, loin de là même. J'étais là, en train de suivre du regard ce jeune homme qui allait sur la scène, et, j'me demandais bien ce qu'il était en train de foutre, j'savais pas qu'on avait droit à la parole en fait. Et, c'est quand je le vis sortir une arme et nous demander de fermer nos gueules et de venir se coucher par terre devant lui que je compris tout le truc. C'est une reconstitution de ce qui pourrait se passer si quelqu'un décidait de prendre en otage cette pièce. Putain, c'est qu'Harvard investi bordel, du coup, je reste assis, me redressant sur mon siège histoire de voir ce qui se passerait dans ces cas-là. Seul truc assez étrange, c'est que les gens ont l'air d'y croire en fait, qu'ils sont con... "Putain j'ai rien à bouffé en plus..." Avais-je marmonné dans ma barbe, fouillant mes poches, ne quittant pas le spectacle des yeux... •

J'ai le regard rivé sur ma petite amie, Leandra alors que je vois un peu plus loin des têtes que je connais. Comme ma cousine, Briony ou encore mon meilleur ami, Alek. Je continue de me concentrer sur ma petite amie quand tout à coup. Si vous le permettez, moi aussi j'ai quelque chose à dire. Je tourne la tête vers Augustus en fronçant les sourcils, attrapant direct la main de Leandra en le voyant sortir son arme. WTF ? J'VEUX PLUS ENTENDRE PERSONNE. LE PREMIER QUI OUVRE SA GUEULE J'LE BUTTE, J'DECONNE PAS! TOUT LE MONDE RAMENE SON PUTAIN DE CUL AU CENTRE ET J'VEUX VOUS VOIR A PLAT VENTRE LES MAINS SUR LA TETE! Je déglutis et je regarde Leandra, serrant sa main doucement. ET SURTOUT, ON FERME SA GUEULE! Je me lève alors en gardant la main de ma petite amie dans la mienne, lui chuchotant,« On va faire ce qu'il dit et ça va aller okay ? »

Le terrorisme devient le sujet préféré des médias. Depuis l'attentat en France, tout le monde s'agite, tout le monde parle et stresse. Bref, on bouffe des interviews de grand criminologue et de type spécialisé dans le domaine. Comprendre ce qui se passe dans la tête de ces tarés m'importe peu. A mes yeux, ils sont fous point barre. Néanmoins, j'me suis rendu à la conférence organisée sur ce sujet. Etude de journalisme oblige, et puis ça peut être interressant d'écouter les faits. Assis sur un siège de l'amphi, j'écoute attentivement jetant quelques sourires à Briony et Wyatt. Un type (Augustus) interrompt la conférence en bousculant les intervenants. Le gars prend la parole puis sort une arme. Mes yeux s'élargissent. Mon dieu, qu'est-ce qu'il fout ce taré. Automatiquement je cherche le regard de ma grande soeur, mais le fou reprend la parole. J'VEUX PLUS ENTENDRE PERSONNE. LE PREMIER QUI OUVRE SA GUEULE J'LE BUTTE, J'DECONNE PAS ! TOUT LE MONDE RAMENE SON PUTAIN DE CUL AU CENTRE ET J'VEUX VOUS VOIR A PLAT VENTRE LES MAINS SUR LA TETE ! Pendant que les étudiants suivent les ordres, je rejoins Bri, Keyla et Graham. Je ne dis rien, me contente de jeter un regard inquiet à ma soeur.

Les gens arrivaient de plus en plus. Quand quelqu'un pri la parole je le fixait pour voir qu'il avait une arme dans les mains et il criait tout le monde a terre. J'eu l'impression d'être dans un film, qu'un spectacle se jouait devant mes yeux, je ne pensais pas une seconde que c'était la réalité, certaine personne se couchait, je restai la sans un mot je pensais sois participé a un spectacle sois être en train de rêvé, je réagoissais pas du tout a se qui se passait , en faites j'étais paralysé je pouvais plus vraiment bougé.

J’attendais la réponse de Jorden lorsque je fus interrompu par mon meilleur ami Emrys. Monsieur était revenu d’entre les disparus et ce manque qui avait longtemps pesé sur moi avait disparus. Il était inutile de dire à quel point il m’avait manqué. Il n’avait pas été là pour sa naissance ni même la petite fête organisé. Il m’avait manqué. Sans lui, je m’étais en quelque sorte éloigné de tout Harvard. « Mon amo… » Je n’eue pas le temps de venir qu’un type venait sur la scène pour nous faire des menaces. C’était quoi ce délire ? Une mise en situation du genre ‘’Hé les gars, je vous mets un faux terroriste pour que vous ayiez les miches !’’ . Seulement le mec n’avait pas l’air de plaisanter et son arme n’avait pas l’air d’être factice. Ça allait être difficile d’être à plat ventre vu l’écart entre les sièges. On finissait par se presser au centre et cela était sans doute dû à la nervosité ou l’incompréhension, mais je me retrouvais à murmurer une petite chansonnette française traduite en anglais. « Ah qu'est-ce qu'on est serré au fond de cette boîte.. »

Bien sure que j’allais a la conference qui prenait place aujourd’hui. Cela aurait été impossible que je n’y aille pas. Avec les événements récents, je devais dire que c’était une très bonne initiative de la part de l’université de la faire. Certes, je ne faisais pas des études sociale mais c’était un sujet d’actualité et c’était un élément très intéressant pour la politique. J’avais été plus que captivité pendant les différents discours des personnes. C’était la pause a présent. Je voyais les différents étudiants présents. Je remarquais d’ailleurs Keyla avec Briony et un jeune garçon que je ne connaissais pas. Je préférais ne pas les déranger. J’étais complètement perdu dans mes pensées quand soudain un mec (Augustus) que je ne connaissais pas décidait de parler ou plutôt d’hurler. Je levais juste le regard pour voir le mec avec un arme. Ca me rappelait tellement la bombe. C’était horrible. Pourquoi faire cela? En plus maintenant alors qu’il y a 2 ans, tant d’étudiants étaient mort a cette période de l’année. Je décidais d’aller rejoindre les seuls personnes que je connaissais ici qui était Keyla et Briony et les deux jeunes hommes (Avery et Graham) qui les accompagnaient. Je restais toute fois silencieux. C’était peut-être mieux de pas parler.

Un mec plutôt mignon était monté sur l'estrade pour rendre ce discours plus intéressant.

Je n'avais même pas eu le temps de comprendre de quoi parlait cette conférence que presque tout le monde était à présent allongé par terre. Cela ressemblait étrangement à un canulars, mais les cris de panique des élèves semblaient quant à eux bien réelles. Tout ça m'avais bien réveillé et je me rendais alors compte que cet amphi n'était pas le plus paisible pour faire ma sieste, je me levais alors de mon siège légèrement agacée afin de me diriger vers la sortie.

« Putain d'intellectuel de merde... » marmonnais-je.

Ces derniers temps, Dinah c'était beaucoup intéressée aux attentats qui s'est produit à Paris. D'ailleurs, elle y avait eu la chance d'aller à la capitale de la France quelques jours avant le terrible drame. Pour rentre hommage aux victimes et débattre sur ce sujet plus que sensible. Arrivée dans la salle de conférence, elle s'assit sur une chaise confortable afin d'écouter le débat et pourquoi pas répondre et dire ses idées. Quand soudain un fou, leur dit de s'allonger sur le sol ; les mains sur la tête. La blondinette s'exécute en ayant très peur. L’aînée des Monroe s'était allongée entre deux sièges en tremblant comme une feuille. Oui la Dunster était morte de trouille.

Marquer une courte pause avant d’entamer un débat bien plus vivant n’est pas une mauvaise chose. Dans un premier temps parce que l’on peut se rafraichir les esprits en discutant avec les autres, en allant prendre l’air à l’extérieur mais également parce que cela nous laisse un peu de temps pour relire nos notes et développer de premières idées pour alimenter le débat. Car oui, lancer une session débat n’est jamais évident pour personne, sans un certain investissement de la part des personnes y assistant on termine rapidement et avec très peu à se mettre sous la dent. A présent installé à côté de Briony et Keyla. La première met en exergue le fait que nous avons tous les trois pris énormément de notes mais avec des angles d’attaque différents. Elle n’a pas tort et Keyla apporte d’ailleurs une explication qui a énormément de sens. « A nous trois on s’assure d’avoir fait le tour du sujet le plus complètement possible. On devrait former une équipe ! » Soudain un gars monte sur la table en plein milieu de la petite scène au centre de l’amphithéâtre, il sort son revolver de sa veste. « J'VEUX PLUS ENTENDRE PERSONNE. LE PREMIER QUI OUVRE SA GUEULE J'LE BUTTE, J'DECONNE PAS! » Cet homme (Augustus) doit être ravi de la réaction des premiers étudiants qui commencent déjà à paniquer. « TOUT LE MONDE RAMENE SON PUTAIN DE CUL AU CENTRE ET J'VEUX VOUS VOIR A PLAT VENTRE LES MAINS SUR LA TETE! » Il a l’air d’être sérieux mais le doute est permis malgré tout, ce serait un moyen d’entrer dans le débat, une introduction de mauvais goût, certes, mais une introduction. Keyla commence naturellement à paniquer et j’en viens à me demander si je devrais en faire autant ou non… Après trois ans de prison j’ai du mal à avoir peur maintenant. « Keyla, calme-toi, respire ! » Je ne sais pas si on doit réellement se lever, pour le moment il n’y a qu’une très faible part des étudiants qui a fait cet effort. Un mec (Avery) se rapproche, il connait probablement les filles. Un autre garçon (Xavier) nous rejoint. « Allons au centre de la pièce, plaisanterie ou non je ne me ferais pas trouer la peau aujourd’hui. » Appelez cela de la parano mais je prends les devants, m’assurant de toujours protéger les deux filles, je tiens Briony par la main et j’avance prudemment jusqu’au centre de la pièce. Je croise le regard de Leandra en route, putain mais qu'est-ce qu'elle fait là ? J'ai à présent trois sources d'inquiétude. Le pire dans tout cela ? Je n'ai même pas peur pour moi.